[07/08] 18ème J: Strasbourg / Nancy : 0-0

[vaevictis]

Match suivi à  la TV
Il y avait quelque chose à  faire: mais bon, satisfait quand même
Mais aucun tireur à  25 - 30 m.
Ils sont où: Leboeuf, Bertin, Sauzée et Cie pour tirer des 20 - 25 m
Grave lacune dans cette équipe

On se faisait la meme reflexion a la meinau, tu peux rajouter l'absence de tireur de coup franc.

[Psychogene]

Niveau frappe de loin on a Paisley qui lache de sacrées mines, on l'a vu pendant les matchs de prépa, mais jamais depuis le début de saison je l'ai vu être mis en de bonnes conditions pour lacher de bonnes frappes, ce qui doit d'ailleurs aussi être frustrant pour lui. A croire que c'est pas ou peu travaillé à  l'entrainement

[Manu]

Match suivi à  la TV
Il y avait quelque chose à  faire: mais bon, satisfait quand même
Mais aucun tireur à  25 - 30 m.
Ils sont où: Leboeuf, Bertin, Sauzée et Cie pour tirer des 20 - 25 m
Grave lacune dans cette équipe

On se faisait la meme reflexion a la meinau, tu peux rajouter l'absence de tireur de coup franc.

et Chilavert ?

[Phapha]

Paisley a tiré un coup-franc tout de même... dans le mur.

[vaevictis]

C'etait lui sur cette merveilleuse combinaison toute naze?

[Psychogene]

Paisley a tiré un coup-franc tout de même... dans le mur.

Nan mais t'as vu la gueule de la balle dont il hérite? Et puis d'abord ils se mettent à  deux, et puis finalement trois pour faire une combinaison à  la noix et mettre Paisley dans des conditions misérables pour tirer.

Moi je me souviens que lors des matchs de prépa il a laché un certain nombre de mines qui ont impressionnés pas mal de supporters (beaucoup ici confirmeront), notamment par exemple une mine mémorable contre la sélection régionale si mes souvenirs sont bons (euh en fait j'ai un doute, mais j'ai souvenir d'une mine mémorable sortie par une énorme parade du gardien...)

[G-Rom]

Celui qui a mis une belle petite frappe sans se poser de question, c'est Dos Santos (du droit d'ailleurs si je ne m'abuse). Elle est pas pssé loin, Bracigliano a pas bronché!

[GeoGeo]

les combinaisons nazes sur coup francs c'est notre marque de fabrique, allez demandé ça à  abdé

[argueti]

Un dauphin dompté

S'il n'a pu remporter sa deuxième victoire à  la Meinau en une semaine, le RCS n'en a pas moins tenu tête au dauphin de Ligue 1, Nancy, hier (0-0). Avant la fin du cycle aller samedi à  Caen, il reste calé en milieu de tableau.

« J'espère que le Père Noël va passer ce soir. » Ainsi s'exprimait Philippe Ginestet hier à  quelques minutes de Strasbourg – Nancy. Le président du RCS s'affichait alors aux côtés d'un homme vêtu de rouge, à  la barbe blanche, que le club avait invité avec un peu d'avance pour célébrer Noël.
Le patron du Racing n'a pas tout à  fait été exaucé. En ce dimanche glacial, le Racing a laissé échapper ses 15e et 16e points (sur 30) à  la Meinau (0-0). Il a surtout bouclé son 10e match, sur 18, sans avoir marqué. Mais faut-il s'en étonner face à  la défense la plus imperméable de la division, Nancy (10 buts en 18 journées) ? C'est précisément la 10e fois cette saison que l'ASNL de Pablo Correa termine une partie de L 1 sans que sa défense ait cédé. Bien sûr, comme le dit Jean-Marc Furlan, un nul engendre toujours « l'histoire du verre à  moitié vide ou à  moitié plein. C'est ainsi quand tu ne prends pas les trois points et que ça se joue sur le fil du rasoir. Mais nous sommes satisfaits d'en grappiller un face à  une équipe de Nancy que j'ai vu progresser, de la L 2 à  la L 1, en passant par le sacre en Coupe de la Ligue et la participation à  la Coupe UEFA. L'ASNL n'a pas volé sa place de dauphin. » Elle n'a pas volé non plus le point arraché hier à  un RCS auteur, selon son coach, « d'une première mi-temps moyenne », mais plus entreprenant après le repos. Aux yeux de son entraîneur, Pablo Correa, que ce nul empêche son équipe de disputer à  Lyon le titre de champion d'automne samedi à  Marcel-Picot est anecdotique. « Ce n'était pas prévu dans nos plans. Depuis plusieurs années, nous effectuons notre stage d'avant-saison à  Colmar. Si, cet été, quelqu'un, là -bas, m'avait dit, alors que nous visions le maintien, que nous serions 2es après la 18e journée, je l'aurais embrassé. » Le sensible ralentissement de son groupe depuis un mois (3 points et aucune victoire lors des quatre derniers matches) n'angoisse pas non plus le technicien franco-uruguayen. « Je ne fais pas de bilan sur quatre matches, mais sur les 18 que nous venons de jouer. Or, avec 34 points, nous tournons à  une moyenne extraordinaire. Nous ne jouons pas ce championnat très serré contre Lyon, mais contre tous les autres. Faire un nul ici n'est pas la moindre des choses. Ça nous conforte. »

« Notre bilan est largement positif »

Loin de ces aspirations de cadors, le Racing se contente de son sort. Avec 24 points à  une journée de la mi-parcours, le promu strasbourgeois reste en avance. « Notre bilan est largement positif », estime Alvaro Santos. « Ce soir (hier), nous avons montré un bon état d'esprit. Nous n'avons rien lâché et avons tout fait pour gagner, mais il était difficile de créer des espaces. » À défaut d'en trouver chez son adversaire, le RCS n'en a pas laissé chez lui. Après le 3-0 contre Rennes, il a de nouveau gardé sa cage inviolée. « C'était un de nos objectifs en interne », confie Manuel Dos Santos. « Nous venions d'encaisser huit buts en deux déplacements (3-0 à  Monaco et 5-0 à  Lyon). Nous n'y étions pas habitués et ça nous avait fait mal. Il fallait réagir. » Reste désormais à  finir 2007 sur une bonne note samedi (20 h) à  Caen. Pas une sinécure chez des Caennais eux aussi promus et qui se sont installés sans faire de bruit à  la 6e place, propulsés par 13 points sur 15 lors des cinq derniers matches. Avec un point rapporté du stade Michel d'Ornano, le verre serait plutôt à  moitié plein qu'à  moitié vide.

Silence, on ferme !

Ce duel entre la 5e défense de Ligue 1 (Strasbourg) et la première (Nancy) a débouché sur un score vierge logique. C'est la 2e fois d'affilée que le RCS n'encaisse pas de but.

Cassard (5,5). Sauvé par son poteau sur une tête de Fortuné (certes signalé hors jeu) dès la 9e, le gardien strasbourgeois est allé chercher sur son côté droit un coup franc surpuissant que beaucoup, à  commencer par son frappeur, Berenguer, voyaient au fond (18e). Guère sollicité après la pause.
Szelesi (5,5). Le repos auquel Jean-Marc Furlan l'a forcé à  Lyon lui a visiblement été bénéfique. Le Hongrois retrouve son impact physique et un second souffle. Il n'a rien lâché, notamment devant un Kim qu'il a plutôt bien muselé, avant la sortie du Brésilien au repos.
Bellaïd (6). Après une passe un peu délicate, l'international espoirs reprend peu à  peu pied. Déjà  solide contre Rennes, il n'a guère été mis en danger par Fortuné et les autres. Un match propre.
Paisley (6). Toujours autant de maîtrise chez le défenseur central. Il n'a pas son pareil pour garder son sang-froid dans les situations chaudes. Ses transversales ont souvent mis ses partenaires dans le sens de la marche.
Dos Santos (5,5). Il avait affaire à  un client, Youssouf Hadji, et ne l'a pas lâché d'une semelle. Il aurait même pu être l'homme du match si son missile de la 55e avait décroché la toile d'araignée du but de Bracigliano au lieu de filer d'un rien à  côté.
Mulenga (4,5). Le Zambien a souffert, marqué à  la culotte par un David Sauget sangsue. L'ex-Castelroussin a fini par changer de registre, d'abord sur le côté gauche, puis en pointe après le repos. Sans plus de succès.
Lacour (5,5). Comme on s'y attendait, le désormais ex-capitaine, qui n'avait plus joué en pro depuis près de trois mois, s'est fondu sans problème dans le moule. S'il n'a rien réalisé d'exceptionnel pour sa rentrée, il n'a pas souffert non plus de la comparaison.
Rodrigo (5). Le capitaine a fait le boulot. Ni plus, ni moins. Peut-être moins à  l'aise dans la distribution qu'en certaines autres occasions.
Johansen (6,5). Le Colmarien n'est jamais aussi bon que lorsqu'il bénéficie d'une totale liberté. A droite, à  gauche, puis au milieu (dans le 4-2-3-1 appliqué au bout de 20 minutes), « Pagalou » a toujours cherché à  perturber le bel ordonnancement nancéien. Auteur d'un joli coup franc repoussé par Bracigliano (77e)
Santos (4,5). Brillant contre Rennes, le Brésilien n'a guère eu l'occasion de se mettre en évidence. Un peu court sur un centre tendu de Johansen au premier poteau (39e). Remplacé à  la 83e par Fanchone.
Renteria (4,5). Le Colombien l'avait dit dans la semaine : lui qui vient d'une région au climat tropical s'accommode mal des rudesses de l'hiver alsacien. Replacé sur le flanc droit après le repos, il est un peu sorti de l'ombre et a contraint Bracigliano à  une grosse parade à  la 57e. Puis il est sorti tout court, s'effaçant au profit de Gameiro à  la 74e.

Stéphane Godin

[Phapha]

Meilleure note pour Johansen, 6,5