[07/08] 32ème J: Strasbourg / AS Monaco : 0-2

[vaevictis]

Oui certes mais on ne va pas créer un topic pour chaque avis de forumiste non ?

[FM17]

[lunada]

Cette défaite est vraiment mal venue, et ce n'est pas faute d'avoir livré un mauvais match.

Il faut dire que depuis PSG le jeu est nettement supérieur à  celui démontré auparavant, et je crois que la présence de Johansen y est pour beaucoup. Quel gâchis d'avoir écarté ce joueur pendant une dizaine de match.

Il est vrai aussi que Monaco a eu une réussite insolente, et ne méritait en rien de l'emporter.

Même si la situation est grave, rien n'est perdu et on peut encore y croire; à  condition que Furlan opère quelques changements.

Tout d'abord, il faut aligner Mouloungi en pointe, il n'est pas un ailier, et ses centres médiocres l'ont prouvé hier soir. ( je m'interroge tout de même sur son jeu : d'après les commentateurs de canal, il se serait entretenu longuement avez Keller avant le match : s'il signe à  monaco, on sera en droit de se poser des questions. )
Il faut repositionner Johansen sur le flanc gauche, ce qui lui permet souvent de repiquer au centre et d'apporter le surnombre.

Gameiro doit évoluer, dans ce shéma, à  droite, même s'il n'affectionne pas ce poste.

Au milieu, en relayeurs, Lacour et Schneiderlin, et Rodrigo devant la défense.

Je considère que Renteria doit occuper le banc, car il n'est pas productif actuellement.
Furlan est en partie responsable de son faible rendement, dans la mesure où il lui a trop mis la pression.
Ce joueur passe son temps à  courir et à  défendre, alors que ce n'est pas son rôle. On lui demande de marquer, point barre.
A force de culpabiliser des joueurs, en leur repprochant un manque d'implication, Furlan arrive à  les faire déjouer.

Il est temps que Furlan abandonne ses certitudes, et, s'il en est encore temps, utilise au mieux les capacités des joueurs.

Ce ne sont sûrement pas Alvaro Santos ou Mulenga qui vont permettre de sauver la saison.

[FM17]

Ton analyse est plutôt pertinente...Après Gameiro à  droite, je n y crois pas...Pour le reste, c est pas mal du tout !

[lunada]

Gameiro est un électron libre, en quelque sorte, et peut aisément permuter avec Mouloungi.

Il serait dommage de se priver du talent de ce joueur.

Hors sujet : Nancy vient d'ouvrir la marque, bonne nouvelle.

[FM17]

De toute manière si on gagne nos 6 derniers matchs on devrait se maintenir ...

[supppourtjs]

humour toujours

[Manu]

Je précisais bien qu'il s'agissait de "prévisions optimistes"... On peut plus rigoler?

Bien sur que si ! Si on ne devait parler que de beau jeu et de bon résultat ça fait bien longtemps que je serais parti

[Pinon]

Six cierges pour un miracle

A six journées du verdict, le Racing a logiquement plongé dans la zone de relégation. Dix-neuvièmes, à  égalité de points avec Lens, Toulouse et Paris, les Bleus devront devancer deux de ces équipes pour s'en sortir. Mission impossible ? C'est à  craindre.

Les amoureux du Racing, ceux qui suivent de près ou de loin les pérégrinations de leur club favori, persifleurs comme âmes indulgentes, tous aimeraient partager les vues de Jean-Marc Furlan. Celles-ci paraissent surréalistes, ou, tout du moins, en décalage avec la triste réalité du moment : après cinq défaites de rang, sept en huit matches, son équipe coule à  pic.

« Nous nous accrocherons, nous irons au bout de notre projet »

Aujourd'hui, l'entraîneur général écope et tente de colmater les brèches avec l'énergie du désespoir. Il est peut-être l'un des derniers, mais l'homme croit encore au maintien. « Il faut faire front, être tenace dans l'adversité, déclarait samedi soir un coach dont les oreilles ont sifflé, au son des "Furlan démission" qui ont parcouru les travées en fin de partie. Nous nous accrocherons, nous lutterons. S'il ne faut le faire qu'avec les joueurs et les salariés du Racing, eh bien tant pis, mais nous irons au bout de notre projet. » Porté sur un piédestal l'été dernier, quand le Racing naviguait dans les eaux calmes de la première moitié du tableau, voué aux gémonies aujourd'hui, Furlan reste « l'homme de la situation », aux dires du président Ginestet. Il est vrai qu'à  désormais six journées et à  un gros mois du verdict, un chamboulement à  la tête de l'équipe n'a pas grand sens. Dans ce qui ressemble à  un constat d'échec, que peut-on au juste reprocher au Girondin ? Arrivé cet été de Troyes, club qu'il n'avait pu maintenir en Ligue 1, Furlan a imposé son « expertise du football », à  savoir une approche rationnelle, chiffrée et psychologique, ainsi que ses convictions. Les joueurs, en butte à  la déroutante méthode Papin la saison précédente, ont d'emblée adhéré. Le salut du Racing passe donc par le jeu. Si possible le beau jeu. Une ligne conductrice qui n'a pas varié d'un iota, en dépit de l'une ou l'autre « soufflante » dévastatrice, comme ce 5-0 encaissé à  Lyon. Force est de constater que le début de saison lui a donné raison. Au soir de la douzième journée et d'un joli hold-up à  Lille (0-3), les Strasbourgeois ont même émargé en sixième position, leur meilleur rang. « C'est l'arbre qui cache la forêt, ne cesse alors de répéter Furlan. Si on avait connu la même entame que Sochaux (17e au même stade de la saison), ce qui aurait paru plus en adéquation avec nos forces et notre vécu en commun, on n'aurait pas suscité les mêmes attentes auprès des gens. Et peut-être nous auraient-ils plus soutenus dans la difficulté. »

Les occasions de se rassurer n'ont pas manqué

De ce sixième rang en septembre dernier à  la place de relégable dont il a hérité samedi soir, il est un fossé que le Racing n'a pas su remblayer. Et les sifflets du public ne suffisent pas à  tout excuser. Car les occasions de déposer quelques sacs de sable sécurisants n'ont pas manqué. En particulier au coeur de l'hiver, quand les Bleus étaient inscrits dans une série positive - huit points pris entre la 21e et la 24e journée. Encore onzièmes, avec 32 points au compteur et quatorze matches à  disputer, Lacour et les siens pouvaient voir la vie en rose. Ils ont inexplicablement perdu pied. C'est dans sa gestion de crise que l'on reprochera à  Furlan de n'avoir su trouver les solutions. Même si les absences de Cohade et de Rodrigo - contre Monaco, le Brésilien a purgé son deuxième et dernier match de suspension -, les états d'âme et les atermoiements de Johansen ou d'Abdessadki n'ont pas facilité sa tâche, le coach n'a apparemment pas trouvé la bonne formule pour repartir de l'avant. Et pour glaner, de-ci delà , l'un ou l'autre point.

Secteur offensif à  court d'idée et de talent

Au gré des défaites, même les plus contrariantes comme celles contre Sochaux et Metz à  la Meinau, sa troupe s'est complue dans une sorte de fatalisme. Furlan l'a toujours protégée, privilégiant « la créativité, la spontanéité et l'incrédulité à  la contrainte et la peur. » Par cette attitude, le coach a cherché à  « restaurer la confiance », tout particulièrement dans un secteur offensif à  court d'idée et, plus embêtant, de talent. Au-delà  des reproches sur le coaching ou la philosophie générale que l'on peut adresser à  Furlan, c'est surtout ce déficit qui inquiète. Gameiro se bat mais ne marque pas. Fanchone, Mouloungui et Renteria déconcertent plus le public que les défenses adverses. Quant à  Mulenga et Alvaro Santos, trop tendre pour le premier, trop lent pour le second, ils pointent aux abonnés absents.
Brûler le premier des six cierges à  Valenciennes

Rien de rassurant, quand on sait que « le salut dépendra de nos cinq attaquants », comme le dit Furlan. Et que les rivaux directs qui forment désormais le quatuor des mal lotis - tous à  35 points - sont Lens, Paris et Toulouse. Soit autant d'écuries où le talent est censé être un poil plus affirmé qu'au Racing. Il reste désormais six journées pour inverser le cours des événements et regagner deux places au classement. Samedi à  Valenciennes, les Bleus pourront brûler le premier de leurs six cierges. Avant de renouveler cet acte de dévotion en pensant à  Lyon, Rennes, Nancy, Caen et Marseille... A défaut de partager les vues de Furlan, les amoureux du Racing ne peuvent plus que compter sur l'apparition d'un deus ex machina et s'en remettre à  un miracle. Un improbable miracle.

[Psychogene]

Bon, je me barre pour le week end direction Time Warp. Bon pretexte pour faire la fête si le Racing prend trois points, et pour bien me la mettre si c'est un autre résultat

A lundi, Allez Racing

Bon bah merci Keating de m'avoir tenu informé. Et je me la suis bien mise