L'Alsace a écrit :Hasek : « Les Verts sont mythiques »
L'ancien joueur et entraîneur du Racing sera, ces deux prochaines saisons, le coach de Saint-Etienne.
Il n'assistera pas à France – Chine ce soir. Nommé entraîneur de l'AS Saint-Etienne le 19 mai, pour les deux prochaines saisons, Ivan Hasek est actuellement en vacances chez lui, à Prague. Mais dans quelques jours, l'ancien joueur (de 1990 à 1993) et entraîneur (de 2001 à 2003) du Racing retrouvera la France trois ans après son départ d'Alsace. A l'époque, la volonté de passer du temps auprès de sa famille, restée au pays (« Après mon départ de Strasbourg, je suis resté six mois à la maison, avant de m'engager au Japon, à Vissel Kobe ») et la sensation de ne pouvoir disposer de moyens suffisants pour assouvir ses ambitions l'avaient conduit à refuser de prolonger son bail. Mais depuis, Ivan « le terrible » - souvent affectueusement surnommé ainsi à cause de sa rigueur toute slave – a repris son bâton de pèlerin : au Japon donc, puis à Dubaï et, enfin, à Saint-Etienne. « J'étais en concurrence avec plusieurs coaches sur le poste chez les Verts, mais ça s'est fait assez vite. Quand Saint-Etienne m'a appelé, j'ai été séduit, d'autant que mon envie de revenir en France était forte. L'ASSE est un club mythique, riche de son histoire et de la ferveur de ses supporters. Un club ambitieux aussi, qui a vraiment quelque chose. J'ai souvenir d'y être allé avec le Racing. Même les adversaires aiment jouer à Geoffroy-Guichard. Je découvrirai tout cela de plus près quand j'y retournerai dans une dizaine de jours, une semaine avant la reprise de l'entraînement. » En attendant donc, l'ex-capitaine de la sélection tchèque (43 ans), candidat malheureux à la présidence de sa fédération l'an dernier (« une expérience intéressante qui ne me laisse aucun regret. Il n'est pas exclu que je me représente un jour, mais pas maintenant »), s'octroie quelque repos à Prague. Avant son retour dans le Forez, il ira faire un saut en Allemagne. « Je joue dimanche un match de gala à Berlin et je dois commenter un ou deux matches pour la télévision tchèque », dit-il.
Un oeil sur Johansen et Arrache ?
En coulisses, on murmure que l'ex-coach du RCS jetterait un oeil du côté de Strasbourg pour modeler sa future équipe. Salim Arrache, que les Verts avaient déjà approché l'été dernier, et Pascal Johansen seraient dans le collimateur du Tchèque. « Beaucoup de joueurs peuvent nous intéresser », élude-t-il, avec sa discrétion légendaire. « Nous n'avons pas encore vraiment choisi les joueurs que nous souhaitons. Mais Pascal, c'est vrai, avait fait une excellente saison 2001-2002 avec moi avant d'être transféré à Marseille. Et je suis persuadé qu'il peut encore faire mieux. Mais pour l'instant, je n'ai pas encore discuté avec lui ou avec son agent. Ce qui ne veut pas dire que je ne le ferai pas. » De Dubaï, le technicien tchèque a suivi la lente agonie du Racing en Ligue 1. « Il y avait vraiment des joueurs de qualité. Leur parcours en Coupe UEFA le prouve. J'ai longtemps cru que les Strasbourgeois allaient se sauver. Mais quand un club change de président, virtuellement ou réellement, six fois en quelques mois, ça prouve que quelque chose ne colle pas. Et ces mouvements en coulisses ne sont pas restés sans conséquence. Ceci étant, j'espère que le Racing va remonter. Strasbourg est un club de L 1, pas de L 2.»
Yvan Hasek
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Ivan Hasek sera de plus en plus épaulé par Laurent Roussey dans cette fin de saison. L'avenir de l'entraîneur tchèque de Saint-Etienne est de plus en plus flou.
Dans un entretien accordé à nos confrères de La Tribune-Le Progrès, Zoumana Camara a expliqué lundi que la décision de mettre en place un turnover sur cette fin de saison n'appartenait pas vraiment à Ivan Hasek : « C'était un choix du club de faire tourner. Nous l'avons appris dès le début de la semaine dernière. » En fait, l'entraîneur tchèque s'est plié à la volonté de Bernard Caiazzo et Roland Romeyer, qui lui avaient soumis l'idée d'instaurer une rotation. Les deux présidents stéphanois ont également invité Laurent Roussey à intervenir davantage dans le coaching de l'équipe, ce qui tend à prouver que la confiance envers Ivan Hasek s'est dégradée en cette fin de saison.
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Ils n'avaient qu'à garder Piquionne, avec qui ça marchait si bien ! Ils étaient à quelle place quand il est parti ? Il y a 4 mois Hasek faisait du très bon boulot ...silex57 a écrit :Faut dire que les derniers résultats de St Etienne sont vraiment pas terribles et c'est un peu normal que ça chauffe un peu.enzy a écrit :Super le contexte pour bosser