[07/08] 6ème J: Saint-Etienne / Strasbourg : 2-0

[kawn]

Bon je vous raconte un peu mes péripéties stéphannoises. On arrive devant le stade sous des trombes d'eau, c'était hallucinant, le ciel qui nous tombe sur la tête par toutatis !
Là  mon collègue m'annonce bien que l'on sera dans le kop sud avec les Green Angels… J'avais quelques craintes mais finallement c'est très bonne enfant comme ambiance. En fait ceux qui bougent plus sont en face dans le kop nord, mais les deux travées se rendent quand même des appels, mais il n'y aura pas de 'Aux Armes' de lancer. Le virage est vraiment mixte avec des jeunes, pas mal de filles et pas des personnes au dessus de la quarantaine. Le plus impressionnant c'est que quasiment tout le monde a au minimum une écharpe verte et beaucoup arbore le maillot vert.
En face assez loin je vois le groupe des UB avec le KCB, entre 150 en 200 que j'ai pu entendre par moment.
Bon sur le match, je ne vais pas vraiment rajouter des choses, tout été dit dans le fil, Mulenga est une bonne surprise.
Mon collègues et ses potes m'ont bien acceuilli en sachant que j'étais pour strasbourg, ils ont trouvé aussi injuste le carton rouge et veulent nous prendre, Cassard et Bellaïd, lol.

Bref une chouette soirée quand même, malgrès la défaite et les os trempés ! Le racing continuer à  jouer malgrès l'infériorité et c'est ce qui a rendu le match agréable.

Bizarrement malgrès le 25700 spectateurs, j'ai pas trouver que l'ambiance écrasait celle de la Meinau, mais bon, on peut encore mettre 10000 personnes, et puis la plupart des gens présents étaient trempés par les trombes d'eau et grelotaient à  cause du vent, n'empêche, le gazon était impeccable et pourtant il n'a pas arrêté de pleuvoir.
Je reviendrais voir ce que ça vaut pour le derby Lyonnais, là  l'ambiance sera sans doute plus chaude.

Bon je suis un peu naze là , je sors d'une douche brulante pour me réchauffer un peu, et là  je vais au pieu, tout ça m'a bien fatigué.
Bref c'était la première fois que je voyais le racing cette année, c'est bien dommage que ça finisse comme ça. Mais au vu de la qualité, je vois pas comment on pourrait descendre…

Au plaisir.
K.

[anonix]

Match vu a la télé. Je n'ai pas lu les posts précédents (je lirais demain). J'ai hésité a regarder le match ou faire une soirée avec des potes. Mauvais choix. Quel match pitoyable.. Aucun fond de jeu. Dès lors que Lacour s'est fait exclure (merci mr l'arbitre), on arrivait plus a faire un enchainement de plus de 2 passes (j'exagère a peine). Même réduit a 10 contre Nice, on arrivait a se montrer dangereux..Bravo aux stéphanois qui ont su mettre du rythme. 2-0, on peut s'estimer heureux. Merci Cassard ! Merci Pagalou (ou pas.. )

[Manu]

Menez semble franchir un palier cette année...Autant je ne supporte pas sa tronche de racaille, autant c est un super joueur en devenir...

+ 1

Il va faire trés mal

[raphou96]

La douche stéphanoise

Après une série de trois victoires, le Racing a chuté sans démériter, hier soir à  Saint-Etienne. Rapidement réduits à  dix après l'expulsion sévère de Lacour, les hommes de Furlan n'ont pas été en mesure d'inverser le cours des événements. Place à  Lorient, dès samedi.

De notre envoyé spécial à  Saint-Etienne
« Le directeur du jeu ne doit pas en devenir l'un des acteurs principaux. » La sentence, énoncée par Jean-Marc Furlan dans un large sourire, résume assez bien le sentiment éprouvé par les Strasbourgeois. Hier soir, dans un chaudron bouillant malgré les trombes d'eau, le Racing a la vague impression de s'être fait flouer par l'arbitre.
Monsieur Piccirillo, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a ainsi donné à  cette rencontre un tour inattendu. Alors que les Alsaciens étaient plutôt bien rentrés dans la partie, se montrant même dangereux sur le but de Janot, l'arbitre donne un sérieux coup de pouce aux Stéphanois quand Sall s'offre une percée au coeur de la défense alsacienne.

« L'arbitre a pris part au scénario »


« Qu'il accorde un penalty, ça, je ne le discute pas, dit Furlan. Qu'il expulse Lacour, c'est une autre histoire. L'arbitre a pris part au scénario. L'esprit du jeu en a été totalement faussé. A onze contre onze, il y avait pourtant un très bon coup à  jouer. »
C'est qu'au coup d'envoi, Saint-Etienne était en proie à  quelques doutes. Laurent Roussey n'y est d'ailleurs pas allé de main morte. Après la courte défaite concédée dimanche à  Gerland (1-0), l'entraîneur stéphanois a ventilé du sang neuf.
Le duo de récupérateurs, Matuidi et Perrin, a ainsi cédé sa place à  une paire inédite composée du jeune Sall et de Landrin. En attaque, l'ex-Nantais Payet et « Bafé » Gomis sont aussi renvoyés sur le banc, au profit de Gigliotti et de Douala.

Prendre trois points contre les Merlus


Furlan, qui avait misé sur la vitesse de Gameiro, seul en pointe, n'était pas loin de gagner son pari. Si Eric Mouloungui avait cadré sa frappe sur un centre du petit attaquant (9e'), tout aurait été différent. « Oui, mais on ne va pas s'appesantir là -dessus », tempère l'entraîneur alsacien, qui n'a « rien à  reprocher » à  ses joueurs.
Si le penalty d'Ilan et l'expulsion de Lacour ont mis Strasbourg en difficulté, les Ciel et Blanc n'ont jamais baissé pavillon. « On comptait vraiment revenir au score, poursuit Furlan. On investissait sur le temps, en se disant que l'une ou l'autre occasion allait se présenter. »
Au lieu de cela, c'est le malheureux Abdessadki qui est venu pousser la balle au fond de ses propres filets (69e'). Cette fois, le sort était scellé. « Notre voeu le plus cher, c'était de prendre trois points sur les matches de Saint-Etienne et de Lorient, conclut Furlan. Désormais, on sait ce qu'il reste à  faire. »
Gagner, samedi contre les Merlus, et effacer cette triste soirée stéphanoise, voilà  l'objectif de cette fin de semaine. Le début de championnat serait alors une franche réussite, et la déconvenue d'hier soir à  ranger au rayon des pertes et profits.

[raphou96]

Abdessadki, le cauchemar

Le Racing a décidé de chercher la profondeur au détriment du jeu. Une tactique qui aurait pu payer, sans l'expulsion de Lacour après la demi-heure de jeu. Après, forcément, tout est devenu très compliqué.

CASSARD () : après une première demi-heure tranquille, le gardien rassure les siens sur la tête retournée de Nivaldo (32e') et les frappes lointaines de l'intenable Feindouno (33e' et 45e'). Est pris à  contre-pied sur le penalty d'Ilan et ne peut rien sur la « glissade » d'Abdessadki. A évité le 3-0 face à  Gomis sur la fin.
LACOUR (non noté) : mis en difficulté par Douala et surtout Feindouno qui ont arpenté son couloir. S'il est impliqué sur le penalty provoqué par Sall, il est en revanche injustement expulsé (34e').
BELLAàD () : sûr et efficace face à  Gigliotti, l'international espoir connaît plus de difficulté quand celui-ci est remplacé par Gomis (20e'). Il n'a cependant jamais relâché sa vigilance.
PAISLEY () : propre, à  l'image de ce tacle dans la surface sur Douala (26e), le défenseur axial ne peut en revanche éviter le penalty quand Sall perce la défense. Pas grand-chose à  se reprocher.
DOS SANTOS () : Douala ne l'a que rarement pris de vitesse. Lâche toutefois prise sur le débordement de Landrin qui amène le second but stéphanois.
RODRIGO () : une entame rassurante, à  l'image de cette intervention dans les pieds de Feindouno (6e'), puis une baisse de régime. Pas exempt de tout reproche sur la percée de Sall.
COHADE : () : grosse activité en début de rencontre, puis une implication moindre sur les temps forts stéphanois. S'est battu jusqu'au bout mais écope d'un avertissement inutile pour contestation.
ABDESSADKI () : moins étincelant dans son rôle de distributeur qu'à  l'accoutumée, il peine à  poser le jeu strasbourgeois. Est contraint d'occuper le poste de latéral droit et de se coltiner Feindouno après l'expulsion de Lacour. Marque contre son camp sur le centre de Landrin (69e'). Sale soirée.
JOHANSEN () : titularisé sur le côté droit, replacé dans l'axe après l'expulsion de Lacour, le Colmarien a perdu trop de balles et fait quelques mauvais choix qui pèsent sur son rendement.
MOULOUNGUI () : dans un rôle assez ingrat, celui de point de fixation sur les longues balles alsaciennes, le Gabonais n'a que peu pesé sur les débats. A surtout loupé la balle de 1-0, sur la faute de main de Janot (9e'). Ce qui aurait pu tout changer... Remplacé par RENTERIA (77e') quand le match était plié.
GAMEIRO () : exilé, samedi contre Lens, sur le côté droit de l'attaque, il est titularisé dans l'axe à  la place de Renteria. S'est beaucoup dépensé mais n'a que rarement vu le ballon. Son débordement côté droit (9e') aura toutefois constitué l'action la plus dangereuse. Remplacé par la dernière recrue, MULENGA (59e'), dans un contexte difficile.

[raphou96]

Saint-Etienne 2 Racing 0

Stade Geoffroy-Guichard. - Mi-temps : 1-0. 25 694 spectateurs. Arbitre : M. Piccirillo. Temps orageux et pluvieux. Pelouse grasse en bon état.

Avertissements : Tavlaridis (40e', antijeu sur Mouloungui), Douala (64e', antijeu sur Mouloungui), Matuidi (81e', tacle à  retardement sur Abdessadki) à  Saint-Etienne ; Cohade (76e', contestation), Mulenga (86e', contact avec Tavlaridis) à  Strasbourg. Expulsion : Lacour (34e', accrochage dans la surface sur Sall) au Racing.

Les buts : Ilan (36e' s.p.), Abdessadki (69e' c.s.c.).


SAINT-ETIENNE : Janot - M. Dabo (Perrin, 51e'), Tavlaridis, Nivaldo, Varrault - P. Feindouno (Matuidi, 73e'), Sall, Landrin (cap.), Douala - Gigliotti (Gomis, 20e'), Ilan. Entraîneur : Jean-Marc Furlan.
Très fort notre coach

RACING : Cassard - Lacour (cap.), Bellaïd, Paisley, Dos Santos - Rodrigo, Cohade - Johansen, Abdessadki, Mouloungui (Renteria 77e') - Gameiro (Mulenga, 59e'). Entraîneur : Jean-Marc Furlan.


9e' : Lacour lance Gameiro sur le flanc droit. Il prend Varrault de vitesse et adresse un centre que Janot laisse filer. Seul au 2e poteau, Mouloungui ouvre son pied gauche mais expédie la balle au-dessus.
32e' : sur un coup franc aux 30 m de Feindouno, Nivaldo prolonge de la tête, dos au but. Cassard capte le ballon au ras de son poteau gauche.
33e' : frappe aux 25 m de Feindouno que Cassard repousse.
34e' : Sall perce plein axe, fait voler en éclats le premier rideau défensif et s'infiltre dans la surface. Pris en tenaille entre Paisley et Lacour, le Sénégalais s'écroule. M. Piccirillo désigne le point de penalty et expulse sévèrement Lacour.
36e' : llan prend Cassard à  contre-pied, en plaçant la balle dans le petit filet, à  la droite du gardien alsacien. 1-0.
44e' : perte de balle de Johansen qui permet à  Feindouno de mettre Gomis sur orbite. La frappe de ce dernier est trop croisée, la balle file au ras du poteau gauche.
45e' : Cassard s'oppose sur une frappe aux 20 m de Feindouno.
52e' : tentative de Paisley, aux 25 m, non cadrée.
66e' : centre d'Ilan et reprise de Feindouno. La balle meurt au ras du poteau droit.
69e' : Landrin déborde côté droit et adresse un centre que Gomis ne peut reprendre au point de penalty. En voulant dégager la balle en corner, Abdessadki marque contre son camp. 2-0.
84e' : arrêt décisif de Cassard sur une frappe à  bout portant de Gomis.
89e' : double parade de Janot sur une frappe de Mulenga et la reprise de Johansen.

[argueti]

Les dés étaient pipés

L'expulsion sévère du capitaine Guillaume Lacour à  la 35e, suivie d'un penalty logique transformé par Ilan, a changé la physionomie du match et précipité la perte des Strasbourgeois hier à  Saint-Etienne (0-2).

On a beau retourner le problème dans tous les sens et tenter d'analyser le Saint-Etienne – Strasbourg d'hier soir, on en revient toujours à  la même conclusion : l'histoire retiendra que la partie a basculé à  la 35e minute. Point final. Jusque-là , les débats avaient été équilibrés. Même si le Racing n'avait pas réussi à  prendre la direction des opérations, il avait au moins contrôlé celles orchestrées par des Stéphanois pas transcendants. Certes, au virage de la demi-heure de jeu, les Verts avaient commencé à  accentuer leur pression. Un coup franc de Feindouno prolongé par les deux têtes de Nivaldo et Varrault avait contraint Stéphane Cassard à  se détendre sur son côté droit (32e). Et le Guinéen avait ensuite pris lui-même l'initiative en décochant une frappe de 30 m bien boxée par le portier alsacien. Mais jusqu'alors, la meilleure occasion avait été strasbourgeoise lorsque, à  la 10e, Gameiro avait faussé compagnie à  Nivaldo pour centrer en retrait depuis son aile droite. Deux interventions ratées de Janot et Dabo avaient surpris un Eric Mouloungui dont l'intérieur du pied gauche, à  10 m du but grand ouvert, s'était envolé dans les tribunes. On en arrive donc à  cette fatidique 35e minute. Fatale 35e – devrait-on dire – pour le Racing. Un slalom de l'intenable Sall – quel abattage celui-là  â€“ laisse sur place deux Strasbourgeois. Le Sénégalais s'infiltre entre Paisley et Lacour qui le prennent en sandwich. Le penalty ne se discute guère. En revanche, l'expulsion du capitaine alsacien fera sans doute longtemps débat du côté de la Meinau. « Il y a l'esprit et la lettre. L'expulsion de Guillaume n'était pas dans l'esprit », regrettera Jean-Marc Furlan après-coup. « Je ne discute pas le penalty, même si j'étais trop loin pour voir. En revanche, l'expulsion a influencé le match. L'arbitre est devenu acteur de la rencontre, alors qu'on attend d'un arbitre qu'il gère le jeu de façon équitable. » Doublement sanctionné, le Racing et Stéphane Cassard encaissent le penalty transformé par le Brésilien Ilan. Leur quatrième but concédé cette saison. Le quatrième sur coup de pied arrêté. Le coup est rude et les Bleus vont l'accuser. Témoin cette frappe de Douala à  côté (39e) ou ces trois tirs coup sur coup de Feindouno. Le premier (43e) et le troisième (45e + 1) non cadrés, le second capté par le portier bas-rhinois (45e).

Abdessadki contre son camp

Dès l'expulsion de Lacour, Jean-Marc Furlan a réorganisé son équipe. Yacine Abdessadki hérite à  la fois du brassard et du poste de son capitaine. Le RCS s'appuie désormais sur deux lignes de quatre resserrées, laissant en pointe le seul Gameiro, bientôt suppléé par la dernière recrue, l'attaquant zambien Jacob Mulenga, convié à  faire ses grands débuts en L 1. Mais à  10 contre 11, les dés sont pipés et jetés. Le Racing est sous pression. Il subit et le 2e but qu'il va encaisser en est la plus parfaite illustration. Sur un centre de Landrin, Abdessadki se jette au second poteau et tacle le ballon dans son propre but (69e). Et sans un grand Cassard, encore décisif sur un tir de Douala (78e) et dans un duel avec Gomis (84e), l'addition aurait même être pu lourde. « J'espérais prendre trois points sur les deux matches à  Saint-Etienne et contre Lorient. Nous savons ce qui nous reste à  faire samedi face aux Lorientais à  la Meinau », s'efforce de relativiser Furlan.

En jeu

Cassard 7,5; Lacour 0 (expulsion); Bellaïd 6,5; Paisley 5; Dos Santos 5; Cohade 5; Rodrigo 5,5; Abdessadki 4,5; Johansen 4; Mouloungui 5; Gameiro 4.

« L'expulsion change tout »

Manuel Dos Santos : « L'expulsion change tout. Jusque-là , même si Saint-Etienne avait légèrement dominé, nous n'avions pas eu à  rougir de notre prestation. Nous avions plutôt bien contrôlé les opérations. Sur le coup, l'arbitre nous a infligé une double sanction qui fait basculer le match. Le scénario nous laisse évidemment des regrets, parce qu'à  onze contre onze, nous avions lutté d'égal à  égal. Mais bon, nous rejouons dans trois jours et la réception de Lorient peut nous permettre d'effacer cette amertume. »
Laurent Roussey (entraîneur de Saint-Etienne) : « Je suis satisfait et surtout soulagé de la victoire. Avant le début du match, nous étions un peu inquiets, parce que nous avions joué seulement trois jours plus tôt à  Lyon et avions bénéficié d'un jour de récupération en moins. Il a fallu un exploit de Sall pour décanter la rencontre. Sur les autres rencontres de Ligue 1, il y a eu beaucoup de victoires à  l'extérieur et nous sommes donc ravis d'y avoir échappé. »
Jean-Marc Furlan : « Je n'ai rien à  reprocher aux garçons sur leur investissement. Mais avec l'expulsion de Guillaume, l'esprit du jeu a été faussé. À un de moins, c'est forcément devenu compliqué. À 1-0, nous avons décidé de subir. Parce qu'il est toujours préférable de reculer un peu, en infériorité numérique, pour ne pas s'exposer aux décalages adverses. C'était une stratégie. Mais nous comptions fermement revenir au score. »

Stéphane Godin

[raphou96]

Tu es en retard

[argueti]

J'ai fais les deux moi Monsieur

[Bou]

Match très frustrant, qui aurait pu etre tout autre si 2 tournants du match n'avaient tourné du côté vert : occase de moulou, expulsion de lacour.
Alors certes c'est pas trop grave point de vue comptable, si on se rattrape samedi soir, mais perdre sans pouvoir vraiment se défendre c'est rageant.
Par contre je comprends pas trop le coaching de Jmf après l'expulsion de Lacour et le but. Peut-être qu'il devrait (à  moins que ce soit déjà  fait) faire des séances d'entrainement et des schémas tactiques spécifiques pour du 10 contre 11.