[07/08] 32ème J: Strasbourg / AS Monaco : 0-2

[Jeter]

ca me ferait chier quand meme de descendre

ils montrent pas les matches de L2 sur TV5 Monde !!!!!!!

[EDES]

A part Furlan, qui y croit encore !

[D520]

Trop, c'est trop

Défait hier soir par Monaco à  la Meinau, le Racing est engagé sur la pente fatale. Celle qui va le mener tout droit en Ligue 2. Pour la première fois de la saison, les hommes de Furlan, 19es, ont basculé dans la zone de relégation. Rien ne laisse penser qu'ils en sortiront d'ici le mois de mai. Là , c'est très mal barré.

Ce matin, le Racing a un pied en Ligue 2. Même s'il a trouvé en Toulouse, Lens et Paris des candidats d'infortune - tous trois sont à  35 points, mais les deux derniers cités comptent un match en moins -, Strasbourg est dans de sales draps. « On peut se dire qu'on est plus près de la Ligue 2 que de la Ligue 1, dit Jean-Marc Furlan. Mais il ne faut pas s'arrêter à  cette défaite. Nous sommes quatre équipes pour les deux places restantes (avec Metz) dans la charrette. C'est du 50-50. » Voilà  la manière optimiste, partagée par le président Ginestet (lire en page suivante), d'aborder la situation. La version pessimiste voudrait que cette quatrième défaite d'affilée à  la Meinau, la septième en huit matches, soit celle de trop. Aujourd'hui, rien ne semble plus pouvoir enrayer la mécanique infernale qui s'est enclenchée ici-même le 23 février, soir de défaite contre Sochaux (0-2). Non pas que les Alsaciens affichent de la mauvaise volonté, qu'ils rechignent à  la tâche ou qu'ils déméritent. Ils n'y arrivent pas, tout simplement. Peut-être n'ont-ils pas le talent requis. Ce sentiment d'impuissance accompagne en tout cas les pas de Jean-Marc Furlan, persuadé que son équipe a réalisé « un match plein. »

Manque criant de clairvoyance et d'efficacité

Monaco, pourtant, n'en mène pas large au moment de poser les pieds en Alsace. Les hommes du directeur sportif Marc Keller, également happés par une série de quatre défaites de rang, ne devancent le Racing que de deux petits points au coup d'envoi. En outre, ils avancent en rang dispersé. Aux forfaits déjà  connus de Ménez, Bernardi, Diego Perez et Leko s'est ajouté celui de Meriem, souffrant. Bref, le Racing se doit impérativement de renouer avec la victoire. D'entrée, les intentions sont louables. Mouloungui perce la défense monégasque après trente secondes de jeu. Le ton semble donné. « En interne, ce groupe a une vie riche. Il est solidaire. C'est un indicateur, pas une garantie, pour dire qu'on va s'en sortir. » Les phrases de Jean-Marc Furlan trouvent alors un juste prolongement sur la pelouse. Le ballon circule sur toute la largeur du terrain, les hommes coulissent, Johansen parvient à  indiquer le sens de la marche, Gameiro rue dans les brancards. Oui, mais voilà , Roma, le gardien monégasque, ne voit rien venir. Renteria et Mouloungui ne pèsent pas sur la défense, Fanchone tricote dans le vide. Une fois de plus, le Racing parvient à  maîtriser le jeu sans se créer d'occasion. Trois frappes cadrées en une mi-temps, dont une un peu plus appuyée de Gameiro à  la demi-heure de jeu, ce n'est pas suffisant pour qui veut s'imposer. Rapidement, le manque de clairvoyance et la maladresse dans la dernière passe, le geste décisif, s'avèrent rédhibitoires. A force de tourner en rond devant le but sans en trouver l'accès, le Racing s'expose aux contres. Nenê, le Brésilien qui avait déjà  inscrit deux buts à  l'aller (0-3), trompe Cassard après l'heure de jeu d'une frappe... contrée par Ducrocq. C'en est fait, des espoirs alsaciens.

Les « Furlan démission » résonnent dans la nuit

Dès lors, tout part à  vau-l'eau. Le kop strasbourgeois, histoire d'embrasser la cause nationale, y va aussi de sa petite banderole. Aucune injure ni ressentiment, les fidèles supporteurs manifestent juste leur ras-le-bol, dans le dernier quart d'heure : « Absents sur le terrain, absents dans les gradins. » Fabio Santos, sur son premier ballon négocié en Ligue 1, alourdit l'addition dans le silence d'un stade abasourdi. Quelques chants sporadiques fusent dans les travées. Les « Furlan démission » ou « on est en Ligue 2 » résonnent dans la nuit. Une longue et pénible nuit. Quelle tristesse, quel désenchantement. Et dire qu'en août dernier, tout avait si bien commencé.

Sébastien Keller

[D520]

toujours les DNA :

Le réalisme était monégasque

Volontaires, mais en total manque d'inspiration devant les buts, les Strasbourgeois ont subi une véritable leçon de réalisme de la part de Monégasques qui n'ont eu besoin que d'une occasion pour faire la différence.

CASSARD (). Le portier a dû s'employer des deux poings dès la 3e, sur un tir puissant d'Almiron. Mais n'a rien pu faire sur le tir de Nêné, détourné par Ducrcoq dans ses cages, pas plus que sur celui de Fabio Santos (83e). Décisif à  la 76e, quand il sort dans les pieds de Gakpé. DUCROCQ (). Une nouvelle fois préféré à  Szelesi, le défenseur a justifié le choix de son entraîneur, en étant impeccable en défense, dans les airs comme dans le jeu au sol. Mais il s'est montré malheureux à  la 67e, quand il détourne un tir de Nêné dans ses propres filets. BELLAID (). Souvent battu de la tête et parfois pris de vitesse, le jeune défenseur a du mal à  être aussi sûr qu'il l'a été en début de saison et a pâti de l'absence du « nettoyeur » Rodrigo. PAISLEY (). Cet homme n'a peur de rien et respire la sérénité. Il l'a encore prouvé hier lorsque, dernier défenseur face à  deux Monégasques, il n'a pas hésité à  faire un passement de jambes pour s'en sortir (25e). Encore une fois indispensable. DOS SANTOS (). Pas vraiment inquiet en première mi-temps, où il a rapidement pris la mesure d'Almiron, le latéral a tenté de participer au jeu offensif. En offrant notamment un bon centre à  Fanchone, qui aurait mérité meilleur sort (53e). JOHANSEN (). Quand il a la balle dans les pieds, difficile de lui enlever, à  moins de faire faute. Et quand il ne l'a pas, il la récupère. Hier soir, le Colmarien a encore été bon, en ne ratant que très rarement ses passes, malgré le traitement de choc infligé par les défenseurs monégasques. LACOUR (). Le capitaine a avalé des kilomètres hier soir et a effectué du bon boulot, tant offensif que défensif, en coupant comme il pouvait les relances monégasques. FANCHONE (). Volontaire et très technique, l'ailier s'est toutefois montré un peu trop brouillon et ses passes n'ont pas trouvé preneur en début de match. Du mieux en seconde période, comme ce centre au cordeau pour Gameiro (47e) ou cette tête qui passe juste à  côté (53e). GAMEIRO (). Positionné juste derrière Renteria, le jeune attaquant n'a pas ménagé ses efforts pour donner de bons ballons à  ses trois compère en attaque, grâce à  des combinaisons intéressantes. Dommage qu'il soit un poil trop juste à  la 47e, face à  Roma. MOULOUNGUI (). Une première accélération intéressante a montré qu'il était entré dans le match avec de bonnes intentions. Mais faire la différence dans le couloir ne suffit pas, encore faut-il réussir ses centres et ses passes. Et là , ça coince, c'est le moins qu'on puisse dire. RENTERIA (). Plus altruiste, plus impliqué dans le jeu que d'habitude, le Colombien a montré de la bonne volonté. Notamment lors d'un « une-deux » avec Gameiro qui aurait pu aller au bout (45e). Mais à  l'image des autres attaquants strasbourgeois, il n'a pas proposé beaucoup de solutions dans la surface, en étant trop statique.

Barbara Schuster

[Keating]

Très frustré encore ce matin ....
On perd sur un contre débile, consécutif à  une nouvelle faute stupide de Mouloungui qui s'entête à  se jeter dans les défenseurs pour obtenir des fautes ... Au mois 4 fois dans le match ça arrive qu'il monte, que Dos Santos passe devant lui, lui propose une solution pour un centre, et qu'il choisit d'y aller perso, perd le ballon, et chaque fois Monaco est en surnombre après ...
Si Mouloungui ne veut pas jouer avec Santos, il faut que ce dernier reste derrière ...

Monaco a joué à  6 derrière jusqu'à  son but, et on n'a pas trouvé la solution pour passer ... Gameiro et Renteria font chacun au moins 5 frappes contrées et bloquées, un Monégasque frappe une fois, et est contré, et la déviation va au fond ....

Hier soir, on a vu, à  mes yeux, une équipe du Racing bien meilleure que face à  Metz, début de la saleté de série, mais qui a cruellement manqué de spontanéité à  l'approche de la surface ... Trop peu d'envie de s'approcher autrement qu'en centrant ou dribblant, c'est bien dommage

[D520]

j'ai encore l'espoir que le racing ramène un petit quelque chose de Valenciennes
mais chez nous le mal est fait, le racing ne gagnera plus a la Meinau avec ce public trop impatient, trop dur avec son équipe .

[Keating]

... et des équipes qui ont compris qu'il suffit de faire bloc derrière face à  un jeu aussi lent

Ah, les souvenirs d'il y a 2ans qui ressurgissent

[argueti]

Trop dur oui mais hier les sifflets sont vraiment partis à  0-2 pas à  0-1 ... Le kop a chanté et poussé après le premier but, après voilà  quoi ...

[pouic]

Maintenant que le club est officielement relegable, le peuple reclame son lot de têtes à  planter sur les piques. Rien de bien nouveau en somme lorsque que c'est l'entraineur qui, hué par les spectateurs, est appelé à  la démission.
Je dois dire que je n'ai pas toujours été en phase moi-même avec les choix tactiques de Mr Furlan, comme cette obstination à  maintenir Santos en pointe, ce qui coincide plus ou moins à  la terrible série de défaite et la stérilité offensive actuelle, ou alors celle de balader Gameiro à  tous les postes possibles... Toujours est-il que pendant une bonne partie de la saison, Furlan à  su tirer la quintessence d'un groupe dont beaucoup ici doutaient. En clair, l'équipe à  bien tourné les trois quarts de la saison. Qu'est-ce que cloche alors? Les avis sont nombreux, les choix de l'entraineur, l'absence d'un vrai 10, d'un vrai buteur, un série de revers durs à  encaisser psychologiquement? Un peu de tout sans doute. Hier soir, le kop à  déserté sa tribune, écoeuré. La réaction est à  la mesure de la désillusion (cruelle) donc forcément injuste pour des joueurs qui ont longtemps essayé sans jamais y arriver. Il est vrai que rien ne laissait jusque là  penser que le racing allait si mal négocier sa fin de saison. Alors le niveau d'une équipe ne se mesure pas aux nombre de stars qui la composent, ni au budget, mais à  sa régularité dans les résultats et le temps, et c'est là  que le bat blesse. L'équipe est arrivé au bout de ses ressources et va devoir passer au delà , de ses forces et de son mental si elle veut demeurer à  ce niveau (l1). Si mathématiquement ce n'est pas trop tard, le calendrier est difficile et il faudra de la chance et quelques exploits à  l'extérieur avec une équipe qui espérons le, reste mobilisée et garde l'espoir.J'espère simplemment que la démission du public hier soir n'entraîne pas celle de l'équipe sur le terrain.
Salle soirée...
Dès lors, c'est maintenant que les caractères doivent s'afirmer, que la révolte doit venir, qu'il faut être agressif sur le terrain, c'est maintenant que l'ont va savoir qui à  le niveau pour jouer en L1 et qui ne l'a pas.
Joueurs du racing, soyez forts!

[argueti]

Bien dit

Le mental est dans les chaussettes depuis le match de coupe face à  Metz et depuis personne à  réussi à  faire reveiller ce beau monde ...