[08/09] 4ème J: Brest / Strasbourg : 0-1

[D520]

J'adore cette image qui montre à  quel point le foot est un sport qui nécessite de l'engagement :


Fallait vraiment être motivé pour le Brestois pour tenter d'avoir le ballon

les joueurs et Furlan ont bien dit que c'était Verdun non

[Roswell Man]

Il suffit que je parte en vacances pour que le Racing accumule les victoires...

[télésupporteur]

prolonge

[argueti]

On peut voir le but sur Infosport : http://www.canalplus.fr/index.php?pid=1765

[argueti]

Brest rate son redémarrage

Si Strasbourg continue à  filer sa pelote de succès, Brest, qui a raté son opération de redémarrage après son échec à  Troyes, peut à  l'inverse égrener bien des regrets.

Un petit vent d'espoir parcourut brutalement une tribune Foucauld à  nouveau bien garnie sur un enchaînement de Poyet et Leroy, qui allait perdre son face-à -face avec Cassard.

Brest, une mi-temps à  l'envers

Mais on en était déjà  à  la 32' minute de jeu et pratiquement depuis le début du match Brest courait après le score. Et après son ombre, tant il avait pris ce match par le mauvais bout, tant il avait accumulé les déchets techniques durant le premier acte. On attendait des Brestois qu'ils prennent tout de suite le match et le jeu à  leur compte. Mais auteurs de grosses hésitations défensives et victimes d'une mauvaise prise de balle d'Elana qui favorisa la réussite de Marcos (6'), ils se retrouvèrent très vite sur le reculoir. Et souvent en porte-à -faux, à  l'image des deux latéraux Ferradj et Stinat sur les percussions de Gargorov et de James Fanchone,
qui fut d'ailleurs rattrapé de justesse par la patrouille, enfin par Kantari (24'). Avec son court mais précieux profit, l'équipe strasbourgeoise eut beau jeu de s'appuyer sur sa nouvelle et solide charnière défensive Shereni - Pelé et sur un 4-2-3-1 bien huilé pour faire échec aux tentatives brestoises rendues bien rares jusqu'à  la pause par un festival d'approximations et de passes ratées.

Inoxydable Cassard !

En fait, Brest aura mis une mi-temps à  trouver la meilleure formule hier soir, avec le repositionnement au milieu de terrain de Ferradj en lieu et place de Guégan puis avec l'entrée en jeu de Socrier au détriment de Fabien. Cela déboucha sur un jeu plus équilibré, surtout plus tonique et plus conquérant. Le ton fut ainsi bien donné par une belle prise de risque de Ferradj (48') mais sans qu'il y ait d'écho favorable au tableau d'affichage, à  l'exemple de deux frappes de Leroy qui frôlèrent le cadre alsacien (51' et 59'). L'enthousisame et l'allant restaurés des stadistes se heurtèrent aussi pour ne pas dire surtout au jeu inoxydable de Stéphane Cassard, le gardien strasabourgeois, auteur d'impeccables réflexes sur des essais rapprochés de Poyet (65' et 80') et sur une tentative plus lointaine de Bourgis. Après que Ducrocq ait fait preuve d'un bel esprit de sacrifice sur un autre essai d'un Socrier très combatif, la plus belle action des Brestois développée par Kantari, Poyet et Masson (88') tourna court également pour quelques centimètres. Il était dit, hier, que Brest aurait pu jouer une grande partie de la nuit sans parvenir à  marquer...

Yvon Joncour

[argueti]

La réaction brestoise n'a pas suffi

Rapidement menés, les Brestois ont réagi après la pause. Insuffisant, pourtant, pour priver le leader du sans-faute.

Hier soir, face à  un leader alsacien qui n'avait pas besoin de cela, les Brestois ont donné le bâton pour se faire battre. Offrir d'entrée un avantage à  un adversaire de la qualité de Strasbourg n'était sans doute pas l'idée de la soirée... Car même si une bévue de Borne, le nouvel arrivant, n'avait pas profité à  Bah (5'), celle d'Elana dans la minute suivante s'est payée au prix fort.

Sur un ballon en profondeur de James Fanchone, le gardien brestois se couchait pourtant bien. Mais pressé par Santos, il relâchait le ballon dans la course du Brésilien, qui n'avait plus qu'à  conclure tranquillement (0-1, 6?). Considérablement gênés par le pressing tout terrain des Alsaciens dans l'entre-jeu, les Brestois souffraient dans ces premières minutes. Les hommes de Furlan en profitaient, sachant parfaitement exploiter les espaces et créer à  chaque fois les bons décalages en attaque. Cassard, tout juste sollicité sur une frappe de Leroy (10') et un centre tendu de Poyet (15'), devait apprécier le spectacle...

Cassard tient bon

Le gardien strasbourgeois devait pourtant sortir le grand jeu sur un bon ballon de Poyet vers Leroy, tout près de conclure (32'). Sans qu'il n'y ait grand-chose à  redire, le Racing préservait donc son avantage au repos. Gargorov, à  la réception d'un centre de Ducrocq, ayant même eu l'occasion de gâcher un peu plus l'ambiance (42').

Avec un système offensif réorganisé, le début de seconde période des Brestois traduisait de bien meilleures intentions. Leroy, replacé à  gauche après l'entrée de Socrier devant, profitait d'un mauvais dégagement de la défense alsacienne pour placer une très bonne volée, qui filait à  gauche des buts de Cassard (51'). Une frappe en pivot de Socrier (56'), un coup-franc enroulé de Masson au-dessus (59'), une tentative à  bout portant puis une tête de Poyet sur le corner suivant (65'), un essai tout en puissance de Bourgis (69') et un tir en pivot de Poyet (79') ne trouvaient pas meilleur sort.

Les bonnes dispositions bretonnes restaient désespérément stériles, James Fanchone était même passé tout près de concrétiser la seule opportunité du Racing (62'). Socrier croyait pourtant toucher au but, mais Ducrocq se jetait pour dégager (83'). À l'image d'une ultime demi-volée de Masson (88'), les Brestois méritaient sans doute mieux hier soir, au vu de leur seconde période. Mais devant un prétendant à  la Ligue 1, les erreurs ne pardonnent pas.

Yannick LE COQUIL

[Keating]

Résumé de France3 Alsace

[Phapha]

Il y en aura un sur le site du Stade brestois, + un d'Alsatic TV sur le SO du Racing (lundi en général).

[D520]

merci !!!

[NéRiK]

Deuxieme mi-temps archi dominé par les Brestois. Cassard s'est démerdé tout seul comme un grand.

La défense de Brest nous a offert de beaux cadeaux.

Qu'on continue comme ça.