Euro 2016

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Keating
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Re: Euro 2016

Message par Keating »

MIeux vaut pas trop dépenser pour le logo, de toute façon on l'aura pas ...
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silex57
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Re: Euro 2016

Message par silex57 »

Ouais ben j'espère qu'ils n'ont pas trop dépensé pour ce logo ...
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Kriskool
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Re: Euro 2016

Message par Kriskool »

Clairement! Je fais le même avec paint en 5 min :shock: :shock:
"Disons que la comparaison qui sert de matrice au raisonement est quelque peu grandiloquante donc peu pertinante, mais il n'y a pas contradiction logique pour autant" Julio 10/05/08 :D
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argueti
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Re: Euro 2016

Message par argueti »

Libération a écrit :Euro 2016, la France en retard à  plus d'un stade

La France a-t-elle une chance d'organiser l'Euro 2016 ? Alors que l'Union européenne de football (UEFA) réclame une douzaine de stades aux normes pour organiser l'événement, la candidature française, décrétée priorité nationale par le gouvernement, compte ses atouts. Ou plutôt ses faiblesses.

Car, dix ans après la Coupe du monde 98, le constat est sans appel : en dehors du Stade de France, l'Hexagone ne dispose d'aucune enceinte capable d'accueillir une compétition internationale. «Nos stades ont 66 ans de moyenne d'âge, on a quinze ans de retard par rapport à  nos voisins !» nous a fait savoir par mail Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel (LFP). Récapitulons : l'UEFA exige deux stades de 50 000 places, trois de plus de 40 000 et quatre de plus de 30 000, ainsi que trois stades de secours, le tout accompagné de règles drastiques et de délais implacables : chaque stade doit être opérationnel deux ans avant l'événement afin d'être testé. Ce qui laisse cinq ans à  la France pour se mettre à  niveau.

Chantiers. Suivant les recommandations de la commission «grands stades 2016» de Philippe Séguin, remises en novembre 2008, le gouvernement a présélectionné fin juin les heureux élus : outre le Stade de France et le Parc des Princes, il s'agit de Lille, Nice, Strasbourg et Lyon (sous réserve que ces villes disposent d'un nouveau stade), Lens, Marseille, Nancy et Saint-Etienne (qui devront juste rénover) et enfin Bordeaux, Nantes, Rennes et Toulouse (projets «complémentaires» à  l'étude). Gros souci : les chantiers sur papier glacé ont du mal à  prendre corps sur le terrain. C'est qu'en cette période de crise l'investissement public se fait discret… «Si l'on veut l'Euro, il nous faudra investir 1,5 milliard d'euros, plus un milliard pour les infrastructures d'accès», détaille Thiriez. Une facture salée que l'Etat ne veut pas prendre à  sa charge comme en 1998, lorsqu'il avait entièrement financé les travaux à  hauteur de 600 millions d'euros. Cette fois, Roselyne Bachelot n'a obtenu «que» 100 millions d'euros à  distribuer aux candidats. Le reste devra être assumé par les collectivités locales et l'investissement privé.

Un désengagement logique, selon le rapport Séguin. Qui préconise un nouveau partage des responsabilités entre pouvoirs publics et acteurs privés : «Tant que les clubs français n'auront pas la maîtrise de leurs stades et des recettes, ils resteront des nains économiques». Jean-Michel Aulas, le président d'OL groupe, ne dira pas le contraire, lui qui milite depuis des années pour l'implantation de son grand stade «OL Land», avec commerces, restaurants et hôtels attenants. Aulas, qui a déjà  obtenu les financements privés à  hauteur de 400 millions d'euros, n'a pourtant pas fini de se battre avec les associations locales, opposées au projet à  cause de son impact sur l'environnement et la circulation. Des déboires presque mineurs en comparaison de ceux de la direction du RC Strasbourg : la foncière britannique Hammerson, censée financer le tout nouvel Eurostadium, a retiré ses billes au dernier moment, obligeant la ville à  se cantonner à  un lifting à  bas coût du stade de la Meinau. Nice ? L'édification d'une nouvelle enceinte, prévue depuis décembre 2005, est avortée en raison d'irrégularités dans les processus d'attribution des marchés publics. Gageons que Christian Estrosi, tout nouveau ministre délégué à  l'Industrie, saura faire avancer le schmilblick… Finalement, après des années d'atermoiements, c'est le dossier lillois qui semble le plus avancé : l'opérateur privé impliqué dans les travaux est déjà  connu, et la date de livraison annoncée : 2012.

Statu quo. En guise de cadeau d'adieu, Bernard Laporte a fait adopter en catimini (lire ci-dessous) une loi sur les services touristiques, qui reconnaît «d'intérêt général» un certain nombre de grands stades. Un coup de pouce apprécié par la LFP et la Fédération française, qui mettent l'accent sur les avancées dans quelques cas, comme celui de la rénovation du Stade-Vélodrome, bientôt agrandi, oubliant au passage de mentionner le statu quo sur les dossiers bordelais ou toulousains. «La France qui organise, c'est la France qui gagne», aime plastronner Frédéric Thiriez, en se référant aux succès tricolores lors de l'Euro 84 et du Mondial 98. Mais, face aux candidatures de la Turquie, de l'Italie, et du binôme norvégo-suédois, l'image d'une équipe de France victorieuse à  l'Euro 2016 est bien loin de se dessiner. Moins d'un an avant le choix final de l'UEFA, le 27 mai 2010.
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Pinon
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Re: Euro 2016

Message par Pinon »

Euro 2016: soutenez la candidature de Strasbourg

Ce mardi soir, à  l'occasion de la rencontre Racing-Arles-Avignon au Stade de la Meinau (20h), la Ville de Strasbourg renouvelle l'opération visant à  recueillir le soutien de tous les amateurs de foot à  la candidature de Strasbourg en tant que ville hôte de l'Euro 2016.

Mi-septembre, la Ville de Strasbourg déposera sa candidature à  la Fédération Française de Football. D'ici là , plusieurs manifestations sont planifiées pour faire vivre cette candidature.

Ce mardi soir, des tracts sous forme d'un formulaire de soutien sont ainsi distribués aux supporters du RCS. La Ville de Strasbourg dispose également d'un stand dans les allées de la Meinau où les supporters peuvent soutenir officiellement Strasbourg dans cette course à  l'Euro 2016.

Tous ensemble pour l'Euro 2016 à  Strasbourg !!!
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

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belzé
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Re: Euro 2016

Message par belzé »

....... :emu:
Ça serait extraordinaire pour nous qu'une telle compétition se déroule en Alsace.
Mais bon ne rêvons pas,enfin si rêvons ça sera mieux..
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argueti
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Re: Euro 2016

Message par argueti »

Les listes des présélectionnées est assez impressionnante quand même :o
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Re: Euro 2016

Message par argueti »

DNA a écrit :Un match France - Turquie ?

Jacques Lambert, directeur général de la Fédération française de football (FFF), a reconnu hier que la Turquie est le « principal adversaire » de la France dans la course à l'organisation de l'Euro-2016.

Les dossiers de candidature à l'organisation de l'Euro-2016 sont à remettre à l'UEFA le 15 février. Le pays hôte sera désigné le 28 mai. Outre la France et la Turquie, l'Italie postule aussi. Le ticket commun Suède-Norvège a pris un coup fatal : leurs gouvernements respectifs ne veulent pas financer le projet. Jacques Lambert, directeur général de la FFF, a fait le point hier.

- Où en est la France par rapport aux autres candidats ?
- Le danger serait de se mettre dans une situation de favori. Il faut éviter de se voir plus beau qu'on est. Pour les JO de 2012, on faisait de Paris le favori et on connaît le résultat...

Les « petits derniers » à l'ancienneté

La candidature turque est extrêmement solide. La Turquie a déjà été un candidat malheureux deux fois, en 2008 et 2012. Elle bénéficie dans l'esprit des membres du comité exécutif, qui votent pour la désignation, d'une antériorité qu'on ne peut pas lui enlever. La fédération turque va sortir un dossier d'une très bonne tenue. A l'ancienneté, je dirai que nous sommes les "petits derniers", car l'Italie a été candidate la dernière fois. Il faut faire preuve d'une légitime prudence. La rédaction de notre dossier est terminée, nous devons le vendre, le défendre devant les membres du comité exécutif. C'est maintenant que le combat commence.

- Est-ce que le dossier turc vous fait peur ?
- Faire peur, c'est beaucoup dire. Il y a une très forte motivation de l'État et de la fédération turque. C'est une candidature que nous respectons. Nous la regardons avec beaucoup d'attention. Ils ont des stades de bonne qualité dans les grandes villes turques. Pour la candidature italienne, on sent moins d'envie et de motivation. Mais jamais je ne négligerai la candidature italienne.

Thuram en soutien

- Est-ce que la Turquie est votre principal adversaire ?
- La réponse est oui.

- Ce qui avait fait défaut pour le dossier de Paris aux JO-2012, c'est le manque d'implication du chef de l'État : vous sentez-vous soutenu ?
- Nous sommes totalement soutenus par l'État. M. Sarkozy est très présent. Et au niveau gouvernemental nous avons reçu toute l'attention dont nous avions besoin.

- Avez-vous commencé une campagne de lobbying ?
- Non, tant que le dossier de candidature n'est pas remis, il n'existe pas par définition. A partir du 15 février, nous le ferons. Avec Jean-Pierre Escalettes (président de la FFF) nous allons visiter les membres du comité exécutif, faire du "one to one".

- Aurez-vous le soutien de certains joueurs illustres ?
- Lilian Thuram en est un. Nous n'écartons pas la possibilité de nous adjoindre les services d'autres joueurs symbolisant le football français.

Coup d'accélérateur

- La France aura-t-elle de beaux stades ?
- A côté du Stade de France, il y aura quatre stades neufs - Lille, Lyon, Bordeaux, Nice - ce qui n'était pas arrivé depuis des décennies. La candidature aura au moins eu ce mérite de donner un énorme coup d'accélérateur à la rénovation du parc des stades en France.

- A Lyon, à Bordeaux, il y a tout de même des retards dans les projets de stades : cela vous inquiète-t-il ?

- Non. Ce sont des projets complexes, dans des délais courts : qu'il y ait des problèmes à régler, c'est tout à fait dans la nature des choses.
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argueti
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Re: Euro 2016

Message par argueti »

Un texte clé au Parlement le 8 mars

Elle était très attendue par certaines des villes candidates à l'accueil des rencontres de l'Euro 2016. Une disposition qui doit permettre aux collectivités territoriales de financer la rénovation de stades tout en restant dans le cadre d'un bail emphytéotique administratif, va bientôt être discutée au Parlement. L'absence de ce texte bloque par exemple le tour de table de la rénovation du stade Marcel Picot, à Nancy. Une proposition de loi, déposée par Bernard Depierre, député (UMP) de Côte-d'Or, doit être examinée en commission les 8 et 22 mars puis discutée en séance publique à l'Assemblée nationale les 22 et 23 mars. Lens et Paris, avec le Parc des Princes, sont aussi concernés.
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Re: Euro 2016

Message par Tenor »

"Les collectivités vont s'endetter lourdement pour l'Euro 2016"

En prévision de l’Euro 2016, les stades de Nice, Bordeaux, Marseille et Lille seront construits ou agrandis via un partenariat public-privé, contrat par lequel un partenaire privé prend en charge une partie du financement et la gestion de l’équipement en échange d’une indemnité annuelle versée par la collectivité. Gaëtan Huet, directeur associé du cabinet Partenaires finances locales nous explique les limites de cette formule.

Capital.fr : Plusieurs collectivités ont choisi de financer leur futur stade par un partenariat public-privé (PPP). Est-ce une bonne idée selon vous ?
Gaëtan Huet : Le PPP est une équation fragile entre un surcoût lié au financement privé et des économies sur le fonctionnement et la maintenance de l’équipement. Le PPP peut être intéressant sur les projets complexes et novateurs, notamment lorsque l'entretien et la maintenance de l'équipement public soulèvent des difficultés sur la durée du contrat. L'intérêt du PPP apparaît plus discutable pour les stades.

Capital.fr : Les élus expliquent pourtant que grâce au PPP, le privé assume un partie de la dépense publique…
Gaëtan Huet : C’est une vue de l’esprit ! Le PPP est une dette. Le privé n’apporte pas de financement sans contrepartie. Des loyers sont bien refacturés ensuite aux collectivités. D’ailleurs, depuis un arrêté du 16 décembre dernier, celles-ci ont désormais l’obligation d’enregistrer comme dette ce qui leur reste à rembourser à l’investisseur privé. Désormais, les élus ne pourront plus utiliser cette technique pour conserver des marges d’investissement, ce qui n’avait aucun fondement comptable.

Capital.fr : L’Euro 2016 risque donc de peser sur l’état des finances locales…
Gaëtan Huet : Tout à fait. Nous sommes dans un pays schizophrène où l'Etat demande aux collectivités de réduire leurs dépenses et dans le même temps postule à des événements internationaux comme l'Euro 2016 qui vont les obliger à s'endetter lourdement.

Propos recueillis par Gilles Tanguy

Découvrez l'enquête "La facture délirante des futurs stades" dans le numéro de Capital en kiosque jusqu'au 22 juin.
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