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« Toute l'actualité du Racing Club de Strasbourg Alsace vue par ses supporters » |
Les inscriptions au forum sont rouvertes 
c'est l'analyse d'un des nouveaux consultants de France 3 !urotsukidogi a écrit :Un super match hier soir, avec du beau jeu et ce des deux cpotés, dommag equ etoutes les occases aient pas abouties, ça aurait fait du 6-3 un truc dans le genre.
Je vais pas faire un gros résumé, juste noter l'immense Lacour hier soir, Camadini était là pour récupérer ce qui passait Lacour et ben il a quasiment rien eu à faire hier soir. Cohade et Cassard ont aussi donné vraiment une grande perf.
on nous voit également Keating et moiManu a écrit :Le Jt et Uro
DNA a écrit :Retiens la nuit...
En se réveillant hier matin (ou beaucoup plus tard pour certains), les joueurs du Racing n'ont pas eu besoin de se pincer. Ils sont bien en Ligue 1. Retour sur une nuit festive et chargée d'émotion.
La fête a été à la hauteur de l'attente. Enivrante, éternisante, épuisante. Hier soir après la montée au 7e ciel, le Racing de A à Z s'est retrouvé dans le rond central. En pleine lumière, celle des projecteurs, des caméras, mais surtout des étoiles. Jean-Luc Filser, chauffeur de salle, s'est alors mué en maître de cérémonie en égrenant le nom de tout l'effectif, de tout le staff et de toute l'équipe dirigeante. A l'applaudimètre, Jean-Pierre Papin a reçu une touchante ovation, mêlée de remerciement et de respect. Puis, le speaker de la Meinau a monté sa revue de cabaret. Totale impro sur l'air de Grace Kelly, le tube de Mika. « Au départ, ça devait durer cinq minutes. Et de cinq minutes en cinq minutes, on est partis dans un délire total », raconte Jean-Luc Filser qui lui aussi la mérite cette Ligue 1.
Dans l'équipe du « Splendid » : Nico, Habib, Jeff, Coco,Yace, Pasqui
Pendant ce temps, le vestiaire strasbourgeois a des allures de Club Med et pas seulement parce que Philippe Ginestet vient d'annoncer trois jours de décrassage à Ibiza. On y rejoue et revisite tout simplement les « Bronzés ». Dans l'équipe du « Splendid », et par ordre d'apparition en scène : Nico, Habib, Jeff, Coco, Yace, Pasqui sont les gentils organisateurs. Ouais, enfin plutôt les gros déconneurs. Qui ont ourdi le complot visant leur président invité à prendre un bain de minuit dans la piscine du vestiaire. Enfin, plutôt un plouf forcé et en costume-cravate, c'est tellement plus marrant comme ça ! Dans l'allégresse collective Sébastien Migné est ensuite rasé gratis par Yves Deroff et JPP craint à son tour pour son patrimoine capillaire. Stéphane Cassard, lui, a pris un peu plus de gants que ses jeunes partenaires de jeu. Mais le Sage savoure intérieurement. « Ces retrouvailles avec la Ligue 1, c'est un grand moment dans ma carrière. L'un des plus beaux en tout cas. On est footballeur, on s'entraîne quotidiennement pour vivre cela. J'espère que le Racing va monter en puissance, parce ce qu'il y a vraiment quelque chose de beau à faire ici. »
Tum tire voluptueusement les premières bouffées de son cigare
Quelques instants plus tard, il rejoint toute l'équipe au balcon de la tribune Sud, sur la plate-forme juste en dessous des coussinets VIP. Sur la pelouse, derrière le cordon de sécurité, le public agite les drapeaux bleus et blancs. C'est l'heure de la grande communion, mais elle n'a rien de solennelle. Johansen a sa bouteille de champagne greffée à la main droite, Tum tire voluptueusement les premières bouffées de son cigare, tandis que Bellaid, Cohade et Abdessadki, tous torse-nus, ne sont pas loin d'une danse du ventre. « C'est le stress de toute une saison qu'on évacue, balance Bellaid. Ça n'a pas toujours été les paillettes, mais on a su mettre le bleu de chauffe quand il le fallait. De la première à la dernière journée, chacun s'est battu pour le copain avec un gros mental. On n'a jamais rien lâché et c'est cela qui a fini par faire la différence. » Et c'est vrai que ce Racing-là ne lâche rien. Pas de bol, Eurosport a installé son studio dans le périmètre du « lavoir » à chaussures pile poil sur le trajet menant aux vestiaires. En plein direct, JPP est aspergé d'eau, avant que Mathlouthi et Vergerolle, les minots, s'essayent au « Muppet Show » devant les caméras.
« Quand j'ai vu cette Meinau pleine, je me suis dit que rien ne pouvait nous arriver »
A quelques mètres de là , sur le plateau d'alsaticTV, Jeff Strasser tord le cou à ce qui est déjà entré dans la légende de Furiani. « La fracture à mon poignet, ce n'est pas la porte du vestiaire. Ça s'est passé pendant le match lorsqu'un Bastiais m'a marché sur la main. Les médecins peuvent vous le confirmer. » Hilarité générale du côté de Guillaume Lacour, aide cameraman de la chaîne câblée, et de Johansen qui continue de se coincer la bulle... Arrive alors Jean-Pierre Papin. Portable scotché au tympan. « Merci maman ! dit-il en raccrochant, alors que la sonnerie retentit aussitôt. C'est de la folie, ça n'arrête pas et j'ai déjà eu 40 textos depuis la fin du match. Cette montée, ce n'est pas seulement la victoire d'un groupe, mais de tout un club, de toute une ville, de toute une région. Et puis quand j'ai vu cette Meinau pleine, j'ai d'abord eu la chair de poule et ensuite je me suis dit que rien ne pouvait nous arriver. » Il est plus de minuit, la Meinau s'est vidée au fur et à mesure, même si des chants de victoire continuent à résonner du parking. Jeff, le taulier, est toujours là . « De toute façon avec Habib, on ne dort pas jusqu'au départ lundi matin à Ibiza. » Renaud Cohade continue de sauter comme un cabri en chantant à tue-tête et en embrassant qui vous voulez. Dernier visage connu, celui de Ferhat Khirat, le coordinateur sportif, boule à zéro. « C'est pas moi ! C'est pas moi ! », jure Yves Deroff. Le Figaro de la Meinau s'est évanoui dans la nuit, dont on aurait voulu qu'elle ne s'arrête jamais...
Patrick Schwertz
Revivez aujourd'hui sur alsaticTV le match de la montée, mais aussi l'ambiance dans les vestiaires, les coulisses et la fête qui a suivi ce Strasbourg-Metz. Un spécial « Club Racing » diffusé ce dimanche à 11h, 15h et 22h, mais aussi sur le http://www.alsatic-tv.com. Par ailleurs, ne manquez pas dans les DNA de demain la réponse des lecteurs à la question du Lundi: «Le Racing a-t-il l'étoffe de la Ligue 1?»
