[07/08] 12ème J: Lille / Strasbourg : 0-3

[silex57]

Remplacé après 32 minutes de jeu lors du match face à  Strasbourg samedi soir, Patrick Kluivert a été touché à  un genou.

Patrick Kluivert n'est resté que 32 minutes sur le terrain de Villeneuve-d'Ascq samedi soir lors de la défaite face à  Strasbourg (3-0). L'attaquant néerlandais a ressenti une douleur à  un genou. Claude Puel a préféré prendre des précautions en le remplaçant par Fauvergue.

ça fait un peu blessure diplomatique ...

[meth_bond_0016]

. Ceci étant dit, si l équipe en est là  aujourd hui, tout le monde est à  féliciter, les joueurs (80% des resultats), l entraineur, le président qui a su garder Mouloungui et toute la cellule recrutement qui a fait du bon travail !
.

toi tu connais le football

Allez MOULOUNGUI §§§§

[Stan]

[silex57]

Il nous manquait lui !

[supppourtjs]

Une chose est certaine c'est que Mouloungui n'ira pas rejoindre JPP au mercato, si le classement des 2 equipes en reste là .
Pourquoi toujours avoir un regard vers le passé, le foot n'est pas une science exact, loin de là , il faut bien un jour ou l'autre que ce club est de la réussite et devienne ce que l'on espère tous!!
Moi j'ai vraiment envie de croire en une ère nouvelle pour le club, allez racing

[Kriskool]

. Ceci étant dit, si l équipe en est là  aujourd hui, tout le monde est à  féliciter, les joueurs (80% des resultats), l entraineur, le président qui a su garder Mouloungui et toute la cellule recrutement qui a fait du bon travail !
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toi tu connais le football

Allez MOULOUNGUI §§§§

L'objectivité, c'est mieux quand on en a
Ca n'empèche pas que j'ai toujours dit qu'il lui fallait du temps.

[Pinon]

Quand le promu prend du galon

le Racing continue à  camper en haut de classement, après la leçon de ballon et de réalisme infligée à  Lille. Le promu strasbourgeois est-il armé pour commencer à  regarder vers le haut ?

Une place de 6e au général, une troisième cueillette à  l'extérieur qui fait du Racing la 3e meilleure équipe du championnat en voyage, la 2e défense la plus hermétique de la compétition (8 buts). Voilà  pour les chiffres. Ils confirment à  eux seuls que tous les voyants alsaciens sont bien au vert.

« Ce rôle d'outsider nous va bien et tout le monde se tire la bourre »

Néanmoins, au delà  des stats, c'est le contenu qui plaît bien, qui rassure et qui fait référence. « Face à  Lille, nous avons montré de l'efficacité en nous appuyant tout d'abord sur une solide assise défensive. Il faut cependant reconnaître que nous sommes dans la continuité de nos matches précédents. Car depuis le début de saison, le Racing est rarement passé au travers, commente Pascal Johansen dont la frappe victorieuse de la 68e et d'une précision chirurgicale devrait faire le bonheur des sites internet. Techniquement et tactiquement, on sait où on va. Mais on sait aussi d'où on vient. 3-0 à  Lille, c'est un joli coup. Il en faut pour avancer dans ce championnat. Il est toutefois encore trop tôt pour savoir si on peut aller plus haut. Ce rôle d'outsider nous va bien. Nous avons la chance de pouvoir compter sur un groupe sain et étoffé. Tout le monde s'éclate et se tire la bourre. C'est un signe qui ne trompe pas. »
Tout cela est en effet prometteur. Et ce qui l'est encore davantage, c'est la façon dont ce Racing évolue au fil des rencontres, notamment sur le plan tactique. Après les puncheurs entrevus contre Bordeaux (Gameiro, Alvaro Santos), Jean-Marc Furlan a confectionné un nouveau coup fin en associant deux créateurs (Abdessadki, Johansen) à  deux sprinteurs (Fanchone, Mouloungui).
« Il s'agissait d'un nouveau schéma susceptible de faire évoluer notre animation offensive. Certes, on a un peu subi en début de match et il a fallu procéder à  des réajustements au fil des minutes (Fanchone et Mouloungui ont davantage "coulissé" pour bloquer les montées de Debuchy, Obraniak et Lichtsteiner), mais on sentait déjà  qu'il y avait de la place pour les contres », rappelle Furlan.
Comme celui de la 35e pour la première banderille alsacienne. Une habile déviation de la tête de Fanchone pour Mouloungui et les défenseurs lillois ne reverront plus l'international gabonais..., pas plus que Sylva qui dès l'échauffement n'avait guère paru dans son assiette.

« Ça dépendra de la rigueur que les joueurs mettront dans leur quotidien »

Et plus tard, le Racing sortira même ses bijoux de famille avec le coup d'éclat de Rodrigo (0-2), puis la frappe enroulée sertie de diamants et signée Johansen (0-3). Et pendant ce temps là , le banc alsacien était peuplé de buteurs (Renteria, Gameiro, Alvaro Santos et Mulenga qui aurait pu corser l'addition en toute fin de match). « J'ai la chance de pouvoir compter sur six attaquants, tous en grande forme, admet JMF. Ce qui suscite des choix douloureux, mais chacun joue le jeu à  fond, à  l'image d'Alvaro. C'est aussi la victoire de tout un groupe qui depuis le début du championnat a montré qu'il avait des capacités et qu'il savait être à  l'écoute. Ce résultat nous permet d'emmagasiner de la confiance, mais il demande aussi confirmation. Le Racing est-il capable de franchir un palier ? Ça dépendra en partie de la rigueur que les joueurs mettront dans leur quotidien. »
Et il en faudra une double ration à  la vue du programme qui attend désormais le promu strasbourgeois. Le PSG, dès samedi dans une Meinau que l'on espère enflammée, puis Monaco, Valenciennes, Lyon, Rennes et Nancy.
Et après ces étapes de montagne, si le promu strasbourgeois conserve sa place dans le peloton de tête, il pourrait changer de braquet et surtout de statut.

[Pinon]

L'art et la manière

Stigmatisé pour son jeu austère l'an dernier, le RCS, qui a signé avant-hier la plus large victoire de son histoire à  Lille (3-0), fait cette saison la démonstration salutaire qu'un football soigné peut générer des résultats.

Poussés par l'horaire butoir qu'ils ne devaient pas dépasser pour se poser à  l'aéroport d'Entzheim samedi soir, les Strasbourgeois ont quitté le Stadium Lille Métropole de Villeneuve d'Ascq comme des voleurs. Ils n'avaient pourtant rien volé. Surtout pas la plus large victoire de leur histoire en 37 déplacements en terre lilloise.
« Gagner 3-0 à  Lille, ça n'a pas dû arriver souvent », glissait Pascal Johansen avant de filer dare dare au bus qui, par klaxon interposé, rameutait déjà  la troupe bleue. Ce n'était même jamais arrivé. Et cette troisième victoire de la saison à  l'extérieur, plus nette encore que celles de Toulouse (3-1) et Metz (2-1), hisse le RCS dans le gotha du football français.
Plus important encore, elle a accru de façon sensible la marge des Strasbourgeois sur la zone de relégation. Car personne ne cesse de le répéter dans les rangs « ciel et blanc » : l'objectif prioritaire reste le maintien. « Il faut être très humble », martèle un Jean-Marc Furlan qui, dans un passé récent avec Troyes, a payé pour savoir que rien n'est jamais acquis. « Il faut garder ce maintien à  l'esprit », acquiesce Pascal Johansen, « mais ça ne veut pas dire que faire mieux n'est pas possible. »
Les chiffres tendent à  lui donner raison. Même si l'entraîneur strasbourgeois ne cesse de répéter qu'il faudra attendre la fin des matches aller pour avoir une idée plus précise de l'adversité (« Qui nous dit que sur un match, nous n'allons pas nous faire tordre gravement par un adversaire auquel nous ne saurons pas nous adapter ? », s'interrogeait-il jeudi en conférence de presse), le Racing est en avance sur son tableau de marche de promu. Alors que la réception du PSG samedi (20 h) à  la Meinau marquera le franchissement du tiers du championnat, Yacine Abdessadki et les autres ont déjà  engrangé près de la moitié des points nécessaires au maintien. Les ambitions initiales pourraient-elles revues à  la hausse ? Peu à  peu, l'idée chemine dans les esprits. Même Jean-Marc Furlan y souscrit. « L'équipe est en confiance. Et il faut être heureux quand on gagne de cette façon. Par rapport à  notre objectif, c'est évidemment très bien. C'est une victoire probante. Je ne sais pas si l'équipe a passé un palier. Mais elle a des capacités. Elle a la chance d'avoir pris des points rapidement et sa vie est plus facile. Sur le plan tactique et technique, elle est capable de rivaliser avec les meilleurs. »

« Encore une marge de progression »

Son aptitude à  bien se comporter hors de ses bases peut lui permettre de voyager loin. En six déplacements, le RCS a récolté plus de points (10 sur 18) qu'en six réceptions (9 sur 18). « Nous étions conscients de notre faculté à  bien voyager et de disposer de bonnes bases à  l'extérieur », pointe Stéphane Cassard. « Chez une équipe de Lille en reconstruction et en difficulté, nous avons mis nos actions au fond. C'était important pour la confiance de nos attaquants. Nous avons été bons dans toutes les lignes. Mais nous avons encore une marge de progression. »
Si le gardien strasbourgeois dit vrai, l'avenir s'annonce rose pour le Racing. D'autant qu'un élément accrédite la thèse de sa capacité à  durer. L'an passé, la manière rarement emballante a souvent été éclipsée par l'impératif besoin de résultats et l'impérieuse obligation de remonter en L 1. Cette saison, l'équipe façonnée par Jean-Marc Furlan prouve que jeu et résultats positifs ne sont pas incompatibles. Elle tend même à  démontrer qu'ils sont étroitement liés. Ce n'est pas la perspective la moins réjouissante.

[baskath]

Rodeigo et Mouloungui dans l'équipe-type de L'Equipe pour cette 12ème journée.

[Keating]

Grégory Paisley, Rodrigo et Eric Mouloungui font partie de l'équipe type de la 12ème journée de Ligue 1 de Maxifoot

Encore plus fort, 3joueurs