[08/09] 4ème J: Brest / Strasbourg : 0-1

[Keating]

Jean-Marc Furlan a communiqué un groupe de dix-huit joueurs pour le déplacement à  Brest, ce vendredi soir (20h30) dans le cadre de la 4e journée de Ligue 2. L'entraîneur du Racing est toujours privé de Grégory Paisley, tandis que Renaud Cohade n'a repris l'entraînement que cette semaine. Pierre Ducrocq, suspension purgée, réintègre le groupe.
Avant ce déplacement dans le Finistère, Jean-Marc Furlan a commenté le début de saison de son équipe. « Honnêtement, le traumatisme de la saison dernière est encore présent, avoue-t-il. Malgré les trois victoires, nous sommes toujours à  la recherche de confiance. Nous avons souffert face à  Bastia et à  Dijon. Les matches de Ligue 2 exigent beaucoup d'efforts et de souffrance pour les gagner. Je crois que l'équipe a pris conscience de cela. Il nous faut rester modestes et humbles. D'autant qu'il reste des points d'interrogation dans cette équipe. Il faut encore travailler des choses. Nous devons mieux maîtriser nos temps faibles, notamment. Nous exploitons bien nos temps forts, mais nous devons être plus performants lors des temps fables. Notre tâche ne va devenir que plus compliquée. Car, désormais, nos adversaires vont vouloir faire tomber le Racing qui est, en plus, leader du Championnat. »

Le groupe:
Cassard, Gurtner;
Ducrocq, J-A. Fanchone, Othon, S. Pelé, Szelesi, Weber;
Bah, Belghazouani, Damour, Gargorov, Lacour, Shereni;
Carlier, J. Fanchone, Marcos, Zenke.

Les absents: Paisley (pied), Gasmi (fracture de fatigue), Cohade (reprise), Abou, Bergueira, Correia, Ekwe Ebélé, Klein, Ledy, Mathlouthi, Schneider, Yachir (choix entraîneur).

[télésupporteur]

si on commence à  avoir peur devant une défense au sein de laquelle l'homme fort s'appelle Kantari, il ne faut plus penser à  la L1

[argueti]

Test à  l'ouest

Auteur d'un carton plein lors des trois premières journées, le Racing défendra ce soir son statut de leader à  l'autre bout de la France. La virée au Stade Brestois, vieux routard de la Ligue 2, s'apparente à  un solide test censé éprouver la solidité de l'édifice strasbourgeois.

Jusque-là , tout va bien. A la faveur d'un mois d'août radieux, le Racing s'est retapé une belle santé. Le rétablissement est en tout cas plus spectaculaire ici que chez les Lensois et les Messins, soit les deux autres moribonds laissés pour morts en mai dernier, dans les bas-fonds de la Ligue 1.

Des victoires qui ont agi comme une catharsis

Les trois premiers matches de la saison ont, semble-t-il, agi comme une catharsis. Sauf, peut-être, pour Jean-Marc Furlan, encore sous le coup de l'humiliation. « Je suis extrêmement méfiant, car je reste toujours sur le traumatisme de la saison passée », tempère-t-il. Peu à  peu, les visages se sont toutefois détendus. Les sourires ont refleuri sur les visages des quelques rescapés du naufrage printanier. Les rires ont fusé sur les terrains d'entraînement. Au gré des victoires, les Bleus ont repris goût à  la compétition et reparlé d'ambition. « Je pensais qu'ils allaient avoir du mal à  se remettre dans le bain après leur fin de saison, renchérit Pascal Janin, l'entraîneur brestois qui s'occupait voilà  quelques années des gardiens alsaciens. A priori, ils ont les armes pour s'installer durablement dans le haut du tableau. C'est certainement une des équipes les mieux en place depuis le début de la saison. »

Passé l'effet de surprise, Furlan sait qu'il faudra proposer autre chose

Furlan a donc remporté son premier pari. Celui de redonner corps à  un groupe en lambeaux et saigné aux quatre veines. Sa principale réussite réside dans l'incorporation réussi des jeunes pousses, forcément innocentes et insouciantes, qui ont permis de se « rafraîchir l'esprit. » Passé l'effet de surprise, le coach sait désormais qu'il devra proposer autre chose. Dans ce championnat de vieux briscards où le spectacle est une notion peu courue et reconnue, la fraîcheur et la spontanéité ne suffisent pas à  tenir la distance. L'autre vendredi, à  Dijon (1-3), le coup est passé près. « Dominée de la tête et des épaules » durant une demi-heure, comme le rappelle Furlan, son équipe a failli exploser en plein vol. Sous les coups de boutoir des Carrière, Morisot et autre Linarès, à  qui on ne l'a fait pas, les minots strasbourgeois ont souffert de la comparaison. Heureusement, un Cassard des grands soirs avait permis d'éviter la correction. Avant que la machine alsacienne ne finisse par se dégripper.

Le « Stade » attend ce leader un peu vert de pied ferme

Globalement, les Alsaciens ont toujours peiné à  trouver d'entrée la bonne carburation. Furlan préfère parler d'une « mauvaise gestion des temps faibles », alors que les Bleus ont su « pleinement exploiter les temps forts », faisant parfois preuve d'une réussite insolente.
Une réussite que les Brestois s'évertueront à  chasser. En habitué des rudes joutes de la Ligue 2, le « Stade », club phare du Finistère et de la Bretagne bretonne, attend ce leader un peu vert de pied ferme. D'autant que le début de saison n'est pas à  la hauteur des espérances. Une seule victoire, contre un nul et une défaite concédés à  l'extérieur, placent déjà  la troupe de Janin dos au mur. Bref, le Racing peut encore s'attendre à  souffrir dans l'antique antre de Francis-Le-Blé, d'où les visiteurs ne repartent que rarement avec un petit quelque chose dans la besace. « En s'appelant Racing, qui plus est avec le maillot jaune sur le dos, on peut s'attendre au plus dur », confirme Furlan. Reste à  savoir si ses hommes vont rester débout, au coeur de la tempête annoncée. « Il s'agit de poursuivre notre progression, en prouvant que l'on est capable de contrôler et de maîtriser notre adversaire puis de le battre », souhaite l'entraîneur général.

En passant ce cap tortueux, le Racing aura un peu grandi

Mieux que personne, Furlan sait que les mois d'août qui chantent n'augurent pas forcément des lendemains heureux. Si l'enthousiasme débordant de sa troupe a permis de panser les plaies et de redonner une once d'espoir à  des supporters meurtris, le chemin vers la rédemption reste long et tortueux. En passant ce cap périlleux, là -bas, tout à  l'ouest, sans sombrer, le Racing aura un peu grandi. Personne ne lui en demande plus, aujourd'hui.

Séb.K.

[argueti]

En test à  Brest

A 20 h 30 dans l'antre d'un Stade brestois désireux de confirmer sa bonne saison passée (7e), le RCS mettra à  l'épreuve ses galons tout neufs de leader et mesurera un peu plus sa capacité à  tenir la distance en Ligue 2.

Une équipe seule leader, mise sur orbite par le meilleur buteur (James Fanchone, 3 buts) et le meilleur passeur (Jean-Alain Fanchone, 2 passes décisives) de la Ligue 2 : le Racing se présentera ce soir (20 h 30) à  Brest pour la 4e journée avec un bilan chiffré proche de la perfection. Mais cette excellence comptable ne saurait constituer une assurance tout risque. Certes, en trois rencontres et autant de victoires contre Montpellier (1-0), à  Dijon (1-3) et face à  Bastia (1-0), le RCS a quelque peu chassé les fantômes d'une traumatisante fin de saison dernière, conclue sur onze défaites d'affilée et une relégation. Mais dans les rangs « ciel et blanc », tous ne mesurent pas de la même façon la portée de cette belle série. James Fanchone assure ainsi que la pénible saison dernière « est oubliée dans nos têtes depuis la victoire sur Montpellier. » Mais son entraîneur, Jean-Marc Furlan, ne fait pas la même analyse : « Nous n'avons pas oublié ce que nous avons vécu la saison passée. De l'intérieur, on n'a pas le sentiment de pouvoir se reposer sur un gros capital confiance. Le traumatisme ne s'effacera pas de sitôt. L'équipe a gagné en confiance avec ce bon départ, mais le club, pas encore. » Les trois victoires, toutes arrachées dans les dix dernières minutes, ont d'ailleurs confirmé ce que tout le monde – Furlan le premier - savait. « La L 2 réclame beaucoup d'efforts et de souffrance pour gagner des matches. Tout nous incite à  rester modestes. » D'autant que le Stade brestois attend le leader de pied ferme. Le technicien finistérien Pascal Janin, qui a passé plus de dix ans au RCS, récupère Basile De Carvalho, Brahim Ferradj (qui a purgé ses deux matches de suspension) et Richard Socrier. Il pourra également compter sur son nouveau défenseur central, Guillaume Borne, prêté par Rennes en milieu de semaine, mais pas sur l'international gabonais Maurice Brou Apanga, arrière axial recruté hier pour deux saisons. Les Bretons, qui présentent un bilan équilibré (victoire à  Nîmes 1-0, nul contre Clermont 2-2 et défaite à  Troyes 1-0), ont un besoin impératif de victoire s'ils veulent rester en phase avec leurs ambitions : faire mieux que leur 7e place 2007-2008. « Strasbourg descend de L 1 et a le maillot jaune sur les épaules. Il est attendu. Et pas seulement à  Brest », reprend Furlan. « Nos adversaires vont vouloir faire tomber le Racing et le maillot jaune. C'est là  que nous allons pouvoir évaluer nos garçons et leur capacité à  s'en sortir par le jeu. » En trois semaines, le Racing s'est un brin rassuré, mais manque encore de certitudes. Il espère en rapporter quelques-unes de Brest.

Absents : à  Brest, Lorenzi (cuisse), Ayité (repos), Billy, Bouard, Sitruk, El-Jadeyaoui, Legall (choix de l'entraîneur); à  Strasbourg, Cohade (reprise), Paisley (orteil fracturé), Gasmi (fracture du pied), Szelesi (repos), Weber, Correia, Schneider, Yachir, Abou, Ekwé-Ebelé, Bergueira, Ledy, Mathlouthi (choix de l'entraîneur).

Stéphane Godin

[lolo]

Gros article sur Kantari dans le Télégraphe l'autre jour: à  Brest, il est considéré comme un patron et un très bon joueur.

[Tenor]

1ère défaite ce soir ...

[Manu]

La positive attitude les gars

[GeoGeo]

Un 0-0 serait finalement bien ...

hé les mecs, c'est brest quoi

une victoire

[Psychogene]

une victoire

[Keating]

Quelqu'un sait où voir le match ?