[08/09] 7ème J: Strasbourg / Vannes : 2-1

[argueti]

Ce topic a pationné les foules dis donc

Bien 15 minutes, après plus rien pendant les 50 suivantes ...

Les rentrées de Gargorov et Bah ont changé la fin de match ... Encore un but con prit dans les arrets de jeu

Top/flop dispo

[Alkand]

Ce topic a pationné les foules dis donc

Tout le monde devait être au stade

[argueti]

Quart d'heure de vérité

Grâce à  un doublé de Kandia Traoré, sur deux inspirations de Gargorov en fin de rencontre, le Racing a glané hier soir sa sixième victoire en sept rencontres. Sans être brillants, les Alsaciens consolident leur statut de leader en Ligue 2. Pour le beau jeu, on patientera.

Il a fini par surgir, Kandia Traoré. Sa troisième apparition sous le maillot bleu lui a donc permis de retrouver le chemin des filets. Celui dont le buteur ivoirien, prêté par Sochaux, s'était écarté depuis de longs mois. Son doublé « libérateur », comme il le dit, réalisé en l'espace de six minutes (77e' et 83e'), a suffi à  débloquer une situation qui devenait doucement compliquée.

« Les gars se sentent tous impliqués »

Il faut dire que Vannes, surprenant cinquième avant son déplacement en Alsace, a donné du fil à  retordre aux Alsaciens. Mais comme souvent cette saison, ils sont parvenus à  forcer la décision dans les dernières minutes. Une preuve « de caractère, d'implication et de confiance », selon Guillaume Lacour. Une preuve de réussite et de choix fructueux, aussi, puisque le « coaching » de Furlan s'est encore avéré payant, en particulier la rentrée de Gargorov, au relais de Marcos. Le Bulgare a distillé les deux ballons de but de sa patte gauche. « Le football moderne ne se joue plus à  onze, mais à  seize, indique Furlan. C'est peut-être notre marque de fabrique que d'arracher la décision en fin de match. Ça démontre surtout que les gars se sentent tous impliqués et qu'ils sont animés d'un bon esprit. » Le Racing aurait pourtant pu se simplifier la vie. Dans les premiers instants, les Vannetais paraissent perdus dans un stade peut-être trop grand pour eux. Les Strasbourgeois, dans une configuration optimale - Paisley de retour en défense, Shereni et Cohade en sentinelles juste devant -, parviennent à  faire vivre le ballon, sur toute la largeur du terrain, et tout particulièrement le long des lignes de touche. Ainsi écartelée, la troupe de Stéphane Le Mignan est en souffrance. Las, les belles intentions initiales font long feu. Traoré, sollicité des deux côtés par Marcos ou Cohade, n'a pu s'imposer dans les airs. Les meilleures séquences de James Fanchone, l'homme providentiel de ce début de saison, semblent déjà  être derrière lui. Quant à  Jean-Alain, son cousin éloigné, il commence dangereusement à  battre de l'aile. Vingt minutes se sont écoulées sans que les Bleus ne soient parvenus à  concrétiser leur domination, ni que Cassard n'ait eu à  se « chauffer » les gants. Déjà , les dreadlocks d'Auvray - façon Seedorf, les lunettes et quelques autres attributs en moins - ondulent aux quatre coins du terrain. Le crâne lisse du puissant Gimbert luit dans la surface alsacienne. Sans faire de bruit, Vannes s'est installé dans la partie. Mieux, les tombeurs de Lens (2-1, 2e journée) imposent leur jeu et leurs idées...

Cinq points d'avance sur Metz

Bêtement, les Alsaciens tombent dans le panneau. Belghazouani, l'accélérateur de particules, s'emmêle les pinceaux et s'énerve tout seul. Fanchone a disparu de la circulation. Marcos et Traoré sont aspirés par la défense bretonne. Seul Cohade, au rendement conséquent dans l'entrejeu, parvient à  maintenir une flammèche allumée. Le brouillard finit par s'estomper dans le dernier quart d'heure, entamé par une tête rageuse mais non cadrée de Pelé. Malgré un relâchement coupable au bout du temps additionnel, qui permet à  Gimbert de réduire le score, le Racing enregistre là  sa quatrième victoire en autant d'apparitions à  la Meinau. Il compte même cinq points d'avance sur Metz, le quatrième. Pas rien, en cette saison.

Traoré a trouvé la clef

L'attaquant, auteur du doublé, a fait sauter le verrou vannetais. Mais Emil Gargorov, en 25 minutes étincelantes, peut revendiquer une partie de la quatrième victoire en quatre matches de L 2 disputés à  la Meinau.

CASSARD () : s'il n'exprime plus la sérénité éclatante du mois d'août, Cassard a assuré l'essentiel hier, s'interposant sur un centre en retrait d'Auvray notamment (36e'). Trompé par la frappe puissante croisée de Gimbert en tête-à -tête (90e'+4).
LACOUR () : il va bien falloir se rallier à  la position de Furlan : Lacour est plus convaincant sur le côté droit. Il a muselé Sammaritano et réussi des montées intéressantes. Solide et utile.
PELE () : l'ancien Guingampais, qui ne doit pas être mécontent d'avoir quitté la Bretagne, a opté pour la sobriété pour prendre ses marques à  côté d'un nouveau comparse en défense centrale. Il a contré judicieusement une frappe du remuant Gimbert (31e'), mais a été l'auteur d'une relance plein axe moins inspirée dans la foulée (32e'). En 2e période, il est l'auteur d'une tête à  bout portant un rien à  côté (74e).
PAISLEY () : cinquante jours après sa dernière sortie officielle, celui qui a récupéré le brassard a d'abord pris le parti de la prudence. Il s'est fait discret en première période, plus actif en seconde pour déployer son jeu de longues passes vers Traoré notamment. A fini à  une inhabituelle place d'arrière gauche à  la sortie de J.-A. Fanchone.
J.-A. FANCHONE () : le gros rhume qui l'a enquiquiné toute la semaine a laissé des traces. Il a beaucoup souffert sur les montées de Diguiny, notamment celle qui aboutit à  la frappe de Gimbert (31e') Mieux après le repos mais cuit à  l'heure de sortir, remplacé par BAH (73e').
COHADE () : le moteur du jeu strasbourgeois a participé au travail de sape qui a fini par porter ses fruits. Un bon centre vers Traoré (18e'), des coups de pied arrêtés assez bien tirés jusqu'à  l'entrée de Gargorov, un rush juste avant la pause : on en oublierait presque que le milieu de terrain a mis fin à  six mois d'indisponibilité voilà  quinze jours.
SHERENI () : dans son style aussi spectaculaire qu'explosif, le Zimbabwéen a contribué à  asseoir les bases défensives alsaciennes. Une frappe anecdotique (63e') mais une grosse présence dans les duels pour rassurer tout le monde. Hors de position sur le but de Vannes.
J. FANCHONE () : une déviation de la tête vers Traoré (3e'), une tête qui frôle la lucarne juste après pour commencer. La suite a été plus discrète, même s'il est au relais du corner tiré en deux temps par Gargorov pour l'ouverture du score.
MARCOS () : disponible en tant que point d'appui, le Brésilien a d'abord semblé dans un bon soir, lorsqu'il remporte notamment un gros duel face à  Quintin, pour adresser un centre vers Traoré (8e'). Il a nettement décliné par la suite, essoufflé par le marquage d'Ekobo. Remplacé par GARGOROV (65e') qui a jailli du banc pour illuminer le jeu du Racing par ses coups de patte, ses entrechats pour éviter l'adversaire et surtout deux passes précises vers Traoré.
BELGHAZOUANI () : toujours fâché quand il s'agit de défendre, l'ailier reste virevoltant au moment de filer au but. Auteur de débordements tranchants (5e', 8e', 12e'), il a donné le tournis à  la défense bretonne. Son match a été couronné par un talonnade vers Gargorov qui a lancé l'action du 2e but.
TRAORE () : l'Ivoirien a fait pencher la balance à  la faveur de son doublé (77e' et 83e') Plus proche des zones décisives, l'attaquant ne s'est pas contenté de briller en ces deux épisodes. Sorti sous les acclamations de la Meinau à  son remplacement par CARLIER (84e').

Séb.K.

[Keating]

Une belle équipe de Vannes, qui posera encore du problème à  pas mal d'autres cette année. Beaucoup d'envie, et très peu de déchets, mais des lacunes physiques qui les ont fait craquer sur la fin. Je pense qu'ils sont à  120% depuis le début du championnat, certains joueurs se sont effondrés à  la fin du match, ils vont surement commencer à  baisser maintenant.

Comme d'hab, un racing à  2 visages, tantôt séduisant, tantôt sans solution, alors qu'on n'arrive pas à  trouver d'où vient le problème ... James Fanchone vraiment pas dans son match, jamais dangeureux, et Chahir etincellant au début, absent ensuite, excédé par le marquage adverse, je pensais que JMF l'aurait sorti ....
Paisley et Pelé forment une très belle paire défensive, ils tiendront la baraque en L1 !
Emil qui joue 25mins et met 2 passes décisives, ça fait plaisir

Encore un but con prit dans les arrets de jeu

Euh, à  ce que je sache, c'est plutôt nous qui marquons dans les arrêts de jeu ... Ya que contre Chateauroux qu'on en avait pris un

[argueti]

Traoré et Gargorov font la paire

Après avoir longtemps cherché la solution, le Racing a fini par la trouver hier contre Vannes à  la Meinau. Deux buts de sa recrue ivoirienne Kandia Traoré, servi à  deux reprises par le Bulgare Emil Gargorov, lui ont permis de signer sa 6e victoire en sept journées de Ligue 2 (2-1).

« On a su être patients, ne pas s'énerver et rester concentrés pour faire la différence sur la fin. » Guillaume Lacour était, comme tous ses coéquipiers, soulagé hier sur les coups de 22 h 30 après la difficile victoire du Racing contre Vannes à  la Meinau (2-1). Comme si souvent cette saison, le RCS a dû attendre les dix dernières minutes pour s'adjuger sa 6e victoire en 7 journées et s'offrir quatre points d'avance sur son dauphin Boulogne. Les techniciens de Ligue 2 qui cherchent comment le neutraliser seraient en tout cas bien inspirés de se procurer les cassettes de ses matches de Coupe de la Ligue contre Bastia (1-2 a-p) et de ce vendredi face à  Vannes. Dans les deux cas, les Strasbourgeois ont été mis en échec par les dispositifs tactiques adverses. Les Bastiais avaient dressé deux lignes de quatre. Les Vannetais en ont fait de même, à  une différence notable près : ces deux lignes étaient reliées par le chaînon manquant, Eugène Ekobo, prêté cette saison en Bretagne, mais toujours sous contrat avec Strasbourg. Hier comme dix jours plus tôt, James Fanchone et les autres ont cherché en vain entre ces deux quatuors extrêmement compacts des intervalles qu'ils n'ont jamais trouvés. Excepté au cours des vingt premières minutes, certes menées sur un bon rythme, ils n'ont jamais déstabilisé un Vannes pas venu à  la Meinau pour plaisanter. On passera donc aisément sur une première mi-temps aussi engourdissante que la brise un peu fraîche qui s'était levée en fin d'après-midi. Hormis - on l'a dit - les vingt premières minutes où il y eut bien un frémissement, le match se résuma longtemps à  une stérile bataille du milieu que les Bleus tentèrent d'éviter en multipliant les longs ballons, tous aussi imprécis et inefficaces les uns que les autres. Des deux équipes, Vannes fut d'ailleurs longtemps celle qui posa le jeu avec le plus de discernement. Mais comme lors de certaines rencontres précédentes, la délivrance survint pour le Racing au moment où on ne s'y attendait plus guère. Le coaching de Jean-Marc Furlan, qui avait déjà  apporté un plus lors des derniers matches, n'y fut pas étranger. L'entrée d'Emil Gargorov fut ainsi déterminante. Avant le Bulgare, Lacour fut le premier à  alimenter les joueurs axiaux d'un bon centre, mais Steven Pelé, monté aux avant-postes, rata le cadre d'un rien d'une tête smashée à  six mètres du but (73e).

Un coup de pied arrêté pour débloquer

Ce premier coup de semonce sur le but d'un Costil jusque-là  réduit au chômage technique fut LE signe avant-coureur de la tempête qui allait s'abattre en six minutes et qui réunit les deux mêmes acteurs : Gargorov et Kandia Traoré, qui avait « disparu » depuis près d'une heure après une entame prometteuse. Sur un corner joué à  deux sur le côté droit, le Bulgare déposa le ballon sur la tête de l'Ivoirien, auteur de son premier but en Bleu (77e). Six minutes plus tard, une talonnade de Belghazouani lança l'ancien joueur du CSKA Sofia toutes voiles dehors, cette fois sur l'aile gauche. Sur son centre en retrait tendu, Traoré tacla rageusement du gauche pour ajouter un 2e but à  son tableau de chasse personnel (83e). L'affaire avait été pliée par les duettistes en six minutes, même si Ghislain Gimbert réduisit la marque dans les arrêts de jeu en trompant Cassard d'une pichenette (90e + 3). « Ces deux buts sont libérateurs », réagit le double buteur du soir, « Le coach nous avait dit que cette semaine serait compliquée : soit nous perdions notre avance, soit nous l'augmentions. »
Ni lui, ni ses partenaires ne seront fâchés que la balance ait encore penché du bon côté.

En jeu

Cassard 5. Lacour 6. Pelé 5,5. Paisley 6. J.-A. Fanchone 5. Cohade 5. Shereni 5,5. J. Fanchone 4. Marcos 4. Belghazouani 5,5. Traoré 6,5.

Stéphane Godin

[argueti]

Encore un but con prit dans les arrets de jeu

Euh, à  ce que je sache, c'est plutôt nous qui marquons dans les arrêts de jeu ... Ya que contre Chateauroux qu'on en avait pris un

Se faire prendre en contre alors qu'Emil avait la balle au poteau adverse 30 secondes avant c'est quand même bête ...

[Keating]

Sympa les réactions en vidéo ! Par contre, pas vraiment d'accord avec son top4

[silex57]

Pas mal la vidéo pour un amateur, on appréciera :
- le pressing haut du racing
- la méga bourde défensive sur le second but qui vient du pressing haut
- le remplissage de la Meinau

[GeoGeo]

j'aime bien le commentaire sur le 1er but: but, ah nan ya pas but, et sur le corner d'apres BUUUT

[Phapha]

Plus d'images ici: http://vocfoot.com/index.php?option=com ... Itemid=111