[07/08] 27ème J: Le Mans / Strasbourg - 0-1

[enzy]

Perso, je retiens plus la mauvaise passe en retrait de Mulenga qui amène le pénalty

A ce moment là  du match, ça ne doit pas arriver.

[kranjcar]

Ouf, bonne opération et que des confirmations. En fait dès que mouloungui va, tout devient possible. Notre buteur devrait jouer chaque match c'est une évidence. Bravo othon. A noter qu'on a eut de plus en plus de mal au fur et à  mesure de la fatigue de certains et de l'entrée des remplaçants
Reste à  battre metz pour respirer un grand coup.

[silex57]

C'est quand même génial et inespéré cette victoire à  un moment où on voyait le racing renouer avec ses vieux démons.

Rennes et Caen sont derrière nous !

Tout ç fait c'est aussi ma seule analyse, une excellente opération au classement !!

[Keating]

Le grand écart
A l'aune de sa quatrième victoire à  l'extérieur, glanée samedi au Mans, le Racing prouve une fois encore qu'il est capable du meilleur après avoir évolué sous son plus mauvais jour. En dépit de ces déstabilisantes oscillations, les Strasbourgeois se rapprochent à  grands pas du maintien.

Finalement, l'Europe n'est distante que de sept points. Voilà  le constat que les plus optimistes des supporteurs alsaciens ont pu établir hier matin, à  la lecture des résultats de la vingt-septième journée de Ligue 1.

En poussant l'audace encore un poil plus loin, ils pourraient même se dire que les déroutants hommes de Furlan auraient pu pointer à  seulement quatre longueurs de Marseille. Soit à  une victoire et demie de la quatrième place. Celle qui nourrit les rêves les plus fous de n'importe quel « petit » de ce championnat, qu'il soit humble Manceau ou modeste promu alsacien.
Oui, mais voilà , les Bleus se sont lamentablement vautrés devant Sochaux (0-2), le samedi précédent. Le supporteur - qu'il soit inconscient ou inconditionnel, voire les deux réunis - présent ce soir-là  à  la Meinau était alors plus enclin à  porter son regard sur le bas du tableau et la zone de relégation.
Assurément à  raison, puisque son équipe favorite venait d'afficher sa mine contrite de tête à  claques. Comme à  Monaco ou contre Metz, en Coupe de France - 0-3 à  chaque fois -, elle avait tendu la joue et encaissé les coups.

« En Alsace, les gens sont un peu trop impatients, sourit Furlan. Je l'ai toujours dit, il ne faut pas en demander trop à  un effectif ainsi renouvelé en début de saison, avec quatre-cinq jeunes qui découvrent la L1.
Mais ce Racing-là  a ceci de remarquable qu'il ne reste jamais durablement figé dans la médiocrité ou l'affliction. Alors qu'une troisième défaite de rang semblait lui pendre au nez, il a, une fois encore, su briser la spirale maudite.
A la différence près que Lacour et les siens ont cette fois brisé la série par une victoire (*). La première à  l'extérieur depuis le 27 octobre et le déplacement à  Lille (0-3). Ne pas perdre plus de deux matches de suite n'est pas la moindre des qualités pour qui veut se maintenir en Ligue 1.
« On a de nouveau montré nos vraies valeurs, dit ainsi Stéphane Cassard, le héros du voyage sarthois qui a su préserver la victoire en détournant le penalty de De Melo, dans les arrêts de jeu. Des valeurs que l'on perd parfois, par manque de concentration ou de maturité. Pour progresser, il faut se remettre constamment en question. »

Il faut croire que les nombreuses interrogations qui se sont bousculées dans la tête de Jean-Marc Furlan tout au long de la semaine ont été salvatrices. Dépourvu de certitudes, en l'absence de quelques cadres, le coach a pris le pari de chambouler une hiérarchie pourtant clairement établie. La prometteuse prestation de Quentin Othon, pour son baptême du feu en Ligue 1, lui a, par exemple, donné raison. Ce qui ouvre de nouveaux horizons.
Bref, le Racing a gagné, au-delà  de trois précieux points, en confiance et en sérénité sur la pelouse de Léon-Bollée. « On va savourer cette victoire, passer un bon week-end et se remettre au travail, expliquait Habib Bellaïd au sortir de vestiaires. Le premier relégable (Toulouse) est à  nouveau à  six points. C'est intéressant et réconfortant. Mais à  chaque fois que nous avons eu une certaine marge, nous nous sommes relâchés. L'important, c'est d'enchaîner cette fois. »

Un enchaînement qui passe obligatoirement par une victoire contre le voisin messin, ce samedi à  la Meinau. Face à  la lanterne rouge, qui a eu l'excellente idée d'épingler Caen (2-1) pour la deuxième fois de la saison - trois victoires en tout -, pas question de revivre le scénario de Sochaux.
Si les Strasbourgeois ont rappelé samedi qu'ils étaient capables du grand écart dans la performance, ils devront surtout s'appliquer à  creuser les écarts sur la zone de relégation. Et à  se rapprocher du maintien. Une perspective dont les « impatients » supporteurs alsaciens finiront bien par s'accomoder.

[vaevictis]

football365.fr

C'est au moment où il donnait des signes d'inquiétude que Strasbourg a eu un sursaut d'orgueil. Une réaction d'autant plus inattendue que le Racing était diminué pour ce déplacement au Mans.

Un Cassard de gala et un Strasbourg retrouvé. Voilà  la recette qui a permis samedi soir aux Strasbourgeois de remporter leur quatrième victoire à  l'extérieur cette saison. Pourtant, au départ, les nombreuses absences côté alsacien laissaient surtout présager d'une soirée compliquée pour les hommes de Jean-Marc Furlan dont les deux derniers matchs s'étaient soldés par deux défaites. Avec quatre cadres absents sur la pelouse de Léon-Bollée - Rodrigo et Paisley n'avaient jamais manqué à  l'appel en même temps - il fallait donc afficher un tout autre état d'esprit que lors des dernières sorties pour espérer l'emporter. Pour le plus grand plaisir de Furlan, c'est exactement ce qu'il s'est passé. Le Strasbourg qui s'est présenté samedi dans la Sarthe n'avait rien à  voir avec celui de Sochaux et Lorient.

« Par rapport à  notre défaite à  la Meinau contre Sochaux la semaine dernière, c'était le jour et la nuit, reconnaît même le coach strasbourgeois dans les Dernières Nouvelles d'Alsace après ce succès. Nous avons été conquérants à  l'extérieur où nous n'avions plus gagné depuis le 27 octobre. » Les cinq changements opérés par Furlan ont donc eu du bon. Même s'ils n'étaient pas voulus. Et avec le jeune Othon, titularisé pour la première fois, Lacour, aligné plus haut qu'à  l'habitude, ou encore Gameiro, utilisé dans un rôle inattendu de n°10, le onze de départ du Racing avait de quoi surprendre face au Mans. Après le match, Furlan, ravi de son coup, revenait sur ses choix tactiques. Avec même un brin d'ironie au sujet de Wason Renteria, auteur du seul but du match. « « J'avais demandé aux gars de jouer en losange, avec Gameiro en meneur pour fixer Romaric, et Renteria et Mouloungui devant. Simplement, Wason (Renteria) n'a pas tout compris. Il a dû se dire que s'il ne défendait pas bien, il allait sortir. Il a quitté l'axe pour se cantonner à  droite ! »

Dans les arrêts de jeu, Stéphane Cassard a lui aussi abandonné l'axe (de son but), mais pour se détendre sur sa gauche. Un sauvetage qui a permis au gardien du Racing de repousser un penalty de De Melo. Sans cette parade, Strasbourg aurait pu repartir avec un seul point. Et au vu du match des Alsaciens, à  l'image d'un Mouloungui très actif sur le front de l'attaque, cela n'aurait pas semblé très juste. L'éloge du soir de Jean-Marc Furlan allait donc à  son portier, impérial durant cette partie où il aura également remporté trois duels cruciaux en seconde période. Dont deux durant une fin de match où Cassard a encore élevé son niveau de jeu. « On peut lui tirer un grand coup de chapeau, savoure Furlan, admiratif. Mais ça ne me surprend pas. Il est à  l'apogée de sa carrière et réussit vraiment une très belle saison. » Pour assurer son maintien, Strasbourg aura besoin d'un Cassard à  son top encore plusieurs mois. Avec 35 points aujourd'hui, le Racing est bien parti pour une saison de plus parmi l'élite. « On avance, on n'est pas loin du compte. »

[Keating]

Stéphane Cassard, Wason Renteria et Eric Mouloungui figurent dans l'équipe type de la 27ème journée de Ligue 1 de Maxifoot

Manuel Dos Santos et Eric Mouloungui font partie de l'équipe type de la 27ème journée de Ligue 1 d'Eurosport

Eric Mouloungui fait partie de l'équipe type de la 27ème journée de Ligue 1 de Football.fr

Mouloungui a tapé dans l'oeil de tout le monde face au Mans

[Gotcha]

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué
le racing perd contre sochaux mais gagne au mans, au final on prend des points c'est l'essentiel !

Perso, je retiens plus la mauvaise passe en retrait de Mulenga qui amène le pénalty

A ce moment là  du match, ça ne doit pas arriver.

tout à  fait, mais j'ai eu l'impression que c'était Othon qui faisait cette passe, maintenant ptête ai-je mal vu ?

Par contre, à  ceux qui disent que y'a pas péno, franchement faut arrêter . Y'a clairement faute de ducrocq.

[Phapha]

Tout à  fait d'accord sur le péno que je trouve extrêmement sévère, le manceau s'est bien laissé tombé et l'arbitre à  cent vingt lieu de l'action est tombé bien facilement dans le panneau.
C'est de bonne guerre de siffler une faute chez le recevant même si c'est dans la dernière minute de jeu.
Cette faute n'est pas aussi évidente, j'aimerai bien voir l'image sous un autre angle du coté du juge de touche.
Tout est bien qui finit bien. Ducrocq a fait son match et est intervenu dans l'action comme il se devait...l'arbitre à  25 m de l'action a vu une faute hélas. Un cadeau de ce type est rarement mis au fond...donc mein Gott il y a une justice quand même

Sur le SO du Mans on peut voir le résumé du match fait avec les images de Foot+ (c'est gratuit, il faut juste s'inscrire). Et là  on voit quand même que Ducrocq ne joue pas le ballon, et même si le Manceau en rajoute, il semble bien qu'il y ait faute.

[Keating]

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué
le racing perd contre sochaux mais gagne au mans, au final on prend des points c'est l'essentiel !

Sauf qu'en battant Sochaux, on les condamnait quasiment à  la L2 ... Là  ils ont une chance de revenir ...

[NianKaRud]

D'un côté c'est pas plus mal comme ça ils joueront tous les matchs restant à  fond et battre des équipes étant dernière nous (ainsi que devant).