[08/09] 4ème J: Brest / Strasbourg : 0-1

[argueti]

MARICHEZ C.
GUEYE C.
[Remplacement] GESTEDE R. 75'
STRASSER J.
VIVIAN M.
BREGERIE R.
AGOUAZI L.
CARDY J.
[Remplacement] FARINA N. 66'
BARBOSA C.
ROCCHI R.
MENDY V.
CHAPUIS C.
[Remplacement] CISSE P. 13'

Pauvre Chapuis blessé ...

[D520]

prono de Keating : oublier de voter

pareil

[silex57]

Metz a perdu à  domicile et c'est bien plus important encore à  mon avis

ça c'est la cerise sur le gâteau !!

[argueti]

Et un mauvais score de Lens à  Nimes serait le top ...

[enzy]

Je viens de voir le but sur "infosports" et effectivement, le gardien brestois fait une grosse boulette

[argueti]

Les réactions

Jean-Marc Furlan (Entraîneur RC Strasbourg): « Aujourd'hui, ça sourit, l'an dernier c'était l'inverse. Il faut en profiter et savourer notre bonheur. Il faut relativiser les choses aussi. Nous pensions être secoués en première mi-temps et c'est l'inverse qui s'est produit. Nous avons même manqué de tuer le match. La deuxième période a été à  sens unique. Nous n'avons pas réussi à  conserver le ballon. Mais les garçons ont fait preuve d'une grosse solidarité, c'est très positif. Brest aurait certainement mérité de revenir au score. Les victoires font grandir nos jeunes et nous mettent en confiance. Il y a plein de choses positives qui se dégagent d'une telle série. Mais je crois que le traumatisme de la saison dernière sert aujourd'hui à  être plus costaud et plus solidaire. Quatre victoires pour commencer c'est extrêmement positif. Cela nous offre de la sérénité dans le travail et de la confiance. Mais on sait aussi que ce Championnat est encore long et très dur. »

Stéphane Cassard: « On s'attendait à  beaucoup subir ce soir. Nous avons bien géré en première période. Le fait d'avoir ouvert le score nous a facilité la tâche. Mais, ensuite, nous n'avons fait que subir. Heureusement, nous sommes restés unis. Nous avons montré de belles valeurs, masi ce n'est pas étonnant, nous les montrons depuis le début de cette saison. Ce soir, tout le monde a fait le maximum pour garder ce résultat. Il faut profiter de ces bons moments et tout faire pour les prolonger le plus possible. C'est-à -dire se remettre très sérieusement au travail dès lundi car il y a encore des choses qui ne vont pas. On l'a vu, nous avons eu beaucoup de déchet technique, notamment en seconde période. Nous réalisons le départ parfait. Nous sommes dans une spirale positive. Il faut tout faire pour continuer sur cette lancée. »

[Keating]

En jeu
Cassard 9. Ducrocq 4,5. Pelé 5,5. Shereni 7. J.-A. Fanchone 5. Bah 5,5. Lacour 5. Othon 5. Gargorov 4,5. J. Fanchone 6. Marcos 5,5

Bon, ben ça veut dire ce que ça veut dire .... Bravo Steph

Après avoir ouvert le score très tôt hier à  Brest, le Racing Strasbourg a subi toute la deuxième mi-temps, mais préservé sa quatrième victoire consécutive grâce à  l'exceptionnelle partie de son gardien (1-0).

Et de quatre ! Autant le Racing avait collectionné les défaites en fin de saison passée en Ligue 1 (11 de suite), autant il enfile les victoires comme des perles en ce début 2008-2009 en L 2. Hier à  Brest, il a ainsi signé son quatrième succès en autant de journées et en profite pour creuser un premier écart en tête. Le quatrième est ce matin repoussé à  quatre longueurs, en attendant le Nîmes – Lens de lundi.
Pourtant, comme contre Montpellier, à  Dijon et face à  Bastia, les hommes de Jean-Marc Furlan ont été loin de se balader dans le désuet stade Francis-Le-Blé. Alors que l'entraîneur strasbourgeois avait finalement choisi de reconduire le schéma en 4-3-1-2 déjà  expérimenté en Bourgogne (3-1), Lacour et ses coéquipiers ont livré deux mi-temps radicalement opposées.
Ils maîtrisèrent la première avec une certaine aisance, bien servis – c'est vrai – par un scénario idéal. Mamadou Bah alluma la première mèche, mais après avoir résisté à  l'ex-Racingman Ahmed Kantari, le Guinéen croisa un poil trop sa frappe du droit. La déception des Alsaciens fut toutefois de courte durée. Car dans la même minute, sur un service de James Fanchone, Marcos chipa le ballon des mains du portier breton, Steve Elana. Comme à  Dijon où il avait inauguré son compteur personnel, le Brésilien n'eut plus qu'à  pousser le ballon dans le but vide (6e).
Pour les Bleus, le match ne se poursuivit malheureusement pas sur le même tempo, même si les Strasbourgeois contrôlèrent sans trop de difficultés, jusqu'au repos, le Stade brestois. Stéphane Cassard dut toutefois s'employer à  deux reprises : en repoussant une frappe tendue de Benoît Leroy (9e), puis en gagnant son duel face au même joueur, subtilement servi en déviation par Poyet (32e).
L'ancien Niortais mit d'ailleurs souvent au supplice la défense bas-rhinoise. Mais le RCS peut compter depuis des années sur une arme fatale pour décourager les attaquants adverses : la régularité métronomique de Stéphane Cassard.

Dans une deuxième mi-temps que ses partenaires subirent, le gardien alsacien sauva la baraque, bien aidé par un Shereni qui éloigna quelques ballons chauds et un Ducrocq qui avait souffert en première période, mais se sacrifia d'un tacle rageur sur une frappe de Socrier (83e). En 30 secondes, il mit à  deux reprises Poyet en échec : la première sur un missile sans angle de l'attaquant breton ; la seconde sur le corner qui suivit, lorsque l'ex-Auxerrois coupa la trajectoire du ballon d'une tête rageuse (65e). Sa parade fut un modèle de réflexe, à  montrer à  tous les apprentis portiers. « Steph » fut encore décisif sur un coup de canon signé Bourgis à  la 69e.
Et c'est peu dire que les trois points rapportés de l'expédition finistérienne sont frappés de son sceau. D'un C qui veut dire Zorro, même si la phrase fonctionne moins bien que dans le feuilleton de notre enfance. Car pour le reste, le jeu bas-rhinois suscite toujours bien des interrogations. « Nous ne sommes pas dupes, ni moi, ni les joueurs », consent d'ailleurs Jean-Marc Furlan. « En 2emi-temps, c'était Verdun, mais nous avons su garder le front. Nous savons bien que Brest aurait mérité de revenir au score. Mais quand ça sourit, il faut en profiter et savourer son bonheur, tout en relativisant les choses. Après le repos, le match a été à  sens unique. »
Paradoxalement, ce sens unique a conduit Brest dans une impasse et le Racing vers une quatrième sortie victorieuse.

[Keating]

Le soleil brille, brille, brille

Et de quatre ! Le Racing a enregistré, hier soir, sa quatrième victoire de la saison en s'imposant lors de son périlleux déplacement à  Brest. Les hommes de Furlan consolident ainsi leur position de leader. Décidément, ce mois d'août est radieux.

De l'avis de Corentin Martins, l'été a été pourri dans la rade de Brest. L'ancien chouchou de la Meinau, aujourd'hui directeur sportif du club finistérien, n'a pas souvent eu l'occasion d'apercevoir un rayon de soleil ces dernières semaines. Son club non plus, d'ailleurs, lui qui nourrit pourtant quelques ambitions dans ce championnat.

A Strasbourg, en revanche, ce mois d'août s'écoule de manière douce et voluptueuse. Les Alsaciens, vainqueurs de leurs trois premières rencontres de la saison, se présentent dans l'antique stade Francis-Le-Blé en seul leader. Tout leur réussit actuellement. Même le soleil les accompagne dans la ville portuaire. Un signe, certainement...
D'entrée, Fanchone et les siens illuminent en tout cas la soirée et déchaînent l'enthousiasme du carré réservé aux supporteurs alsaciens qui ont traversé la France. A croire que le Racing joue à  domicile. En face, Brest est timoré, sans ressource. Les Strasbourgeois, jusque-là  poussifs au démarrage, partent sur les chapeaux de roues.
Après seulement six minutes, Marcos profite d'une ouverture de James Fanchone pour pousser la balle au fond des filets. Elana, le portier d'habitude rassurant, s'est troué. De manière inexplicable. Cette mise en route heureuse donne des ailes aux Strasbourgeois.
En première période, les Bretons ne voient ainsi pas le jour. Ou si peu. « On s'attendait à  une entame compliquée et c'est tout l'inverse qui s'est produit, analyse Furlan. A tel point que j'étais en colère à  la pause, parce que l'on n'a pas su tuer le match sur l'une de nos nombreuses occasions. »

Son homologue Pascal Janin, ex-coach des gardiens à  la Meinau, a lui aussi dû pousser une belle gueulante. Ses hommes sont en tout cas animés d'autres intentions au moment de remonter sur le terrain. « On a alors assisté à  un match à  sens unique, reconnaît Furlan. Mon équipe est jeune, elle manque de maturité, de technicité, pèche encore dans la conservation du ballon. Pour nous, ça a été Verdun. Mais on a gardé le front. »
Déjà  déterminant à  deux reprises dans le premier acte, Cassard endosse alors sa cape de super-héros. Les attaquants brestois tournicotent furieusement devant son but, le gardien veille au grain. Les arrêts de grande classe se succèdent, jusqu'à  dégoûter Poyet, Leroy et consorts. « Je suis là  pour ça, c'est normal, relativise Cassard. On a livré un gros effort collectif auquel j'ai contribué. »

Cette solidarité de tous les instants peut aussi être illustrée par la performance de Shereni, impeccable en patron de la défense. « Tout ce qui nous a manqué l'an dernier, on l'a cette saison, conclut Furlan. Cette victoire va nous faire grandir. »
Ce matin, le Racing affiche douze points au compteur. Soit déjà  cinq de plus que le voisin messin, tombé hier devant Boulogne (1-2). Pourvu que ce bel été s'étire bien au-delà  de la date prévue...

[Keating]

J'adore cette image qui montre à  quel point le foot est un sport qui nécessite de l'engagement :


Fallait vraiment être motivé pour le Brestois pour tenter d'avoir le ballon

[supppourtjs]

Merci Racing et surtout à  vous les optimistes !

Je le sens pas trop ce match.

On a déjà  3 victoires, ça ne peut plus durer ...

Un 0-0 serait finalement bien ...

1ère défaite ce soir ...

Je vais finir par penser que le racing ( joueurs et entraineur ) ont un statut de grand en L2 mais qui n'arrivent pas à  s'imposer en L1.