[07/08] 33ème J: Valenciennes / RCS : 2-0

[Pinon]

Casse-tête au milieu

QUI AU MILIEU ? - Cohade (pubalgie) toujours arrêté tout comme Abdessadki (genou), Johansen en délicatesse avec ses adducteurs, Othon touché au genou... La liste des blessés s'allonge de jour en jour au milieu de terrain. Seule certitude : Fanchone, ménagé hier, devrait être d'attaque, tout comme Rodrigo. Pour le reste, même si Jean-Marc Furlan, « n'imagine pas que Pascal (Johansen) ne soit pas titulaire », il prépare tout de même ses arrières. En cas de forfait de son meneur de jeu, le coach pourrait relancer Schneiderlin ou titulariser pour la première fois Bah. « Les absences diminuent le potentiel de l'équipe, mais on ne va pas s'apitoyer sur notre sort, il y a gens de talent au club » a indiqué Furlan. L'entraîneur n'exclue pas de faire éventuellement appel à  d'autres joueurs habituels de CFA, comme Damour ou Zenke. «Ils jouent toutes les semaines et sont prêts», a souligné le coach.

LE RETOUR DE RODRIGO. - Le Brésilien Rodrigo est de retour après avoir purgé deux matchs de suspension pour son carton rouge récolté face à  Lille. « C'est dur d'être suspendu et de laisser l'équipe dans ces moments difficiles. Mais lors du dernier match, on a vu une meilleure qualité dans le jeu, même si on a été mal récompensés, explique le capitaine, je vais essayer d'apporter un maximum face à  Valenciennes, mais il n'y a pas que moi. Il va falloir être bons collectivement. En plus, beaucoup de gens disent que Strasbourg est déjà  condamné, ça me motive encore plus à  prouver le contraire ».

ATTAQUANTS. - Jean-Marc Furlan devrait refaire confiance au triumvirat Mouloungui/Gameiro/Renteria pour tenter de trouver le chemin des filets à  Valenciennes. « Vu leur travail à  l'entraînement je n'ai pas peur», a indiqué Furlan.

LE GROUPE. - L'entraîneur strasbourgeois a sélectionné 19 joueurs pour le déplacement à  Valenciennes. A noter que Othon (genou) et Johansen (adducteurs) ne se sont pas entraînés de la semaine et sont très incertains. Les 19: Cassard, Puydebois - Bellaïd, Dos Santos, Ducrocq, Paisley, Szelesi - Bah, Fanchone, Johansen, Lacour, Othon, Rodrigo, Schneiderlin - Gameiro, Mouloungui, Mulenga, Renteria, Alvaro Santos.

[Pinon]

Johansen et Othon incertains

Pascal Johansen ne s'est pratiquement pas entraîné de la semaine. La raison : des adducteurs qui sifflent un peu. Jean-Marc Furlan notait que « face à  Monaco, on a retrouvé le vrai Johansen. Il a fait son meilleur match depuis longtemps. On le sait, sa grosse qualité, c'est de pouvoir courir longtemps. Mais on imagine mal comme la Ligue 1 est exigeante avec les organismes. » L'entraîneur strasbourgeois prend ainsi en exemple le cas Cohade, victime d'un début de pubalgie : « Il a fait huit mois à  fond, il s'est mis dans le rouge, on voit la conséquence. »
Autre absence probable, celle de Quentin Othon qui a ressenti une douleur au genou. Furlan regrette cette désertification de son milieu de terrain, même si Rodrigo reviendra de suspension. « Il faisait partie de ceux qui jouaient ces derniers temps. On ne va pas prendre de risque avec lui. » Le coach serait plus enclin à  en prendre avec un Johansen véritable régulateur du milieu strasbourgeois depuis quelques matches. La séance d'aujourd'hui devrait donner les dernières indications sur la composition du milieu pour le déplacement à  Valenciennes.

[FM17]

peu importe les joueurs alignés, il faut gagner demain soir. Allez Racing !

[argueti]

Racing: le groupe

Jean-Marc Furlan a communiqué un groupe de dix-huit joueurs pour le déplacement, ce samedi soir (20h), du Racing à  Valenciennes. L'Entraîneur Général est privé de Quentin Othon et Pascal Johansen, touchés. En revanche, Rodrigo, suspension purgée, fait son retour. Avant d'entamer le sprint final et le mini-championnat contre Toulouse, Lens et Paris, Jean-Marc Furlan estime que son équipe « a toujours son destin entre les mains. Ce sera une bataille âpre entre quatre équipes pour deux places. Le groupe a les capacités de décrocher ce maintien en L1. »

Le groupe:
Cassard, Puydebois;
Bellaid, Dos Santos, Ducrocq, Paisley, Szelesi;
Bah, Fanchone, Gasmi, Lacour, Rodrigo, Schneiderlin;
Alvaro, Gameiro, Mouloungui, Mulenga, Renteria.

Les absents: Cohade (pubalgie), Johansen (adducteurs), Othon (genou), Abdessadki (reprise), Abou, Camadini, Gurtner, Schneider, Tritz, Weber, Zenke (choix entraîneur).

[argueti]

Condamné à  l'exploit

Embarqué dans une lutte indécise pour le maintien en Ligue 1, le Racing (19e), qui se déplace à  Valenciennes (12e), n'a plus le choix. Il doit engranger des points pour sortir de la zone rouge.

« J'aurais préféré être dans une autre situation, mais on a nos chances et notre destin entre nos mains », lâche Jean-Marc Furlan, à  quelques heures d'affronter Valenciennes. Sûr que le Racing - tout comme Lens, Toulouse ou Paris - n'est pas encore relégué. Sûr aussi qu'il reste 18 points à  prendre et que dans ce championnat de Ligue 1 complètement fou, tout peut encore basculer. Les Strasbourgeois l'ont d'ailleurs déjà  constaté... à  leur dépens. La situation « confortable » (dixit Furlan) de l'équipe après la trêve de Noël a laissé place, trois mois plus tard, au pessimisme et à  l'inquiétude.

« Peu de gens dans l'hexagone pensent que Strasbourg peut s'en sortir »

« Au vu de notre calendrier, peu de gens dans l'hexagone pensent que Strasbourg peut s'en sortir », constate même Jean-Marc Furlan. Car les Strasbourgeois, incapables de casser la mauvaise série en cours - 7 défaites en 8 matchs - ont inexorablement dégringolé au classement. Pire, en « loupant des virages importants » à  domicile face à  des équipes réputées prenables, comme le dit bien Rodrigo, le Racing est condamné à  une fin de saison crispante. Et se retrouve désormais dans un « mini-championnat pour le maintien » qui commence ce soir dans l'antre quasi imprenable de Nungesser, où Valenciennes affiche un bilan flatteur de 10 victoires (pour 3 nuls et 3 défaites). « Avec Nancy, c'est l'équipe la plus performante à  domicile, analyse Jean-Marc Furlan, elle est combative, solidaire et physique ». Tout en étant dotée de fines lames nommées Savidan, Pujol, Sebo ou Audel et d'un collectif au mental d'acier, forgé au gré des montées successives. Bref, pas vraiment le profil du client idéal pour se relancer. « Tout est compliqué et alors ? Il faut y arriver. Il faut prendre des points, quel que soit l'adversaire », assène Jean-Marc Furlan. « Le plus dur va être la première victoire et ensuite il faudra enchaîner, pour chercher les points les uns après les autres », estime pour sa part Rodrigo. Reste que pour décrocher une victoire là  où seuls Lens, Le Mans et Lyon se sont imposés, il va falloir commencer par être solide derrière. Avec une bonne nouvelle côté « ciel et blanc », à  savoir le retour de Rodrigo, l'indispensable sentinelle défensive.

A ces forfaits, prévisibles, se sont ajoutées deux autres défections de taille

Un capitaine qui aura la lourde tâche d'encadrer une « classe biberon » (Schneiderlin ou Bah) lancée dans le grand bain en raison de l'avalanche de blessures qui obligent le coach à  se passer à  nouveau de Cohade et Abdessadki. A ces forfaits prévisibles se sont ajoutées deux autres défections de taille: celle de Johansen, tiraillé par ses adducteurs et celle d'Othon, touché au genou. Mais s'il ne doit pas encaisser de but, le Racing a aussi l'obligation de retrouver le chemin des filets adverses. Mission a priori encore plus difficile que de garder les buts de Cassard vierges, car les attaquants strasbourgeois, en manque de confiance, n'ont plus marqué depuis quatre matchs. « On s'est mis en difficulté tout seul et désormais il faut s'en sortir tout seul, résume Rodrigo, de toutes façons, on n'a pas d'autre choix que de jouer le maintien jusqu'au bout ».

Barbara Schuster

[argueti]

Strasbourg au pied de la montagne

Le Racing entame ce soir à  Valenciennes (20 h) le sprint final vers le maintien en L1. À six journées de la fin, dont quatre déplacements, l'heure n'est plus aux palabres mais à  l'action. L'épreuve paraît insurmontable mais les trois coups n'ont pas encore retenti.

« Le souci est parfois devant, parfois derrière… Penser à  tout ça, ça fait mal à  la tête, alors mieux vaut regarder vers l'avant. » Rodrigo n'incrimine personne. Il sait que la situation du club est difficile et que ce n'est pas en ressassant telle ou telle faiblesse que le groupe avancera. Expulsé face à  Lille lors de la 30e journée (0-1), le milieu défensif a aussi conscience d'avoir « laissé l'équipe dans un moment délicat. Je vais essayer d'apporter de l'envie, de la confiance. J'assume mes responsabilités, mais je ne vais pas faire la différence tout seul. L'important, c'est le collectif. » Le milieu défensif devrait également permettre de stabiliser un milieu de terrain où Cohade manque toujours cruellement. Fin statisticien, Rodrigo a déjà  noté qu'en cas de victoire à  Nungesser, le fameux championnat à  4 s'ouvrirait à  d'autres équipes, dont Valenciennes : « C'est intéressant. Si on gagne là -bas, on les met en difficulté. On a loupé des virages à  domicile, face à  Metz ou Sochaux notamment, il faut maintenant se remettre en route. » Avec cinq défaites de rang en championnat, une 19e place inquiétante et un calendrier ardu, le Racing conserve néanmoins « son destin entre ses mains », selon Jean-Marc Furlan. « C'est important. Ceux qui disent que Strasbourg va s'en sortir ne sont pas nombreux. Ça fait partie du jeu, je connais bien la musique. Mais chaque journée livre son lot de surprises. » Lors des matches aller, le Racing avait pris six points face à  ses six prochains adversaires : victoire face à  Rennes (3-0), nuls face à  Marseille, Nancy et Valenciennes (0-0), et défaites à  Lyon (5-0) et Caen (2-0). Avec un tableau de chasse à  peu près identique, Strasbourg atteindrait péniblement 41 points. Un total qui risque d'être insuffisant.

Pas le moment de faire une révolution

Alors il va falloir chercher « l'état d'esprit pour passer devant. J'ai insisté sur la qualité de jeu et l'investissement », souligne Furlan. L'entraîneur strasbourgeois refuse par ailleurs toute notion de peur, fidèle à  un adage qu'il aime rappeler : « La peur n'enlève pas le danger. Un mec qui braque une banque, il sait à  quoi il s'expose. Quand tu joues le maintien, tu sais que le risque, c'est la descente. » Jamais en position de relégable avant la 32e journée, le Racing a provoqué un bel espoir au sein des supporters, avant de les décevoir. Furlan appelle à  l'apaisement et estime « qu'il faut faire preuve de retenue. Le club a subi neuf descentes en 40 ans, et il est toujours là , les supporters sont toujours là . » En réponse aux « Furlan démission ! » qui ont secoué la Meinau samedi dernier lors de Strasbourg-Monaco (0-2), l'entraîneur rappelle toutefois « que si les joueurs ne sont pas derrière leur coach, il faut le dégager. Depuis un siècle et demi de football, ceux qui s'en sortent, ce ne sont pas ceux qui font la révolution tout le temps. » Face à  Valenciennes, il ne sera pas question de révolution, mais plutôt de révolte. L'attaque est montrée du doigt (voir par ailleurs), mais c'est aussi à  la défense de se montrer intraitable. On l'a vu ces derniers temps avec Kevin Gameiro, auteur d'un pressing de tous les instants, les attaquants sont les premiers défenseurs. Les techniciens le savent, les défenseurs sont aussi les premiers attaquants, par la qualité de la relance et l'orientation du jeu. Et peu importe l'identité du buteur, la manière, le score, cette fois, seul le résultat compte.

Sébastien Ruffet

[télésupporteur]

0-1
but de mouloungui

[Roswell Man]

Même si VA est un gros morceau je sens mieux ce match que les précédents. J'avais un pressentiment moyen pour le PSG et une intuition franchement négative pour Monaco. Le seul autre match que je sens bien a priori est celui contre Rennes....

Le plus déprimant c'est de penser que, même si le Racing fait un bon résultat ce soir, ce ne sera jamais qu'un tout petit pas vers le maintien

[D520]

certe ,mais un pas de plus et un pas important car quoiqu'on en dise le maintient ne se jouera pas à  43-44 points mais plutôt à  41-42 points

[Roswell Man]

Puisses-tu dire vrai