[08/09] 9ème J: Strasbourg / Nimes : 5-0

[Stan]

Profitons bien, ne boudons pas notre plaisir, toutes les soirées ne se solderont pas par des 5-0..

Certes on est en L2 mais faut avouer que c'est plaisant un début de saison comme ça après la fin pourrie qu'on a eu la saison dernière.

[argueti]

A coeur joie

Facile vainqueur d'une transparente et désespérante équipe nîmoise, le Racing récupère la place de leader, cédée à  Boulogne l'espace de quarante-huit heures. Un bon entraînement, en somme, avant les échéances a priori plus relevées de ce mois d'octobre.

« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », dit le dicton. Les Strasbourgeois peuvent gaiement s'asseoir sur cette sentence, la piétiner s'ils le désirent. Ils ne doivent en aucun cas bouder leur plaisir. Hier soir, James Fanchone et les siens ont rendu le sourire à  Jean-Marc Furlan, un entraîneur soucieux, aux traits tirés et à  la faconde en berne ces derniers jours.
« C'est agréable de s'imposer avec un tel écart, savoure le coach. Ça fait longtemps que je n'avais pas vécu une telle soirée, le Racing non plus (le dernier 5-0 remonte à  la saison 2004-2005, en L 1, contre Caen, ndlr). Les gars ont su se montrer sérieux, audacieux. Le but pris à  Clermont dans les arrêts de jeu les a beaucoup marqués. C'est notre prestation la plus aboutie de la saison. »

Les trois attaquants ont marqué

Voir cinq buts, et des beaux, à  la Meinau est un fait suffisamment rare pour ne pas faire la fine bouche. Certes, les Crocodiles nîmois n'ont rien de redoutables. Leurs dents sont élimés, leur caractère est d'une douceur infinie. Les « combattants » de Jean-Luc Vannuchi passeraient presque pour des anges. La boîte à  gifles, ou tout du moins à  tacles, n'a été ouverte qu'à  4-0. C'est dire la passivité du promu... « On n'a pas gagné le moindre duel, c'est un naufrage absolu, commente, laconique, le coach du Nîmes Olympique. On a vu un beau stade, une belle pelouse, on s'est vu trop beaux. Mais on a juste oublié qu'en face, c'était une équipe avec un vécu de Ligue 1. » Hier soir, les Bleus s'en sont donc donnés à  coeur joie. Marcos, d'une tête décroisée dans une défense fantomatique, a ouvert les hostilités (12e'). Le quatrième but du Brésilien, le premier à  la Meinau, sonne déjà  le glas des espoirs gardois. James Fanchone assure avant la pause un doublé qui tue le match et lui permet, accessoirement, de reprendre la tête du classement des buteurs en Ligue 2, avec huit réalisations. Entre-temps, Nicolas Puydebois, l'ex-gardien du Racing, a dû quitter ses coéquipiers, touché à  la cheville droite. Dépassée, la troupe de Jean-Luc Vannuchi va exploser en plein vol. Traoré, très en vue hier soir, y va à  son tour de son petit but.

Deux points d'avance sur Boulogne et Lens

La tâche des Gardois se complique encore après l'expulsion de Besnard, garçon jusque-là  passif mais subitement devenu nerveux, jusqu'à  voir à  deux reprises la couleur jaune du carton en deux minutes. Sur un corner de Belghazouani, Bayod entretient le cauchemar en propulsant la balle dans ses propres filets... N'en jetez plus ! Le Racing a parfaitement su déjouer le piège supposé pour reprendre sa place de leader. Boulogne et Lens pointent de nouveau à  deux points, Metz à  trois. « En plus, on a soigné le goal average », dit Furlan, ce qui équivaut presque à  un point supplémentaire. En toute sérénité, les Bleus peuvent se déplacer, dès vendredi, à  Angers. Là , le péril devrait être un peu plus prégnant.

Séb.K.

[argueti]

Le feu à  la lanterne

Avec des buts de tous ses attaquants (Marcos, Traoré et Fanchone, auteur d'un doublé), le RCS a mangé tout cru hier à  la Meinau des Crocodiles nîmois inoffensifs et plus que jamais lanterne rouge de L 2 (5-0). Les Bleus retrouvent leur fauteuil de leader.

Ça sentait le piège à  plein nez. Hier à  la Meinau, le Racing n'a même pas laissé le temps aux Crocodiles nîmois de le tendre et de montrer les dents. L'ex-leader, désireux de retrouver son fauteuil, s'est rendu le match facile face à  la lanterne rouge qu'il a dynamitée en moins d'une mi-temps. Face à  un Nîmes Olympique à  côté de ses pompes (en croco, évidemment), les hommes de Jean-Marc Furlan ont récité leurs gammes. Comble de malheur pour des Nîmois en perdition, ils ont aussi perdu leur meilleur atout, Nicolas Puydebois, peu après la demi-heure. L'ancienne doublure de Stéphane Cassard au Racing, qui avait réussi trois superbes parades et, ainsi, vaguement limité la casse, a dû quitter ses partenaires et une Meinau qui lui est chère la mort dans l'âme, victime d'une entorse de la cheville droite. Son équipe était alors menée 2-0 et le malheureux avait déjà  été livré à  lui-même plus souvent qu'à  son tour par une défense aux abonnés absents. Dès la 12e, alors qu'il avait une première fois éloigné le danger des deux poings, il n'avait rien pu faire sur la tête à  bout portant de Marcos, idéalement servi par Chahir Belghazouani. Un 4e but du Brésilien qui avait placé le RCS sur les bons rails d'entrée et qui aurait pu – dû — avoir un petit frère à  la 25e lorsque l'ancien joueur des Young Boys de Berne avait enroulé une magnifique frappe du droit dans la lucarne gauche. Mais le Sud-Américain avait injustement été signalé hors-jeu. Entre-temps, Puydebois avait réalisé deux arrêts décisifs, d'abord d'une manchette sur un magnifique ciseau de Traoré (17e), ensuite du pied, toujours devant l'Ivoirien (22e). Il en signa même un troisième, tout aussi remarquable, à  la 27e sur un extérieur du gauche du même Traoré, mais fut lâchement abandonné par des coéquipiers réduits à  l'état de plots. Ducrocq remit dans le paquet et James Fanchone ajouta une 7e perle à  sa collection personnelle de la tête (27e). L'ex-Manceau mit même un point d'honneur à  reprendre seul la tête du classement des buteurs de L 2 lorsque, juste avant la mi-temps, il bénéficia d'un travail préparatoire de Belghazouani et Traoré, puis d'un contre favorable, pour aller tromper d'une balle piquée le successeur de Puydebois, Lovergne.

La plus large victoire depuis février 2005

La soirée vira ensuite carrément au cauchemar pour des Crocos dépecés façon puzzle aux quatre coins de la Meinau. Simon Zenke, à  peine entré en jeu, déposa sur la tête de Traoré le 3e but de l'Ivoirien, après son doublé contre Vannes (61e). La suite des mésaventures gardoises fut digne d'un film d'épouvante, façon « les griffes de la nuit. » Mais les griffes des Crocos étaient élimées depuis belle lurette. Après la sortie sur blessure de Puydebois, les événements défavorables s'accumulèrent sur Malm et ses partenaires. Colloredo se vit d'abord refuser un but valable pour un hors-jeu inexistant (64e). Besnard fut expulsé 5 minutes plus tard pour deux avertissements reçus en 120 secondes. Et, cerise sur le gâteau, Bayod inscrivit contre son camp, d'une tête superbe en pleine lucarne, le 5e but strasbourgeois (73e). Le Racing n'en demandait pas tant pour reprendre la tête de la Ligue 2, ajouter une 7e victoire à  son tableau de chasse et porter à  9 journées sa série d'invincibilité. Bref, pour signer sa plus large victoire depuis la 25e journée 2004-2005 (5-0 contre Caen le 5 février 2005 à  la Meinau en L 1) et passer la plus douce des soirées d'automne.

Cassard 6. Lacour 6. Ducrocq 5,5. Paisley 5,5. Othon 6. Cohade 5. Shereni 5. J. Fanchone 7. Marcos 7. Belghazouani 6,5. Traoré 6,5.

Stéphane Godin

[argueti]

[argueti]

[Phapha]

En gros, il n'y a que le journaliste de L'Alsace qui conteste les hors-jeux.

[télésupporteur]

je suis surpris des notations des journalistes concernant le match de lacour

[FM17]

je suis d accord pour le coup avec toi sur le match d hier...

[nikos68770]

On dominais largement ...

12 Corner à  1

57 % de possession contre 43 pour Nimes ...

Maintenant il faut confirmé à  Angers .

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http://www.unfp.org/site/page.php

Voter pour que Chahir soit élu meilleur joueur du mois de septembre de Ligue 2 !

[Keating]

En pensant à  demain
S'ils n'avaient pas grand-chose à  gagner face aux derniers, les Strasbourgeois en ont profité pour confirmer leur place de premier. Au terme du match le plus abouti de leur saison, ils doivent affirmer leur volonté de ne pas s'arrêter en si bon chemin.

Bien sûr, la peau des crocodiles est apparue bien tendre l'autre soir. A la faveur de quelques actions bien senties, profitant de béances dans une défense fort perméable, les Strasbourgeois ont fait le métier en dominant dans les grandes largeurs une rencontre qu'ils ont su mener à  leur main.
Au final, cela donne cinq buts dans la musette gardoise, trois buteurs alsaciens différents, une fin de match passée à  gérer les organismes et la confirmation que ce Racing a les moyens de se balader sur les sommets de la L 2. Tout du moins d'enfoncer ceux qui peuplent sa cave.

Loin de se résumer à  une réalité statistique qui dit que dans 99 % des cas le premier bat le dernier à  domicile, la 6e victoire strasbourgeoise en six matches de L 2 disputés à  la Meinau a valu par son contenu. La bande à  Furlan n'a point fait preuve de relâchement. « Oui, c'est notre match le plus abouti car c'est le match où l'équipe a été la plus constante, a apprécié l'entraîneur. Certains ont écrit que c'était juste une obligation, tout le monde nous attendait sur cette rencontre. »
Comme le père de la mariée, pas toujours enjoué à  l'heure de perdre sa fille, le Racing a au moins revêtu son plus beau costume pour reprendre la tête de la L 2, qu'il occupe depuis la 2e journée et la victoire à  Dijon (1-3). « On passe des soirées agréables à  la Meinau, en a même souri Furlan, séduit par le festival de ses attaquants. Ce qui me satisfait, c'est de voir que mon équipe a du caractère, du sang froid et s'inscrit dans un projet de jeu et sportif. On n'est pas là  à  se situer en fonction de Lens, Metz ou Boulogne, mais vis-à -vis de nous-mêmes ».
En dépit du succès attendu, méritoire et convaincant de lundi, il s'agit néanmoins d'aller au-delà . Le Racing ne dépassera que vendredi le quart d'une saison forcément maussade puique passée à  réparer le grosse gamelle du printemps dernier.
Et, n'en déplaise à  l'entraîneur du Racing, Boulogne, Lens et Metz restent au contact. C'est ce qui ne manque pas de contrarier aujourd'hui en cette aventure de neuf mois dont le seul but est de finir dans le trio de tête. Le voisin messin notamment se forge un parcours de victoires aussi médiocres qu'étriquées. Mais ce n'est pas loin de suffire à  son bonheur, comme à  celui du Racing de Jean-Pierre Papin, voilà  deux ans, dans le sillage, là  aussi, d'un gros trou noir.

S'il convient de faire la fine bouche, après qu'un relégué de L 1 a fessé un promu de National, après qu'une conquérante équipe strasbourgeoise a offert un joli sac en croco au maigre public de la Meinau, c'est qu'un déplacement à  Angers, a priori anodin, attend le Racing en fin de semaine.
Or à  Sedan, comme à  Clermont-Ferrand, Lacour et ses copains ont traversé de gros grains. « On a retenu la leçon, garantit toutefois Chahir Belghazouani, l'équipe marche bien, chaque joueur se sent de mieux en mieux. On est resté dans le match, du début à  la fin. On est bien content, mais il faut confirmer. » Alors que Boulogne sera évidemment en danger à  la Rabine, dans l'antre d'une équipe de Vannes particulièrement à  l'aise (3 victoires, 1 nul), le Racing serait bien inspiré de le faire dès vendredi.
Car, par après, le calendrier s'annonce moins clément. Après Troyes, en Alsace, le déplacement à  Ajaccio ou l'accueil de Lens prévoient des adversaires moins conciliants que les gentils Gardois. Sans s'apparenter à  une heure de vérité, ces rendez-vous devraient constituer des tests significatifs. Et comme chacun le sait, il est conseillé de les aborder lancé

L'heure de vérité approche !