[07/08] 23ème J: Lens / Strasbourg : 2-2

[enzy]

C'est clair, il fait vraiment de gros matchs depuis qu'il est retourné dans son club formateur.

[Pinon]

Inquiétant dans les premiers jours de janvier, le RCS a confirmé dans le jeu, avec un bon nul 2-2 samedi à  Lens, l'embellie comptable déjà  enregistrée à  Auxerre (1-1) et contre Toulouse (2-0).

C'est le credo de Jean-Marc Furlan cette saison : « Pour nous en sortir, nous devrons réaliser des séries. » À défaut d'aligner les victoires ces derniers temps, le Racing a suivi à  la lettre ses recommandations. Après une mauvaise passe début janvier, les Bleus viennent d'enchaîner trois matches sans défaite. Et de récolter cinq points, soit autant que lors des huit journées précédentes.
Dans un championnat étriqué où seuls huit points séparent le 5e, Monaco, du 18e, Auxerre, cette embellie comptable tombe à  point (s) nommé (s). D'autant qu'elle s'est doublée avant-hier à  Bollaert d'un net regain de forme sur le plan footballistique. « Aucune équipe n'est venue presser Lens aussi haut, pas même Lyon », observe ainsi un confrère nordiste. « C'est le meilleur match ici cette saison. »
Des buts, du spectacle, des erreurs d'arbitrage – avec un trio à  côté de ses pompes – et du suspense : ce « derby » entre « deux très beaux Racing » (dixit Jean-Pierre Papin qui connaît autant la maison bleue que celle des « Sang et Or ») a accouché d'un sacré bon match de foot. Et d'un nul plutôt logique, même si personne ne niera l'emprise artésienne sur la partie, notamment au cours d'une deuxième mi-temps étouffante pour la défense alsacienne. En réalité, le RCS a frisé le hold-up autant que la défaite (avec ce 3e but valable refusé à  Maoulida à  la dernière minute). « Nous pouvons éprouver un peu de frustration sur le déroulé de la rencontre », réagit un Pierre Ducrocq auteur d'une bonne partie pour sa 5e titularisation – et son 5e match – de la saison en L 1, mais sanctionné d'un penalty inexistant. « Lens a poussé en 2e mi-temps. À titre personnel, le penalty ne m'a pas aidé. J'ai commis des erreurs dans la relance. Mais j'ai été comme toute l'équipe : dans l'esprit. Comme le groupe l'avait déjà  été en 2e mi-temps à  Auxerre et contre Toulouse. Ceci dit, il ne faut pas se voir plus beaux que nous ne sommes. Nous avons chaque semaine la confirmation que nous ne pouvons exprimer nos qualités que si nous tirons tous ensemble dans le même sens. Nous sommes tout le temps et comme tout le monde dos au mur. »
Malgré les deux buts encaissés sur coups de pied arrêtés (un penalty et un magistral coup franc de Monterrubio), la défense, remodelée à  50 % avec le retour de Zoltan Szelesi et la rentrée de Ducrocq à  la place de Grégory Paisley, blessé, a tenu le coup. « J'avoue que c'était l'une de mes inquiétudes », admet Jean-Marc Furlan.

14 points sur 18 contre Auxerre, Toulouse et Lens

Comme l'espérait et le soulignait récemment l'entraîneur strasbourgeois, le Racing vient une nouvelle fois de faire preuve de son aptitude « à  briser les séries négatives. » C'est sur cette capacité que les Bleus vont devoir s'appuyer ces prochaines semaines. En prenant soin de développer une autre salvatrice propension : prendre des points contre leurs concurrents directs. Cette saison, Rodrigo et les autres ont privé Auxerre, Toulouse et Lens de 14 points sur 18. Le compte est vite fait : ils ont récolté face à  ces trois clubs près de la moitié de leur capital (29). Quand on sait que Sochaux (tenu en échec par Strasbourg à  Bonal — 0-0), Metz et Lille, battus respectivement à  Saint-Symphorien (1-2) et au Stadium Lille Métropole (0-3), déposeront leurs cartes de visite à  la Meinau avant la fin mars, ça ouvre des perspectives.

[Pinon]

Des options payantes

Avec cinq points pris lors des trois derniers matchs de championnat, le Racing s'est rassuré et remis dans le sens de la marche. Et a enfin retrouvé son séduisant jeu de début de saison.

Le Racing a réussi son coup. En arrachant le point du match nul dans un stade Bollaert bien garni, les Ciel et Blanc ont pris ce qu'ils étaient venus prendre face à  une équipe lensoise qui restait sur deux victoires de rang.
« On était venus pour prendre au moins un point et c'est fait, résume Pierre Ducrocq, auteur d'une bonne prestation pour son retour en défense centrale, après on a forcément un peu de frustration parce qu'on mène deux fois au score et à  chaque fois on se fait reprendre, mais c'est comme ça. Il y a un penalty généreux et derrière il y a ce superbe coup franc. Ce sont des faits de jeu, il faut l'accepter ». « De toute façon, on n'a pas le temps d'avoir des regrets », enchaîne Manuel Dos Santos, avec le sourire.
Un sourire qu'arbore aussi Jean-Marc Furlan, dont toutes les options tactiques se sont avérées payantes samedi soir dans le Nord. A commencer par un « timing » parfait au niveau des changements, puisque l'entrée d'Alvaro Santos - à  la place de Gameiro - a tout simplement été déterminante, le Brésilien ayant marqué moins de trente secondes après son arrivée sur la pelouse.

« Avec quatre milieux de terrain on les a asphyxiés en récupération »

« Alvaro est un professionnel de très haut niveau, dès qu'il entre sur le terrain, il est prêt, explique simplement le coach, et son ratio nombre de buts/temps de jeu est exceptionnel ».
Mais Jean-Marc Furlan a surtout eu le nez creux en ce qui concerne l'organisation de ses troupes. Le 4-4-2 en losange, déjà  utilisé à  Caen - où il s'était montré séduisant mais pas du tout payant face à  l'ultra réalisme normand -, a finalement été préféré au 4-2-3-1 habituellement vu à  la Meinau.
« Je savais que ce système allait perturber les Lensois qui ne s'y attendaient pas. Avec quatre milieux de terrains, on les a asphyxiés en récupération et le jeu était plus fluide », explique le coach.
Avec un Rodrigo impérial devant sa défense, bien secondé par le travail de fourmis de Cohade, Lacour et Abdessadki, le milieu de terrain strasbourgeois a abattu une besogne conséquente. Surtout qu'en face il y avait tout de même du lourd, avec l'ancien Strasbourgeois Sidi Keita et l'inusable Kovacevic, sans compter les deux feux follets Demont et Monterrubio sur les côtés.
Une fois sorti de ces considérations tactiques, un « état d'esprit retrouvé » explique aussi la bonne prestation des Strasbourgeois, selon Pierre Ducrocq. « Et cet état d'esprit, c'est d'abord et avant tout de ne rien lâcher et de ne pas se croire plus beau qu'on est », détaille l'expérimenté défenseur.

« Tout est encore jouable, de l'UEFA à  la relégation »

« Depuis trois matchs ça se passe bien, mais il faut continuer nos efforts, enchaîne Manuel Dos Santos, comme le championnat est très serré, tout est encore jouable, de l'UEFA à  la relégation. Il faut avoir les nerfs solides, parce que ça peut se décider lors des deux dernières journées ».
Sûr que rien n'est encore fait, ni dans un sens ni dans l'autre pour des Strasbourgeois capables du meilleur comme du pire. Mais après un début d'année calamiteux, le RCS a confirmé à  Lens qu'il allait actuellement « crescendo », comme l'affirmait déjà  Renaud Cohade avant la réception de Toulouse.
« Depuis cette deuxième mi-temps d'Auxerre, on revient bien. Il faut rester sur cette ligne de conduite. De toute façon on n'a pas le choix, on est tout le temps dos au mur et chaque match est important », achève Pierre Ducrocq.

[télésupporteur]

S'il nous fait ça, Belhadj va s'éclater sur les couloirs

il l'a fait, et belhadj ne s'est pas éclaté

[Keating]

Il a quand même été un des Lensois les plus en vue ... mais c'est vrai que ces centres n'ont pas été des plus dangeureux ... Mais il montait bien tranquillement je trouve ...

[Kanté]

Et dire qu'on a eut quatre étoiles pour le match dans l'Equipe

C'est Cohade qui tire le coup franc du 2-1

Oups j'étais à  l'autre bout du stade ; je pensais que c'était Johansen qui aurait tiré le coup franc ; ca montre encore plus l'importance de Cohade.

Les 4 étoiles de l'Equipe se justifient par les buts ; c'est pas tous les jours que l'on voit un 2-2. Sinon le match était haché à  cause des coups de sifflet de l'arbitre et le niveau collectif des 2 équipes était bien faible ; seuls qulques exploits individuels mettaient un peu d'ambiance...

Quant au niveau de Belhadj, à  mon sens le fautif n'est pas Sceleszi qui l'a bien muselé en seconde période mais bien LAcour qui avait un placement que je ne trouvais pas intelligent l'obligeant à  courir comme un dératé derrière Belhadj à  chaque fois. Du coup Sceleszi se retrouvait à  faire face à  Belhadj et Monterrubio tout seul...

[Stef25]

J'ai également vu le match à  la télé... dans l'ensemble je pense qu'il faut se satisfaire du match nul au vu de la domination territoriale lensoise en fin de première et et fin de deuxième mi-temps... j'aurais par contre aimé savoir ce qu'aurait pu donner l'action de Lacour s'il avit fait une passe dans la course de Gameiro (qui n'était pas hors-jeu au contraire de Renteria...).

Par contre, je suis très en colère contre les commentateurs (notamment un ...mais je me rappelle plus qui c'est...) de Canalsat qui ne se gênent pas pour dire "Bellaid, très bon arbitre" suite au but refusé à  Lens en toute fin de partie....comme si Bellaid était le seul défenseur sur cette planète à  lever le bras pour influencer les juges de touches... Bref il faut bien un bouc émissaire!!!

[télésupporteur]

tu as raison
on a eu des commentaires de "beaufs lensois"

[FM17]

Blague Lilloise :comment reconnait on un supporter lensois dans les rues de Lille ? il a le nez rouge et les dents jaunes !

[Phapha]

Je connais des Lillois, je la ressortirai.