[07/08] 25ème J: Lorient / Strasbourg : 1-0

[Pinon]

Toujours dans la lutte

Le Racing pouvait s'offrir un grand bol d'air en s'imposant en Bretagne, mais un but de Le Pen en a décidé autrement. La lutte pour le maintien continue.

« On est toujours dans le combat, la lutte et la souffrance pour rester en Ligue 1 ». Samedi soir, à  l'issue de la défaite du Racing à  Lorient, Jean-Marc Furlan ne pouvait pas vraiment faire un constat différent.
Car cette défaite confirme en effet ce que le staff strasbourgeois et les joueurs ne cessent de répéter depuis des semaines : jusqu'au bout, le Racing va devoir s'arracher pour rester en Ligue 1. Car si le Moustoir et le FC Lorient de Gourcuff respirent mieux et peuvent désormais rêver à  autre chose qu'au maintien, ce n'est pas le cas des Strasbourgeois.

Rennes, premier non relégable, n'est qu'à  deux points du Racing


D'abord parce que dans ce championnat resserré, le Stade Rennais - premier non relégable - n'est qu'à  deux petits points de Strasbourg. Et même si le trio de fin de tableau (à  savoir Toulouse, Sochaux et Metz) semble décrocher, il reste plus d'une dizaine de journées de championnat à  jouer, qui peuvent toutes apporter leurs lots de surprises.
Mais au-delà  du classement et au-delà  des points perdus dans le Morbihan, le RCS a d'autres soucis en perspective. M. Piccirillo, en sortant cinq cartons de sa poche, n'a pas vraiment aidé les Alsaciens.
Au coup de sifflet final, seul Bellaïd n'avait pas vu jaune au sein du quatuor défensif. Cela n'a pas été le cas de Paisley, Dos Santos et Lacour, tous trois avertis, auxquels s'ajoutent Abdessadki et Rodrigo. Pas dramatique en soi, ce cartonnage en règle pourrait devenir un véritable casse-tête pour Jean-Marc Furlan dans les semaines à  venir, en cas de suspensions en série.
Enfin, dernier souci et pas des moindres, le Racing a semblé samedi soir bien incapable de réagir, ne serait-ce qu'un peu, face à  la vivacité bretonne. La défense, habituellement sereine, a fait preuve de fébrilité et le milieu de terrain n'a que rarement été conquérant. Et encore moins inspiré.
« Le résultat n'est pas celui qu'on attendait, grimace Rodrigo, mais il faut être cohérent, on n'a pas fait un super match. Dans l'envie et l'engagement on n'était pas trop dedans. Et on n'a pas eu d'occasion, on n'a pas réussi à  faire mal ».
Sûr qu'offensivement, les Strasbourgeois n'ont pas montré grand-chose, si ce n'est quelques éclairs sporadiques venus de Gameiro ou Fanchone. « Même si on a essayé de produire du jeu, on n'a pas su finir les actions », estime pour sa part Yacine Abdessadki.

« Il y a un match important à  domicile face à  Sochaux. Il ne faut penser qu'à  ça »

Malgré cette défaite, qui marque un coup d'arrêt après quatre matchs de championnat sans s'incliner, les joueurs strasbourgeois refusent de céder à  la panique. « On n'était pas dedans hier soir (NDLR : samedi) mais il y a un match très important à  domicile face à  Sochaux dès samedi. Il faut travailler et ne penser qu'à  ça », tranche Rodrigo.
Face au voisin sochalien, le Racing sait qu'il n'a pas le droit de se louper. Surtout à  la Meinau, et qui plus est face à  un concurrent direct pour le maintien. Pour ça, il faudra faire preuve de plus de « réalisme et d'engagement » que face à  Lorient, selon Abdessadki.
Reste à  espérer que cette recette suffise pour faire plier des Sochaliens qui abattront de leur côté une de leurs dernières cartes pour espérer se maintenir en Ligue 1.

[Pinon]

Jamais deux sans trois ?

Alors que son invincibilité de quatre matches n'a pas résisté avant-hier à  Lorient (défaite 1-0), le RCS espère poursuivre une autre série ce samedi (20 h), en signant contre Sochaux un troisième succès d'affilée à  la Meinau en Ligue 1.

Jean-Marc Furlan est longtemps resté le regard vide. Après son passage en zone d'interviews samedi soir, plus bref que d'habitude, l'entraîneur strasbourgeois s'est engoncé dans un canapé qui jouxtait les vestiaires, perdu dans ses pensées. Des pensées sombres – comme il le confie ci-dessous -, même s'il s'est efforcé de n'en rien laisser paraître.
Auprès de ses hommes, il s'était aussi contenté du strict minimum. « Il n'a rien dit ou presque. C'était judicieux et ça confirme son intelligence à  bien gérer les moments difficiles », témoigne Yacine Abdessadki. « À chaud, les propos et l'analyse sont souvent excessifs. Il va revoir le match à  tête reposée et se faire une idée peut-être différente de ce qu'on perçoit parfois sur le terrain. »
Du terrain, mais aussi des tribunes, les Bleus n'ont pas donné avant-hier au Moustoir l'image d'un groupe incohérent. Certes, ils se sont inclinés sans être géniaux. Mais d'autres, plus prestigieux (Bordeaux, Monaco, Lyon, Paris pour ne citer qu'eux), étaient repartis de Bretagne les mains vides.
Paradoxalement, tous, à  la sortie du stade morbihannais, stigmatisaient une première période ratée. « On a mal entamé le match », pointe Habib Bellaïd. « Nous étions moins forts que les Lorientais dans l'impact, moins vifs aussi. Nous étions venus avec l'idée de prendre un point. Mais on se fait avoir comme des enfants sur un contre dans le temps additionnel de la première mi-temps. À l'arrivée, on perd 1-0. C'est plus frustrant que d'avoir pris 2 ou 3-0. »

« Nous sommes assez grands pour faire notre autocritique »

Paradoxale, cette peu probante première période ? Assurément, parce que c'est justement dans ces 45 minutes initiales que les Strasbourgeois se sont procuré leurs deux plus belles occasions. Pratiquement les deux seules, signées par un Kevin Gameiro mis en échec par un Fabien Audard des grands soirs. « Nous n'avons pas vu le meilleur Racing », admet un Yacine Abdessadki qui se refuse cependant à  verser dans la morosité. « Nous sommes assez grands pour faire notre autocritique, mais nous avons aussi fait de bonnes choses. Malheureusement, nous avons encaissé l'unique but du match au mauvais moment. Après, nous avons essayé de produire du jeu. Mais il est toujours difficile de revenir au score chez une équipe lorientaise habile avec le ballon. Nous n'avons pas joué petit bras. Nous avons juste manqué de réalisme devant, d'engagement aussi. Notre situation reste difficile, mais le championnat l'est pour tout le monde. »

« Le classement peut donner le vertige »

Le capitaine Rodrigo développe sensiblement la même argumentation : « Ce n'est pas le résultat que nous attendions. Nous n'avons pas réalisé un super match, pas au niveau des précédents. Mais il ne faut pas tout jeter. Hormis le premier quart d'heure, nous n'avons pas été baladés. »
Reste que le résultat est là . Et que le Racing sent toujours dans son cou le souffle des mal classés. « Ça va être très serré jusqu'au bout », n'ignore pas le Brésilien. « Pas une équipe ne lâche. »
« On s'efforce de ne pas trop regarder le classement », dédramatise Manu Dos Santos, « parce qu'il peut donner le tournis ou le vertige. » Habib Bellaïd exhorte lui aussi les Bleus « à  rester focalisés sur notre jeu, notre ligne de conduite et à  ne pas en dévier, sans tenir compte des autres. Ce qui importe, c'est de prendre des points. »
Le derby de ce samedi (20 h) à  la Meinau contre un Sochaux en perdition et repoussé à  six longueurs du premier non-relégable semble s'y prêter. En L1, le Racing reste sur deux succès de rang à  la maison (2-0 contre Toulouse et 3-0 face à  Saint-Etienne). Jamais deux sans trois ?

[silex57]

Faut continuer avec la bonne habitude de cette année (une fois n'est pas coutume) qui est d'enfoncer les mal classés. Mais attention pour Sochaux ça va être le match de l'année parce qu'une défaite serait sans doute synonyme de descente ...

[supppourtjs]

Oui probablement, alors ils vont essayer d'entrer de prendre le jeu à  leur compte, cela ne déplaira pas aux joueurs du RCS, il suffira d'attendre....

[télésupporteur]

alors là , surtout pas

[Phapha]

Euh, c'est bien toujours le topic Lorient-Racing ?
(je suis quand même d'accord avec Telesup')

Quand vous verez le raté énorme de Gameiro vous aurez des regrets ...

Audard a été écoeurant, apparemment, tout comme au match aller il me semble.

[Keating]

Ecoeurant peut-être, mais le ballon n'est pas très bien placé quand même ...

[Its_me]

On aurait cru une action de PES ... le but grand ouvert, le joueur tire dans la direction du gardien.

[Keating]

Le but est pour Dos Santos à  mes yeux .... Il n'empêche pas Saïfi de monter, pour rester sur Le Pen, et finalement le laisse filer ...

[D520]

Ecoeurant peut-être, mais le ballon n'est pas très bien placé quand même ...

attend , il est en pleine course , met le plat du pied pour assurer et le gardien la sort , tu ne veux quand même pas lui demander de la controler non ?????!!!