[07/08] 14ème J: Monaco / Strasbourg : 3-0

[fan_racing]

Exact, Paris qui réussit bien à  l'extérieur et Monaco de retour en grâce après sa victoire à  Rennes ... Cependant, faudrait pas non-plus que ça devienne un bon prétexte, parce que dans cette lignée là  on pourra dire que Valenciennes restait sur une belle victoire à  domicile si on perd contre eux ...

[argueti]

Le top/flop est dispo pour ceux veulent voter

[télésupporteur]

le racing dominé par les individualités monégasques
ceux qui pensent que le racing a un effectif de tête de L1 devront reviser leur jugement
après la faillite des défensifs face au PSG, la faillite des offensifs face à  Monaco
je confirme que le racing devra chercher à  se renforcer en milieu de terrain
mon top
cassard malgré les trois buts
dos santos à  mon avis, son meilleur match au racing
renteria la classe, bien que seul devant
mon flop
fanchone n'a rien fait
abdessadki dépassé pour son retour
mouloungui présent que 10 mn
les autres
szelesi match moyen
bellaïd son plus mauvais match
paisley bon match
rodrigo semble encore marqué par son match face au PSG
cohade ne gagne toujours pas de duels, et n'apporte toujours rien offensivement
les entrants rien à  dire, le bouillon comme les autres

[pouic]

Une fois de plus on réussit l'exploit incroyable de relancer les équipes aux abois... le PSG à  domicile (comme d'habitude) et maintenant Monaco. C'est à  se demander comment il font...
Mais le pire est que ça fait quelques matchs maintenant qu'on patine à  domicile et pour ça il va vite falloir trouver un nouveau souffle. Je n'imagine pas les conséquences d'une 3e défaite consécutive contre Valenciennes.

[GeoGeo]

je confirme que le racing devra chercher à  se renforcer en milieu de terrain

c'est la sidi keita intervient

[waka]

Une fois de plus on réussit l'exploit incroyable de relancer les équipes aux abois... le PSG à  domicile (comme d'habitude) et maintenant Monaco. C'est à  se demander comment il font...

le psg n'a jamais eut de problème à  l'extérieur, quand a monaco il était plus ou moins en forme vu qu'il venait de battre rennes qui est une bonne equipe
de toute façon entre les equipes comme le psg,monaco et le racing y'a une classe d'écart
même si la maniere est à  remettre en cause (surtout contre monaco) , pas le résultat
pour moi y'a aucune honte à  perdre contre eux

[FM17]

au moins Cohade n est pas dans le Flop de Télésupporter et pour cause il a été le moins mauvais hier...

[télésupporteur]

non, il ne figure pas dans le top
mais il y a eu plus mauvais ( le flop étant limité à  trois )

[Pinon]

Que ça serve de leçon

Il fallait bien que cela arrive un jour. C'est avec un certain fatalisme que les Strasbourgeois, aux joues rougies, ont fini par s'accommoder de la gifle essuyée samedi soir à  Monaco. Ce deuxième revers de rang, une semaine après celui concédé contre Paris, peut être digéré à  la seule condition qu'il serve de leçon.

Mauvais. Ils étaient tout simplement mauvais. Jamais encore les Strasbourgeois n'avaient été aussi insipides, pour ne pas dire insignifiants. Si l'on excepte l'anecdotique élimination en Coupe de la Ligue contre Amiens, le Racing avait toujours su faire front, afficher un esprit de rébellion dans la difficulté.
Grâce à  un sens affirmé des valeurs collectives, de nobles vertus d'entraide et de solidarité et un fonds de jeu conséquent, ils n'avaient pas encore eu à  subir une dérouillée. C'est désormais chose faite.

« Le premier match où l'équipe a lâché »

Samedi soir, à  Louis-II, les belles dispositions affichées lors des treize premières journées ont disparu comme par désenchantement. Les hommes de Furlan ont servi une indigeste bouillie aux fines bouches monégasques. Logiquement, ils ont été sanctionnés par la plus lourde défaite de la saison. Une déroute qui aurait même pu se transformer en humiliation si les attaquants de la Principauté s'étaient montrés un tantinet moins maladroits et brouillons.
« On est passé à  travers collectivement, analyse Stéphane Cassard, peut-être le Strasbourgeois le plus marqué au sortir des vestiaires après avoir ramassé à  trois reprises le ballon dans ses filets. C'est le premier match où j'ai le sentiment que l'équipe a lâché. Derrière, je n'étais pas du tout, mais alors pas du tout protégé. »

« Analyser à  tête reposée ce non-match »

La défense, pierre angulaire du bon début de saison strasbourgeois, a volé en éclats. A l'image d'un Habib Bellaïd qui paye l'accumulation des matches et qui marque le pas, l'arrière-garde a pris des courants d'air à  longueur de soirée. Gakpé, Piquionne et Nenê, entre autres, s'en sont donnés à  coeur joie.
Juste devant, Rodrigo et Cohade, habituels patrons du milieu, ont paru aussi vulnérables que des agneaux convoités par une meute de loups. Quant aux attaquants, ils ont tout simplement été inexistants. « On n'a pas le droit de lâcher bêtement sans rien faire », pestait le milieu brésilien, l'un des moins mauvais Strasbourgeois samedi soir.
« Il va falloir analyser à  tête reposée cet échec, les raisons de notre mauvaise entame et de ce non-match, poursuit Cassard. Oui, c'est surprenant, parce qu'il s'agit vraiment une prestation qui ne nous ressemble pas. »
Il faut croire que la contrariante défaite concédée contre Paris (1-2), samedi dernier à  la Meinau, n'a pas été aussi bien digérée que Jean-Marc Furlan n'avait osé l'espérer. Relativement confiant, au regard du contenu de cette opposition domestique et de la semaine de travail qui s'en est suivi, l'entraîneur strasbourgeois croyait en la capacité des siens à  rebondir. Pour une fois, il s'est fourvoyé.
« C'est la première fois en quatorze journées que l'on rate complètement notre match, dit-il. Je n'ai pas vraiment d'explications. On a pris deux buts qui nous ont assommés. A Lille, on était parvenu à  en inscrire deux qui avaient eu le même effet sur notre adversaire... »

Un tournant à  bien négocier contre Valenciennes

Toujours est-il que les Alsaciens se retrouvent dans une situation inédite, eux qui avaient toujours su relever la tête à  l'issue d'une défaite. Ce doublé malheureux, qui leur fait perdre trois places au classement - neuvième avec dix-neuf points -, fait monter d'un coup d'un seul la pression.
La venue de Valenciennes, équipe qui a le vent en poupe - Kombouaré et les siens sont sixièmes après leur victoire 3-0 contre Caen -, samedi en huit, s'annonce déjà  comme un petit tournant. Le Racing ne peut se permettre de mal le négocier, d'autant qu'il faudra se « farcir » dans la foulée Lyon, Nancy et Rennes. Excusez du peu.
« On espère que cette défaite n'est qu'un accident, conclut Yacine Abdessadki. On ne va pas tout remettre en cause parce qu'on est passé une fois au travers. Il va falloir se remettre au travail, et sérieusement. » La quinzaine qui s'ouvre sera studieuse à  la Meinau

[Pinon]

Spectateurs et abonnés absents

Jean-Marc Furlan et ses joueurs sont les premiers à  l'admettre : le RCS, battu 3-0, est passé complètement à  travers avant-hier à  Monaco.

Flavio Roma a sans doute bien dormi dans la nuit de samedi à  dimanche. Merci pour lui. Et pas parce qu'il était sorti exténué de son match face au Racing avant-hier au stade Louis II. S'il s'est écroulé comme un bébé, du sommeil du juste, c'est parce que le portier italien de l'AS Monaco a passé une soirée tranquille comme rarement.
On a beau chercher dans nos notes, regarder les résumés télé. Impossible de trouver trace de l'esquisse d'une ébauche d'embryon d'arrêt digne de ce nom du gardien monégasque. « Des soirées comme ça, ça fait du bien. J'étais spectateur. »
Un de plus dans un stade Louis II encore une fois copieusement… dégarni où les absents ont eu tort. Pas ceux des tribunes. Ceux du terrain. En l'occurrence, onze Strasbourgeois aux abonnés absents pendant 90 minutes, logiquement punis par une ASM pourtant pas phénoménale.
Il n'y a pas à  tortiller : le Racing a sombré corps et, surtout, âme. Incapable de réagir, jamais dans le bon tempo. « Un jour sans. J'espère que ce sera l'un des seuls de la saison », résume sobrement Habib Bellaïd, pas plus à  la fête que ses camarades en cette sinistre soirée. « On était à  l'envers du début à  la fin. Le premier but juste avant la pause nous a fait mal. Nous sommes revenus avec plus d'envie après le repos, mais le second but nous a assassinés. Après, nous avons jeté toutes nos forces dans la bataille, mais de façon désordonnée et sans être dangereux. La mayonnaise n'a pas pris. On l'a senti tout de suite. »
La mayonnaise a même vite tourné au vinaigre. L'échec 3-0 est un minimum. Et comme toujours en pareil cas, personne ne peut fournir d'explication rationnelle à  ce naufrage collectif. « Il est trop tôt pour en trouver une », ne cache pas un Rodrigo lui-même à  la peine. « Mais ce n'est pas un coup comme celui-là  qui va nous faire baisser la tête. C'était un match un peu à  part, avec deux équipes pas vraiment dans le rythme. Nous devons reprendre la bonne route. Nous n'avons pas le droit de nous relâcher et d'abandonner des points comme ça sans jouer. »

Cinq points d'avance sur le premier relégable

En fin d'été, le RCS avait déjà  connu une première petite dépression, avec une série de quatre matches sans succès (cinq avec l'élimination en Coupe de la Ligue contre Amiens – 0-2). Il avait traversé ces cinq matches – et même un peu plus - sans trouver le chemin des filets adverses. Mais il n'avait pas cédé à  la panique. Jean-Marc Furlan avait à  l'époque souligné qu'aussi prometteur fût-il, le début de saison de son équipe ne devait pas faire oublier l'objectif prioritaire : le maintien. Dès samedi soir en salle de presse à  Monaco, il a rappelé qu'avec 19 points en 14 journées, le club strasbourgeois était « dans les clous », malgré son inédite série – en championnat – de deux revers d'affilée. Malgré, aussi, une marge sur le premier relégable réduite à  cinq points. L'équivalent de deux victoires à  peine. A la fois beaucoup et surtout peu à  24 journées de la fin. A fortiori lorsque des pointures – supposées - comme Saint-Etienne, Lille, Paris, Lens et Marseille, victorieux hier soir à  Lyon, chassent derrière.
La trêve internationale de quinze jours, agrémentée d'un match amical contre Hoffenheim (2e Bundesliga) vendredi (18 h) à  Illzach, tombe à  pic pour se ressourcer. « Nous devrons accueillir Valenciennes le 24 novembre en montrant un tout autre visage », prévient Habib Bellaïd.
D'ici là , l'entraîneur strasbourgeois rabâchera sans doute à  ses hommes qu'ils ne s'en sortiront que par le jeu. Ce jeu dont les Bleus avaient fait leur marque de fabrique lors des 13 premières journées. Ce jeu si étrangement absent à  Monaco.