[08/09] 6ème J: Sedan / RCS : 2-2

[argueti]

Strasbourg plus puissant

Après avoir été mené 2-0, le Racing s'est sorti du guêpier sedanais, à  l'arraché, signe de ressources morales incontestables. Au regard de la supériorité affichée dans ses dernières lignes droites, la bande à  Furlan peut compter sur plus d'arguments que ses adversaires.

En dépit de sept cents camelots et des huit cents bovins réunis au centre ville, la Foire commerciale et agricole de Sedan a du mal à  tenir la comparaison avec celle, à  consonance européenne, qui anime Strasbourg chaque année. Ces temps-ci, les exposants du Wacken se plaignent peut-être des porte-feuilles qui sonnent creux. Au regard de l'agitation toute relative constatée au pied du château fort le plus étendu d'Europe vendredi et hier, ils n'ont néanmoins pas trop à  se plaindre.

« La réussite, ça se provoque »

Sur la planète foot, à  l'aune du rendez-vous d'avant-hier soir, Strasbourg et Sedan offrent de semblables sujets de comparaison. Le CSSA, volontaire, bien décidé, dixit Furlan, à  « tomber le maillot jaune, comme toutes les équipes » que le Racing sera amené à  affronter dans les prochaines semaines, est peut-être tombé dans un sommeil assourdissant quand il ne fallait pas. Son stade Louis-Dugauguez a beau constituer un petit bijou de confort, ils étaient moins de 8 000 à  donner de la voix dans les travées. Mokake, Sidibé et les autres ont décidé au coup d'envoi de mordre à  pleines dents dans le cuir alsacien et ont franchement chahuté le leader qui a manqué de rompre. Mais ils ont oublié d'achever le travail. Et c'est deux points qui se sont envolés de l'escarcelle ardennaise. « On a réalisé une très mauvaise entame, admet d'ailleurs Jean-Marc Furlan. On revient après un 2-0. On peut considérer que le Racing a démontré son envie de basculer dans le bon sens. Après 30-35 minutes face à  Sedan, on a repris le jeu en main. » Effectivement, les Strasbourgeois ont su reprendre leurs esprits. Comme Dijon, Sedan a paru essoufflé à  l'heure où il s'agissait de consacrer son succès. « La réussite, ça se provoque, souligne encore l'entraîneur strasbourgeois. On s'appuie sur des ingrédients pour faire gagner l'équipe. Et l'aspect physique joue beaucoup. » Quand Marcos et Gargorov ont été lancés à  l'heure de jeu, le rendement strasbourgeois n'a pas faibli, même si c'est Belghazouani et Bah, pas les moins en vue, qui étaient rappelés sur le banc. « On a joué au ballon et on les a fatigués, indique le héros du week-end, James Fanchone, leader dans le classement des buteurs de la L 2. On sait que l'on peut compter sur un bel effectif. » La palette des solutions s'avère appréciable au 2e échelon de la hiérarchie. Au-delà  du changement de pions décrété par le staff technique en cours de match, il y a eu également changement tactique, le Racing passant d'un 4-3-2-1, à  un 4-2-3-1 dans la dernière ligne droite. Il reste que le partage des points arraché dans les Ardennes ne constitue pas non plus la performance du siècle. Toutes les équipes de L 2 ne concéderont pas un corner aussi superflu que celui qui a conduit à  l'égalisation strasbourgeoise dans les derniers instants. « L'équipe et le club ont du mérite de réussir ce début de saison, note Jean-Marc Furlan. Le nul est un résultat excellent, mais on doit s'améliorer, on peut s'améliorer. On n'est pas largement supérieur, mais le foot, c'est une affaire de croyance aussi. » C'est aussi une question de moyens. Et, au regard des déceptions nourries au spectacle de l'une ou l'autre des individualités alignées, il y a aussi la conviction que ce Racing a une marge de progression.

François Namur

[argueti]

Une baraka construite

En six journées de L 2, le RCS est allé chercher sept points sur seize (1) dans les dix dernières minutes, dont un à  la 93e avant-hier à  Sedan (2-2). Une réussite que les Bleus, leaders, assurent provoquer.

« L'an passé, à  2-0 en notre défaveur, tout le monde se serait éparpillé. Cette année, nous ne lâchons rien et nous attaquons. Nous travaillons l'équipe adverse. Elle se fatigue. Et nous faisons tout pour lui mettre un coup derrière la tête. À l'arrivée, nous sommes récompensés. » James Fanchone le sait mieux que quiconque : le coup est passé tout près pour le Racing avant-hier à  Sedan. Les Bleus, embarqués dans une vilaine galère, ont su refaire surface après avoir menacé de sombrer. Pour la 2efois en déplacement – après Dijon où ils accusaient un but de retard à  la 69e – ils sont revenus au score. C'est déjà  une de plus qu'en 2007-2008 où ils n'avaient réussi pareil « exploit » qu'à  Auxerre, sur un but d'un certain James Fanchone à  la 85e (1-1, 19 janvier).

« 18 absents sur la photo »

Cette fois, le RCS n'a pas remonté un, mais deux buts. « Ce nul équivaut à  une victoire », souffle un Jean-Marc Furlan soulagé, mais conscient des carences récurrentes de son équipe. À la lecture du classement, la France du football ne cesse de se dire que Strasbourg, fraîchement relégué de L 1, est parti pour une balade de santé sur le chemin de la remontée. La réalité est tout autre, même si personne, au club, ne songe à  se plaindre des 16 points récoltés sur 18 en six journées et de cette invincibilité préservée au courage à  Sedan. « Nous ne sommes pas les plus forts », reconnaît volontiers Jean-Marc Furlan, « mais nous avons plus de volonté. Cette équipe a beaucoup de manques dans le jeu. Mais elle a du caractère. Le groupe n'est pas encore prêt à  assumer son statut de leader et à  se dire que tout le monde veut sa peau. J'avais vu les rencontres de Sedan contre Nîmes (2-1) et Ajaccio (1-1). Ça n'avait rien à  voir. À chaque fois contre nous, l'équipe d'en face réalise un match d'exception. C'est notre plus grosse difficulté. » Ce n'est cependant pas la seule, selon le technicien bas-rhinois. Ce lundi après-midi est prévue à  la Meinau la photo officielle 2008-2009. « Reprenez celle de l'an passé. Dix-huit joueurs ne sont plus là , dont une moitié de titulaires potentiels. Aujourd'hui, notre groupe est composé de nombreux jeunes et de joueurs qui, pour la plupart, ne se connaissent que depuis trois mois. Il faut s'armer de patience. » Il est naturellement plus facile d'être indulgent avec cinq victoires et un nul dans la besace et avec quatre points d'avance sur le 4e, quoi qu'il arrive lors de Lens-Metz demain. Car même si la défense du RCS, si solide lors des cinq premières journées (2 buts encaissés à  Dijon et contre Châteauroux), donne des signes de fébrilité depuis deux rencontres (4 buts concédés contre Bastia en Coupe de la Ligue et à  Sedan), l'ensemble reste cohérent. Et, surtout, mu par une réelle cohésion. « À Sedan, nous sommes tombés sur une équipe qui nous a pressés haut et avons commis l'erreur de vouloir trop jouer au ballon », observe Renaud Cohade. « Mais au fil du match, nous – moi le premier – sommes montés en puissance et avons repris le monopole du ballon. C'est malheureusement là  que les Sedanais ont marqué un deuxième but en contre. Mais nous avons eu la chance de très vite réduire le score. Si nous gardons cet état d'esprit, nous serons capables de revenir contre n'importe qui. Exactement ce qui nous a manqué l'an passé. Il nous reste à  pleinement assumer notre statut de leader. C'est excitant. Beaucoup plus que d'assumer le rôle d'une équipe de bas de tableau. »

(1) Victoires 1-0 contre Montpellier à  la 83e, 3-1 à  Dijon avec deux buts aux 83e et 96e, 1-0 face à  Bastia à  la 93e, et nul à  Sedan à  la 93e.

Stéphane Godin

[FM17]

"À chaque fois contre nous, l'équipe d'en face réalise un match d'exception". Jouer le Racing représente le match de leur vie pour les mecs d en face assurément...

[FM17]

"À Sedan, nous sommes tombés sur une équipe qui nous a pressés haut"
je viens de voir le match...C est le Racing qui joue trop bas (comme à  Dijon et à  Brest) en jouant avec 3 milieux défensifs...les résultats sont là , pas la manière, c est l essentiel...

[Tenor]

Et bah voilà , Furlan a peut être écouter FM75 : Lacour arrière droit

Juste pour te rappeler que Lacour était à  la rue durant tout le match d'après les DNA

J'arrête pas de dire que sa place est cette année sur le banc des remplaçants et qu'il ne fallait pas prolonger d'une année

supplémentaire son contrat

On avait largement le temps de voir cela en cours de saison, voir en fin de saison.

Hypothèse la montée : déjà  cette année il n'est plus dans le coup, alors qu'est ce que ça va donner l'année prochaine à 

nouveau en L1 Comme l'année passée...des boulevards, non une autoroute dirai-je tellement çà circule bien sur le coté

[Keating]

Et bah voilà , Furlan a peut être écouter FM75 : Lacour arrière droit

Juste pour te rappeler que Lacour était à  la rue durant tout le match d'après les DNA

Mais au final il avait effectivement joué au milieu et pas arrière droit ...

[baskath]

Et voila, un mauvais match et on se jette sur Lacour comme la pauvreté sur le monde...

[Its_me]

C'est normal, c'est Tenor

[Tenor]

Tenor à  bon dos

Ben, quelque part c'est logique, il n'est plus à  sa place avec les arrivées de Shereni et de Cohade ...et derrière il est dépassé

par les évènements. En plus ce n'est pas un arrière de métier...et est handicapé par sa taille.

Fait plus le poids

[FM17]

Tenor, cela fait 5 ans que je ne veux plus de Lacour et que je le dis...mais Furlan en fait le capitaine et le club le prolonge...A partir de là , je préfère le voir latéral qu au milieu de terrain où il n apporte rien et perd trop de ballons...