[07/08] 10ème J : Metz / Strasbourg : 1-2

[lolo]

Pour l'histoire du pétard à  la Meinau on arrête le match, on joue à  huit clos et on perd...

A Metz c'est la fête du slip, on aurait pu perdre mais tout le monde s'en fout...

J'espére qu'ils auront vraiment des sanctions

le pire c'est qu'après les problème dans les tribunes, d'après les commentateurs de foot+, y'a une faute de gueye qui mérité le 2eme jaunes mais l'arbitre n'a pas voulu lui mettre pour ne pas envenimer les choses...
si c'est pas la dictature du public, je sais pas ce que c'est

Exact. L'arbitre a été lamentable hier soir. Il sifflait tout à  contretemps, et j'ai craint qualques instants après les incidents que son arbitrage ne se transforme en "arbitrage maison"...

[Manu]

Et voilà , victoire du Racing à  Metz ce qui est plus arrivé depuis 24 ans je crois, on est 7ième !! Bravo aux joueurs dans un contexte très difficile.

A priori gros match de Cassard (comme d'hab), bon match de Johansen (pas comme d'hab) et comme toujours une défense assez solide.

Pour cassr les a priori:
énooooorme match de Cassard (mieux que d'habitude)
match de daube de Johansen (comme d'hab): à  part être comptabilisé comme le passeur sur les 2 buts, c'est du zéro pointé
défense: fébrile comme jamais, à  très très vite corriger sous peine de grosses désillusions dans les matcs à  venir

on va pas refaire le débat sur Johansen même si tu as vu le match et que moi non, mais ses notes dans l'équipe, Dna ou ailleurs ça vaut rien alors ?

[lolo]

Autant que les commentaires qui accompagnent ces notes...

Johansen a perdu un nombre incalculable de ballons, foirés d'innombrables passes, rendu plien de ballons à  Metz... Lamentable pour un joueur de son expérience.

[argueti]

Vu à  la télé, il avait l'air d'avoir fait un bon match

[lolo]

il en a eu "l'air"... ça oui...

[FM17]

vous avez déjà  vu un match à  côté de lolo vous ? moi oui...il y a toujours Johanssen et l arbitre qui sont mauvais !

[FM17]

Ennnnnnnn route pour Metz....

De retouuuuuuuuur de Metz....allllllaaaaaa!!!!!!

t es revenu à  pieds ?

[Pinon]

La saison des possibles

En mettant un terme à  vingt-quatre ans d'insuccès en championnat à  Saint-Symphorien, qui plus est dans un contexte rendu hostile par des incidents, le Racing a prouvé qu'il avait du coffre. Septièmes de Ligue 1, les Strasbourgeois gagnent en sérénité. Et peuvent à  nouveau voir les choses en un peu plus grand.

Ils n'ont jamais été inquiets. En dépit d'une mauvaise passe qui commençait à  s'étirer dangereusement dans le temps - la dernière victoire et le dernier but inscrit remontaient au 25 août contre Lens (2-1) -, les Strasbourgeois n'ont cessé d'afficher une confiance à  toute épreuve, sur le mode « laissez-nous travailler sereinement, les résultats reviendront naturellement. »

« Dangereux en jouant au ballon »

Ce discours résolument positif, distillé par Jean-Marc Furlan dans et en-dehors du vestiaire, pouvait s'apparenter à  la méthode Coué. Il n'en est rien, puisque ses hommes ont fini par retrouver le chemin du succès sans renier leurs idées. « On a réussi à  être dangereux en jouant au ballon », résume ainsi Pascal Johansen, l'un des principaux artisans de la performance historique en terre messine.
Car si les Lorrains sont parvenus « à  apporter de la folie de manière sporadique », comme le dit Grégory Paisley, c'est quand même Strasbourg qui a paru maîtriser la situation. Cohade et les siens ont su accélérer au moment opportun et inscrire deux buts coup sur coup, avant et après la mi-temps.

« Des événements qui resserrent un groupe »

Surtout, quand le temps a tourné au vilain, en raison des débordements causés par une irréductible frange de crétins messins qui ont tenté d'envahir la pelouse, le Racing n'a pas perdu son sang froid. L'interruption de la partie, suivie du caillassage en règle de Stéphane Cassard, aurait pu déstabiliser une équipe à  l'expérience somme toute limitée.
D'autant que la réduction du score de François, intervenue peu après la reprise, avait de quoi instiller le doute. « Le seul regret que l'on peut éprouver, c'est de n'avoir pas su "tuer" le match, ajoute Johansen. On avait les occasions au bout des crampons. »
Mais ce Racing-là  a des ressources. Dans le sillage de leur gardien, en état de grâce samedi soir, les Bleus ont fait le dos rond. Et porté le danger, encore et toujours, devant le but de Marichez. « Voilà  le genre de victoire, acquise dans un contexte particulier, qui permet de renforcer la confiance, savoure Furlan. Ce sont des événements qui resserrent un groupe. »

Johansen au niveau où « il devrait toujours être »

Plutôt que d'extraire l'une ou l'autre individualité pour la placer en pleine lumière, Furlan loue d'ailleurs le comportement d'ensemble. « On savait que pour réaliser une performance ici, aucune défaillance, à  aucun poste, n'était autorisée », ajoute-t-il.
En le poussant un petit peu, le technicien a quand même reconnu le rôle important joué par Pascal Johansen, que l'on n'avait plus vu aussi inspiré depuis belle lurette. « Il était exactement au niveau où il devrait toujours être », relativise Furlan.
C'est avec une bonne dose d'humour, en revanche, que le coach souligne la prestation de Wason Renteria. Le Colombien, auteur de son quatrième but sous le maillot bleu, n'avait plus été en réussite depuis la venue de Lens.

« Renteria, on l'a secoué comme un cocotier »

« On l'a secoué comme un cocotier toute la semaine à  l'entraînement, rigole-t-il. Avec les incidents, il a soudain eu un regain de forme. P... il était partout ! Il a dû retrouver la chaude ambiance des stades en Colombie ! »
Requinqué offensivement, sorti de la spirale infernale dans laquelle Metz a plongé corps et âme, remis en confiance et revenu dans la première partie du tableau - 7e avec 15 points -, le Racing n'a pas perdu son temps à  Saint-Symphorien. « On va pouvoir aborder plus sereinement les échéances du mois d'octobre, dit Manu Dos Santos. Il faut croire que l'on a désormais digéré le lourd mois d'août. »
Ce sont donc de « nouvelles perspectives » qui s'offrent au Racing pour la venue de Bordeaux, le 20 octobre, puis pour le déplacement à  Lille la semaine suivante. A croire que tout devient désormais possible. Strasbourg a bien fini par s'imposer à  Metz, non ?

[argueti]

De l'ombre à  la lumière

Les exactions de quelques vandales messins avant-hier ont éclipsé la première victoire du Racing depuis 24 ans à  Saint-Symphorien en championnat (2-1). Mais le club alsacien n'en brille pas moins dans la première moitié de tableau.

Décidément, il est dit que les victoires du Racing cette saison sont destinées à  rester dans l'ombre. Le 25 août, la troupe de Jean-Marc Furlan signe ainsi son troisième succès consécutif aux dépens de Lens (2-1). Ce soir-là  pourtant, tout le monde ne parle que de « l'événement » : le départ de Guy Roux. Avant-hier, Rodrigo, capitaine d'un soir, et ses partenaires s'imposent à  Saint-Symphorien pour la première fois depuis 24 ans en championnat (2-1). Mais les exactions d'énergumènes messins qui ont successivement tenté d'envahir le terrain, d'aller en découdre avec les supporters strasbourgeois – cette fois irréprochables alors qu'ils avaient saccagé le stade lorrain il y a deux ans – et de s'en prendre au président Carlo Molinari en tribune présidentielle éclipsent l'exploit. C'est sans doute pour cette raison que Jean-Marc Furlan, ragaillardi par cette victoire après cinq matches d'insuccès, tentait avant-hier soir de minimiser la portée d'incidents tout de même marqués par l'intervention musclée des CRS. « On craignait surtout pour Stéphane (Cassard, son gardien, cible des projectiles lancés par ces « somptueux » ambassadeurs de la bêtise humaine) sur qui ça tombait dru. Quand je jouais dans les années 1980, ces situations étaient habituelles. Il faut alors garder son sang froid. Tout le monde a su le conserver et revenir à  la raison. Metz est un très vieux club de Ligue 1 dirigé par des gens honorables et respectables. Nous ne devons pas jeter la pierre au club. »

Cassard bombardé, au propre comme au figuré

Façon de parler évidemment et sans rapport aucun avec les cailloux expédiés par la frange dure de « Génération grenat » en direction du portier bas-rhinois. Bombardé par les attaquants messins devant lui et les supporters lorrains dans son dos, Stéphane Cassard a à  lui seul ou presque assuré la victoire alsacienne. « Steph a fait une fois de plus un grand match », salue l'autre héros de la soirée, Pascal Johansen, auteur de deux passes décisives. Ce contexte chaud bouillant donne, selon le Colmarien, encore plus de relief à  la première victoire du RCS en terre lorraine depuis le 22 octobre 1983. « Malgré les événements dont on ignorait s'ils allaient provoquer un envahissement du terrain ou non et un arbitre qui ne savait plus où il était, nous avons su faire front. Nous avons craint que ça ne nous déstabilise, mais nous avons sauvé l'essentiel. Dans une fin de match torride, nous n'avons pas craqué. Nous nous sommes évertués à  poser le jeu, comme d'habitude, et avons pris pas mal de plaisir. »

Les Strasbourgeois ont surtout pris trois points vitaux sur la longue route du maintien. Avec deux places gagnées et quinze points en poche après dix journées, ils pourront, dans deux semaines, aborder la réception de Bordeaux « avec sérénité », comme le souligne encore le Haut-Rhinois. « Ce succès est hyper important pour notre dynamique », enchaîne « Steph » Cassard. « Nous avons retrouvé ce qui nous manquait ces derniers matches : jouer plus près les uns des autres. » Et voilà  du coup les Racingmen plus près aussi du haut de tableau, ancrés à  une jolie septième place. Ce n'est pas encore le septième ciel, mais c'est déjà  un début de paradis.

Stéphane Godin

[Dropsy]

c'est quand même une victoire qui fait du bien au moral après la déconvenue mancelle.

Et avec Bordeaux qui doute et le racing qui reprend confiance, le prochain match à  la meinau peut tourner en notre faveur.