[Ex] Vauvenargues Kehi

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Kaniber
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Re: [Ex] Vauvenargues Kehi

Message par Kaniber »

dna a écrit : « “Vauvy”, c’était un soleil » : le football alsacien pleure l’un des siens
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Le gardien magnifique, le papa aimant, l’ami rayonnant : les hommages ont afflué après le décès de Vauvenargues Kehi, tragiquement disparu dans un accident de la route samedi.
Le football alsacien pleure l’un des siens. L’onde de choc de la mort de Vauvenargues Kehi s’est transformée ce week-end en une énorme vague d’émotion.

Son club de l’ASC Biesheim, que “Vauvy” n’avait pas accompagné à Prix-lès-Mézières, a pris la nouvelle de plein fouet à l’issue de son match de N3. Après avoir laissé tomber les larmes durant une heure sur le parking, ils ont repris le chemin de l’Alsace.

« Un retour cauchemardesque, glisse Mathieu Wagner. On a pensé à sa famille. Moi qui suis papa, savoir que ses deux filles ne le reverront pas, c’est horrible… »

« On a eu des crises de larmes. On a fait une thérapie collective, on a essayé de mettre des mots sur ce drame », poursuit Dominique Lihrmann, lui aussi dans le bus durant les cinq heures de trajet.

Évidemment, en de telles circonstances, le football devient secondaire. Au club, on ne s’entraînera pas cette semaine. Et mardi, on se retrouvera pour évoquer Vauvenargues, le « leader » qu’il était avec du « tempérament » quand la situation l’exigeait.

« Un vrai Alsacien d’adoption avec une grande bienveillance »

« On a tous pris une claque. Partir à 29 ans, c’est abominable, lâche attristé le président Vincent Schmitt. Il faut rester uni et solidaire. »

Les hommages et les témoignages ont bien entendu dépassé le cadre de l’ASCB. Les clubs amateurs alsaciens ont partagé leur peine sur les réseaux sociaux. Le football ivoirien a, lui aussi, déploré la disparition de celui qui avait porté le maillot de la sélection U 20, après celui des U 16 français.

« Quand il est venu chez nous, à 15 ans, il avait un fort potentiel, se souvient François Keller, directeur du centre de formation du Racing. Il était là au redémarrage (en 2011 après la liquidation judiciaire du Racing, ndlr). Tout le monde le connaissait. Il était un vrai Alsacien d’adoption avec une grande bienveillance. On prend un coup derrière la tête. C’est le deuxième de la génération 92 à nous quitter après Steven Keller. »

Le Racing, où joue la fille aînée (8 ans) du portier franco-ivoirien, lui rendra hommage ce lundi. Au SR Colmar, l’émotion était vive aussi chez Marc Nagor qui avait vu arriver « [s]on gardien » en 2014 lorsqu’il était encore à la tête de l’ASCB. « Il était d’une gentillesse exceptionnelle, toujours disponible pour les gamins du club. C’était quelqu’un d’irréprochable », se souvient le co-président du SRC qui gardera toujours en tête sa parade magique en 32e de finale de Coupe de France face à Fleury.

De ce match-là, en 2018, David Viana et David Efondja en étaient également. Les deux sont allés ce dimanche sur le lieu de l’accident qui a emporté leur « frère » pour y déposer des fleurs en compagnie notamment de Nigel Solvet et Yves Ntoke. Parce qu’ils avaient besoin de se rendre sur place pour commencer leur deuil.

« “Vauvy”, c’était la joie de vivre, un soleil, toujours prêt à aider tout le monde. Il avait un cœur en or et c’est pour ça que tout le monde l’aimait », raconte David Viana. « Il était humble et généreux. On a tout connu ensemble, on formait une famille, susurre David Efondja, marqué par la douleur. Et là, de savoir qu’on ne fera plus jamais rien tous les deux, je n’arrive pas à y croire… »

À la famille de Vauvenargues Kehi, sa femme et ses deux filles, ainsi qu’à ses amis, les DNA présentent leurs condoléances les plus sincères.
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