[07/08] 35ème J: Rennes / Strasbourg : 3-0

[Keating]

D'accord, mais pourquoi cette faillite collective autant qu'individuelle ????

[fab]

Juste pour te répondre en cette belle journée, la différence entre toi et moi, c'est que je suis toujours resté poli avec tout le monde....
Ton invitation pour les 6 mois tu te les garde pour toi.

"tu as vraiment du schissdrek dans les yeux" c'est pas terrible non plus ... alors je pense que tu peux garder ta sainteté pour toi
Tu te plainds d'un manque de politesse Ténor, je le trouve franchement minime car il faut bien se retenir face à  une personne qui prend autant les gens de haut ...

poli!!!???

le vrai truc, c'est que si ténor n'était pas un collegue de fred....

[télésupporteur]

je pense qu'il faut admettre que JMF a fait jouer, lors des premiers matches, beaucoup de joueurs au-dessus de leur niveau moyen
et je précise ceux auxquels je pense :
abdessadki, cohade, rodrigo, fanchone, mouloungui
et je rajoute johansen, qui ne semble plus pouvoir jouer au niveau L1

et je rajoute encore bellaïd qui n'a plus son niveau

[Keating]

Tu penses donc qu'il s'agit uniquement d'une faillite individuelle ? Que le coach n'a rien à  voir à  ce niveau ? Je pense personnellement que les tords sont partagés ...

[Phapha]

Vous avez vu les notes de l'Equipe ?

S.Cassard 5.5
M.Dos Santos 3.5
G.Paisley 2.5
Z.Szelesi 5
H.Bellaïd 4
P.Johansen 3
K.Gameiro (54e)
G.Lacour 4
Rodrigo (c.) 5
M.Bah 4.5
J.Fanchone 3
M.Alvaro Santos (64e)
J.Mulenga 4.5
W.Renteria (78e)

À part Rodrigo et Cassard (et encore), les soi-disant cadres sont à  la rue (Paisley ), et Szelesi qui était super critiqué s'en sort relativement bien.

[Roswell Man]

Peut-être qu'avec d'autres joueurs, pas forcément meilleurs mais plus solides mentalement, Fufu s'en sortirait beaucoup mieux...

[NéRiK]

Tremblez, Bretons, les Alsaciens rappliquent...[/i]« Notre rage et notre haine de vaincre sont colossales »Nous sommes obsédés par la victoire. Nous sommes orgueilleux et fiers. »

Moi ca me fait bien rire tout ca.

[Pinon]

Ticket perdant-perdant

A force de clamer haut et fort que le Racing va s'en sortir, Jean-Marc Furlan et son président, Philippe Ginestet, se sont mis dans une situation intenable. La chute inéluctable les place désormais devant leurs responsabilités. Il va falloir assumer les erreurs, mais aussi changer de ton. Sous peine de passer pour une sinistre bande de fanfarons.

L'un a filé à  l'anglaise, l'autre a servi son désormais habituel pudding fade et mollasson. Quelques minutes avant le coup de sifflet final, celui qui scellait la huitième défaite de rang des Bleus - la dixième en onze matches -, Philippe Ginestet a déserté les travées du stade de la Route-de-Lorient pour s'évanouir dans la nuit.
Furlan a parlé, mais pour ne rien dire

Après s'être montré très disert la semaine précédente, en particulier pour fustiger l'arbitrage, le « prési » n'avait cette fois rien à  raconter. Dommage. Son avis en ce soir de débâcle et de capitulation aurait pu intéresser le public alsacien. Plus que son projet de grand stade - pionnier en matière d'énergies renouvelables, on le rappelle -, en tout cas. Devant les micros, Jean-Marc Furlan a, lui, parlé, mais pour ne rien dire. Si ce ne sont quelques inepties qui pourraient faire sourire, si la situation n'était pas désespérée : « On est dans un cycle de poisse. On n'a pas été mauvais sur le contenu et la possession du ballon. » « Pas mauvais. » On croit rêver. Pour une équipe censée monter sur le terrain le couteau entre les dents, avec la furieuse envie de retourner une situation qui lui échappe inéluctablement, les qualificatifs « résigné » ou encore « désabusé » semblent mieux adaptés. A dire vrai, le Racing s'est fait balader comme une bande d'adolescents pré-pubères qui serait tombée sur des garçons moins naïfs, plus grands, costauds, rusés et matures. On ne parle même pas là  de manque de talent, autre argument que brandit généralement coach Furlan dans la défaite. Rennes n'a pas eu a le forcer, son talent. La troupe de Guy Lacombe a joué à  sa main, laissant le soin à  Mickaël Pagis d'étaler sa classe à  travers un superbe doublé et à  Fabien Lemoine d'ouvrir son compteur but en Ligue 1. Le tout en treize petites minutes, montre en main.

Pas les moyens de s'offrir un nouvel entraîneur

« Il y a des équipes plus fortes que toi, Rennes en fait partie, constate, fataliste, Pascal Johansen. Mais ce n'est pas ici, ni contre Lyon, que se joue le maintien. On avait l'occasion de se mettre à  l'abri en février-mars (contre Sochaux, Metz ou Monaco, ndlr). On n'a pas su la saisir. Plus que le renoncement, c'est un sentiment d'écoeurement qui domine. » A l'heure du bilan, qui pourrait fort bien sonner avant l'heure, Jean-Marc Furlan devra bien se dévoiler. Dire pourquoi cette équipe, soi-disant « prête mentalement et physiquement pour aborder sereinement le sprint final », s'est lamentablement vautrée. Expliquer comment le mental de ses hommes s'est petit à  petit délité jusqu'à  se dissoudre dans l'adversité. Faire la lumière, aussi, sur ses choix parfois déroutants - notamment en attaque où aucune ligne conductrice n'a émergé -, sa gestion des ego et de la crise - voir les « cas » Johansen ou Abdessadki -, son veto radical à  tout renfort durant le mercato estival, etc. Puisqu'il semble acquis que le Racing n'a pas les moyens de s'offrir un nouvel entraîneur, ou plutôt de remercier l'actuel dont le contrat court encore sur deux ans, Jean-Marc Furlan devra tirer les enseignements de cette fin de saison calamiteuse. Et apporter un peu d'eau à  son moulin de certitudes et de principes novateurs - psychologie, parlote, statistiques, etc. - qui ne font pas florès. Quant au président Ginestet, qui ne pourra pas éviter la grande braderie estivale au sein de l'effectif, il devra veiller à  bâtir une équipe cohérente et compétitive en Ligue 2. Voilà  bien la première priorité, qui surclasse, et de loin, la perspective du nouveau stade à  l'horizon 2013. A la lumière crue de l'échec, les mauvaises langues ne manqueront pas de souligner que les choix présidentiels n'ont pas toujours été opportuns. La tentation est même grande de rappeler que Ginestet a préféré se séparer d'un entraîneur qui a fait monter l'équipe en L 1 - Papin - pour en prendre un autre qui n'a pas empêché Troyes de descendre.

Tomber les masques samedi à  Marcel-Picot

Au sein même du club et parmi ses actionnaires, d'aucuns s'étonnent de cette décision. Normal que l'incompréhension soit grande auprès des supporteurs. Même si ceux-là  avaient porté Furlan sur un piédestal en début de saison. Mais quand le vent tourne... Toujours est-il que samedi prochain, à  Nancy, les Strasbourgeois pourraient fort bien être contraints de tomber les masques. Car une nouvelle défaite à  Marcel-Picot, stade où l'ASNL ne s'est plus incliné depuis plus d'un an, pourrait sonner le glas des derniers espoirs de maintien. Pour peu que Lens s'impose à  domicile contre Monaco et que le duel Toulouse-Paris trouve un vainqueur. Il sera alors temps de procéder à  une indispensable lessive de linge sale, en famille. Et ranger de toute urgence les pathétiques « on n'a pas été mauvais » ou « on est obsédés par la victoire » qui discréditent le travail de Jean-Marc Furlan. A force de faire passer des vessies pour des lanternes, le coach entretient une sensation d'arnaque qui monte dans les rangs de supporteurs alsaciens. Pour la dissiper, entraîneur et président doivent assumer. On attend.

[Gotcha]

excellent article des DN

[Stan]

C'est vrai que c'est un bon article loin du politiquement correct.