[08/09] 1ère J: Strasbourg / Montpellier : 1-0

[fan_racing]

Je demandais ça parce qu'à  la caisse (une fois n'est pas coutûme j'ai pris mon billet le soir du match), la dame m'a certifié qu'il fallait un justificatif comme quoi j'étais un étudiant, chômeur ou -16 ans ... Elle voulait bien me donner le ticket au demi-tarif, mais m'a dit qu'à  l'intérieur tout le monde allait vérifier que cela correspondait à  mon statut ...

Bon au final, personne n'en a rien eu à  cirer dans l'enceinte du stade.

[FM17]

le but vient d une erreur d arbitrage...mais ce sont 3 points importants

Quelle erreur d'arbitrage? Tu peux nous en dire plus?

sur un centre le gardien ne capte pas un ballon dans un premier temps, le repousse juste des 2 mains et le prends quelques secondes apres...l arbitre siffle coup franc indirect dans la surface (cela amene les 2 corners et le but). L arbitre a plus que été généreux sur ce coup...c est (heureusement) un fait de jeu
Quel dommage de ne pas avoir pris Bocaly il y a 1 ou 2 ans en prêt...J aurais bien aimé l avoir en arrière droit celui là  au Racing...
Pour le reste, l arrivée de Shereny et le retour de Cohade devront donner plus de volume de jeu au Racing au milieu de terrain. J ai beaucoup aimé Othon sur son côté gauche qui pourrait très bien devenir...un grand latéral dans les années à  venir

[argueti]

Un début de rédemption

Lors d'un match compliqué au possible, le Racing a eu un aperçu de ce qui risque de l'attendre pendant de longs mois. Sans céder au découragement, il a forcé la décision en fin de match pour décrocher un précieux succès.

Décidément, le Racing a choisi de faire original cette saison. Ayant conservé son entraîneur, en dépit de la relégation, il a entamé sa saison en décrochant les trois points. Lors des deux précédentes relégations, il n'avait pas réussi à  le faire ni en 2001, au Havre (1-1), ni en 2006, contraint au partage des points face à  Dijon. On espère néanmoins que le verdict de la saison sera le même que lors des deux précédents purgatoires, avec une remontée vers la L 1, un an après l'avoir quittée. Mais il faut bien admettre que l'ambiance de la soirée, notamment à  ses débuts, donnait l'impression que le club strasbourgeois était à  sa place à  cet échelon. Alors que des milliers de spectateurs patientaient aux entrées du stade par la faute d'un nombre de guichets réduits, alors que l'austérité budgétaire était visiblement de mise en matière d'électricité puisque le panneau d'affichage restait désespérément vierge, Montpellier était le premier en route. Le Racing bénéficiait d'une initiation express à  un nouveau championnat. La bande à  Courbis a clairement édicté le problème qui risque de se poser à  celle de Furlan pendant des mois. Yanganbiwa préféré à  Sahnoun, c'est bien la défense à  cinq longtemps pressentie qui servait de base arrière aux visiteurs. Un joyeux gang de trentenaires - Carotti, Dzodic et Collin - y imposait un impact physique et un savoir faire accumulé à  coup de centaines de matches chez les pros. Sur son côté droit, Bocaly jouait les poil-à -gratter. Et un trio tout feu tout flamme - Montano en puissance, Ouadah en technique, Camara à  l'affût - incarnait la menace indispensable pour transformer le match en casse-tête pour les Strasbourgeois.

Le coaching payant de Furlan

Passé un quart d'heure à  prendre ses marques, le Racing tentait de donner de la vie et de l'espoir aux débats. Par quelques jaillissement toniques, dans un souci de bouger comme de faire bouger le ballon, il montrait quelques arguments. Et peut-être ses limites aussi. « Avec notre gabarit, on doit avoir le ballon », soulignait Jean-Marc Furlan. La fin de la première période était strasbourgeoise. Le début de la seconde se révélait nettement plus contrariante, avec une baisse de rythme sensible, une exposition aux contres montpelliérains et quelques approximations défensives. Furlan faisait appel à  son banc. Et son coaching, souvent pourfendu la saison passée, était payant. « Depuis trois mois, j'étais l'idiot du village », en rigolait le coach. Zenke et Marcos ne l'auront pas transformé en génie, mais en technicien inspiré, soucieux de ménager ses armes fatales dans le « money time ». Le «petit taureau» nigérian était l'auteur d'une entrée tonitruante et mettait au supplice chacun de ses vis-à -vis, le Brésilien jouait les points de fixation et toute une équipe se décidait à  donner un ultime coup de collier pour ne pas se contenter d'un petit point logique jusqu'alors. Pour rappeler que rien, cette saison, ne risque d'être comme avant, les coups de pied arrêtés, fort bien tirés tout au long de la rencontre, faisaient pencher la balance. Gargorov était à  la baguette, Fanchone à  la réception. Et les 12 000 spectateurs de la Meinau pouvaient exulter. « Cette victoire va faire beaucoup de bien, mais j'espère que l'on aura pas dix-huit autres adversaires de cette qualité, concluait Jean-Marc Furlan. C'est l'audace de la jeunesse qui a payé. Cela va rassurer tout le monde et faire baisser la pression de l'environnement. » Cela met surtout fin à  un insupportable tunnel. Le Racing n'avait pas décroché de succès sur ses terres depuis le 8 février et l'accueil de St-Etienne. La fin d'un cauchemar. Le début d'une rédemption ?

Gargorov, le chef d'orchestre

Auteur d'une prestation solide, le Racing a su prendre son temps pour trouver la faille grâce à  James Fanchone. Qui a profité d'un Gargorov très inspiré pour inscrire le but de la victoire sur corner.

CASSARD (). Un peu fébrile sur sa première sortie aérienne, le portier s'est vite remis dans le tempo, en gagnant, du pied, son face à  face avec Camara (8e'). Et lors d'une fin de match très chaude, il a su garder - miraculeusement - les buts strasbourgeois inviolés.
SZELESI (). Souvent critiqué l'an dernier, le Hongrois a fait taire ses détracteurs hier soir, en effectuant une prestation propre et en apportant, quand il le pouvait, le surnombre dans le couloir droit.
DUCROCQ (). L'ancien parisien a parfois été pris de vitesse en contre attaque, comme son compère Paisley, il a compensé par sa hargne habituelle. Dommage que ses relances aient quelque peu manqué de précision.
PAISLEY (). Le défenseur central a bien fait son boulot, même s'il a parfois été débordé par la vitesse du poison nommé Montano. Mais comme à  son habitude, il a compensé par un art du placement intact et une technique sans faille.
OTHON (). Jean-Marc Furlan lui avait demandé de ne prendre aucune risque et il a respecté les consignes à  merveille, empêchant toute action de se développer dans son couloir. Et le plus petit gabarit du Racing a encore une fois prouvé que son talent, lui, était immense. En témoigne ce tir lointain qui trouvait la lucarne (10e'), détourné par Carrasso.
LACOUR (). L'increvable milieu de terrain, associé à  Bah, a ratissé tout ce qui passait, nettoyant en bonne et due forme tout le milieu de terrain. Encore une fois indispensable.
BAH (). Titularisé en récupération aux côtés de Lacour, le Guinéen a fait parler son physique dans les duels, mais manque encore un peu de bouteille dans les combats aériens. Reste qu'il sait se montrer incisif dès qu'il passe à  l'offensive.
BELGHAZOUANI (). Volontaire, le milieu de terrain a tenté des choses, permutant souvent avec Fanchone pour essayer de trouver la faille. Mais ses passes ont souvent été imprécises. Du mieux en seconde mi-temps, où il s'est montré plus efficace, obtenant quelques fautes intéressantes, comme ce coup franc bien placé (52e'). Remplacé par Marcos (62e').
GARGOROV (). Techniquement, il est au-dessus du lot et il l'a prouvé hier soir. Surtout quand il joue à  une touche de balle, car ses passes en première intention ont souvent trouvé preneurs. Dommage qu'il rate le cadre lors de la meilleure action strasbourgeoise de la première mi-temps (11e'), où il se retrouve seul face à  Carrasso. Remplacé Damour (89e').
FANCHONE (). Très en jambes dès l'entame et plutôt inspiré, l'ailier est bien entré dans son match. Et a été récompensé de ses efforts en toute fin de match en inscrivant de la tête, le but du 1-0 sur un service au cordeau de Gargorov sur corner.
CARLIER (). Face au mur Dzodic, il a eu toutes les peines du monde à  passer, mais l'attaquant, seul en point, a eu le mérite de ne jamais abdiquer. Tentant, comme il pouvait, de jouer en pivot, sans toutefois réussir à  se montrer dangereux. Remplacé par Zenke (62e').

Barbara Schuster & François Namur

[argueti]

La saison est lancée !

Bien en jambes et séduisants une heure durant, les Strasbourgeois ont fini le match la peur au ventre. Le Racing doit son salut à  un coup de boule rageur de James Fanchone à  quelques minutes de la fin, face à  un Montpellier difficile à  manÅ“uvrer (1-0).

Le premier et peut-être unique avantage d'une saison de Ligue 2, c'est l'accès au parking. Pour le reste, il y avait hier soir comme un parfum de Ligue 1 sur la pelouse de la Meinau : un jeu séduisant des Strasbourgeois mais une inefficacité qu'on pourrait presque qualifier de chronique depuis la fatale série en élite l'an passé. De bonne volonté, les supporters ont montré tout leur soutien et déjà  précisé qu'ils ne feront pas la fine bouche cette saison : « Jouez comme vous voulez mais montez ».
Alors ils ont joué comme ils ont voulu. Un peu sur le reculoir dans un premier temps, laissant le MHSC planter la première banderille par Camara, parfaitement lancé plein axe par Ouadah (6e). Puis avec envie, technique, solidarité. En première mi-temps, le Racing a confirmé son statut de candidat à  la montée. Bah se fait contrer in extremis (9e) avant que Gargorov n'hérite d'une merveille de ballon piqué d'Othon pour finalement dévisser sa frappe face à  Carrasso (10e). Montpellier sent le vent du boulet et se recroqueville. Strasbourg monopolise le ballon mais ne parvient pas à  trouver l'ouverture, ni sur ce centre de Carlier pour Gargorov (22e), ni sur ce débordement de Belghazouani qui n'arrive pas à  trouver Carlier (23e). Les Héraultais sont cantonnés à  leur moitié de terrain et restent fidèles à  leur objectif du jour : prendre un point.

Une défense bien lente

En football, quand on domine trop, deux possibilités : ça finit par rentrer ou l'adversaire place un contre assassin, totalement traître et injuste, mais « c'est comme ça, c'est le football ». À la 48e, Gargorov trouve Belghazouani dans la surface, qui préfère tenter sa chance dans un angle fermé alors que Carlier se trouve seul aux six mètres. C'est le raté de trop pour le mental encore fragile des Strasbourgeois. Les vingt minutes qui suivent sont montpelliéraines. Rolland Courbis a privilégié cet été les automatismes aux matches amicaux, et manifestement, les combinaisons sur coup-franc : Deruda trouve Dzodic au deuxième poteau, qui remet pour Bocaly mais la tête de l'arrière droit vient seulement lécher la lucarne droite de Cassard. Quelques instants plus tard, le gardien strasbourgeois se montre fébrile à  son tour - à  l'image de Grégory Paisley, à  côté de la plaque hier soir - en rendant le ballon à  Costa. Le milieu visiteur s'avance mais attend trop avant de se faire reprendre par Szelesi. Entre-temps, Marcos et Zenke ont fait leur entrée pour mettre un coup de pied dans la fourmilière rouge, toujours aussi compacte dans ses 30 mètres. Le public se remet à  y croire mais est vite douché par deux nouveaux déboulés montpelliérains : Marveaux trace une ligne droite de 60 m sur la pelouse alsacienne et oblige Ducrocq à  un sauvetage en catastrophe (73e), puis c'est au tour de Sabo de griller la politesse à  une défense strasbourgeoise décidément bien lente avant de trouver Camara au centre. Le remuant attaquant manque sa reprise du plat du pied (77e). C'est le tournant du match. Débute alors le festival Fanchone. Après un improbable loupé, à  deux mètres du but (78e), l'ailier place une tête repoussée sur sa ligne par Collin. Le deuxième corner d'affilée est le bon : Fanchone catapulte le ballon au fond des filets et fait vibrer le stade (83e). James aura même l'occasion de doubler la marque sur une belle frappe enroulée (91e), déviée par Carrasso. Mais l'essentiel était déjà  là . Une victoire au forceps. Ils ont joué comme ils ont voulu, puis comme ils ont pu. Et au final, ça fait trois points.

Furlan : « la victoire est méritée »

Jean-Marc Furlan, entraîneur du Racing
« Déjà , je suis très heureux pour les supporters et le club. C'était très douloureux, on était en souffrance et en apnée depuis trois mois. Les joueurs avaient une très grande pression. La victoire est méritée, peu importe quand on marque. Ça fait du bien aussi à  l'entraîneur. Imaginez quand on perd depuis trois mois, vous êtes l'idiot du village. Cette victoire a fait un très grand bien dans les vestiaires, ça permet d'avoir plus de confiance pour la suite. Si les autres adversaires de Ligue 2 sont de ce calibre, ça va être compliqué. Mais pour un premier match, on a montré un spectacle de qualité. L'équipe était émoussée physiquement car on a des petits gabarits, mais dès l'instant où on a fait des changements, on est reparti de l'avant. »

Rolland Courbis, entraîneur de Montpellier
« On a fait d'assez bonnes choses par moments, mais des moins bonnes également. Dans la période où Strasbourg était prêt à  abdiquer, il y a bizarrement un premier coup de sifflet, très rare. Il faut que je me renseigne à  ce sujet pour ne pas renouveler cette erreur. Derrière, il y a deux corners qui nous laissent des regrets. Il y avait la possibilité de gagner, mais Strasbourg a réussi à  faire ce que l'on n'a pas pu : marquer. On a réussi à  les inquiéter mais pas à  leur faire mal. »

[Psychogene]

Le coaching payant de Furlan

Spéciale dédicace à  FM

[baskath]

3 points heureux. On aurait pu perdre ce soir, si montpellier avait été réaliste.

Oui, enfin, on peut aussi dire qu'on aurait pu gagner 4-1 si on avait été plus réalistes...

[Its_me]

Ouais mais si on avait gagné 4-1 j'aurais été premier au classement du Racing

[rudu]

Match vu à  la Meinau.
Je sais pas ce que vous avez avec Bah, mais perso je l'ai trouvé vraiment trop trop trop brouillon. Ok il récupère pas mal de ballon, mais quand il l'a il me faisait peur (passe imprécise, ne savait pas quoi faire du ballon, se laissait rapidement enfermé avec le ballon ...)
top flop pour moi :
Top
Cassard exceptionnel encore une fois
Fanchone a su apporté du danger, du pressing et surtout 1 but
Gargorov un super pied gauche et une bonne vision du jeu

Flop
Marcos Dos Santos : n'a pas bougé sur le terrain (ne saute pas, ne cours pas et mal placé... pour moi pas loin de 0)
Lacour : trop peu d'impact, plusieurs fois dépassé, n'a pas sa place au milieu
Bah : beaucoup trop brouillon et pas assez bon relayeur

[Gotcha]

le but vient d une erreur d arbitrage...mais ce sont 3 points importants

Quelle erreur ?

Le gardien ne relache pas le ballon avant de le reprendre ?

oui, il n'y a pas d'erreur d'arbitrage, c'est le gardien qui devrait connaître les regles du foot ! D'ailleurs je me souviens que c'était arrivé aussi à  Bernard Lama y'a une paire d'années...

sinon on s'en sort bien sur ce match, il aurait tres bien pu basculer pour montpellier qu'on n'aurait pu crier au scandale.

Cassard : 7/10 : a fait son boulot.
Szelesi : 6/10 : a pris peu de risques offensivement, mais à  mon avis c'était les consignes, mais a fait son job en défense.
Paisley : 7/10 : bon match
Ducrocq : 7/10 : bon match, et notamment un sauvetage incroyable en premiere mi temps surun centre montpelliérain !
Othon : 7/10 : pareil que szelesi niveau offensif, mais à  noter une très belle qualité de passe. On sent qu'il a cherché à  se rassurer sur ce poste, il a beaucoup joué la sécurité.
Lacour : 5/10 : peu en vue
Bah : 6/10 : pas toujours très bien placé, ce qui est sûr c'est que jouer beaucoup de matchs en L2 va l'aguerrir et lui faire le plus grand bien !
Fanchone : 5/10 : Premiere mi-temps catastrophique avec une rafale de gestes techniques complètement loupés ... s'est un peu rattrapé en 2eme mi temps. Il rate l'immanquable 5 minutes avant son but en tirant à  1m du but au dessus ... heureusement que Gargorov lui tire sur la tête sur son but ! J'attends plus d'un joueur au statut "L1" !
Belghazaoui : 5/10 : Bof ... joue par intermittence, techniquement c'est correct, mais il semble tres individualiste dans le dernier geste
Gargorov : 8/10 : le chef d'orchestre. Des corners tirés magistralement comme jamais ça nous était arrivé
Carlier : 3/10 : Désolé rudy, mais tu n'as pas le niveau physique et technique.

Top : Gargorov / Othon / Ducrocq
Flop : Carlier / Fanchone
Et à  noter un très bon coaching de JMF, n'en déplaise à  FM

[pj-rcs]

Tout simplement un match très satisfaisant pour une reprise ( même si on a vendanger devant ).

Top : Paisley , Cassard , Bah
Flop : Belghazouani , Carlier , Ducroq