[06/07] 23ème J: Guingamp / Strasbourg : 1-1

[anonix]

Le Racing revient avec quelque chose

Après le succès, vendredi soir, du Havre, le Racing savait qu'il lui fallait s'imposer à  Guingamp pour conserver sa place dans le trio de tête. Mais en match décalé de la 23e journée de Ligue 2, les hommes de Jean-Pierre Papin n'ont réalisé que le nul. Un résultat pas si décevant que ça, même s'il écarte, au goal average seulement, l'équipe du trio de tête.
Mais elle continue à  prendre des points à  chaque match.

« Si nous gagnons à  domicile et que nous faisons nul à  l'extérieur jusqu'à  la fin de la saison, nous y serons sur le podium », avait expliqué Stéphane Cassard dans la semaine. Pour le gardien comme pour l'ensemble de l'équipe, la priorité est d'être présent dans le trio de tête à  l'issue de la 38e journée. Alors, personne ne se tracassera outre mesure de la place perdue par le Racing au classement. Car s'il passe, après cette 23e journée, de la troisième à  la quatrième, il ne le doit qu'à  une différence de buts défavorable par rapport au Havre (+7 en faveur du HAC). Mais, hormis ces chiffres, la rencontre disputée ce lundi soir au stade du Roudourou face à  une équipe en quête de points, pour le maintien elle, permet aux Strasbourgeois de poursuivre leur série d'invincibilité. Depuis le déplacement à  Metz, le 8 décembre, ils restent en effet sur une dynamique de victoires à  domicile et de résultats nuls à  l'extérieur. Et, à  ce rythme, la prédiction de Cassard pourrait bien se confirmer plus vite que prévu.

Abdessadki exécute Debès

Le gardien du RCS aura été l'un des grands artisans du nul rapporté des Côtes d'Armor. En première période, il a sauvé l'équipe du naufrage. En réalisant un arrêt réflexe sur une tête d'Eduardo (21e) et en détournant un tir appuyé de Jouffre (26e). Car, durant ce premier acte, le Racing n'était pas vraiment présent et se faisait surtout dominer dans les duels. « En début de match, le bloc était trop bas, admettait Papin à  la fin du match. En seconde période, on a changé les choses et on a été plus dangereux. » En étant effectivement plus présent dans l'entrejeu et placé plus haut sur le terrain, le Racing s'approchait enfin des buts gardés par Thierry Debès, un ancien de la maison Racing. D'ailleurs, sur un contre, Papys M'Bodji adressait un centre pour Yacine Abdessadki qui exécutait, de la tête, son ancien coéquipier (60e). Dominés, les Alsaciens étaient en train de signer un petit hold-up, avant qu'Eduardo n'égalise sur penalty (79e) et ne permette à  l'En Avant de décrocher un point pas immérité et précieux dans la lutte pour le maintien.

« Un point de gagné »

« Franchement, je ne fais pas la fine bouche avec ce nul, disait l'entraîneur strasbourgeois. Pour moi, c'est un point de gagné. » S'il ne permet pas au Racing de conserver sa place dans le trio de tête de la Ligue 2, il l'autorise à  croire qu'il peut retrouver sa place rapidement. Car s'il glisse sous la ligne de des trois, ce n'est qu'au goal average (+10 pour le Racing, contre +17 pour Le Havre). Et puis, ce vendredi, pour la 24e journée, JPP a noté que les Havrais se déplaçaient à  Caen... Cette soirée n'est donc pas une mauvaise. Sur sa lancée, le RCS continue à  prendre des points en déplacement. Vendredi à  la Meinau, contre Tours, dernier de la classe, il faudra continuer à  engranger les victoires. Pour, pourquoi pas, retrouver la place dans les trois.

[NéRiK]

Comme d'hab on s'est literralement emmerdé durant ce pauvre match.

Mais bon c'est pas nouveau.

Je me suis dit qu'on allait encore gagné en ne jouant pas au foot (comme d'hab cette saison). Au passage merci Debes.

Une équipe archi dominée, un Grand Cassard et toujours une équipe sans fond de jeu. (Ca devient lourd de le dire à  force). Les joueurs ne proposent toujours rien. Nos attaquants n'ont pas touché une bille.

C'est marrant toute les équipes arrivent à  proposer un semblant de jeu collectif, sauf nous. Y a un problème quelque part, non?

En tout cas, je me dis que si on prend pas de points maintenant, plus tard on va en baver et on commence à  négliger la montée. J'accepeterais pas une seconde année en L2!!!

[Pinon]

Quand est ce que l'on aura enfin un entraineur avec du charisme et qui arrête de se contenter d'un match nul !

[argueti]

Le Racing quitte le podium

Le RCS aurait pu rentrer de Guingamp avec une victoire heureuse hier. Il s'en sort avec un nul (1-1) qui, sur la physionomie du match, suffit à  son bonheur, mais ne lui permet pas de reprendre place dans le trio de tête.

Qui veut se consoler se dira ce matin que le Racing n'a plus perdu depuis quatre matches et en a profité pour récolter huit points. Mais malgré cette série positive et le nul rapporté hier soir de Guingamp, il cède sa place sur le podium à  un Havre AC qui carbure à  plein régime. Les Normands l'en avaient exclu vendredi en gagnant à  Créteil. Le RCS n'a pu les en chasser en laissant filer ce lundi en Bretagne un succès qu'il ne méritait pas, mais qu'il a bien failli aller cueillir. Qu'il atteigne la mi-temps sur un score nul et vierge tenait déjà  du miracle. Durant les 45 minutes initiales de cette très fraîche soirée costarmoricaine, Abdessadki et les autres se sont en effet joyeusement fait rentrer dedans par d'iconoclastes Guingampais. Sous l'impulsion de la recrue brésilienne Eduardo, qui met le feu aux quatre coins du terrain, En Avant prouve, sur ce match au moins, qu'il n'usurpe pas sa dénomination. La défense strasbourgeoise s'efforce de colmater les brèches. A l'image d'un Jeff Strasser qui va à  la fois rattraper une incompréhension avec Habib Bellaïd et Eduardo qui filait seul au but (4e). Pourtant, même si Camadini, sur un lob de 45 m non cadré, a bien failli profiter d'un dégagement approximatif de Debes (19e), le Racing se prépare à  passer un bien vilain quart d'heure. En fait, un incendie de cinq minutes que le pompier Stéphane Cassard va éteindre à  lui seul. Le portier strasbourgeois réussit ainsi une manchette phénoménale sur une tête plongeante à  bout portant d'Eduardo que tout le monde voyait au fond (21e). Soulagé de voir un tir croisé du gauche de Racon filer au ras de son poteau (22e), il est encore à  la parade sur un tir tendu de Jouffre, après un ballon perdu par Lacour (26e).
Pour éviter que le sinistre ne se propage, Jean-Pierre Papin décide de sortir Gasmi et de le remplacer par Johansen, sans doute pour donner de la consistance à  un entrejeu qui peine à  conserver le ballon. Mais même si Joao place dès la 52e la première frappe cadrée, trop molle cependant pour inquiéter Debes, la seconde période ne démarre pas sous de meilleurs auspices pour les Alsaciens. Une erreur d'appréciation de Bellaïd profite à  Eduardo qui arme une puissante demi-volée. Mais Cassard, toujours aussi impérial, repousse du pied (54e). Le bateau Racing tangue, mais va redresser la barre au moment où l'on s'y attend le moins. Sur un contre bien négocié, M'Bodji ajuste un centre millimétré vers Abdessadki dont la tête à  rebond, du point de penalty, surprend un Debes à  la main trop molle (60e). Ce but du capitaine bas-rhinois file aux Bretons un méchant coup derrière les oreilles. Debes se reprend en repoussant deux frappes consécutives de Lacour et Abdessadki (71e). Mais En Avant aussi qui, passé le moment d'abattement, se remet dans le sens de la marche et va obtenir la récompense de ses efforts sur un penalty provoqué par Abou sur Eduardo. Le Brésilien, qui se charge lui-même de la sentence, s'autorise un monument d'audace en fouettant son ballon pour une magnifique « Panenka ». Dans une fin de rencontre échevelée, le K-O guette. Il ne surviendra pas, malgré un joli tir du droit de Rivière sur le poteau de Cassard (90e + 1). Le Racing repart du Roudourou avec un nul bien payé, mais dont il aurait pu perdre le bénéfice si une faute de Deroff sur Eduardo avait été sanctionnée d'un second penalty (81e). Un point qui suffit à  son bonheur, mais l'exclut provisoirement du podium.

Stéphane Godin

Encore raté

Hier soir, le Racing a perdu sa place sur le podium de la Ligue 2. Accrochés par une entreprenante équipe guingampaise, les Strasbourgeois se contentent malgré tout de ce partage des points. D'autant qu'ils ont retrouvé un peu d'allant. Toujours ça de pris...

Ils étaient venus au Roudourou animés d'un noble sentiment. Hier soir, dans la froidure des Côtes-d'Armor, les Strasbourgeois avaient la ferme intention de récupérer leur dû. A savoir leur place sur le podium, ravie vendredi soir par des Havrais conquérants. Les hommes de Jean-Pierre Papin n'y sont pas parvenus. La faute à  une équipe de Guingamp, elle aussi mise sous pression en raison de sa position de relégable, qui a affiché un visage enjoué. Rapidement mis en difficulté par les accélérations de Jouffre et de Racon et la présence encombrante du Brésilien Eduardo, les Bleus ont peiné.

Dans la logique des choses, Guingamp refait son handicap

Sans les interventions décisives de Stéphane Cassard, le temps aurait d'ailleurs vite pu tourner au vilain. Mais le Racing a eu le mérite de traverser les bourrasques sans prendre l'eau. « On a trop reculé en première période, analyse Papin. Heureusement que l'on s'est bien repris par la suite. » Rentrés au vestiaire, presque miraculeusement, sans accuser de débours, les Alsaciens sont parvenus à  glacer le sang guingampais. Pour une fois, la situation ne s'est pas débloquée à  travers un coup de pied arrêté, mais bel et bien dans le jeu. Quand M'Bodji dépose la balle sur la tête d'Abdessadki, à  l'heure de jeu, le hold-up commence à  devenir parfait. Mais les Bretons avaient hier soir des ressources. Plus que leurs adversaires, incapables de tenir ce résultat. Dans la logique des choses, Guingamp refait son handicap grâce à  Eduardo, une recrue brésilienne remuante et efficace.

« Désormais, c'est le Havre qui est devenu la proie »

Dans une fin de match échevelée, le Racing aurait tout aussi bien pu perdre que remporter cette rencontre disputée. Il devra finalement se contenter du partage des points. « Ce n'est pas une mauvaise opération, ajoute JPP. Dans mon schéma, j'avais prévu de prendre un point ici. La seule chose que je regrette, c'est la dernière occasion d'Ali (Mathlouthi) qui exploite mal un ballon de break. » Ce nul permet ainsi de revenir à  la hauteur des Havrais en termes de points (42), même si la différence de buts en sa défaveur repousse le Racing au quatrième rang. « Depuis le 27 octobre et la victoire à  Gueugnon, nous étions la proie, dit le président Ginestet. Désormais, c'est le Havre qui est dans cette situation-là . Même si le sentiment général est mitigé, nous avons été meilleurs dans le jeu que ces dernières semaines. C'est rassurant. » Rassurant, oui, mais pas suffisant. Il reste désormais quinze journées pour gommer toutes ces imperfections. Car pour l'heure, c'est le Havre, Caen et Metz qui y sont, en Ligue 1.

Cassard les a sauvés

Très inconstant en attaque et assez déficient dans la construction, le Racing s'en est longtemps remis au talent de Cassard. Le but d'Abdessadki est l'arbre qui cache la forêt. Car les Alsaciens ne sont pas assez sûrs ni matures pour espérer arracher une troisième victoire à  l'extérieur.

CASSARD () : arrêt exceptionnel, de la main gauche, sur une tête à  bout portant d'Eduardo (20e'). Décisif par la suite, comme sur cette lourde frappe du même Brésilien (54e'). A enragé sur la « panenka » d'Eduardo et a commis une boulette qui aurait pu tout gâcher (80e').
DEROFF () : face à  Bertrand Robert, le latéral droit a connu un début de soirée délicat. Plus rassurant au fil des minutes, même si l'accrochage avec Eduardo (80e') aurait pu valoir un 2e penalty.
BELLAàD () : sobre et efficace, comme d'habitude. L'international espoir s'est coltiné la recrue brésilienne, Eduardo, . Sa seule erreur d'appréciation, sur une ouverture de Martini, aurait pu coûter cher (54e').
STRASSER () : son tacle au devant d'Eduardo en début de match a évité une soirée délicate. Son sens du placement a permis de contenir les assauts bretons.
ABOU () : à  la peine, défensivement, face à  la vivacité de Jouffre. A notamment « oublié » son vis-à -vis qui a pu déposer une balle de but sur la tête d'Eduardo (20e'). Concède le penalty égalisateur devant Eduardo.
ABDESSADKI () : s'il est parvenu à  placer une frappe cadrée, la seule de la première mi-temps côté strasbourgeois (10e'), le capitaine n'a pas réussi grand-chose sur son côté droit. Truchet, le défenseur guingampais, l'a contenu sans grande difficulté. Jusqu'à  sa tête victorieuse à  l'heure de jeu.
CAMADINI () : placé au côté de Lacour dans l'entrejeu, le Corse a été le seul à  tirer son épingle du jeu dans le premier acte. Moins saignant par la suite.
LACOUR () : en grande difficulté en première période pour son retour comme titulaire, le petit milieu s'est ressaisi par la suite, plaçant même une frappe dangereuse sur la fin.
GASMI : hormis deux ou trois râteaux le long de la ligne de touche, le jeune milieu offensif n'a pas eu le temps de montrer ses qualités, remplacé par JOHANSEN (37e' ). Le Colmarien manque encore de rythme mais a essayé de poser le jeu.
M'BODJI () : inexistant en première période, le Sénégalais n'est jamais parvenu à  tirer profit des longs ballons venus de sa défense. A le temps d'offrir la balle de but à  Abdessadki, en faisant preuve de lucidité, à  l'heure de jeu, avant d'être remplacé par MATHLOUTHI (61e'), qui a croqué un ballon de contre à  1-1.
JOAO PAULO () : il a souffert de la comparaison par rapport à  l'autre Brésilien de la soirée, en l'occurrence Eduardo. Est venu buter sur Debès (18e') et a placé une frappe dans un angle fermé (54e'). C'est mieux que contre Niort, mais encore nettement insuffisant.

Sébastien Keller

Inexistant, délicat, difficulté, ... On joue le maintien ?

[Its_me]

N'empêche je sais pas si vous vous rappellez de l'action avec l'aile de pigeon de Joao Paulo, mais si M'Bodgi la met ça aurait fait un but magnifique.

Moi je sais pas pourquoi, ça ne me dérange pas plus que ça ce match nul d'hier soir.
On va recevoir Tours, Créteil, Ajaccio, Gueugnon, Reims, Brest et Metz ... c'est ces matchs qu'on devra gagner. Et honnêtement il y a déjà  eu plus dur.
Après si en plus de ça on réussi quelques exploits à  l'extérieur (Bastia, Istres, Libourne, Dijon) et qu'on a un peu de chance à  Caen au Havre ou à  Grenoble on sera très haut dans le classement.

[Keating]

c'est clair qu'à  domicile on n'a aucun droit à  l'erreur, mais alors vraiment aucun !
Après, on doit prendre en moyenne 1point à  l'extérieur ! Le pied serait de gagner au Havre, mais je rêve un peu ... quoi que, avec un peu de pression, qui sait s'ils peuvent eux aussi se planter ...

[argueti]

Ven 09/02/07 24e journée Strasbourg - Tours
Dim 18/02/07 25e journée Châteauroux - Strasbourg
Ven 23/02/07 26e journée Strasbourg - Créteil
Ven 02/03/07 27e journée Le Havre - Strasbourg
Ven 09/03/07 28e journée Strasbourg - Ajaccio
Ven 16/03/07 29e journée Grenoble - Strasbourg
Ven 30/03/07 30e journée Caen - Strasbourg
Ven 06/04/07 31e journée Strasbourg - Gueugnon
Ven 13/04/07 32e journée Istres - Strasbourg
Ven 20/04/07 33e journée Strasbourg - Reims
Ven 27/04/07 34e journée Libourne - Strasbourg
Ven 04/05/07 35e journée Strasbourg - Brest
Mar 08/05/07 36e journée Bastia - Strasbourg
Ven 18/05/07 37e journée Strasbourg - Metz
Ven 25/05/07 38e journée Dijon - Strasbourg

7 matchs à  domicile soit obligatorement 21 points ... soit au total 63 points.

La montée s'est joué à  66 l'année dernière. Donc y a pas le choix, va falloir chercher des points à  l'exterieur sans faux pas à  domicile !

[Its_me]

Et dès la prochaine journée on peut se retrouver à  2pts de la 2ème place. Donc rien d'affolant.

[Keating]

Si, notre jeu est super affolant !!!
Quand on voit les 3derniers matchs à  jouer, il y a intérêt à  ce qu'on soit déjà  assuré de monté, parce que ça ne va pas être la fête de les gagner ...

[pouic]

Une attaque en construction alors que la dernière ligne droite se profile...
Pourvu que nos attaquants trouvent rapidement le chemin des filets car sinon nous allons droit vers une grosse desillusion comme caen la saison dernière,
rater la montée de 1 point