Euro 2016

[Its_me]

Si j'y pense, je l'achèterai peut-être; à moins que j'arrive à trouver cet article ailleurs.
Mais pour ma part, je suis convaincu qu'une enceinte sportive peut être rentable à moyen terme. La seule chose nécessaire était d'y diversifier les activités et ne pas en faire qu'un simple stade.

[Tenor]

La seule chose nécessaire était d'y diversifier les activités et ne pas en faire qu'un simple stade.

ceux qui sont concernés y ont pensé bien avant toi je pense, et le résultat est le même : difficultés et plombages des budgets à venir pendant des années
chapeau à la municipalité d'avoir su dire non...il y a d'autres priorités plus importantes
les investisseurs qui souhaitent un noiuveau stade n'ont qu'à le payer, puis à le rentabiliser

[argueti]

Toulouse et Sainté repêchés ! Donc 11 villes pour l'Euro !!!

Encore plus de regrets, quelle honte ...

[argueti]

Le Portugal au stade critique

Il y a sept ans, le Portugal se payait de nouvelles enceintes pour son Euro. Aujourd’hui, ses clubs couchent dehors…

C’était il y a sept ans ans, déjà. Presque jour pour jour. Le Portugal organisât son Euro. Heureux. La Selecção se faisait voir… par les Grecs. Mais l’Euro 2004 était une réussite. L’ambiance, l’engouement, chacun saluait l’organisation guesh. Et ses stades. Flambants neufs. Dix enceintes tunés et tunnés pour l’évènement. Mais aujourd’hui, le pays, en pleine crise, paye la note. Et ça fait mal.

A l’issue de l’Euro, la Cour des Comptes épluche les factures. Sur les 445M€ investis, les trois quarts (323,5M€) ont servi à payer les stades. Quasiment tous été reconstruits. Pour beaucoup, dans l’urgence. Fin 2010, António Laranjo, le directeur général de l’Euro 2004, balance les chiffres finaux : « Le coût des dix stades a été de 665M€. » Et il précise que l’Etat n’a aidé qu’à hauteur de 104M€ (15%). Du coup, ce sont les mairies qui ont du supporter les (sur)coûts. Jusqu’au cou. Les municipalités cumulent les emprunts pour tenter de rembourser et certaines sont endentées pour 20 piges…

L’União fait le divorce

La Mairie de Leiria en est déjà à quatre crédits pour tenter de payer les 54,5M€ qui lui revenaient pour le financement du stade municipal. La Cour des Comptes s’inquiète : « Cet endettement pourrait se ressentir sur les deux prochaines décennies et aura pour conséquence la limitation de l’investissement sur les pôles prioritaires du service public. » Et dans la cité du Lis, c’est l’odyssée pour l’União. Entre la SAD (société sportive) du club et Leirisport, la société municipale qui gère le stade, le divorce est acté. Leirisport exige 205K€ à l’UDL pour l’utilisation du stade. Le club rompt son contrat en février dernier et réclame 500K€ à Leirisport qui n’aurait pas respecté certains points de leur engagement – dont le versement de 17500€ par match pour la location des loges et les contrats publicitaires, ainsi que l’empêchement de vendre des places pour les matches. Cette semaine, le président du club, João Bartolomeu envoie : « Nous avons été balayé pour Antonio Martinho (adjoint aux sports de la Mairie de Leiria et président de Leirisport) et pour cela nous ne jouerons plus à Leiria. » En fin de saison dernière, il songeait déjà à migrer vers Fatima ou Figueira da Foz… La Mairie a carrément décidé de vendre l’enceinte aux enchères pour 63M€. Une idée qui cogite depuis pas mal d’années. 8% du budget de la ville sert à rembourser la construction du stade Municipal Dr Magalhães Pessoa.

Beira-Mar dans le flou

Depuis samedi, la panique a aussi gagné Aveiro. Avec l’arrivée du richissime homme d’affaire iranien Majin Pishyar, Beira-Mar s’attendait, à enfin, entamer une saison sereinement. Mais la Mairie d’Aveiro vient de décider de ne finalement pas confier la gestion du stade au club qui parle « d’intérêts mesquins d’une pseudo-cohérence utilisée alors qu’on devine des ambitions politiques cachées. » La création de la SAD est maintenant compromise et surtout l’engagement de Pishyar. Vendredi, Anotonio Regala, le président de Beira-Mar, s’inquiète : « Le risque de perdre notre investisseur est énorme. » Déjà bien boudé par les supporters historiques depuis que le nouveau stade a été implanté loin du centre ville, Beira-Mar peine à se poser. Les années de présence en D2 n’ont pas aidé à amortir ni à fidéliser. A tel point que fin 2009, la Mairie de la Venise portugaise songeait… à raser le stade. Avec 58M€ de crédit sur le dos, la municipalité doit en plus se taper 650K€ annuels pour les frais de fonctionnement.

Les vestiges de l’Euro 2004

Aveiro et Leiria étaient des étapes de l’Euro 2004. Et ces potentiels stades désertés ne vont qu’élargir une liste inquiétante. Depuis la rétrogradation de Boavista en 2008, le magnifique stade du Bessa se laisse mourir. Le stade de l’Algarve (qui a coûté plus de 60M€), lui, n’a toujours pas trouvé de locataire. Malgré les retours d’Olhanense et de Portimonense, l’enceinte de Faro-Loulé joue les SDF. Un cas révélateur. Pendant que certains stades neufs n’ont personne, des clubs de l’élite squattent des stades vétustes. Feirense va devoir jouer à Gaia, à 30km de Santa Maria da Feira, le temps que son stade soit aux normes. Le Maritimo a entamé ses travaux mais, là encore, la politique fait traîner. Paços survit dans sa vieille Mata Real, idem pour le Rio Ave aux Arcos et le Vitoria de Setubal fantasme sur son nouveau stade depuis maintenant des années. Les Sadinos peinent déjà trop à payer les salaires de ses employés… Et à Coimbra la profonde rénovation du stade n’avait pas été accueillie avec passion par le Maire de l’époque. Carlos Encarnação, parle d’un projet « sans queue ni tête » dont le coût (40M€) « ne se justifiait pas pour deux matches de l’Euro. » Même le président de l’Académica, José Eduardo Simões, a songé un temps à construire un stade plus petit et moins coûteux. Il s’est finalement ravisé et devrait, comme Braga, opté pour le naming. Et même dans la cite des Archevêques, on avait comme un caillou dans la chaussure depuis que la Pedreira était sortie de terre. La Mairie s’est endettée à hauteur de 90M€ mais elle vite su gérer le dossier. Les résultats aidant, le public a répondu présent et les recettes au guichet aident pas mal. Et surtout, les Guerriers du Minho ont été les premiers à oser adopter le naming. Axa a acheté le nom de l’enceinte et Braga se gère. Comme les grands..

Crise crise .... !!!

[Keating]

Bien content qu'on soit passé à côté je n'avais pas vraiment envie d'assumer la note !

[D520]

avec le recul, je pense aussi que c'est un bien.

[Tenor]

Ah quand même, les neurones excitées par l'Euro 2016 ce sont assagies, pas facile de comprendre dès fois

[Its_me]

Moi je reste convaincu que ça aurait été une bonne chose.

[Tenor]

tu as UN des exemple cités plus haut, tu en as d'autres concernant les pays organisateurs des Jeux Olympiques ...moi çà me suffit

[D520]

Ah quand même, les neurones excitées par l'Euro 2016 ce sont assagies, pas facile de comprendre dès fois

je n'étais jamais un inconditionnel jusqu'au boutiste