[07/08] 19ème J: Caen / Strasbourg : 2-0

[FM17]

ah enfin Colgate commence à  comprendre beaucoup de choses....A commencer, que le Racing glisse dangeureusement au classement, à  comprendre que le Racing méritait mieux qu un 0-2 contre une équipe de Caen que l on a dominé...Mais c est la faute des joueurs malheureusement...de leur efficacité, de leur jeunesse comme j attendais qu il le dise...13è, il devrait être content, c est le meilleur classement qu il ait eu avec une équipe dans toute sa carriere !

[FM17]

4 CAEN 19 7 1 2 19 9 2 3 4 4 10 9 4 6 23 19 +4 31
5 LE MANS 19 5 3 1 12 7 4 0 6 14 19 9 3 7 26 26 +0 30
6 VALENCIENNES 19 7 2 0 18 3 1 3 6 5 14 8 5 6 23 17 +6 29
7 NICE 19 6 4 0 14 5 1 4 4 5 9 7 8 4 19 14 +5 29
8 LORIENT 19 5 3 2 11 8 1 6 2 9 11 6 9 4 20 19 27

13 STRASBOURG 19 3 5 2 10 5 3 1 5 8 15 6 6 7 18 20 -2 24

on a quoi de moins que ces équipes là  ? RIEN ! faut arreter de se satisfaire de perdre régulierement à  l exterieur depuis 1 mois, de ne pas marquer de buts 11 matchs sur 19 et de dire que NOUS on pratique un beau football !! c est de la Merde ca !!!!!!! Caen aussi pratique un beau foot, Le Mans, VA, Lorient aussi d apres tous les journalistes !! alors ??? le Racing mérite mieux que ce classement...Tant mieux si vous etes contents du maintien, mais dans 5 ans on en sera toujours au même niveau...Ginestet a t il des ambitions ? que devient il ? Furlan veut il autrechose dans sa vie que d etre coach d une L1 ? putain merde j ai bientot 36 ans, j ai envie de voir le Racing en haut du classement avant de mourir ! je crois beaucoup dans ce groupe mais je sens un tel manque d ambition, de pression positive, de lissage (triplette Furlan, Ferhat, Ginestet)...Le froid a l air d anesthesier tout le monde mais bordel réveillons nous un peu...Allez je vais bosser, vais me faire tailler un peu tellement j ai saoulé mes collegues avec la victoire dont j etais sur du Racing hier...

[EDES]

Toujours pas compris comment on a pu perdre un match comme ça. Sur le premier but, c'est tout juste si Caen ne venait pas de franchir pour la première fois la ligne médiane: j'exagère à  peine !!!

[Keating]

le Racing mérite mieux que ce classement...Tant mieux si vous etes contents du maintien, mais dans 5 ans on en sera toujours au même niveau...Ginestet a t il des ambitions ? que devient il ? Furlan veut il autrechose dans sa vie que d etre coach d une L1 ?

Je faisais partie il ya 2ans des personnes qui pensaient que le Racing ne devait pas descendre, qu'on n'avait pas eu de chance, qu'on s'était fait entuber du début à  la fin alors qu'on méritait mieux ... Tout ça pour dire que je pense qu'il y a dans le football une bonne part de chance ...
Autant je comprend ton agacement, autant pour moi, hier soir j'ai cru revivre l'il y a 2saisons ... On ne peut pas en vouloir à  l'entraineur, l'entame de match était excellente, et on prend un but à  contre-courant, pas mérité du tout ... Et après on ne sait pas revenir ...
Je suis un peu fataliste, mais je pense qu'il ne faut pas déconner, on doit avoir marquer 2 buts à  la mi-temps hier, la finition d'un Renteria a vraiment manqué ...

[argueti]

A s'en mordre les doigts

Les Strasbourgeois, archi-dominateurs hier soir, ont subi une leçon de réalisme de la part d'une équipe caennaise bien organisée, mais loin d'être irrésistible. Frustrant, terriblement frustrant.

« C'est extrêmement frustrant d'avoir une telle maîtrise et de rentrer sans point », lâche Jean-Marc Furlan à  l'issue du match. Sûr qu'au vue du scénario proposé hier soir dans un Stade Michel-d'Ornano comble, les Strasbourgeois peuvent être frustrés. Car le Racing ne méritait pas de perdre. Mais hier soir le réalisme avait choisi son camp et il était bel et bien Normand. L'entame est tout à  l'avantage du RCS. Bien en place malgré une pelouse gelée et un changement de système de jeu (le fameux 4-4-2 en losange) les hommes de Furlan se créent rapidement une, deux, puis trois occasions nettes. Grâce notamment à  un Jacob Mulenga bien en jambes, qui fait mal à  chacune de ses accélérations. Grâce aussi à  une triplette Rodrigo, Lacour, Cohade qui bloque toutes les offensives locales. Et quand l'un ou l'autre Caennais réussi à  passer ce premier rideau, la paire Bellaïd/Paisley veille au grain.

« Au bout d'une demi-heure on aurait pu perdre 2-0 »

En face, le Stade Malherbe balbutie un football réputé pour être offensif et ne doit son salut qu'à  un Vincent Planté des grands soirs. « Au bout d'une demi-heure, on aurait pu perdre 2-0, voire 3-0 », souligne avec justesse Cédric Hengbart, le capitaine caennais. Mais Strasbourg a beau pousser, le tableau du stade Michel-d'Ornano affiche toujours ce maudit 0-0. Mulenga est omniprésent, de la tête, en pivot, ou en déviation. Mais rien n'y fait. Au contraire. A force de dominer et de monopoliser la balle, les Strasbourgeois s'exposent aux contres. Et c'est bien sur une contre attaque, qui semble au départ anodine, que les Racingmen encaissent le premier but, via à  une tête d'Eluchans bien servi par Florentin. Un but qui est un véritable coup de massue pour des Strasbourgeois jusque là  franchement dominateurs. « On s'est créé des occasions, et pendant 30 minutes on a vraiment maîtrisé. Mais on n'a pas concrétisé », résume sobrement Jean-Marc Furlan. Menés 1-0, le RCS n'a alors d'autre choix que de pousser, encore et encore. Mais le but marqué contre le cours du jeu a servi de déclic à  un Stade Malherbe qui peut désormais faire parler ses qualités de vitesse en contre, grâce à  Compan, Deroin et Florentin. Les Strasbourgeois n'abdiquent pas. Abdessadki, Fanchone, Lacour ou l'infatigable Mulenga arrivent encore à  mettre Planté en danger. Mais si les jambes strasbourgeoises tournent encore sur un terrain à  la limite du praticable, les têtes n'y sont plus. Et le mauvais scénario tourne même au cauchemar en toute fin de match.

A 2-0 la messe est dite

Paisley, impeccable jusqu'alors, commet une faute pas évidente sur Compan. Penalty et carton jaune, selon M. Jaffredo. A 2-0, la messe est dite. Mais il était écrit que le Racing devait boire le Calice jusqu'à  la lie. Quelques minutes plus tard, nouvelle faute de Paisley sur le même Compan. Pour le défenseur central strasbourgeois, c'est un deuxième jaune synonyme d'expulsion. « En première mi-temps, on les a mangés et eux ils ont 100% de réussite. Ils ont une action et marquent un but, soupire Habib Bellaïd, très déçu de l'issue de la rencontre, sur l'ensemble du match, on ne mérite pas de perdre ». Non les Strasbourgeois ne méritaient pas de perdre. Mais hier soir, on l'a dit et répété, la réussite était bel et bien du côté des Normands.

Pris au piège

Les Strasbourgeois, ultra dominateurs en première mi-temps n'ont pas réussi à  marquer ce petit but qui aurait tout changé. Et ont été pris au piège d'une équipe caennaise qui n'a eu besoin que d'une occasion pour faire la différence.
CASSARD (). N'a pas eu grand chose à  faire en première mi-temps, si ce n'est ramasser la balle au fond des filets sur le but des Caennais. Plus de boulot ensuite, notamment face à  l'Argentin Eluchans.
SZELESI (). Face à  Florentin, le défenseur latéral est bien entré dans son match, bloquant presque toutes les offensives de Caen. A toutefois sa part de responsabilités sur le premier but caennais, quand il tarde à  revenir, mettant du coup sa défense en déséquilibre.
BELLAID (). Un jeu de tête toujours aussi précieux et des tacles de grande classe. Bellaïd a retrouvé le niveau qui était le sien en début de saison et a même failli marquer de la tête (35e).
PAISLEY (). Sobre, efficace, le défenseur central a toujours un genou ou un pied qui traine pour empêcher la dernière passe caennaise. Dommage que sa fin de match (penalty, puis expulsion) ait gâché une prestation encore une fois énorme.
DOS SANTOS (). Pas vraiment bousculé par Eluchans, le latéral gauche a encore une fois fait un match correct et sérieux, se permettant même une interception de grande classe sur Gouffran à  l'entrée de la surface (30e).
RODRIGO (). Titularisé seul en récupération dans un système de 4-4-2 en losange, le Brésilien a fait le ménage autour de lui, comme à  son habitude.
LACOUR (). Positionné sur le côté droit du losange, Lacour a abattu un travail incroyable en récupération, tout en offrant de belles ouvertures au duo Mulenga/Alvaro. Après une longue période d'arrêt, c'est l'homme en forme en milieu de terrain.
COHADE (). Excentré à  gauche, le Nîmois n'a pas ménagé ses efforts, que ce soit en construction ou en récupération. Encore un match plein, où il n'a cessé de permuter pour offrir des solutions.
ABDESSADKI (). Pour son retour après un mois d'absence, le Franco-marocain a alterné le bon et le moins bon au poste de meneur. Le bon, c'est sa capacité à  conserver la balle, même entouré de trois défenseurs, tout en réussissant à  orienter le jeu à  sa guise. Le moins bon, c'est qu'il n'était pas encore assez dans le rythme pour le faire pendant tout le match...
ALVARO SANTOS (). L'attaquant n'avait visiblement pas fait le bon choix de crampons et avait bien du mal à  tenir sur ses jambes, malgré une bonne volonté évidente et un altruisme intact. Remplacé par Fanchone (55e, ), qui a eu le mérite de tenter.
MULENGA (). Incontestablement le meilleur Strasbourgeois hier soir à  d'Ornano. Avec trois occasions nettes en moins de dix minutes, le Zambien a provoqué des sueurs froides dans les travées caennaises. Mais n'a malheureusement pas su conclure, au grand malheur des Strasbourgeois.

Barbara Schuster

Détroussé au coin du bois

Jacob Mulenga, encadré par les Caennais Gaël Nivet et Rémi Gomis, et les Strasbourgeois terminent l'année par une défaite, la troisième de rang à  l'extérieur.

Pour n'avoir pas su convertir ses occasions nettes de la première période, le RCS a subi hier sa troisième défaite consécutive à  l'extérieur (2-0). Un échec lourd de conséquences, puisqu'il redescend au 13e rang avant la fin de la 19e journée ce soir. 3-0 à  Monaco, 5-0 à  Lyon et 2-0 à  Caen : c'est peu dire que les trois derniers déplacements du Racing en cette fin 2007 ont été pénibles. Mais dans les deux derniers cas au moins, le score reflète plus qu'imparfaitement les productions des hommes de Jean-Marc Furlan. En disséquant le scénario de la première période en Normandie, il faut bien avouer qu'il y a de quoi s'arracher les cheveux. Lorsque les deux équipes regagnent les vestiaires à  la pause, les Strasbourgeois peuvent légitimement s'estimer lésés. Même s'ils pestaient avant le coup d'envoi après la pelouse en partie gelée, ils ont maîtrisé autant les éléments que les vagues normandes. Conquérants dans les duels, à  l'image d'un Guillaume Lacour à  trois poumons, ils ont étouffé Gouffran et les autres. Pourtant, au moment d'aller récupérer quinze minutes, ils sont menés au score (1-0). Une occasion, un but : le Stade Malherbe a su faire preuve d'un implacable réalisme. À l'origine, un centre parfait de Florentin au second poteau. Dos Santos est un peu court, Eluchans, en embuscade. L'Argentin se détend et ajuste une tête imparable sur laquelle Cassard ne peut rien (40e). Les Strasbourgeois viennent de se faire détrousser au coin du bois. Et ils rentrent aux vestiaires incrédules, sans comprendre comment cette première période a ainsi pu se retourner contre eux. Car avec un brin de lucidité, de réalisme et de chance, ils auraient dû prendre les devants. Jacob Mulenga a ainsi réussi une première mi-temps très haut de gamme. À un détail près, toujours ennuyeux pour un attaquant : la finition. Sa tête croisée sur un centre de Lacour (3e) contraint Planté à  une décisive parade du bout des gants. Il remet ça dans la minute suivante, perdant son duel face au portier caennais (4e), avant d'expédier une reprise au-dessus (7e), de placer une bonne frappe du gauche stoppée par un Planté vigilant (14e), puis une autre trop croisée (20e). À lui tout seul, le Zambien a alimenté la chronique, mais pas le tableau d'affichage. Après lui, Rodrigo, d'un tir contré par Sorbon (35e), et Bellaïd, d'une tête trop décroisée sur un corner d'Abdessadki (36e), ont eux aussi fait trembler un stade d'Ornano comble. Le hic, c'est que Caen mène. Et quand reprend le jeu, le RCS est à  l'évidence encore sonné par cette cruelle désillusion. Le Stade Malherbe est tout près d'en profiter. Eluchans, contré in extremis par Paisley (56e), Florentin, mis en échec par Cassard (57e) et Compans, qui rate le cadre d'un cheveu (58e), sont à  deux doigts de transformer le hold-up en casse du siècle. Passé ce vilain coup de mou, Rodrigo et les autres se reprennent. Mais malgré une bonne volonté jamais démentie, ils ne reviendront pas. Pire, sur sa première erreur, Grégory Paisley déséquilibre Compan. Hengbart transforme le penalty sans trembler (80e). Et comme il est dit qu'à  trois jours de Noël, les Bleus vont boire le calice jusqu'à  la lie plutôt que le Champagne, Greg Paisley est expulsé à  la 85e pour une seconde faute sur Compan. Caen, qui vient de prendre 16 points sur 18, se propulse à  la 4e place et peut festoyer. Sur ce seul échec, le Racing, lui, dérape à  la 13e place, en attendant les derniers matches d'aujourd'hui. Une glissade hivernale qui confirme que la lutte sera chaude jusqu'au bout. Tout le monde le sait depuis six mois.

Stéphane Godin

[Sam.]

putain merde j ai bientot 36 ans, j ai envie de voir le Racing en haut du classement avant de mourir !

t'en fais pas, je deviens milliardaire et je te la monte ton équipe de tueurs (ceci n'est pas de l'humour, si j'ai un jour assez de blé pour faire du racing un club serieux, j'hésiterais pas une seconde) . Pour répondre un peu plus à  ton message, la différence entre les équipes devant nous et celles derrières nous, c'est clairement la stabilitée.. VA, Nancy, Le Mans, ça fait 3-4 ans qu'ils construisent leur groupe en L1. Laissons 3 ans (dont cette année) à  l'équipe dirigeante pour voir ce que ça donnera et arretons de tirer à  boulet rouge dès que ca chie un peu. on est pas relegable, on a quand même fourni de belles prestations de temps en temps. Et puis, le foot c'est pas une science exacte (voir pas une science du tout) de temps en temps, c'est l'équipe qui a le moins bien joué qui gagne... c'etait le cas hier soir, c'est tout...

Là  ou on va voir si on a de l'ambition c'est au mercato d'été 2008, si les dirigeants (et le coach) sont capables de garder les joueurs les plus en vue de notre effectif ou si l'histoire recommence....

Sam.

[Pinon]

A la moitié du chemin

Même si la défaite à  Caen a laissé beaucoup de regrets, les Strasbourgeois ne perdent pas de vue leur unique objectif : le maintien en Ligue 1. Et avec 24 points dans la besace, le Racing a déjà  accompli la moitié du chemin.

Ils sont finalement 24. Vingt-quatre petits points glanés depuis le mois d'août et ce match inaugural face à  Marseille. Philippe Ginestet en voulait 26, Jean-Marc Furlan en voulait 26 et les joueurs en voulaient 26. Mais samedi soir, le sort, plutôt contraire, en a décidé autrement et il faudra finalement se contenter de ces 24 points et de cette 13e place au classement de L 1.
Car samedi soir au stade Michel-d'Ornano, le Racing n'a pas pu engranger le moindre pécule face à  une équipe caennaise actuellement dotée d'une baraka incroyable. Comme le disait d'ailleurs Cédric Hengbart, le capitaine normand « en ce moment, tout nous réussit. Même quand on est moins bien, on gagne ».

« C'est dur mais c'est une leçon »

Et moins bien, le Stade Malherbe l'a été durant toute la première mi-temps face à  une équipe strasbourgeoise séduisante et accrocheuse en diable. Mais après 39 minutes de domination stérile, il n'a fallu qu'un seul contre à  Caen pour qu'Eluchans marque. Un scénario qui est pratiquement un remake du hold-up réalisé par Strasbourg à  Lille. Sauf que cette fois, les Alsaciens ont troqué leur statut de voleurs pour celui de volés. « Se prendre un but sur leur seule occasion, c'est dur, mais c'est une leçon », admet Habib Bellaïd.
Une leçon « profondément injuste », pour Jean-Marc Furlan, qui a pour sa part trouvé des similitudes entre le match à  Caen et celui disputé il y a quelques semaines face au Paris-SG, à  la Meinau (1-2).

« J'ai raté trop d'occasions et l'efficacité, il n'y a que ça qui compte »

A chaque fois, le Racing a fait le jeu. A chaque fois, il s'est fait prendre au piège de sa propre générosité, en ne sachant pas marquer lorsque les occasions - nombreuses - se sont présentées. « Au vu de ces deux matchs, on peut vraiment nourrir des regrets au niveau comptable, parce que ce sont deux matchs qu'on ne devait pas perdre », ajoute encore Furlan.
Des regrets partagés par l'attaquant Jacob Mulenga. Lors des trois dernières rencontres le joueur prêté par Châteauroux a montré de l'envie, un talent certain et un jeu de tête plus qu'intéressant. Mais « j'ai raté trop d'occasions et l'efficacité, il n'y a que ça qui compte », explique avec franchise le Zambien dans les vestiaires de d'Ornano.
Jean-Marc Furlan, lui, refuse de jeter la pierre aux seuls attaquants, même si aucun avant-centre strasbourgeois, de Renteria à  Gameiro en passant par Alvaro Santos, n'a pour l'instant su se montrer assez « tueur » pour cette Ligue 1. « Bien sûr, c'est notre faute de ne pas savoir concrétiser. Mais marquer des buts est ce qu'il y a de plus difficile dans le football. C'est une affaire d'expérience, de talent et aussi de temps », explique Jean-Marc Furlan.

« L'important est d'être constant et compétent »

Avant d'ajouter : « je suis déçu d'avoir laissé filer ces points, mais depuis le début de saison je suis satisfait, parce que l'équipe a su montrer qu'elle avait la capacité pour jouer en L 1. L'important est d'être constant et compétent, et on l'a été. Avoir 24 points à  la trêve c'est une belle performance qui me donne confiance pour l'avenir ».
Un discours optimiste partagé par Yacine Abdessadki, enfin de retour sur le terrain, et Habib Bellaïd. « Il faut encore qu'on bosse, mais il n'y a rien d'alarmant non plus. Si en début de championnat on nous avait dit qu'on aurait 24 points à  la trêve, on aurait signé tout de suite », tranche le défenseur central. Et peut-être même des deux mains...

[Pinon]

Un gadin pour la chute

En perdant samedi à  Caen son dernier match de l'année 2007 (2-0), le Racing a glissé de quatre places au classement. Il boucle le cycle aller au 14e rang.

La physionomie du match est frustrante. Ses conséquences plus encore. En s'inclinant samedi à  Caen alors qu'il aurait pu – dû ? – faire la décision en première période, le Racing est parti en vacances avec un amer goût d'inachevé en bouche. Au pied de son sapin, un cadeau empoisonné : son plus mauvais classement de la saison (14e), si l'on excepte sa 15e place après seulement deux journées.
Cet épilogue douloureux jette fatalement un voile sur une première moitié de saison plutôt rassurante. À une grosse exception près (la débâcle 3-0 à  Monaco), le RCS n'a jamais failli dans le jeu, pas même à  Lyon où le sextuple champion de France l'a atomisé (5-0). « Ce jour-là , nous avons été punis parce que nous sommes restés fidèles à  nos principes de jeu », justifie Jean-Marc Furlan, « il n'y a qu'en restant fidèles à  ces principes que nous avancerons. Dès la première journée, nous avons montré des compétences. Nous devrons confirmer lors de la 2e moitié de saison notre capacité à  gérer le niveau de la L 1. Si, en juillet, on nous avait dit que nous atteindrions la trêve avec 24 points, nous aurions signé tout de suite. Après Caen, j'éprouve un sentiment de colère envers ce sport merveilleux, mais parfois profondément injuste. C'est très dur à  avaler. Mais notre première moitié de saison n'en a pas moins été linéaire et constante, malgré un mois de novembre un peu moins bon. Encore que l'équipe aurait mérité mieux face au PSG (1-2). »
Avec 24 unités au compteur en 19 journées, le Racing capitalise surtout depuis 14 matches l'acquis de ses cinq premiers rendez-vous. À l'époque, il avait déjà  engrangé 10 points. Depuis, il avance au rythme exact d'un point par rencontre. A priori suffisant (mais tout juste) pour renouveler son bail en L 1 s'il maintient cette « cadence » au cycle retour.

« Pas de quoi s'alarmer »

La défaite à  Caen – sa 7e – lui a replacé sous le nez ses récurrentes carences offensives. « Lorsque tu ne marques pas alors que tu en as l'occasion, tu te compliques la tâche », observe Grégory Paisley, expulsé pour deux fautes sur Compan en fin de partie, « Nous voulions repartir avec au moins un point. Nous sommes frustrés. D'un autre côté, si l'on rapporte le contenu du match à  nos ambitions de départ – le maintien – chez le nouveau 4e de L 1, il n'y a vraiment pas de quoi s'alarmer. »
« Nous possédons de bons attaquants », plaide Yacine Abdessadki, auteur d'une rentrée satisfaisante après un mois et demi d'absence, « Mais à  Caen, nous avons manqué de réussite alors que les Caennais ont fait preuve d'un réalisme optimal. Il y a des soirs comme ça. C'est le foot et c'est frustrant, d'autant que nous avons tout donné et que nous n'avons rien à  nous reprocher. Nous avons une semaine pour digérer cette défaite qui nous reste en travers de la gorge. De grosses équipes sont derrière nous et poussent. Il va falloir nous accrocher. Nous en sommes conscients depuis le début. »
Chez le président Philippe Ginestet, cette glissade hivernale n'engendre pas non plus la panique. « Ça ne remet pas en cause le bon parcours effectué. Dans le jeu, l'équipe a globalement montré de bonnes choses. Mais nous savons qu'il ne faudra pas traîner en route. »
Ces Normands qui filent à  la vitesse d'un cheval au galop (six victoires consécutives à  d'Ornano, quatre d'affilée) viennent de le rappeler aux Strasbourgeois

[télésupporteur]

voir Cohade dans ton flop ne m étonne pas mais je pensais que Johanssen même absent serait dans ton top !

je t'invite à  voir le top flop
tu peux toujours dire que cinq votants ne veut rien dire, ou qu'ils sont tous incompétents
maintenant,j'aurais bien aimé lire ton top/flop

[FM17]

je n ai pas vu le match donc je m abstiens mais comme tu parles d incompétence éventuelle des personnes notant des joueurs, en me référant au classement du journal l Equipe, Cohade est bien noté...