[07/08] 20ème J: Strasbourg / Nice : 0-1

[bruggen54]

cooool les gars ca va revenir!! une foi que vous aurez viré furlan voila tout!
sinon il est vrai que tout cela est préocupant le racing et capable du meilleur comme du pire... et en ce moment bah c'est plutot le pire...

[enzy]

Regardez bien les 2 passes de Laslandes pour Ederson en première mi-temps, des vrais caviars et la deuxième en première intention, la classe, voila ce qu'il manque au raçing.

Abdé et Johansen devraient passer cette vidéo en boucle.

Et Alvagros devrait s'inspirer des prises de balles d'Ederson.

Autant Abdé et Johansen ont les moyens techniques pour y arriver, autant pour Alvagros c'est du domaine du fantasme.

[tredtred]

match avec un racing qui a joué comme contre Rouen, sauf que c'était Nice.... défaite méritée. Je suis d'accord pour dire qu'Alvaro n'a rien à  faire sur un terrain de foot (détente de 10 cm maxi, lancé il doit courrir à  12 à  l'heure) et que Lacour est sans doute meilleur au Basket q'au foot.
Quant aux sombres cons de la Couronne je suis en phase avec Ernest... quant à  Manu (qui de temps en temps devrait s'abstenir d'écrire des âneries) si le Racing avait gagné ça t'aurait pas forcément rendu moins con.

[Bruggen75]

cooool les gars ca va revenir!! une foi que vous aurez viré furlan voila tout!

je suis ton père....(et tu as raison)

[Roswell Man]

Et nous v'là  à  la 15e place du classement. Pour la 1ère fois cette saison le PSG nous dépasse

Ne parlons pas de la déroute du Racing II face à  St-Priest cet après-midi....

[FM17]

au moins, on ne sera pas les premiers à  perdre au Parc des Princes...

[Phapha]

Maigre consolation.

[Pinon]

Dans le dur, c'est sûr

C'est désormais sûr, le Racing est dans le dur. Dominés, samedi soir, par l'OGC Nice, les hommes de Furlan s'aventurent périlleusement sur la pente fatale. La période qui s'ouvre, avec les déplacements à  Auxerre et Lens, entrecoupés de la venue de Toulouse en une semaine, s'annonce cruciale.

Ne pas céder à  la panique, garder coûte que coûte sa lucidité et son sang froid, voilà  le credo psalmodié en choeur, samedi soir, dans les couloirs de la Meinau. Conscients d'avoir livré une prestation d'une fadeur consternante, « très éloignée de notre valeur », selon Furlan, les Strasbourgeois ne se montrent pas plus inquiets que ça. Du moins pas publiquement.

« Une occasion et demie, c'est largement insuffisant »

Pourtant, les sorties de ces dernières semaines ont de quoi rendre perplexe. La défaite sur la pelouse de Caen (2-0), avant les fêtes, laissait déjà  apparaître les signes avant-coureurs de temps difficiles. Le Racing avait gaspillé, par paquets entiers, des occasions nettes avant de se faire cueillir comme une fleur sur la seule incursion dans son camp.
En début de mois, la qualification étriquée ramenée de Rouen s'apparentait à  un petit miracle. Même si un « match de coupe ne peut se commenter dans son contenu », aux dires du coach, observateurs et supporteurs avaient quand même été chagrinés de voir les Bleus se créer en tout et pour tout deux situations dangereuses sur le but des amateurs, temps réglementaire et prolongation compris.
Samedi soir, le Racing n'est pas plus parvenu à  hausser son niveau de jeu. « Une occasion et demie, c'est largement insuffisant », déplore Furlan, qui a vu ses attaquants Alvaro Santos et Fanchone errer comme des âmes en peine 90 minutes durant. Sans parler de la désarmante rentrée de Renteria à  l'heure de jeu, le meilleur buteur ne semblant guère concerné par les événements.

Jeter l'opprobre sur les attaquants serait un raccourci facile

En pareille circonstance, il est toujours tentant de brandir chiffres et statistiques, éléments dont le staff alsacien raffole tant. On ne manquera ainsi pas de remarquer que les Bleus n'ont pas inscrit le moindre but en 364 minutes passées sur les terrains, soit quatre matches pleins. Dans le même registre, il apparaît que quatorze rencontres, sur les vingt-deux disputées cette saison, se sont terminées sans que les filets adverses n'aient tremblé.
Jeter l'opprobre sur les seuls attaquant serait un raccourci facile et, en tous les cas, pas suffisant. D'autant que Renteria, Gameiro et Mouloungui, soit les trois premiers choix dans ce secteur, n'ont pas ou peu pris part aux trois dernières sorties. Aujourd'hui, il n'est toujours pas question de recruter un élément supplémentaire.
« Tout devient plus difficile quand on ne marque pas, mais le secteur offensif est un tout, ça ne concerne pas seulement les attaquants, explique Grégory Paisley. On traverse une période délicate, et ce à  cause de différents facteurs. A nous de trouver les arguments pour repartir de l'avant. Il va en tout cas falloir réagir très rapidement, parce que ça peut aller très vite. »
Alors que le Racing n'est pas au mieux de sa forme, que l'animation offensive est défaillante et que quelques cadres comme Abdessadki ou Cohade sont à  la peine, c'est une semaine cruciale qui s'ouvre, avec le déplacement à  Auxerre samedi soir (20h).
Suivront, mercredi, Toulouse à  la Meinau, puis Lens à  Bollaert dès samedi. Soit trois équipes contre lesquelles le Racing avait réussi le grand chelem en août dernier. Ces neuf points avaient permis de lancer la saison.
Aujourd'hui, il paraît utopique de vouloir réaliser le même parcours face à  autant d'adversaires directs pour le maintien. « Je suis certain que les garçons ont à  coeur de rattraper leur faux pas contre Nice, assure le président Ginestet. Les prestations élevées vues lors du cycle aller ne peuvent être le fruit du hasard. »

« Dix-huit journées qui seront toutes à  couteaux tirés »

Jean-Marc Furlan adopte peu ou prou le même discours que son président. « Je rappelle qu'en début de saison, personne ne nous aurait attribué le dossard 10 ou 12, synthétise le technicien. Si on avait écouté les gens, notre numéro aurait eu de quoi faire peur. Le maintien est un long et difficile combat. Il reste dix-huit journées qui seront toutes à  couteaux tirés. »
Attention, tout de même, à  ne pas se faire dépecer avant fin janvier.

Sébastien Keller

Nice : la tête et les jambes

Avec un subtil mélange des générations et des saveurs, l'OGCN pointe à  la 5e place du classement. Et le papy boom s'en donne à  coeur joie.

A 35 ans et quelque 330 matches au compteur de Ligue 1, Olivier Echouafni a déjà  beaucoup bourlingué. De Marseille à  Nice en passant par le Racing et le Stade Rennais. Samedi soir, le poumon azuréen a ressenti un petit pincement au coeur en foulant une pelouse de la Meinau qu'il connaît sur le bout des crampons.
« C'est vrai, ça fait forcément quelquechose, confie « Chouf ». J'ai passé deux belles saisons ici (1998-2000) et je n'ai jamais inscrit autant de buts de ma vie (12), dont une majorité de la tête. D'ailleurs, à  Nice j'arrête pas de me faire allumer, car je ne marque pas... »

« Aujourd'hui, je m'éclate »

Samedi soir, après la blessure de Yahia, Olivier Echouafni est même redescendu d'un cran pour se glisser dans la peau d'un libero. C'est la première fois sous l'ère Antonetti qu'il évolue à  ce poste. « Mais que ce soit au Racing ou même à  l'OGCN j'avais fait déjà  quelques piges. A Nice, j'avais joué une dizaine de matches lorsque... José Cobos s'était blessé. Je n'ai pas eu trop de temps, ni de répit pour prendre mes marques. Et il faut aussi en profiter pour féliciter le jeune Ismaël Gace. C'était son premier match en charnière centrale et il s'en est très bien tiré. C'est ce qui fait aussi la force de Nice cette saison : tout le monde s'encourage, tout le monde tire dans le même sens. »
Pour avoir porté le maillot des « Aiglons » à  plus de 100 reprises en tant que titulaire, Olivier Echouafni avait reçu un trophée du club en même temps que Florent Balmont, le 19 décembre dernier avant le coup d'envoi de Nice-Valenciennes. « Cette récompense m'a touché, souligne-t-il. Je n'ai connu que quatre clubs dans ma carrière. Et lorsque je me sens bien quelque part, j'essaye de m'adapter et de rester dans ma nouvelle famille le plus longtemps possible. Aujourd'hui à  Nice, je m'éclate et si mon corps et le mental suivent, j'espère encore jouer deux ans au plus haut niveau. »

« Ederson franchit seulement un palier »

Avec le Brésilien Honorato Ederson, 21 ans, qui a illuminé la grisaille de la Meinau, Fred Antonetti possède un joyau qu'il lui sera difficile de conserver. « Je ne me pose pas la question en ces termes, indique l'entraîneur azuréen. S'il a encore envie de faire un bout de chemin avec nous, tant mieux, mais il est seulement en train de franchir un palier. »
Champion du monde des moins de 17 ans, Ederson attire les convoitises. Lyon qui avait un oeil sur lui pendant l'intersaison le verrait bien rejoindre sa filière brésilienne, mais l'Inter de Milan, Arsenal et le voisin monégasque se montrent aussi empressés. De même que la Juve. Un émissaire italien était samedi à  la Meinau pour superviser Bellaïd et c'est le milieu brésilien qui l'a séduit...
Et c'est aussi le cas pour Hugo Lloris, chef de file de la génération montante des gardiens en compagnie du Marseillais Mandanda, courtisé par plusieurs clubs européens. Samedi soir à  la Meinau, le gardien de l'OGCN n'a guère été inquiété dans la mesure où le Racing n'a pas eu plus d'une « occasion et demie ». Mais dans les airs Hugo, le boss, a été impeccable dans sa lecture du jeu et ses prises de balles.
« Vous savez, l'an dernier, le club a été secoué. Le président a voulu démissionner, le coach a failli partir, rappelle « Chouf ». Depuis, il y a eu une vraie prise de confiance. Et au niveau du groupe, l'ambiance est saine. On se lance des défis entre nous, on essaye de les atteindre. Et souvent, ça marche... »
Avec Vincent Hognon (33 ans), Cyril Rool (32 ans), Olivier Echouafni (35 ans) et Lilian Laslandes (36 ans) que l'on a vu passeur samedi soir, l'OGCN a bétonné les allées. Aux Apam, Diakité, Gace, Traoré d'en profiter pour s'épanouir...

[Pinon]

Un vent d'inquiétude

Les Strasbourgeois, 15es ce matin, sont unanimes : ils ont raté leur match contre Nice samedi. De leur troisième défaite à  la Meinau (0-1) transpire une évidence : pour gagner des matches, il faut marquer.

Les périodes de disette offensive se succèdent. 518 minutes de stérilité par ci (8 h 38), 319 par là  (5 h 19) et 393 aujourd'hui, série en cours (6 h 33). Le constat est trop flagrant pour ne pas receler une part de vérité sur le véritable potentiel de l'attaque strasbourgeoise. Avant-hier, le match contre Nice a confirmé ce que la piètre production en Coupe de France à  Rouen avait laissé filtrer : une raréfaction des occasions de but.
On reconnaîtra aux Bleus une certaine lucidité – et même une lucidité certaine – sur la « qualité » de leur prestation. « Nous avons été mauvais, c'est tout, et il n'y a rien à  ajouter », glisse l'entraîneur des gardiens Alexander Vencel.
« Nous n'avons pas été bons », paraphrase Guillaume Lacour. « Si nous sommes inquiets ? Non, car il reste beaucoup de matches. Mais c'est vrai que nous n'avons pas fait une grande partie. Nous avons manqué de jus et n'avons pas su nous mettre au niveau des Niçois. Ils nous ont dépassés, tout simplement. Nous n'avons pas réussi à  les bousculer suffisamment pour les mettre en danger. Nous avons manqué de rythme et de spontanéité. Evidemment, après cette défaite, nous pouvons nous poser des questions. Mais nous n'allons pas nous prendre la tête non plus. Pour déstabiliser nos adversaires, nous devons nous montrer plus dangereux. Ça n'a pas été le cas.»
Les causes de cette indigence offensive sont multiples : la blessure d'Eric Mouloungui, impliqué dans 8 (3 buts, 5 passes décisives) des 18 buts du RCS ; le séjour sur le banc de Wason Renteria et Kévin Gameiro (1) - l'un pour un retour de vacances en retard, l'autre pour un retour de blessure - en début de partie, alors que les deux hommes pèsent 9 desdits 18 buts (6 pour le Colombien, 3 pour l'attaquant de poche) ; l'apport insuffisant d'un Alvaro Santos bien mal cramponné en ce début 2008 (Ndlr : il n'a cessé de glisser, autant à  Rouen que contre Nice) et d'un James Fanchone qui ne parvient pas à  retrouver son niveau d'août.

Une Meinau chafouine

Bref, si le temps est plutôt clément en cette période de l'année, les Bleus patinent et génèrent quelque inquiétude. Au moins chez un public qui n'avait encore, cette saison, jamais manifesté autant d'impatience que samedi. « Inquiet ? C'est un bien grand mot, mais il faut se ressaisir rapidement », prévient Grégory Paisley. « Il reste 18 matches et ça va être compliqué jusqu'au bout. Nous sommes tombés sur une équipe très bien organisée qu'on sentait en confiance. Nous, en revanche, n'avons pas su nous montrer dangereux. Nous travaillons les frappes à  l'entraînement, mais sur le terrain, nous ne nous créons pas d'occasions, nous ne réussissons pas à  nous mettre en position de tir. Ce qui nous manque, c'est un tout. La percussion d'un Mouloungui nous apportait beaucoup en début de saison. Aujourd'hui, nos adversaires sont prévenus et nous attendent. C'est à  nous de trouver d'autres moyens d'être dangereux. »
La rentrée du Gabonais ce lundi à  l'entraînement est peut-être une amorce de solution. Mais Mouloungui n'est ni Messi, ni le Messie. Il faudra aller chercher ailleurs des raisons d'espérer un résultat samedi (20 h) dans l'antre d'une AJ Auxerre qui reste aujourd'hui – après la victoire du PSG sur Lens - l'une des cinq seules équipes classées derrière un RCS 15e.

(1) Gameiro a marqué hier en CFA.

[FM17]

y a du FM dans l article (14 matchs sans marquer, Mouloungui indispensable, duo renteria-Gameiro...)