[08/09] 7ème J: Strasbourg / Vannes : 2-1

[FM17]

merde Correia est blessé...

[FM17]

ça va être gai en milieu de terrain !!

être gai derrière c est mieux non ?

[silex57]

Je l'attendais tellement que j'ai failli mettre directement gay

[argueti]

Sur un nuage

Plus petit budget de Ligue 2, le Vannes OC n'arrête plus de surprendre en ce début de saison. Et cette équipe formée de revanchards voudrait bien prouver aux Strasbourgeois que sa 5e place n'est pas usurpée.

Tous les observateurs bretons le disent. Les promus Vannetais sont « sur un nuage ». Une attitude compréhensible au vu du très bon début de saison du Vannes OC. Alors qu'on prédisait un retour direct en National - après une accession qui ressemblait déjà  à  une bonne blague - les Bretons sont actuellement 5e de Ligue 2 avec un bilan de quatre victoires pour deux défaites. De quoi tempérer quelque peu les moqueries. Et à  ces 12 points engrangés en championnat - dont trois acquis face à  Lens - s'ajoutent deux autres victoires, cette fois remportées en Coupe de la Ligue face à  Dijon (3-0) et Amiens (3-2). Bref, le terrain du stade de la Rabine semble bel et bien enchanté depuis le milieu de l'été. Pourtant, rien ne laissait supposer un tel début de championnat. D'abord, parce que Vannes, avec six millions d'€, est le plus petit budget de cette L 2.

Recrutement intelligent

Ensuite parce qu'avec 16 nouveaux joueurs, le collectif breton a été complètement renouvelé à  l'intersaison. Seuls trois des titulaires habituels en L 2 - Stéphane Auvray, Jérôme Lebouc et Frédéric Sammaritano - faisaient déjà  partie de l'effectif l'an passé. Reste que le recrutement « intelligent » à  défaut d'être clinquant est pour l'instant le clé du succès vannetais. En ne prenant que des laissés pour compte et autres bourlingueurs de L 2, le coach Le Mignan a visé juste. Costil, portier condamné au banc à  Caen ? Intraitable depuis le début de saison. Idem pour Delhommeau, en disgrâce à  Metz ou encore Kemal Bourhani, barré à  Lorient. Sans parler... d'Eugène Ekobo. « Papa Eugène », qui n'entrait pas dans les plans de Jean-Marc Furlan, a finalement été prêté en Bretagne. Avec - pour l'instant - le succès que l'on connaît, puisque le défenseur strasbourgeois a grappillé une place de titulaire. Et s'est même offert le luxe de marquer un but lors de son premier match sous les couleurs vannetaises (face à  Dijon, en Coupe de la Ligue).

« Ils imposent leur physique et surtout leur envie »

Steven Pelé, qui a joué chez les « voisins » guingampais, se méfie d'ailleurs de cette équipe de « revanchards ». « Ces mecs-là  ne lâchent rien. Ils imposent leur physique et surtout leur envie. Parce qu'ils savent très bien que si Vannes descend, c'est le chômage à  la sortie », analyse le défenseur strasbourgeois. Vannes, invaincu à  la Rabine, est toutefois une équipe plus friable dès qu'elle s'éloigne de Bretagne. Et reste même, en déplacement, sur un sévère 4-0 encaissé à  Ajaccio. De quoi calmer quelque peu les ardeurs bretonnes avant le déplacement à  la Meinau. « Pour nous, c'est un énorme match, face à  une équipe strasbourgeoise très performante, qui propose beaucoup de solutions à  tous les postes, expose Stéphane Le Mignan, l'entraîneur de Vannes, il va falloir garder le ballon et ne pas trop s'exposer ». Enorme match ou pas, les joueurs vannetais, qui ont déjà  dans leur sac le scalp lensois, partent sans pression. « Tout le monde nous voit perdants, ce qui veut bien dire que l'on a rien à  perdre », tranche, philosophe, le milieu Stéphane Auvray. Et ça, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour le Racing...

Chantier défensif

Avec le retour probable de Grégory Paisley, le compartiment défensif du Racing risque une fois encore d'être largement modifié. Des changements qui n'inquiètent pas outre mesure Steven Pelé, installé en défense centrale depuis quatre rencontres.

« La défense centrale est un domaine où il faut être complices », lâche d'emblée Steven Pelé. Une affirmation qui tombe sous le sens, mais qui semble toutefois un peu incongrue dans la bouche du défenseur central qui, pour son premier match sous les couleurs du Racing, avait débuté aux côtés d'Harlington Shereni. Or, Shereni et Pelé ne se connaissaient que depuis quelques heures au moment du coup d'envoi face à  Bastia.

« Au fil du temps, un simple regard peut suffire »

Pelé, lui, préfère en sourire. « Pour nos débuts avec Harli (ndlr : Shereni), on a dû être très attentifs et beaucoup communiquer. Mais parfois, dans certaines situations chaudes, tu n'a pas le temps de parler. Or quand tu te connais bien, au fil du temps, un simple regard peut suffire », précise le défenseur central. Qui ne s'inquiète toutefois pas à  l'idée de changer de partenaire dès vendredi, si Grégory Paisley, de retour de blessure, intègre l'équipe. « Je ne me fais pas trop de soucis. J'ai connu Greg à  Rennes, même si on n'a jamais joué ensemble », ajoute encore le joueur. Dur de faire perdre à  Steven Pelé sa sérénité.

« On a essayé de sortir les balles proprement, ce n'était pas la bonne tactique »

Même si, face à  Sedan, la défense strasbourgeoise, jusqu'alors très sûre, a fait preuve d'une inhabituelle fébrilité en concédant deux buts. « Après ce match face à  Sedan, il y a pas mal de choses à  revoir, concède le défenseur central avant d'ajouter, les Sedanais pressaient à  quatre sur notre défense et c'est vrai qu'on a été malmenés. On a essayé de sortir les balles proprement, mais je ne pense pas que c'était la bonne tactique. On a perdu beaucoup de ballons très près de la défense et, du coup, c'était immédiatement dangereux ». Une leçon à  méditer, même si demain face à  Vannes, la donne sera différente. D'abord parce que Shereni devrait faire le ménage en récupération aux côtés de Cohade et soulager ainsi la charnière centrale. Et aussi parce que les Strasbourgeois, bousculés à  l'extérieur, jouent cette fois dans leur antre où ils se sont montrés jusqu'à  présent plus à  leur avantage.

Lacour arrière droit ?

Seul bémol : Steven Pelé et l'équipe du Racing devront certainement gérer d'autres changements dans le secteur défensif.
Car après Szelesi, puis Ducrocq, Jean-Marc Furlan serait tenté par l'option Lacour au poste d'arrière droit. Choix qui aurait l'avantage de libérer une place au milieu de terrain, où les récupérateurs se bousculent au portillon. Enfin, la dernière interrogation concerne le côté gauche. Même si le staff strasbourgeois se montre optimiste, Jean-Alain Fanchone, malade, est toujours incertain pour la rencontre de demain face à  Vannes.

Ba. Sch.

[argueti]

Histoire de Vannes

Olivier Cloarec, nouveau directeur général du club vannetais, a débuté sa carrière au RCS. Récit de son ascension et de celle du VOC, visiteur de la Meinau ce vendredi à  20 h 30.

Il a laissé en Alsace l'image d'un garçon affable et d'humeur toujours égale. C'est là , du côté de la Meinau, qu'Olivier Cloarec est, en 1999, entré à  la fois dans la vie active et dans le milieu du football. Breton pur beurre, originaire de Concarneau, il est venu à  Strasbourg décrocher un DESS marketing. « Dans le cadre de ma formation, je devais effectuer un stage de six mois dans une entreprise. Le Racing a accepté de me prendre et m'a engagé au terme des six mois. » Embauché comme responsable du merchandising, il est ensuite chargé de la communication et du marketing. Mais le 17 janvier 2004, une rencontre va infléchir sa trajectoire professionnelle. « Le président de Brest Michel Jestin devait rencontrer un client à  Strasbourg. Il en a profité pour venir voir Strasbourg - Auxerre. Marc Keller - alors directeur général du RCS - m'a demandé si, en tant que Breton, je pouvais l'accueillir. Je l'ai rencontré une dizaine de minutes, sans rien évoquer d'autre que le match. Mais quand, en mai, j'ai vu que Brest allait monter en L 2, je l'ai appelé. À Strasbourg, j'avais le sentiment d'avoir un peu fait le tour. Les perspectives d'évolution étaient presque nulles. À Brest m'attendait un nouveau challenge et un peu de nostalgie : le Stade brestois était le club que j'allais voir quand j'étais môme. Rentrer chez moi a aussi compté dans mon choix. » Nommé directeur de la communication, de la billetterie, du merchandising et du marketing, Olivier Cloarec va y rester quatre ans. Jusqu'à  un nouveau coup de fil de Michel Jestin. « Il m'a appelé pour me demander si je le suivrais à  Vannes s'il reprenait le club. Je n'ai pas réfléchi plus de dix secondes. » D'autant que ce saut de puce d'un club breton à  l'autre s'accompagne d'une jolie promotion. Le voilà  bombardé, à  35 ans, directeur général.

« Pas la même catégorie »

Au VOC, passé du CFA à  la L 2 en quatre ans, le nouveau DG découvre des conditions aux antipodes de celles qu'il a connues à  Strasbourg. « Avec le recul, je me dis que mon expérience là -bas était formidable. Le Racing dispose de très belles infrastructures. C'est triste de le voir en L 2. Sa place est en L 1. J'étais très bien à  Strasbourg. Il ne manquait que la mer (rires). » Il l'a retrouvée à  Brest, puis à  Vannes où le défi le passionne : « Ici, on part de très loin, avec le plus petit budget de L 2 (6,7 millions d'euros contre sans doute plus de 20 millions en fin d'exercice au RCS). Entre staff technique et personnel administratif, le club repose sur une dizaine de personnes. Ce n'est pas plus mal, car ça accélère la prise de décisions. Si nous nous en sortons, ce sera grâce à  notre état d'esprit, notre solidarité et notre envie. » Malgré une entame à  faire pâlir de jalousie la plupart de ses confrères de L 2, le VOC garde les pieds sur terre. « Notre bon début de saison ne nous garantit rien. Le classement importe moins que les 12 points déjà  récoltés et surtout les 8 d'avance sur le premier relégable. Mais avoir battu Clermont, Lens et Troyes ne peut pas être le fruit du hasard. » 5e après six journées, Vannes continue à  gravir les échelons. Vite. Trop peut-être. « Sûrement pas », coupe-t-il. « Monter permet d'aller plus vite à  tous les niveaux. Notre centre d'entraînement a été amélioré. Dans un an, nous disposerons de deux ou trois nouvelles tribunes. Ces dossiers auraient mis dix ans à  aboutir si nous n'étions pas montés en L 2. » Reste à  s'y maintenir. Et, donc, à  grappiller des points partout. Pourquoi pas à  Strasbourg ? « Nous n'aurons aucune pression », suggère le DG breton, « De par son classement, son budget, Strasbourg est le favori logique. Nous ne boxons pas dans la même catégorie. »

Stéphane Godin

[FM17]

en résumé...pénalty de Cohade, but de Traoré et un rouge au moins pour Vannes...on va gagner je pense !

ceci est mon dernier mot...

[Phapha]

Idem, sauf que but de Marcos à  la place de Traore.

[FM17]

je l espère mon petit Stéphane car sinon je paye un verre...

[Keating]

Freiné à  Sedan après cinq succès d'affilée en L 2 (2-2), le RCS aspire à  hausser de nouveau le rythme à  20 h 30 à  la Meinau face à  Vannes, iconoclaste promu qui se fait un malin plaisir à  bousculer la hiérarchie.

S'il avait fallu, fin juillet, se projeter sur le Strasbourg – Vannes de ce soir (20 h 30) à  la Meinau, beaucoup sans doute, parmi les observateurs et acteurs du football, auraient vu en cette affiche un probable match des extrêmes. Le Racing et son budget de millionnaire (annoncé à  18 millions d'euros, mais sans doute plus élevé en fin d'exercice) ne « boxent pas dans la même catégorie » — pour reprendre les propos du directeur général vannetais Olivier Cloarec dans notre édition d'hier – que le VOC et ses 6,7 millions.
Champion de National 2007-2008, le club breton s'est hissé pour la première fois de son histoire en L 2. Sa deuxième promotion en quatre ans. Mieux, il bouscule les idées reçues et vient de remporter 6 de ses 8 premiers matches officiels. Tombeur de Dijon (3-0) et Amiens (3-2 a-p) aux 1er et 2e tours de Coupe de la Ligue, il a même gagné le droit d'accueillir Valenciennes mardi en 16es.
Le club du Morbihan ne marche pas sur l'eau, mais c'est tout comme. Le Strasbourgeois Eugène Ekobo, qui y a été prêté en août, s'y est aussitôt imposé comme une pièce maîtresse. Un homme d'expérience dans la lignée de ceux qu'a recrutés le VOC cet été : les défenseurs Pascal Delhommeau (Metz) et Patrick Legueun (Guingamp), mais aussi le milieu Fabien Boudarène (Cluj, Roumanie, ex-Sochaux). « Eugène nous fait beaucoup de bien », témoigne Olivier Cloarec qui a débuté sa carrière en 1999 comme responsable du merchandising du RCS. « Non seulement il a marqué en Coupe (le premier but contre Dijon), mais il a été très bon en six devant la défense et excellent lorsqu'il a dû dépanner en charnière centrale. »
Seul, finalement, le bilan en déplacement reste mitigé : victorieux d'entrée à  Clermont (1-0), les hommes de Stéphane Le Mignan, jeune coach de 34 ans, se sont ensuite inclinés à  Tours (1-0), puis à  Ajaccio (4-0). Mais ils viendront sans pression à  la Meinau. « Les Strasbourgeois visent la montée et j'espère qu'ils l'atteindront », n'ignore pas O. Cloarec, ancien de la maison alsacienne. « Pour notre part, nous n'avons que le maintien à  l'esprit, rien d'autre. »
Rien d'autre ? Certainement quand même une petite idée derrière la tête que Jean-Marc Furlan a vite cernée. « Vannes va venir avec la volonté de jouer son meilleur match de la saison. Son recrutement a été judicieux. C'est une équipe composée de joueurs extrêmement physiques et qui réussit son début de saison. De par leur solidarité, leur envie d'exister, il sera très difficile de jouer les Vannetais. »

Mais au cours de ce qui s'apparente au sommet de cette 7e journée, l'entraîneur bas-rhinois guettera surtout le comportement de son équipe. « Nous n'avons pas encore un match référence, un match plein. Seulement des séquences. Notre relâchement contre Châteauroux en 2e mi-temps, où nous n'avons pas joué sur notre valeur, m'inquiète. Nous en sommes encore à  rechercher notre meilleur rendement. Nous sommes dans le flou, mais nous avons pris des points. Essayons de progresser dans le jeu. Nous chiffrerons vraiment nos objectifs plus tard. »
C'est évidemment plus facile à  dire avec 16 points dans l'escarcelle. Et ça le sera encore davantage si trois autres y tombent sur les coups de 22 h 30.

Absents : à  Strasbourg, Othon (reprise), Schneider (claquage), Mathlouthi (gastro-entérite), Yachir (cheville), Correia (points de suture), Zenke, Damour, Szelesi, Ekwe-Ebélé, Abou, Weber, Ledy, Bergueira, Klein (choix de l'entraîneur) ; à  Vannes, Faivre (béquille), N'Diaye (reprise), Bridonneau (genou), Ahamada (genou), Chavas (mollet), Sidibé (entorse du genou), Hernandez, Leroy, Avezac, Hervé (choix de l'entraîneur)

Quasiment tous les joueurs importants incertains annoncés hier sont finalement là .

N'empêche, on n'a pas d'autre choix que de gagner ... On joue quand même contre un club qui trouve Ekobo excellent, ça veut tout dire !

[Keating]

Tous sur le pont ou presque

ONZE DE BASE. - On ne sera pas loin de l'équipe type, tout à  l'heure, au coup d'envoi de la 7e journée de L 2. Jean-Marc Furlan dispose de tout son monde ou presque. Les deux blessés longue durée, Renaud Cohade, même s'il a ressenti une pointe au mollet dans la semaine, et surtout Grégory Paisley devraient être titularisés tout à  l'heure. Le défenseur met fin à  six semaines d'absence, liées à  un orteil fracturé. « On ne peut pas considérer qu'il sera au maximum, mais la qualité du joueur lui offre un crédit supplémentaire », explique l'entraîneur.
BAH MENAGE. - Au regard de l'équipe attendue, c'est Mamadou Bah qui devrait faire l'impasse sur le rendez-vous vannetais. Il faut dire que le Guinéen ne s'est pas entraîné de la semaine en raison d'adducteurs douloureux. Pour le reste, Marcos retrouve une place dans le onze de départ, Traoré conserve sa place, en dépit de deux sorties mitigées, Gargorov demeure sur le banc et Jean-Alain Fanchone, bien que malade toute la semaine, « ne sera pas malade » a garanti Furlan dans un sourire.
FAIVRE OUT. - Homme de base dans le Morbihan, Aurélien Faivre est forfait en raison d'une béquille à  la cuisse récoltée hier matin, à  l'entraînement. Erwan Quintin le remplacera au poste de latéral gauche. Bredouille dans ses pérégrinations depuis le match inaugural à  Clermont, Vannes va s'efforcer de « tenir le ballon et de gagner du temps » selon les dernières confidences de son coach, Stéphane Le Mignan. Ce dernier a décidé d'écarter Christophe Avezac et ses plus de 150 matches chez les pros.

Entre Cohade gêné et Fanchone "plus malade", j'espère que JMF sait ce qu'il fait ...

On devrait donc avoir, si je ne me trompe pas :
------------------ Cassard -----------------

Lacour ----- Pelé ---- Paisley --- Fanchone

Fanchone --- Cohade -- Shereni --- Chahir

-------------- Traoré ------- Marcos --------