Oui, mais en notre faveur !Kindskopf67 a écrit :Le match était pas retransmis, est ce que ça joue
SVP, Eurosport, retransmettez tous nos matchs !!!
Il se voile les yeux le JPP, C'est plutôt pendant les 3/4 du match que son équipe n'a pas joué ... Il ne faut pas penser qu'à ces débuts de matchs ratés. Les Strasbourgeois n'ont quasiment pas eu d'occasion par la suite, on a joué sans intelligence, à vouloir imposer notre physique, et je commence à en avoir marre ...argueti a écrit :Jean-Pierre Papin (Entraîneur RC Strasbourg): « Nous n'avons pas joué durant les dix premières minutes. Peut-être avons-nous manqué de fraîcheur. En tout cas, nous avons été incapables de remonter ce but de handicap. Je suis déçu car on n'est pas loin de la fin et nous ne sommes pas capables de battre une telle équipe. Le temps qu'on se rentre dans ce match, on avait un but de retard et nous n'avons pas été capables de refaire surface. Et vendredi prochain, on risque d'avoir le même genre de match contre Brest... La fin de championnat s'annonce peut-être plus compliquée que prévu mais il n'y a pas péril en la demeure. »
SO a écrit :Les réactions
Jean-Pierre Papin (Entraîneur RC Strasbourg): « Nous n'avons pas joué durant les dix premières minutes. Peut-être avons-nous manqué de fraîcheur. En tout cas, nous avons été incapables de remonter ce but de handicap. Je suis déçu car on n'est pas loin de la fin et nous ne sommes pas capables de battre une telle équipe. Le temps qu'on se rentre dans ce match, on avait un but de retard et nous n'avons pas été capables de refaire surface. Et vendredi prochain, on risque d'avoir le même genre de match contre Brest... La fin de championnat s'annonce peut-être plus compliquée que prévu mais il n'y a pas péril en la demeure. »
Eric Mouloungui: « Une fois de plus à l'extérieur, nous avons été en-dessous de nos possibilités. Il faut essayer d'oublier cette défaite rapidement et penser au match suivant. Il ne reste que quatre matches, c'est peu et beaucoup à la fois. Beaucoup de choses peuvent encore se passer. Ce soir, nous sommes très déçus. Je ne m'explique pas ces deux visages que nous affichons, à la maison et à l'extérieur. Ce soir, nous n'avons pas su réagir. C'est nous qui avons fait en sorte que Libourne puisse bien jouer ce soir, et non le contraire. »
Stéphane Cassard: « C'est une grosse déception. C'est rageant de mal entrer dans les matches. Il faut vraiment méditer là -dessus. C'est d'autant plus dommage que nous ne parvenons pas à enchaîner les gros matches. Au lieu de nous donner de l'air, nous restons sous pression. Nous allons souffrir jusqu'au bout. J'ai l'impression que nous sommes meilleurs sous pression. Il faut se remettre en question car un match important nous attend vendredi prochain. »
Yacine Abdessadki: « Nous savions qu'il fallait faire attention, ce soir. Nous savions aussi qu'il fallait avoir le même état d'esprit que face à Reims et, malheureusement, ça n'a pas été le cas. Nous avons montré un manque de maturité et une certaine fébrilité mentale. Nous avons eu du mal à être au diapason tous en même temps, ce soir. C'est d'ailleurs ce qui a fait pencher la balance. Nous n'avons pas su garder le ballon devant et montrer du beau football. Ce n'est pas digne d'une équipe qui vise le haut-niveau. Il faut que chacun élève son niveau. Il ne reste que quatre matches et nous avons notre destin entre nos pieds. »
DNA a écrit :La Ligue 1 est encore loin
Au terme d'un match triste à pleurer, les Strasbourgeois se sont logiquement inclinés face à une équipe de Libourne/St-Seurin plus offensive et plus inspirée. Et Amiens, qui a gagné hier, est revenu à quatre points.
Le gérant de la Civette, petit bar-tabac installé près de l'église de Libourne, n'en démord pas. « A chaque fois que je suis allé au stade cette saison, Libourne a gagné. Alors ce soir, comme ses joueurs ont besoin de points pour se maintenir, j'y vais », lance le cafetier dans un sourire.
Un porte-bonheur efficace, puisque les «Pingouins» se sont imposés hier face à des Strasbourgeois jamais dans le coup. Peut être grâce au cafetier assis dans les tribunes, qui sait, mais surtout grâce à une envie de jouer bien supérieure à celle montrée par les Strasbourgeois.
« On perd ce match d'entrée »
Insipide dès l'entame, le Racing va une nouvelle fois se mettre dans une situation délicate, en encaissant un but dès la 11e minute, sur une action terminée par un Zvonimir Deranja des grands jours.
« On perd ce match d'entrée, lâche un Jean-Pierre Papin plus que dépité de l'issue de cette rencontre, c'est encore cette sale habitude de commencer trop lentement. On n'a pas joué lors des 10 premières minutes, on prend ce but et cette fois on a été incapables de revenir. Franchement, le temps qu'on se mette en jambes, c'était 1-0 ».
Et pour commencer lentement, les Strasbourgeois ont commencé lentement, à l'image d'une paire Devaux/Strasser complètement à côté de ses crampons. Quant à Cohade et à Lacour - habituellement les premiers à sonner la révolte -, ils semblaient eux aussi ailleurs, comme absents.
En face, Yahia Kébé, Zvonimir Deranja et un Vincent Gragnic de feu se régalent et le Racing peut même être heureux d'atteindre la pause sans avoir encaissé un second but.
Côté alsacien, c'est Waterloo morne plaine. Ni Mouloungui, ni Gameiro ne réussissent à se créer la moindre occasion et la sortie de Johansen, remplacé par Mathlouthi, n'y change rien du tout.
« On a pioché de la même manière qu'à Istres »
En seconde mi-temps, la réaction strasbourgeoise fera long feu et hormis une incursion de Mouloungui dans la surface de Potel à la 53e, c'est Libourne/St-Seurin qui se crée les meilleures occasions en contre.
Et même si un frisson de peur parcourt les travées de Jean-Antoine Moueix dans le temps additionnel, le dernier corner strasbourgeois ne donne rien. Le Racing s'incline logiquement.
« Je ne suis pas surpris, ajoute encore JPP, on a pioché de la même manière à Istres et eux aussi jouaient le maintien ». On peut objecter que ce Racing-là jouait la montée, challenge tout aussi important, et qu'il pouvait tuer le suspense avant l'échéance finale.
Las, il va falloir se battre, encore et encore, surtout qu'Amiens a joué un vilain tour au RCS en s'imposant face à Guingamp et en revenant à quatre points seulement. Sans compter que le Racing peut très bien perdre sa deuxième place acquise de haute lutte si Caen s'impose face à Gueugnon lundi en match décalé.
« A l'extérieur, une fois de plus, on a été très largement en dessous de nos possibilités. Moi en particulier », reconnaissait avec raison Eric Mouloungui.
« Faudra se battre jusqu'au bout et reprendre notre marche en avant », ajoute encore Jean-Pierre Papin.
Sûr que ce RCS là n'est pas encore en Ligue 1. Face à une équipe « qui en voulait et qui s'est transcendée », comme l'expliquait Didier Tholot le coach des «Pingouins», les Alsaciens n'ont jamais trouvé la faille.
Barbara Schuster
Si vous voulez vous ennerver regardez le résumé du match sur France 3 Alsace : On a fait un tir !!!!!!DNA a écrit :Un Racing pas serein
Comme à Istres il y a quinze jours (défaite 3-2), le RCS s'est logiquement incliné hier à Libourne/Saint-Seurin. Le score (1-0) reflète même assez mal l'emprise libournaise.
C'est la cinquième défaite strasbourgeoise. Et personne, du côté de la Meinau, n'aura ce matin l'outrecuidance de prétendre qu'elle défie la logique. Hier à Libourne, le Racing a déjoué. Sans jamais justifier son statut de prétendant à l'accession, qu'il reste tout de même à quatre journées de la fin, malgré le rapproché d'Amiens à quatre petits points.
Le 1-0 de la mi-temps est même déjà flatteur pour un RCS à côté de ses pompes. La défense souffre sur les ballons dans le dos distillés par les hommes de Didier Tholot. La charnière Devaux — Strasser manque cruellement d'une giclée d'huile. Elle grince. Et Deranja, Gragnic et Kébé se font un malin plaisir de la faire sortir de ses gonds. La première frappe cadrée de la partie, signée Pascal Johansen dès la 1re minute, n'est qu'un feu de paille. À chaque course croisée, l'arrière-garde strasbourgeoise bat de l'aile, même si les deux latéraux, Deroff et Vergerolle, s'en sortent plutôt mieux que leurs comparses de l'axe. Zvonimir Deranja se régale et régale le public. Sa première tentative, légèrement freinée par Strasser, n'inquiète pas Cassard (9e). Mais cet avertissement ne va pas rester sans frais. Sur une longue ouverture de Livramento, Devaux est surpris par le rebond. Le félin croate s'engouffre dans la brèche et trompe le gardien strasbourgeois d'une impeccable frappe croisée du droit, pour son 12e but (11e).
Cassard évite le pire
Onze minutes plus tard, les Pingouins sont à deux doigts de récidiver sur une action similaire, amorcée par Castant et trop vite combinée pour un Strasser pris de vitesse. Yahia Kébé hérite de l'offrande, mais se montre moins précis que son partenaire offensif (22e). Libourne, qui a tout de même perdu 5 de ses 6 matches précédents, malmène le Racing avec l'irrévérence dont il avait déjà fait preuve à l'aller à la Meinau. Et sur une nouvelle inspiration de Deranja, qui offre une passe aveugle pleine de… clairvoyance, Kébé et Gragnic, partis seuls, se font des politesses, avant que ce dernier ne tire dans les nuages (42e). Une intervention décisive de Cassard au pied, sur un tir de Kébé (45e + 1), évite au RCS de regagner les vestiaires avec un déficit plus important encore. Pour ne rien arranger, Johansen, l'un des seuls, avec Abdessadki, à tenter de poser le jeu, avait demandé à sortir juste avant la pause. C'est dire si les choses ne se présentent pas bien pour un RCS décontenancé, à l'image d'un Mouloungui auteur de 4 buts sur les 5 derniers matches et qui, au lieu de frapper en bonne position, choisit de chercher au centre un Abdessadki finalement trop court (53e). Un sursaut sans lendemain. Car les approximations défensives se succèdent. Devaux cafouille ainsi un ballon dont se goinfre Gragnic. Le milieu pingouin ajuste Cassard d'une pichenette, mais pas le cadre qu'il rate pour une poignée de centimètres (65e). Un Cassard tout heureux, ensuite, de voir un tir tendu de Kébé heurter son poteau gauche (77e), après une nouvelle faute d'attention de sa défense sur une touche libournaise. Un Cassard inspiré aussi, qui sauve encore du pied une tentative à bout portant de Delchié (88e).
Les Pingouins méritaient de faire ce pas décisif vers le maintien. Le Racing, lui, s'offre une séance de surplace malvenue pour n'avoir jamais su aller de l'avant.
Stéphane Godin