L'Alsace a écrit :Jean-Marc Furlan : « Les garçons ont su contenir la furia parisienne sans craquer, malgré la défaite, et c'est un point positif pour l'avenir. Il est important, en cette fin de saison difficile pour tout le monde, que nous restions très unis, très volontaires, très courageux. Les joueurs ont su l'être ce soir (hier). La sortie de Kévin Gameiro ? Il avait eu une semaine perturbée par une douleur au mollet après son match avec l'équipe de France espoirs et je dois préparer les matches suivants. Je souhaitais aussi apporter plus de poids en attaque. »
Manuel Dos Santos : « Nous avons subi, c'est vrai, mais nous savions que nous allions tomber sur une équipe parisienne qui allait faire le jeu et avait à cÅ“ur de confirmer son succès en Coupe de la Ligue. Nous sommes déçus, car sur le match, compte tenu de l'énergie que nous avons dépensée, le nul m'aurait semblé équitable. Mais nous ne devons pas être abattus. Nous avons déjà basculé dans la préparation du match de Monaco samedi. Le Racing a 35 points, l'ASM, 37. Nous savons donc ce que nous avons à faire pour nous rapprocher du maintien. »
Paul Le Guen : « Je ne suis pas vraiment soulagé. Je suis content parce que c'est une étape qui nous permet d'avancer. Ce n'était qu'une des finales. Il en reste sept. Nous ne serons soulagés que lorsque nous serons sauvés. Le match était tendu. Nous avons suivi notre ligne directrice. Nous sommes restés concentrés, déterminés et nous n'avons pas faibli en 2e mi-temps. C'est un match dans la lignée de ceux que nous avons réalisés ces dernières semaines. C'est encourageant. Après la victoire en Coupe de la Ligue qui nous a fait du bien, nous avons l'espoir d'avoir entamé une série, même si un déplacement difficile à Nancy, où il est dur de résister à la puissance nancéienne, nous attend. Nous sommes à la bagarre avec d'autres équipes et nous le serons jusqu'au bout. Sortir de la zone de relégation fait du bien, permet d'avoir plus de tranquillité, mais je veux que tout le monde reste sous pression et que personne ne se relâche. Cette année, le maintien pourrait se jouer à 43 ou 44 points. C'est pour ça que j'insiste sur la nécessité de rester concentrés. »
L'Alsace a écrit :A force de subir…
Malmené par un PSG en jambes, le RCS a fini par craquer et concédé une 7e défaite consécutive au Parc en L1.
Cassard (6). Malgré deux sorties aériennes incertaines, dont celle qui amène la tête de Camara sauvée sur la ligne par Johansen, il a assuré et rassuré, en allant cueillir une grappe de ballons sur les têtes parisiennes et en repoussant celle de Pauleta au premier poteau (45 + 1).
Ducrocq (4). L'ex-Parisien a souffert. Mais à sa décharge, il avait la lourde charge de museler un Rothen intenable. Il n'a cependant jamais baissé la tête.
Bellaïd (3). L'international espoirs a vécu un début de match cauchemardesque. Eliminé successivement en duel par Luyindula, Pauleta et Rothen, il s'est aussi déchiré sur un ballon que Bourillon a expédié dans les nuages (30e). Averti à la 34e et suspendu le 19 avril contre Lyon, il a heureusement réussiun retour impeccable sur Luyindula (45e) qui sauve sa première mi-temps. Une autre devant Rothen (73e) n'a pas suffi à gommer une impression plus que mitigée.
Paisley (6). Souvent livré à lui-même, le « titi » parisien a colmaté les brèches plus souvent qu'à son tour. Mais lui et la défense ont trop supporté le poids du match pour en sortir indemnes.
Dos Santos (5). Le latéral gauche a eu moins de travail avec Chantôme que Ducrocq avec Rothen. Il s'en est donc mieux sorti. Mais l'entrée simultanée des flèches parisiennes Mendy et Diané (56e) lui a fait passer une fin de match délicate.
Johansen (6,5). Aligné en premier relanceur de l'entrejeu, le Colmarien a sorti une première mi-temps dont il a le secret. Auteur d'un sauvetage sur sa ligne sur une tête de Camara (35e) et d'un tir vicieux à ras de terre détourné par Landreau (38e), « Pagalou » a orienté le jeu avec une rare intelligence. Moins en vue après le repos et pris de vitesse par Mendy sur le but parisien.
Lacour (6). Le capitaine a été égal à lui-même. Il n'a jamais cessé d'offrir des solutions. Un match plein.
Othon (5). Difficile de lui reprocher grand-chose. Difficile aussi, alors qu'on l'a peu vu, de le créditer d'un match abouti qu'il n'a d'ailleurs pas fini, remplacé par Mulenga (83e).
Gameiro (5,5). Même diminué par une douleur au mollet, le lutin a encore abattu un travail et un terrain considérables. Sa tête à la réception d'un centre de Ducrocq méritait un meilleur sort (23e). Touché, il a cédé sa place à Alvaro Santos (4) jamais à la fête.
Renteria (3,5). Voilà un garçon qui peine à comprendre pourquoi il n'est pas aligné plus régulièrement. S'il revoit son match d'hier, il saura. Tout est dit.
Mouloungui (5,5). Invisible à Bordeaux et contre Lille, le Gabonais a retrouvé des jambes et souvent pris le meilleur sur Ceara. A été remplacé par Fanchone (68e).
L'Alsace a écrit :Aux portes de la zone rouge
Le RCS n'avait jamais gagné au Parc des Princes. Il s'y est incliné pour la 7e fois consécutive en L 1 hier (1-0) face à un PSG qui respire mieux. La réception d'une AS Monaco à la dérive, ce samedi (20 h) à la Meinau, s'annonce comme le match de tous les dangers.
« Quoi qu'il arrive, jeudi matin, nous serons toujours en L 1. » Ainsi s'exprimait Jean-Marc Furlan dimanche avant que le Racing ne parte quatre jours en stage à Saclay pour préparer le rendez-vous crucial d'hier au Parc des Princes. L'entraîneur strasbourgeois avait raison : ce matin, le RCS conserve, malgré sa septième défaite consécutive à Paris (la 6e en 7 journées), sa 16e place, au bénéfice d'une meilleure attaque (29 buts contre 28) qu'un PSG revenu à sa hauteur.
Mais son quatrième revers d'affilée n'arrange pas une situation qui se précarise à mesure que l'épilogue approche. A sept journées du baisser de rideau, les Bleus sont sur une pente de plus en plus savonneuse. Parviendront-ils à relever la tête ? L'accueil d'une AS Monaco qui n'a récolté que 3 points sur 27 (3 nuls, 6 défaites) lors de ses neuf dernières rencontres éclairera forcément dirigeants et joueurs strasbourgeois sur leur capacité à demeurer en L 1.
Le retour de région parisienne cet après-midi risque en tout cas d'être morose, même si dans les entrailles du Parc des Princes, Jean-Marc Furlan et ses hommes se plaisaient après-coup à relever davantage la solidarité affichée dans l'enceinte parisienne que ce nouveau revers et ce bilan famélique des 7 dernières rencontres : 3 points sur 21.
« Je suis très satisfait des joueurs, car le Racing, malgré la défaite, a joué sur sa valeur », insiste ainsi le technicien alsacien, « Mais nous sommes tombés sur une équipe parisienne qui avait engrangé de la confiance après son sacre en Coupe de la Ligue et dont le public a joué à fond son rôle de 12e homme. Notre seul manque a été de ne pas peser davantage sur le plan offensif. Nos deux ou trois opportunités n'ont pas été suffisantes. Tout s'est joué là -dessus. »
Là -dessus, mais aussi sur un coaching gagnant de Paul Le Guen qui a lancé après le repos les deux catalyseurs du succès parisien : Bernard Mendy et l'ex-Strasbourgeois Amara Diané. A la 73e, le premier a semé tout le monde en route et servi sur un plateau au second son 7e but de la saison.
Déjà Pauleta…
La défense alsacienne, qui avait supporté tout le poids du match, a ainsi fini par craquer. En réalité, elle avait déjà cédé une première fois dès la 16e lorsque Pauleta, injustement signalé hors-jeu, s'était vu refuser un but valide, après avoir coupé victorieusement au premier poteau un centre de Jérôme Rothen.
Dans l'ensemble ballotté, le RCS n'a, pourtant, jamais sombré. Et en quelques occasions (Gameiro, 23e, Johansen, 38e, Mouloungui, 47e, et Renteria, 79e), il a même été tout près de trouver l'ouverture. « Landreau a fait les trois ou quatre arrêts qu'il fallait pour préserver le succès parisien », pointe Manuel Dos Santos. « Après cette défaite, notre situation est préoccupante. Mais je retiens surtout qu'il y a eu du mieux dans le contenu. »
Ce constat n'est, malheureusement pour le RCS, pas quantifiable sur un plan purement comptable. Et de ce point de vue, il va bien falloir se relancer. Si possible dès samedi contre Monaco qui reste lui aussi sur quatre échecs de rang. « Ce rendez-vous sera essentiel, mais ni plus ni moins que ceux du sprint final », dédramatise Furlan, « L'objectif est toujours d'atteindre 44 points et ça vaut aussi bien pour le PSG que pour nous. Si j'ai peur ? La peur n'enlève pas le danger. » D'accord. Mais l'inverse est tout aussi vrai.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc