[07/08] Coupe de France

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Tirage au sort lundi ...

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Prenez la lumière

Pour la 3e fois de son histoire, l'US Reipertswiller va disputer un 64e de finale de la Coupe de France. Deux fois, en 1989 face à ... Créteil et en 1998 contre Beauvais, elle a échoué d'un rien dans sa course au rêve. Et aujourd'hui ?



Les mauvais esprits, les grincheux, les pessimistes endurcis par leur rancoeur vous le diront, vous le répéteront, vous le cracheront presque au visage. Cet après-midi, sur leur pelouse peut-être grassouillette à  force d'avoir bu de l'eau, les p'tits gars de Reipertswiller, qu'ils soient cariste, plâtrier, conducteur d'engin, chauffagiste-sanitaire ou ingénieur tous les jours de la semaine, et tous footballeurs deux soirs d'entraînement et un après-midi de match par semaine, n'ont aucune chance. C'est qu'ils vont se coltiner des professionnels - les Nationaux de l'US Créteil - qui ne pensent qu'à  ça, au foot donc.

Ils sont allés cinq fois chercher leur qualification en déplacement

Sur le papier, on donnera raison aux grincheux et autres oiseaux de mauvais augure. Reipertswiller a autant de chances de faire partie des 64 derniers rescapés de la Coupe de France que Bernard Menez de décrocher un jour le César du meilleur acteur. Si, un peu plus, quand même. D'ailleurs, comme le souligne même Patrice Vareilles, Cristolien de destination et footballeur de profession, « la Coupe de France est le seul moyen pour un club amateur de prendre un peu de la lumière accaparée par les clubs professionnels, ceux de Ligue 1 et de Ligue 2 notamment. C'est presque un juste retour des choses. » Si on ne souhaite pas de malheur particulier aux joueurs de Thierry Goudet, l'homme qui a construit Le Mans (ne l'oublions pas), on souhaiterait presque un succès de nos petits footballeurs, pas si petits que ça d'ailleurs. On n'oublie pas qu'ils sont allés chercher, à  force de patience tantôt, à  force de courage souvent, à  force d'un brin de talent et de chance aussi, leurs cinq qualifications précédentes en déplacement, dont deux fois aux tirs au but (à  Habsheim d'abord, à  Obermodern ensuite).
Alors, même si la logique, implacable tueuse de rêves, ne leur accorde que 0,05% de chances de passer (mesure totalement subjective), ils peuvent y croire. Se dire que près de 75 000 footballeurs alsaciens les envient, rêvent d'être à  une place qu'ils n'occuperont presque sûrement jamais. « Je ne sais pas encore les derniers mots que je vais leur dire dans le vestiaire juste avant le début du match », disait Michel Seiler, leur entraîneur, jeudi soir au sortir de l'ultime entraînement. Il va peut-être leur rappeler, comme il aime le faire, que le football, avant d'être une chose de ballon qui roule bien ou pas, est d'abord une affaire de copains. Et que ce sont les copains, et pas les ballons, qui sont à  la naissance des plus fumantes épopées.

« On va essayer d'aller chercher le cadeau »

On ne leur donnera pas de conseils. On leur dira simplement que ce que le Sporting Schiltigheim et les SR Colmar ont réalisé récemment, ils peuvent à  leur tour le faire. « Il faudra être solide physiquement comme mentalement pendant au moins 90 minutes face à  une équipe de Créteil qui se projette vite vers l'avant et dont les attaquants sont très rapides, souligne le coach de l'USR avant de souffler. Ce match est une récompense pour mes joueurs, une fête pour nos supporters. Ensemble, on va essayer d'aller chercher le cadeau. » Tout est dit, mais rien n'est joué. Rien, vraiment.

Jean-Christophe Pasqua

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le fils d'un cousin est sur la feuille de match du coté de Reipertswiller

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Et moi le neveu de la crèmière d'une collègue de boulot

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Du Con

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Le n°4, Heit, est le type qui fait les formations à  la LAFA ...

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le fils d'un cousin est sur la feuille de match du coté de Reipertswiller

Mon père est délégué de ce match...

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Reipertswiller est éliminé: 1-1 après prolongations, 2 tab à  4...

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Just snif alors

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Grillé...