[07/08] 16ème CDF : RCS / Metz - 0/3
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DNA a écrit :Du piment dans l'ordinaire
En fâcheuse posture samedi soir face aux amateurs de Rouen, le Racing est parvenu à s'extirper du trou normand pour gagner le droit d'affronter Metz, en seizièmes de finale, début février. Si le championnat reste l'objectif prioritaire, la Coupe de France vient pimenter ce début d'année. L'hiver alsacien s'annonce chaud.
Revoilà Metz ! Hier soir, David Skrela, l'international de rugby, et l'animatrice Cécile de Ménibus ont, d'une main leste, rapproché le Racing de son plus proche voisin footbalistique. Pour un seizième de finale de Coupe de France à la Meinau « passionnant et intéressant », selon Jean-Marc Furlan (lire ci-dessous). Bien plus passionnant que s'il avait fallu se coltiner les intrépides Vendéens du Poirée-sur-Vie ou les valeureux montagnards de la Croix-de-Savoie, dans des contrées forcément hostiles pour qui voyage avec une étiquette « Ligue 1 » collée dans le dos. Dans le registre des furieux amateurs décomplexés, le Racing a déjà donné. Samedi soir, il a même failli y laisser sa chemise. C'était à Rouen, où le vent du boulet a chauffé les oreilles alsaciennes.
Le « bon feeling » de Puydebois
Incapable de hausser le rythme et d'instiller une once de folie, les Bleus ont traversé la partie à la manière d'un funambule. Le précipice, dans lequel ont été projetés Lens et Toulouse - respectivement par les Chamois Niortais et le Paris FC -, s'ouvrait dangereusement sous leurs pieds, lestés de semelles de plomb. Grâce à leur « sang froid », à la « rigueur et la sobriété en défense » et à une « domination quasi constante », aux dires de Jean-Marc Furlan, les Strasbourgeois ont ainsi su éviter le piège. Avant de remettre leur sort entre les mains de Nicolas Puydebois, « monsieur coupe » qui supplée Stéphane Cassard selon la règle de l'alternance établie en début de saison. Le gardien a « juste fait le boulot », en repoussant le quatrième tir normand après avoir vu passer les trois premiers essais très loin de ses gants. « Un bon feeling dans un exercice qui s'apparente à un pile ou face », reconnaît l'intéressé, tout aussi heureux pour ses coéquipiers, auteurs, eux, d'un sans faute face au portier normand.
« Les bons moments qui soudent le groupe »
Dans les vestiaires de Robert-Diochon, l'ex-Lyonnais était quand même le garçon dont le visage affichait le sourire le plus éclatant. « Ça fait partie des bons moments qui soudent un groupe, savoure Puydebois. Ça aurait pu être mon dernier match de la saison. On passe un tour, c'est un bonus qui me laisse l'opportunité de montrer au staff que j'ai le niveau de la Ligue 1. » De Ligue 1, il n'en a pourtant jamais été question samedi soir. Les quatre divisions d'écart entre le Racing et Rouen n'ont en tout cas pas sauté aux yeux. L'inquiétante apathie des attaquants, le manque de liant entre les lignes et l'absence généralisée d'inspiration ont tôt fait de niveler les valeurs. Jean-Marc Furlan ne s'alarme pas pour autant.
« Un match de Coupe ne se commente pas dans le contenu, tempère le coach. Tout ce que je peux reprocher à mes gars, c'est de ne pas avoir été assez incisifs ni percutants. En attaque, il nous manquait du monde pour apporter plus de peps, de percussion, de possibilité de frappe. »
Se pencher sur les carences du secteur offensif
De ce week-end, Furlan ne voulait retenir que la qualification. « Dans cette compétition, il n'y a qu'une alternative : soit tu en sors vivant, soit tu dégages, poursuit-il. Moi, je reste sur trois expériences douloureuses. Avec Troyes, on n'a non seulement pas été bons, mais en plus on a été éliminés par plus petits que nous. C'est insupportable pour moi. Alors, oui, je suis très heureux d'avoir passé ce tour. » Une fois évacué le spectre de l'humiliation et de l'immanquable remise en question qui en découle, le Racing peut se pencher sur les affaires courantes. Et somme toute urgentes. Samedi, c'est Nice qui se présente à la Meinau. Soit le premier adversaire du cycle retour. Strasbourg l'attaque du haut d'une 14e place - à quatre points de Lens, premier relégable -, qui n'autorise guère de faux pas. Cette semaine, Furlan et les siens devront sérieusement analyser les carences du secteur offensif, muet depuis maintenant trois matches pleins. Les rentrées attendues de Mouloungui et de Gameiro ne peuvent que soulager le technicien strasbourgeois, déjà contrarié par le départ de Mulenga pour la Coupe d'Afrique des nations.
Recadrer le facétieux Wason Renteria
Dès aujourd'hui, il s'agira aussi pour le staff de recadrer le facétieux Wason Renteria, jamais là quand on l'attend dès lors qu'il rentre de Colombie. « Rebooster » la meilleure gâchette du club - 6 réalisations - ne sera pas la moindre des tâches au moment d'aborder un mois de janvier crucial. Avant de goûter à la « sucrerie » de la Coupe, comme le dit Bellaïd, le Racing devra déjà relever son ordinaire. Avec ou sans piment colombien et zambien.
Sébastien Keller
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Re: [07/08] 16ème CDF : RCS / Metz - 02 ou 03/02
Bien si on le gagne ce match, mais celui un mois après contre les mêmes Messins sera quand même plus important
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Re: [07/08] 16ème CDF : RCS / Metz - 02 ou 03/02
C'est surtout le retour de Chapuis à la Meinau qui va venir faire du monde, les occasions de bien rigoler sont rares actuellement
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.