[07/08] 4ème J: Toulouse / Strasbourg : 1-3

[enzy]

Exactement et tant c'est tant mieux comme ça

[Manu]

et quand on gagnera avec la maniére samedi soir contre Lens et l'hyper médiatique Guy Roux ils trouveront quoi comme excuse à  notre 3eme place ?

[Phapha]

Ils diront que Strasbourg a bien joué, mais ça ne les empêchera peut-être pas de gloser sur le mauvais départ de Lens.
Wait and see...
Attendons juste de voir si on gagne.

[argueti]

Strasbourg profite des erreurs défensives de Toulouse

Strasbourg, profitant de multiples erreurs de la défense toulousaine mais en ayant eu le mérite de ne jamais avoir fermé le jeu après avoir ouvert le score, a signé sa première victoire à  l'extérieur de la saison, samedi à  Toulouse (1-3), lors de la 4e journée de Ligue 1.

Payant vraisemblablement les vains efforts de mercredi, face à  la trop solide équipe de Liverpool au 3e tour préliminaire de la C1 (défaite 1-0), le TFC a concédé son 2e revers en championnat face à  des Strasbourgeois qui pointent désormais à  la 5e place du classement.

Toulouse imposait d'entrée de jeu sa puissance dans les duels au milieu de terrain: Gignac (3), puis Elmander (12) parvenaient à  rentrer balle aux pieds dans la surface mais butaient sur un Cassard vigilant dans ses cages.

Contre le cours du jeu c'est Strasbourg qui ouvrait pourtant la marque sur un plat du pied aux six mètres de Mouloungui esseulé sur un centre au second poteau (1-0, 20e).

Mais Toulouse reprenait patiemment son ouvrage. Gignac, positionné sur l'aile, décochait un premier tir de l'angle de la surface (25) puis égalisait d'un contrôle de la poitrine enchaîné d'une reprise de volée après un coup franc renvoyé des deux poings aux 18 mètres par le gardien du Racing (1-1, 35).

Récompensés de leurs efforts, les hommes d'Elie Baup poursuivaient leur marche en avant pour leur troisième rencontre à  domicile en une semaine, après Lyon (victoire 1-0) et Liverpool.

Mais si Paulo Cesar manquait de justesse, avant la pause, de donner l'avantage à  Toulouse, c'est Fanchone à  la reprise d'un centre au second poteau entre les jambes de Douchez qui permettait à  Strasbourg de profiter d'une nouvelle faute de marquage (2-1, 53).

Forts de leur nouvelle avance, les hommes de Jean-Marc Furlan n'ont pas pour autant fermé le jeu, mais, maladroits dans la finition, les Toulousains ne profitaient pas des espaces sur le terrain.

Au contraire, c'est la défense haut-garonnaise qui se découvrait, et Gameiro concluait victorieusement une contre-attaque strasbourgeoise (3-1, 73) pour sceller définitivement le score de la rencontre, malgré les raids solitaires d'Elmander à  la pointe de l'attaque (83, 87).

Je vous laisse apprécier le titre

[silex57]

c'est quand même dingue ça, on joue super bien on maîtrise le match et on gagne à  l'extérieur mais c'est juste grâce à  la fatigue de l'adversaire !!

Mais comme déjà  dit j'espère que nos futurs adversaires pensent pareil et ils vont tomber de haut

[Groovy67]

On a fait une semaine avec trois matchs nuls. S'il y en a deux qui ne paient pas les semences (0-0 contre Paris et Valenciennes), on verra si celui de Berne (1-1 en Coupe de l'UEFA) permet d'avoir mieux. On verra la semaine prochaine. On va à  Strasbourg, qui a fait une partie de leader du Championnat à  Toulouse. Ce sera un autre jour.»

Guy Roux - Lequipe.fr

[argueti]

Le jeu avant l'enjeu

Il l'a confirmé samedi à  Toulouse en signant sa première victoire à  l'extérieur (3-1) : le RCS a choisi le jeu comme arme principale. Il séduit, sans oublier d'être efficace.

Emballé, c'est pesé. Emballant, ce n'est pas pesant. En ficelant avant-hier à  Toulouse sa deuxième victoire de la saison – la seconde d'affilée, la première à  l'extérieur – le Racing en a étonné plus d'un, même si, après quatre journées, l'effet de surprise s'est estompé. En quatre rencontres, il a séduit, indépendamment d'un résultat qui légitime tout de même une démarche d'ensemble. Avec 7 points en 4 journées (+ 4 au goal-average), les hommes de Jean-Marc Furlan réalisent le meilleur départ en Ligue 1 du club depuis 1995-96 (2 victoires, 2 nuls, + 5). Là  où les autres promus, Caen et surtout Metz, peinent, le Racing a franchi le Rubicon qui sépare la Ligue 1 de la Ligue 2 sans appréhension. L'évidence était déjà  apparue à  Nice, malgré la défaite (0-1): il dégage une impression de cohérence et de cohésion, deux qualités qui, sauf accident ou scoumoune collée aux basques, sont autant de garanties pour voyager loin et dans le confort. « Collectivement, nous nous sentons bien et ça se voit sur le terrain », constatait le gardien Stéphane Cassard avec un sourire large jusqu'aux oreilles avant de quitter le Stadium de Toulouse samedi soir. « Nous prenons du plaisir. Nous sommes capables de bien jouer et… gagner. C'est ce que voulait le coach pour nous rassurer. Les renforts arrivés à  l'intersaison sont des joueurs d'expérience qui apportent un plus. C'est exactement ce qu'il fallait au groupe pour assurer le passage de la L 2 à  la L 1. » Pour qui a suivi des matches de préparation que les joueurs sont les premiers à  qualifier de médiocres (« sans doute à  cause de notre lourd travail foncier », justifie Yacine Abdessadki), cette maîtrise de soi, de l'adversaire et des événements a quelque chose d'insondable. « Après la préparation et des rencontres d'avant-saison guère convaincantes, nous avons eu quelques doutes », consent Eric Mouloungui qui a lui-même mis deux matches à  trouver la bonne carburation. « Notre nul contre Marseille nous a permis de croire en nous. Mais il est trop tôt pour s'emballer. Avec le recul, je ne suis pas étonné de la qualité de nos productions. Depuis le stage à  Megève fin juin, le coach est très clair sur le jeu qu'il souhaite nous voir produire, dans ce qu'il nous demande de faire. Une victoire à  Toulouse, ce n'est pas rien. Mais le plus important, ce sont les trois points. Nous avons produit du beau jeu. Il faut continuer ainsi. Car ce n'est pas une fin en soi. Le premier bilan sera fait après la 7e journée, pas avant. »

« Des ondes positives »

Une fin en soi ? Sans doute pas. Le début d'une aventure ? Peut-être. Chaque match qui passe convainc un peu plus les Strasbourgeois de leur aptitude à  dompter la L 1. « C'est bien pour la suite », insiste un Yacine Abdessadki au four et au moulin. « Avec deux victoires d'affilée, on peut travailler plus sereinement. Malgré des matches amicaux médiocres, les relations avec le coach s'étaient très bien passées durant la préparation. Ses principes de jeu dégagent des ondes positives qui tirent tout le monde vers le haut. Nous essayons de jouer, quoi qu'il arrive. Tout le monde a assimilé ces nouvelles méthodes. Mais nous n'allons pas nous enflammer et nous reposer sur nos acquis. On garde en tête un objectif : le maintien. » On l'oublierait presque. Comme on oublierait presque qu'il y a cinq jours, avant le succès sur Auxerre, le RCS inquiétait par son manque de réalisme, après ses deux « bulles » contre l'OM (0-0) et à  Nice (0-1). Depuis, il a inscrit six buts en 72 heures. Aux vendanges précoces a succédé la récolte. On ignore encore si ce millésime 2007-2008 sera un grand cru. Mais comme on dit dans le jargon Å“nologique, il a déjà  de la cuisse.

Vite lu

Au repos jusqu'à  mardi. Jean-Marc Furlan a accordé deux jours de repos à  ses hommes qui ne reprendront donc que demain matin. Une décision prise avant même leur succès au Stadium. « Ça m'a fait mal de leur donner ces 48 heures de repos. Mais compte tenu des événements, c'est plutôt une bonne chose, non ? », a-t-il lancé sur le ton de la boutade avant-hier après la rencontre.

La mémoire de Ginestet. Le président du Racing, présent avant-hier à  Toulouse, avait encore parfaitement en mémoire le dernier succès strasbourgeois en Haute Garonne il y a un an et demi. Pourtant, Philippe Ginestet n'avait pas fait le déplacement ce soir-là  au Stadium. « Ma femme devait donner naissance à  notre quatrième enfant. J'étais resté à  ses côtés. C'est pour cette raison que j'ai un souvenir aussi précis de cette victoire. »

La « bête noire » du Téfécé. Toulousain de juillet 2005 à  janvier 2006, Yacine Abdessadki a savouré comme il se devait le succès au Stadium. Le deuxième consécutif après une dernière visite déjà  victorieuse, le 18 février 2006 (2-1). « Nous avons l'impression d'être devenus la bête noire du Téfécé. Nous avions à  cÅ“ur de confirmer nos belles prestations du début de saison et notre victoire contre Auxerre. Nous étions venus pour prendre un point. Nous savions que Toulouse avait disputé un match difficile contre Liverpool en Ligue des Champions mercredi et nous avons su profiter de sa fatigue. Même à  2-1, nous n'avons pas trop géré. Nous avons tenté de faire l'écart, parce qu'un but d'avance ne suffit pas. Et les entrées ont été décisives. »

Mouloungui sans pression. Auteur de deux premières prestations assez quelconques contre Marseille et à  Nice, Eric Mouloungui, meilleur buteur strasbourgeois en 2006-2007 (14 buts officiels, dont 11 en Ligue 2), n'a pas gambergé. Déjà  en jambes contre Auxerre, il a carrément été intenable à  Toulouse et en a fait voir de toutes les couleurs à  Pantxi Siriex, infortuné latéral droit de dépannage. « Ma performance personnelle ? A chaque fois que je rentre sur un terrain, j'espère être décisif. Pas nécessairement en marquant, mais au moins en faisant marquer. Mon début de saison a été un peu difficile. Contre Auxerre, j'ai raté un but tout fait. Je m'en suis voulu, même si ça n'a pas prêté à  conséquence. Mais je ne me mets pas de pression. Parce que je n'ai jamais douté de moi, même pendant toutes ces années où j'ai très peu joué. Je savais que mes mauvaises saisons étaient dues à  des problèmes physiques récurrents, pas à  un déficit de qualité individuelle. »

Stéphane Godin

[Kanté]

Pour l'instant c'est mieux que l'on ne parle pas trop de Strasbourg et que l'on parle davantage de Lorient, Nancy ou Le Mans. Oui nou ssommes tombés contre une équipe de Toulouse qui n'a rien prouvé depuis le début de saison (la victoire contre Lyon est particulière), oui ils étaient fatigués et oui nous avons profités des erruers défensives de l'adversaire... et alors tant mieux, c'est ça le foot et je rappelle qu'on vise le maintien et les 42 points.

Quand Gui Roux flatte Strasbourg c'est pour nous donner la grosse tête et nous placer un contre à  la 89ème pour prendre les 3 points.

Strasbourg fait un bon début de saison mais ne nous enflammons pas toutes les équipes en sont encore aux réglages et n'oublions pas le double visage de Nancy l'an passé, ca peut nous arriver aussi.

[silex57]

C'est clair que la déclaration de Guy Roux sent l'intox à  plein nez ! N'oublie on pas qu'il aime que son équipe soit dominée et contrer derrière ...

[fan_racing]

C'était sa spécialité à  Auxerre en effet, et vu le jeu produit par les Sang et Or, ce sera peut-être bien sa spécialité à  Lens également s'il a le temps de bien s'y ancrer ...