[06/07] 27ème J: Le Havre / Strasbourg : 0-1

[anonix]

Qu'ils font du bien ses "six" points. Mais comme dit, il faut gardé la tête sur les épaules (même si je sens que c'était LE match de la remontée) J'aimerais bien entendre ce que Lesage aurait a dire ce soir. Lui qui était si optimiste quant a cette rencontre et qui affirmait que le racing gagnait tous ces matchs sans produire du jeu. (ce qui est que partiellement faux, car on ne gagne pas tous nos matchs )
J'ai vu le match sur eurosport. Je vous livre mes premieres impressions.

LACOUR : Très combatif, il a beaucoup donné.
DJ PAULO : Encore 1 but a son actif. Il était la quand il le fallait. A ce rythme, il va finir meilleur buteur du Racing.
DEVAUX : Comme tous ces derniers matchs : Propre (sauf son maillot... )

JOHANSEN : Un peu en dessous des derniers matchs qu'il a fait mais toujours indispensable !
COHADE : Il a fait du bon boulot.
DEROFF : Bonne rentrée. il a apporté du sang neuf aux troupes.
CASSARD : Rassurant ? Je suis pas d'accord pour une fois. Il s'est totalement troué à  deux reprises. Je ne pense pas que sa blessure soit trop grave.
BELLAID : Il est plus utile sur le terrain que sur le banc.
TUM : Impliqué dans le match mais pas assez vif a mon gout.
ABOU : Sans plus...

MOULOUGUI : Il a servit strictement à  rien.
EKOBO : Heureusement qu'il a pas finit le match. On aurait peut être pas gagné.

[Keating]

Là  et bien là 

Auteur d'un match plein, peut-être le plus abouti de la saison, le Racing a remporté hier soir une victoire précieuse au Havre, concurrent direct à  la montée en Ligue 1 désormais relégué à  six points. A onze journées du verdict, les Alsaciens ont pris une petite option. De quoi marquer les esprits, surtout.

« On est parés pour aller jusqu'au bout. » Dans les coursives de Jules-Deschaseaux, Jean-Pierre Papin, le ton posé et les yeux pétillants, savoure l'instant. Quelques minutes plus tôt, ses hommes ont pu lever les bras au ciel et se congratuler chaleureusement.
Ils y sont donc parvenus. Sur la pelouse détrempée de leur concurrent direct, les Bleus ont remporté une victoire - seulement la troisième de la saison à  l'extérieur - importantissime. De celles qui forgent un caractère de conquérants et calment les velléités des adversaires.
Oui, cette équipe-là  est bel et bien bâtie pour arriver à  ses fins. Rarement brillante, souvent poussive et parfois chanceuse, elle a, hier soir, chassé les doutes quant à  ses capacités à  tenir la distance face aux gros bras.

« Je les ai sentis sûrs de leur force. Ils sont dedans. »

Ce sommet, les Strasbourgeois l'ont abordé avec la sérénité d'un favori à  la montée. Jamais débordés, même si des Normands un brin émoussés ont fait peser une menace quasi-permanente, ils ont tranquillement tissé leur toile. Face à  une défense rigoureuse, incarnée par l'abnégation d'un Bellaïd revanchard et d'un Devaux précieux, Lesage et Traoré n'ont jamais trouvé la clé.
« C'est un match où il a fallu se battre de bout en bout, dit Papin. Dans des conditions pas très favorables à  ceux qui défendent, nous avons répondu présent. C'est une constante depuis quelques semaines. Physiquement, les gars sont bien. A l'hôtel, avant le match, je les ai sentis sûrs de leur force. Ils étaient dedans. »

Dedans, comme Guillaume Lacour qui a abattu un gros travail dans l'entrejeu avant de finir la rencontre en défense centrale. Dedans, aussi, à  l'image d'un Joao Paulo qui a su exploiter à  bon escient les quelques ballons qui lui ont été adressés. Dedans, enfin, comme Hervé Tum, auteur d'une prestation solide et auteur d'une tête décisive concrétisée par son compère brésilien (42e').
Ce but, que la centaine de supporteurs alsaciens n'a pu apprécier à  sa juste mesure, les plus virulents étant occupés à  en découdre avec le service d'ordre, illustre une fois de plus la force du Racing. « On a su se montrer intraitables en défense et on a encore marqué sur un coup de pied arrêté », précise l'entraîneur alsacien.
Les Havrais, en tout cas, n'ont jamais retrouvé ces jambes de feu et cette lucidité qui leur ont permis de pousser les Alsaciens sur le reculoir à  la Meinau (1-1) et de recoller à  leurs basques ces dernières semaines. Fatigués par la vaine débauche d'énergie à  Grenoble, lundi dernier, ils ont subi leur deuxième défaite consécutive.
De quoi désarçonner une équipe qui mène la chasse depuis des semaines. « Nous avons pris une petite option, mais il reste encore onze matches et 33 points à  prendre, conclut Papin. Nous nous approchons de notre objectif, mais nous en sommes encore tellement loin... »
Ce matin, et au moins jusqu'à  lundi et la rencontre entre Tours et Caen, les Bleus sont deuxièmes de cette Ligue 2. Le Havre, battu mais peut-être pas abattu, pointe à  six longueurs. Plus que jamais, ils sont parés pour aller au bout.

La force tranquille

Solides en défense, intelligents dans la maîtrise du ballon et efficaces en attaque - grâce à  Joao Paulo - les Strasbourgeois ont livré une prestation collective de haute tenue. Papin a raison. Ses hommes sont sereins.

CASSARD () : le gardien alsacien a vu une quantité industrielle de ballons, essentiellement distillés par Alla et Lesage, fuser devant son nez. Sa présence ou ses interventions du bout des doigts ont permis d'écarter le danger. Décisif sur un coup-franc de Lesage (12e') et heureux sur le centre d'Alla (38e'), il a rassuré les siens de bout en bout.
EKOBO : bonne entame de match, à  l'image de cette intervention efficace dans les pieds de Lesage (2e'). Est parvenu à  couper les envolées d'Alla, avant d'être touché à  la cuisse en tentant d'intervenir sur un débordement de l'ailier havrais. Remplacé par DEROFF (39e', ), auteur d'une rentrée sobre.
BELLAàD () : écarté par Papin lors des deux dernières rencontres, le jeune défenseur a regagné sa place de titulaire à  la faveur de la suspension de Strasser. Il est peu de dire que le garçon avait les crocs. Au marquage de Traoré, il ne s'en est pas laissé conter. Dur sur l'homme, mais efficace et propre. En un mot : précieux.
DEVAUX () : son association avec Bellaïd en charnière centrale, seulement éprouvée à  une reprise cette saison - à  Brest -, a été d'une efficacité redoutable. Le grand « Jeannot » n'a pas ménagé ses efforts, à  l'image de son intervention décisive face à  Kharbouchi (38e'). Coupé dans son élan par un claquage à  la cuisse gauche, il est remplacé par MOULOUNGUI (62e'), dont la fraîcheur n'a pas toujours été utilisé à  bon escient.
ABOU () : le petit Egyptien monte en régime. Dans son couloir gauche, il a contenu les assauts de Kharbouchi et a intercepté bon nombre de ballons. Propre dans la relance et plutôt incisif sur la phases offensives. Du bon boulot.
COHADE () : sur le côté droit, le Nîmois n'a pas toujours été bien inspiré. Mais a eu le mérite de s'accrocher jusqu'au bout. Averti pour un tacle à  retardement sur Lesage (76e').
LACOUR () : au côté de Camadini, le capitaine s'est d'abord évertué à  gagner la bataille du milieu. Avec succès. Après la sortie de Devaux, il a glissé en défense centrale où il a paré au plus pressé sur les derniers rushs havrais.
CAMADINI () : une présence précieuse et dissuasive devant la défense. Le milieu récupérateur a terminé la rencontre sur les rotules, mais a apporté son expérience dans la gestion de la fin de match.
JOHANSEN () : d'abord sur le côté gauche, le Colmarien a contribué à  poser le jeu alsacien, en l'orientant vers l'avant. Auteur du corner qui engendre le but. Passé dans l'axe après l'heure de jeu, il a initié les contres alsaciens et distillé quelques passes bien senties.
TUM () : grosse débauche d'énergie sur le front de l'attaque. A usé la défense normande et a délivré le ballon du but à  son compère Joao Paulo. N'a jamais abdiqué.
JOAO PAULO () : son troisième but en quatre matches et certainement le plus important. Son instinct de buteur a suffi à  faire pencher la balance du côté strasbourgeois. Remplacé par MATHLOUTHI (79e') qui a tenté de porter le coup de grâce.

[ZITELLI]

Un grand pas vers la L1.

[Keating]

Clair, c'est l'heure de ressortir les smileys festifs

[télésupporteur]

belle victoire d'un racing individuellement supérieur dans tous les domaines
un havre décevant par sa tactique : grand ballon devant pour lesage, qui a oublié de faire jouer les autres
terrain difficile pour étaler de beaux mouvements construits
mon top
tum son meilleur match télévisé, a pesé sur la défense en l'empêchant de monter, belle conservation du ballon, un match pas loin d'un niveau L1
joao paulo confirme les attentes
bellaïd si c'est le n° 3, alors les deux titulaires ont le niveau lique des champions
mon flop
ekobo toutes les actions dangereuses sont venus de son côté pendant sa présence
mouloungui a paru absent
cohade aucune action offensive réussie, plafonne actuellement
les autres
cassard bon match
deroff excellente rentrée, aurait pu figurer dans le top
devaux a fait parler son expérience
abou a fait des progrès en cramponnage et en français
camadini le nombre de match en L1 a parlé
lacour précieux partout
johansen comment a-t'on pu se passer de ce joueur de niveau L1 en début de saison

[Keating]

Maudite semaine !

En perdant (1-0) contre Strasbourg, le HAC se retrouve aujourd'hui à  six points du podium. C'est un coup d'arrêt certes mais pas un arrêt de mort. Il reste encore 11 journées pour revenir vers les trois premiers.

Il est 20h28. Le stade Deschaseaux a des allures de Ligue 1. Quoi de plus normal ! En effet, les deux équipes qui s'affrontent ce soir envisage toutes deux de rejoindre l'élite à  la fin de la saison. Le HAC 4ème à  trois points de Strasbourg, s'il y a une affiche qui devait attirer la foule des grands soirs, c'est bien celle-ci. Et la foule est là . Imposante, en ciel et Marine prêt à  mettre le feu. Reste maintenant 90 minutes qui délivreront leur vérité sur ce suspense.

La rencontre démarre par un coup franc pour Strasbourg. Rien de grave, les débats ne font que commencer. Le HAC ne tarde pas à  sonner la charge. Lesage en chef de révolte, donne le ton. Le premier tir du match est havrais, il est l'Å“uvre de Traoré qui servit par Lesage tente sa chance de loin. A côté. Le HAC domine légèrement ces dix premières minutes et obtient un coup franc à  25 mètres. Le tir est rasant, cadré et détourné en corner par Cassard.

Le terrain de Deschaseaux loin de ressembler à  celui de Grenoble, est tout même très gras, ce qui donne certaines approximations dans le jeu. A la 20', la défense strasbourgeoise connaît sa première grosse frayeur lorsque sur un centre de Alla, Traoré tergiverse trop avant de tirer hors du cadre.

La catastrophe est évité de peu lorsqu'à  la 27', Hénin voulant dégager son temps tire dans le dos de Ducrocq. Daniel récupère le ballon et se présente face à  Mandanda qui sort sa grande classe pour éviter le pire. Il ne faudra pas le refaire deux fois. On approche de la demi-heure de jeu et le score est toujours vierge. Le HAC poursuit son effort. Un petit but avant la mi-temps, voilà  ce qui serait une excellente idée.

A la 32' Aït Ben idir tente sa chance et obtient un corner. Kharbouchi l'imite quelques secondes plus tard, toujours hors-cadre. Cette fin de première période s'emballe. Kharbouchi, Lesage, Traoré, ce trio prend le dessus sur la défense alsacienne. Et pourtant ce sont les hommes de Jean-Pierre Papin qui ouvre la marque à  la 42' à  la suite d'un corner. Le ballon est une première fois repoussé par Mandanda mais repris de la tête par un strasbourgeois et prolongé dans les buts par Daniel.

Une occasion, un but, un grand classique strasbourgeois. Il faut maintenant au Havrais un gros moral pour continuer d'y croire. Il reste aussi du temps, exactement 45' car l'arbitre vient de siffler la mi-temps. Dès la reprise le HAC repart de l'avant mais c'est encore Strasbourg qui se rend dangereux à  la 49'. Tum décale côté droit Daniel dont la frappe instantanée touche le petit filet.

Au fil des minutes, le match se tend. L'arbitre, Monsieur Auriac, n'est pas étranger à  l'histoire. Ses décisions sont prises parfois en dépit du bon sens. Thierry Uvenard à  la 62' fait rentrer Alassane à  et sort Alla. Un risque offensif pour contrer le destin. Le match devient haché. L'arbitre tatillonne, casse le jeu par de nombreux coup de sifflet.
Il reste un quart de jeu dans le temps réglementaire et les choses deviennent de plus en plus difficiles pour les Havrais qui en plus d'être menés au score, ont le désavantage d'avoir joué le lundi. Pourtant les hommes de Thierry Uvenard donne tout ce qu'ils ont.

On est entré dans les huit dernières minutes. Le HAC n'a pas la réussite qui pourrait lui permettre d'inverser la vapeur. On est dans le temps additionnel et rien n'y fera, le HAC sera bien à  six points ce soir du podium et de son adversaire du jour. Le championnat n'est pas terminé.

[Tomtom]

alors las gars, on a pas pris les 3 points hein
super match, là  j'ai enfin vu une équipe du racing du niveau L1
mais attention la saison n'est pas fini, d'accords on a fait un grand pas vers la L1 mais ce n'est pas encore acquis. il reste 11 match.

ce matin je me suis levé de très bonne humeur
allez le RACING

[carlito]

bravo ! ils ont fait ce qu'il fallait faire, avec beaucoup de lucidité et discernement par moments, notamment dans l'utilisation du ballon. Par moments la défense balançait quand il le fallait, et à  d'autres moments on a su garder le ballon, le faire tourner.
Maintenant il ne faut pas oublier qu'il ne s'agit que d'un pas de plus en direction de la L1, rester concentrés, ne pas croire que c arrivé, parce qu'il reste quand même quelques gros matchs, à  Grenoble, à  Caen lors des 2 prochains déplacements, et pour finir en fin d'année sur Metz à  domicile (si seulement on pouvait les exploser 1-0 sur un but csc dans les arrêts de jeu....) et à  Dijon. Avoir 4 points d'avance avant les 2 derniers matchs ne serait pas de trop !!
mais encore bravo, cette fois ils méritent vraiment d'être félicités comme ils méritaient d'être critiqués après Guingamp et Tours. Enfin 2 matchs de suite à  l'extérieur avec de la consistance !! à  continuer dans cette voie

[Seb T.]

Bravo, voilà  le genre de match qui va faire beaucoup de bien à  tout le monde...

[Nico]

ce matin je me suis levé de très bonne humeur

Pareil ça fais bizarre d'un côter !

Sinon très bon match que j'ai regarder hier soir avec qeulques dans un bar de notre village, avec une tite ambiance tranquille et sereine !

: Devaux, on l'a vraiment retrouvé notre roc ! Dommage qu'il sorte sur blessure
: Lacour, un vrai cap'tain ! Je l'ai vu aprtout hier soir !
: Cassard, pour ses prises de balles en toute fin de match, alros qu'il boitait déjà  d'puis de longs instants !

Je sais pas si vous avez mais sur la fin de match Camadini, tout rouge comme une tomate ! On aurait dit qu'il allait exploser ! Ca se voit qu'ils sont allés la cherchée cette victoire ! Un des meilleurs matchs cette saison sans aucun doute