[07/08] 16ème J: Lyon / Strasbourg : 5-0

[argueti]

LYON tient son rang

Dernier à  entrer en lice en ce dimanche requinquant, comme une star qu'il est devenu, Lyon a tenu son rang face à  Strasbourg (2-0). Il n'aura finalement fallu que treize petites minutes aux Rhodaniens pour faire honneur au feu d'artifice de l'après-midi. La démonstration est parfaite. Juninho, côté droit, sert Govou d'une subtile aile de pigeon. L'international français décale alors Karim Benzema aux abords de la surface. Tout en toucher, celui-ci ouvre pour Kà¤llstrà¶m qui trompe Cassard d'une petite pichenette bien sentie. Le but est superbe, certainement l'un des plus aboutis de la saison collectivement. La soirée s'annonce pénible pour le promu strasbourgeois, qui n'a plus gagné ici depuis... le 24 août 1979. Surtout que Juninho retrouve son adresse sur coup franc six minutes plus tard (2-0, 19e). Sans démériter, les Alsaciens se retrouvent dos au mur mais refusent pourtant de fermer le jeu. Tant mieux pour le spectacle. Les deux équipes se rendent coup pour coup. Mouloungui, de la tête, trouve d'abord la barre transversale de Vercoutre (30e). Juste derrière, Juninho, encore sur coup franc, voit Cassard dévier sa frappe enroulée sur le poteau (32e). Bien sûr, les Strasbourgeois peuvent se plaindre d'un arbitrage peu clément avec eux (un penalty évident non sifflé, deux hors jeux litigieux alors que le joueur filait au but). Mais l'avantage des Rhodaniens à  la pause n'est pas usurpé. L'OL reprend sa marche en avant dès le retour des vestiaires. Juninho, encore lui, trouve encore la barre, toujours sur coup franc (62e). Vercoutre, le gardien lyonnais, tient à  se mettre à  la hauteur de la soirée et sort de façon magistrale un missile de Johansen qui prenait le chemin de la lucarne. L'un des plus beaux arrêts de la saison, à  coup sûr. Lyon appuie alors sur l'accélérateur et corse assez lourdement l'addition grâce à  Benzema (65e), Clerc (77e), pour son premier but en Ligue 1, et Kà¤llstrà¶m, sur penalty (81e). Très joueur et parfois brillant, Strasbourg, désormais 13e, ne méritait pas ça. Lyon, en revanche, profite du revers de Nancy pour prendre ses aises et filer tranquillement vers son septième titre.

S.CASSARD 5
M.DOS SANTOS 4.5
G.PAISLEY 3.5
H.BELLAID 3.5
P.DUCROCQ 4.5
P.JOHANSEN 4
R.COHADE 4
M.ALVARO (70e)
RODRIGO 4
J.FANCHONE 4.5
W.RENTERIA (52e)
E.MOULOUNGUI 4
K.GAMEIRO 4
J.MULENGA (76e)

[fan_racing]

Bin je suis d'accord avec les notes de l'Equipe, sauf pour Dos Santos.

[Keating]

j'aime bien JMF, mais la compo de ce soir n'etait pas adaptée!

j'aurais preferé un milieu plus dense style:

Rodrigo- Cohade( lacour)

fanchone- abdé- joahnsen

Et mouloungui en pointe.

Comme face à  Lille en fait à  peu près ... Je pense aussi que ça aurait été le plus adapté, même si c'est facile de dire ça après-coup ... Sur ce match, on a tous du mal à  comprendre, c'est vrai ...

[argueti]

L'OL puissance cinq

Exceptionnel sur certaines phases de jeu, Lyon a retrouvé dimanche le football qui fait de l'OL une équipe sans rival. Strasbourg en a payé lourdement les frais. Nancy est relégué à  six longueurs.

Dans les coulisses du stade de Gerland
- Grégory Coupey ayant repris l'entraînement, Rémi Vercoutre disputait probablement contre Strasbourg le dernier match de son long intérim durant l'absence de l'habituel titulaire dans la cage de l'OL.

- La doublure de Coupet connaissait d'ailleurs bien Strasbourg pour y avoir été prêté durant la saison 2004-2005. Malheureusement pour l'ancien Montpelliérain, il s'était blessé dès son arrivée en Alsace et n'avait ensuite jamais réussi à  reprendre sa place dans le but strasbourgeois, déjà  gardé à  l'époque par Stéphane Cassard.

- Forfait contre Barcelone en Ligue des Champions après s'être blessé le samedi précédent face à  Rennes, Karim Benzema était encore un peu incertain pour ce dernier match de la 16eme journée. Finalement, après un test à  huis clos samedi, le jeune attaquant international avait été déclaré apte pour le service. Une bonne nouvelle sachant que Fred était forfait.

- Arrivé cet été dans la peau d'un n°3 en défense centrale, Pierre Ducrocq était titulaire pour la quatrième fois de la saison dimanche soir. L'ancien Parisien avait occupé le couloir droit à  deux reprises et remplacé Bellaïd dans l'axe au côté de Paisley lors du dernier match des Strasbourgeois. Contre Lyon, Ducrocq était de nouveau aligné côté droit de la défense, Bellaïd retrouvant sa place dans l'axe.

Les faits du match
11eme minute
Superbe contrôle de Benzema le long de la ligne de touche côté gauche. D'un crochet, Benzema élimine Bellaïd puis Ducrocq avant de s'effacer pour permettre à  Ben Arfa de se présenter seul face à  Cassard dans un angle très fermé. Le gardien strasbourgeois a le dernier mot.

12eme minute (1-0)
Suite à  une longue louche de Clerc déviée d'une talonnade par Juninho pour Govou, ce dernier centre au point de penalty pour Benzema qui décale immédiatement Kà¤llstrà¶m. Le Suédois trompe Cassard d'une balle piquée de l'extérieur du gauche par-dessus le gardien.

19eme minute (2-0)
Coup-franc plein axe en faveur de Lyon, à  environ 25 mètres du but de Cassard. Juninho dépose son ballon hors de portée du gardien strasbourgeois.

30eme minute
Centre de Dos Santos pour la tête de Mouloungui, à  la lutte avec Grosso. Le ballon retombe sur la main de Vercoutre, accroché à  sa barre transversale.

34eme minute
Nouveau coup-franc à  distance « juninhienne » pour l'OL. Le Brésilien l'enroule au-dessus du mur. Il faut un superbe plongeon de Cassard, aidé par son poteau, pour priver Juninho du doublé.

56eme minute
Festival de Benzema le long de la ligne des six mètres. Benzema passe toute la défense en revue et adresse un caviar au second poteau pour Keita qui manque complètement sa reprise. Le Ballon revient au point de penalty pour Govou dont la frappe contrée manque de lober Cassard mais le gardien strasbourgeois claque le ballon en corner.

61eme minute
Centre en retrait de Mouloungui vers Rodrigo, qui contrôle le ballon dans la surface et frappe en se retournant. Le tir passe entre les jambes de Squillaci mais n'échappe pas à  Vercoutre, qui repousse le ballon du pied.

62eme minute
Coup-franc excentré côté droit que Juninho décide de frapper directement. Battu par ce ballon à  la trajectoire invraisemblable, Cassard est sauvé par le haut de sa barre.

63eme minute
Johansen s'avance et déclenche une frappe terrible qui prend la direction de la lucarne. Vercoutre sort le ballon sur une envolée exceptionnelle ponctuée d'une parade de la main droite.

65eme minute (3-0)
Kà¤llstrà¶m se présente dans la surface avant de décaler Benzema sur sa gauche. Le meilleur buteur de l'OL marque son douzième but de la saison en L1 après un contrôle du droit et une frappe tendue du gauche entre les jambes de Cassard.

74eme minute
Service parfait de Juninho pour Baros, qui manque le but de quelques centimètres seul devant Cassard.

78eme minute (4-0)
Baros temporise dans la surface devant Dos Santos avant de servir Clerc en retrait d'une talonnade. Le défenseur lyonnais inscrit le premier but de sa carrière à  l'OL du pointu.

82eme minute (5-0)
Govou est déséquilibré par Paisley dans la surface. Kà¤llstrà¶m se charge du penalty et inscrit son deuxième but de la soirée.

Jeu, joueurs et arbitre
Le jeu
En cas de succès face à  Strasbourg, Lyon avait l'occasion de prendre le large sur son dauphin, Nancy. Les Lyonnais n'ont pas laissé filer l'opportunité de reprendre six longueurs d'avance sur les Nancéiens. Déterminés, les hommes d'Alain Perrin ont entamé la partie sur un rythme impressionnant et n'ont même pas eu besoin de 20 minutes pour tuer le match. A la 19eme, Kà¤llstrà¶m puis Juninho avaient déjà  mis les malheureux Strasbourgeois KO. En seconde période, Strasbourg se montrait plus menaçant, mais Lyon continuait de se créer des occasions et Benzema puis Clerc ruinait définitivement les ultimes espoirs des Alsaciens. Déjà  très lourd, le score augmentait encore dans les derniers instants après un penalty transformé par Kà¤llstrà¶m.

Les Lyonnais
Pour son retour dans l'équipe, BENZEMA a été excellent. Très précieux techniquement en première période sur plusieurs déviations et gestes techniques de grande classe, le jeune attaquant s'est beaucoup mis au service de ses partenaires avant de marquer son douzième but de la saison en championnat. Avant de céder sa place à  KEITA, BEN ARFA s'était lui aussi souvent retrouvé à  la baguette du jeu lyonnais. Auteur d'un très bon début de match à  son tour, Kà„LLSTRà–M a ouvert la marque à  la conclusion d'un magnifique mouvement collectif. En seconde mi-temps, il a ajouté une passe décisive à  son compteur en décalant parfaitement Benzema puis a fermé le score sur un penalty consécutif à  une faute sur GOVOU. Tandis que TOULALAN était une fois de plus dans un grand soir, JUNINHO a lui confirmé qu'il était sur le point de retrouver toute son efficacité sur les coups-francs. Le Brésilien, très bon, a marqué le deuxième but dans son exercice préféré. Avec un peu plus de chance, il aurait pu réussir le triplé de la même façon. Derrière, si les seules frayeurs sont comme souvent venues des erreurs de CLEBER ANDERSON, SQUILLACI s'en est bien sorti sur un tacle très limite de sa part dans les pieds de Mouloungui. CLERC, souvent venu apporter le surnombre, a lui inscrit en fin de match le premier but de sa carrière sous le maillot lyonnais. Peu mis en danger, VERCOUTRE a réussi une parade sensationnelle sur une frappe lointaine de Johansen.

Les Strasbourgeois
Sauvé à  deux reprises par ses poteaux, CASSARD a vécu une soirée cauchemardesque. Sans deux ou trois interventions décisives, le score aurait même tourné à  l'humiliation. DUCROCQ, aligné côté droit, a eu toutes les peines du monde à  maîtriser les attaquants lyonnais lorsque ceux-ci sont montés en régime. Dans l'axe, BELLAàD et PAISLEY ont tenu une dizaine de minutes avant de craquer à  de nombreuses reprises eux aussi face à  la vivacité des mouvements adverses. A la récupération, RODRIGO, qui s'est procuré une belle occasion en seconde période, s'est fait constamment bouger par Toulalan. JOHANSEN n'a pas fait non plus le poids, même s'il aurait pu sauver l'honneur sur une frappe somptueuse. Dominés dans la plupart des compartiments du jeu, FANCHONE et COHADE ont laissé MOULOUNGUI s'exprimer seul. Le Gabonais s'est beaucoup battu, il aurait notamment mérité un penalty mais ne l'a pas obtenu. En pointe, GAMEIRO s'est vite fait oublier, mais dans le mauvais sens du terme.

L'arbitre du match : M.Fautrel
Déjà  noyés par le score, les Strasbourgeois ne pourront même pas se vanter d'avoir bénéficier de la clémence de l'arbitre, tant ce dernier a été dur envers le club alsacien dimanche. Tandis que Jean-Marc Furlan attendait impatiemment l'arbitrage vidéo, Monsieur Fautrel aurait notamment pu accorder un penalty à  Strasbourg pour un cisaillage par derrière de Squillaci sur Mouloungui en première mi-temps.

Lyon
Vercoutre : 6,5
Clerc : 6
Squillaci : 5,5
Cleber Anderson : 5
Grosso : 5
Toulalan : 7
Juninho (cap) : 7
(Bodmer, 79eme)
Kà¤llstrà¶m : 7
Govou : 6
Ben Arfa : 5,5
(Keita, 46eme : 6)
Benzema : 7
(Baros, 70eme)

Strasbourg
Cassard : 4,5
Ducrocq : 4
Bellaïd : 4
Paisley : 4,5
Dos Santos : 4
Rodrigo (cap) : 4
Johansen : 4,5
Cohade : 3,5
(A.Santos, 71eme)
Fanchone : 4
(Renteria, 53eme)
Mouloungui : 5,5
Gameiro : 3,5
(Mulenga, 77eme)

[Stan]

Lacour a sa place dans un match comme ça. Que ce soit en défense ou au milieu, il n'est pas brillant mais batailleur, accrocheur et rigoureux.

Dans un match comme ça on n'en demande pas plus.

Maintenant, comme l'a dit Keating, on est tous très malins pour refaire la compo après coup.

On est des vrais bons supporters quoi..

[argueti]

Mais faut quand meme essayer de ne pas donner le baton pour se faire battre : on savait qu'on allait perdre, à  se moment là , essayons de blinder derriere !

Le Top/Flop est ouvert.

[Pinon]

Impitoyable !

Le Racing s'est lourdement incliné hier soir à  Gerland. Face à  une équipe lyonnaise étincelante, les Strasbourgeois, trop vite menés au score, n'avaient tout simplement pas les moyens de lutter.

« On ne pensait pas prendre un point mais de là  à  perdre 5-0... », lâche Jean-Marc Furlan à  l'issue du match. Dépité, le coach peut l'être, tout comme ses joueurs. A l'image d'Habib Bellaïd, « dégoûté », comme il le dit lui-même, par la lourde défaite de son équipe hier soir à  Gerland.
Face à  Lyon, qui domine outrageusement ce championnat de L 1, il aurait fallu un RCS des grands soirs pour accrocher un point. Las, face à  la vivacité de l'OL et sa classe internationale (Ben Arfa, Benzema, Govou), les Strasbourgeois n'ont pas fait illusion longtemps.

Rodrigo puis Johansen sont tout près de réduire le score

Dix minutes tout au plus. Juste le temps pour Benzema de se mettre en jambes pour offrir un caviar à  Kà¤llstrà¶m pour l'ouverture du score. Les longues balles aériennes et une récupération implacable font le reste côté lyonnais. Le Racing tente, par Mouloungui, Gameiro et Fanchone, mais leurs offensives sont tuées dans l'oeuf grâce à  un bon replacement lyonnais. Et dès que les locaux récupèrent la balle, le bulldozer est lancé. Tant et si bien qu'à  la 19e minute seulement, le match est plié.
La faute à  ce diable de Juninho, qui profite à  merveille des largesses de M. Fautrel - qui siffle à  Rodrigo une faute imaginaire sur Govou- pour inscrire le deuxième but local d'un coup-franc dont il a le secret.

Le Racing, au bord du gouffre en cette fin de première mi-temps, a le mérite de ne pas se décourager. Et au début de la deuxième période, les Strasbourgeois relèvent la tête. Petit à  petit, Cohade, Johansen et Mouloungui retrouvent le sens de la marche.
Rodrigo puis Johansen - dont la frappe incroyable à  la 62e aurait mérité meilleur sort - sont tout près de réduire le score.
Mais face à  l'OL, ce genre d'occasions n'est pas légion. Et à  force de monopoliser le ballon et de faire le jeu, le Racing s'expose forcément aux contres. Celui, assassin, mené par Kà¤llstrà¶m permet à  Benzema de doucher définitivement les espoirs alsaciens.

« En deuxième mi-temps, on a pris des risques et on s'est exposés aux contres »

« En deuxième mi-temps, on a pris des risques et on s'est exposés aux contres. Et face à  Lyon qui est largement supérieur, on le paye cher », explique encore le coach Furlan.
La suite du match n'est guère plus qu'anecdotique. A 3-0, les dés sont jetés. Une belle combinaison lyonnaise lancée par Baros, permet à  Clerc, habituel remplaçant, de se mettre en lumière tout en régalant le public de Gerland. Une accélération de Govou qui bute sur Bellaïd et c'est le penalty, feu d'artifice final, tiré par l'inévitable Kà¤llstrà¶m.

«On a manqué de tout, on a vraiment joué comme des Branquignols»

Au coup de sifflet final, le tableau affiche un humiliant 5-0. Score qui fait mal. Très mal. « On a manqué de tout ce soir, je suis vraiment déçu de notre piètre prestation, répète un Habib Bellaïd bien malheureux. On a vraiment joué comme des Branquignols ».
Jean-Marc Furlan, lui, se montre moins sévère quant à  la prestation de ses joueurs. « Le scénario du match à  été très défavorable, on prend deux buts d'entrée et ensuite, quand on est enfin revenus dans le match et tout près de marquer, on prend le troisième », souligne le coach des Ciel et Blanc.
Ce matin, le Racing s'est réveillé à  la 13e place de Ligue 1. A quatre points seulement du premier relégable. Jean-Marc Furlan l'avait dit : « le maintien est une lutte impitoyable ». Impitoyable.

Une classe d'écart

Malgré une belle débauche d'efforts, les Strasbourgeois ont logiquement plié, hier, face à  une équipe de Lyon qu'ils ont rarement pu mettre en danger.

CASSARD (). Ne peut pas grand chose sur l'ouverture du score lyonnaise, où il se retrouve seul face à  Kà¤llstrà¶m. Sur le coup franc de Juninho (18e), il part du bon côté, mais il lui manque quelques centimètres pour toucher la balle. Leçon retenu pour le second, tiré par le Brésilien au même endroit, puis sur le troisième (62e) que le portier a, à  chaque fois, réussi à  dévier du bout des gants sur son poteau.
DUCROCQ (). L'ancien Havrais est bien entré dans le match et a été plutôt bon en duels, même s'il a parfois péché dans son placement. Dommage que ses montées, intéressantes en début de match, aient été trop rares.
BELLAID (). A sa part de responsabilité, comme Paisley, sur le premier but lyonnais, où il laisse Benzema décaler Kà¤llstrà¶m. Et comme son acolyte du centre de la défense, il a eu du mal à  s'imposer, dans les airs comme au ras du sol, face au trio Govou, Benzema, Ben Arfa. Jusqu'à  concéder un penalty en toute fin de match. A oublier.
PAISLEY (). Toujours aussi technique et bien placé, mais un peu lent face aux deux feux follets lyonnais (Ben Arfa, Benzema), le défenseur central a lui aussi passé une soirée à  essayer de couper les longues balles aériennes venues de Clerc ou Juninho.
DOS SANTOS (). Battu en vitesse par Govou, le latéral a toutefois compensé en faisant parler son métier et son sens de l'anticipation. L'entrée d'un joueur frais (Keita) l'a fait souffrir.
RODRIGO (). Sa première faute sifflée - malheureusement imaginaire -, entraîne le deuxième but lyonnais. Sa deuxième, quasiment au même endroit, faillit ensuite avoir les mêmes conséquences. Malgré une belle débauche d'énergie, il a souffert comme le reste du milieu de terrain.
COHADE (). Face à  l'autre numéro 8, à  savoir Juninho, « Coco » avait fort à  faire. Mais le milieu de terrain a eu le mérite de ne jamais baisser les bras, défendant comme un mort de faim et continuant inlassablement à  lancer des offensives. Remplacé par Alvaro Santos (70e).
FANCHONE (). Bien en jambes pour son retour dans le couloir droit, Fanchone est rentré dans son match à  pleines dents, réalisant quelques belles percées et jouant, comme à  son habitude, de manière très altruiste. Sa passe pour Johansen, juste avant la mi-temps, aurait pu connaître meilleur sort. Remplacé par Renteria (52e, ), peu en vue.
JOHANSEN (). Acharné à  défendre en début de match, le Colmarien a ensuite plus pesé dans la construction offensive, en permutant beaucoup de droite à  gauche. Son tir, à  la 62e, prenait tout droit la direction de la lucarne, mais Vercoutre en a décidé autrement.
MOULOUNGUI (). Il a été, et de loin, le Strasbourgeois le plus dangereux. Titularisé seul en pointe, le Gabonais s'est crée à  lui tout seul trois occasions franches en première mi-temps et n'a pas grand-chose à  se reprocher, n'ayant cessé de se battre ensuite.
GAMEIRO (). Finalement titulaire, l'attaquant de poche a joué en soutien de Mouloungui, tentant d'apporter des solutions en variant les appels. Mais pressé par Toulalan, il a eu lui aussi beaucoup de mal à  conserver la balle. Remplacé par Mulenga (77e).

[Gotcha]

j'ai pas senti un racing qui s'était déplacé pour faire la guerre à  lyon ....

au contraire, ils semblaient relax, sereins, et déjà  préparés mentalement à  se prendre une branlée... la prédisposition au match était tres mauvaise

ensuite individuellement, notre côté droit a été catastrophique... que ce soit ducrocq ou fanchone, ils étaient complétement à  la rue

tactiquement, le 4/4/2 était un peu un pari genre quitte ou double comme à  Lille...

dur dur dur à  digérer tout ça

[Keating]

Sur le coup franc de Juninho (18e), il part du bon côté, mais il lui manque quelques centimètres pour toucher la balle

C'est pas l'impression que j'avais ...
Mais Cassard a fait un très bon match tout de même

[julo]

comment dire...une division d'écart entre les deux équipes ce soir. La défait était logique, dommage que ce soit avec cinq buts d'écart.

Au niveau des joueurs dur de noter quoi que ce soit. Y en a pas un qui sort du lot, tous mauvais ce soir. Perso je remarque juste Fanchone et Cohade qui ont été en dessous du lot.
En attaque Mouloungui est toujours aussi rapide, et il oublie toujours autant de lever la tête, dommage.
Gameiro a tenté mais n'a rien réussi ou presque.
Milieu de terrain inexistant, un vrai gruyère. Les lyonnais arrivaient à  trente mètres des buts sans fournir d'effort ou presque. Et une fois à  trente mètres la moindre faute peut conduire à  un but de Juninho.
En défense peu de choses à  rajouter. Surclassés par la jeunesse lyonnaise. Pas un mauvais match dans l'absolu de la paire Paisley-Bellaïd, mais une qualité insuffisante pour contrer des joueurs comme Benzema ou autre Ben Arfa.
Pour nos latéraux no comment. Dos Santos toujours aussi lent. Ducroq fait le boulot minimum (bloquer son vis à  vis direct) mais ça s'arrete là , une fois qu'il a la balle dans les pieds c'est le vide absolu.
Et pour Cassard rien à  dire. Se prend cinq buts et n'y peux pas grand chose. Sale soirée.

Par contre ce qui m'énerve le plus c'est l'arbitrage. Sur le premier but l'arbitre siffle un hors jeu imaginaire contre Gameiro qui filait absolument seul au but. Et sur le coup franc Strasbourg prend le premier but. Ensuite un penalty pour un sale tacle de Squilacci sur Mouloungui passe aux oubliettes. Puis encore des hors jeux imaginaires. Franchement le juge de ligne valait pas une bille hier soir ! Et c'est vraiment frustrant. A la mi temps le score peut être 2-0 comme 0-2 avec un arbitrage plus correct.
Mais il faut être honnête le racing ne méritait pas de gagner mais au moins de perdre avec les honneurs.