Que dire de ce match, à part qu'il était "tout pourri" ?
Bon, il faut aussi prendre en compte les conditions et la pelouse qui paraissait assez casse-gueule. Les niortais l'ont d'ailleurs bien mieux apprivoisée que nous, j'ai trouvé.
Pas glorieux, donc, mais les 3 points dans la poche. On va dire "contrat rempli".
Un qui n'a vraiment pas été glorieux non plus, c'est l'arbitre, qui s'est mis à siffler n'importe quoi (sans avantager personne, cela dit, c'est djà ça) en deuxième mi-temps.
[06/07] 22ème J: Strasbourg / Niort : 1-0
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Autant, avec Duguépéroux, on procurait un bon jeu, agréable a voir mais on ne gagnait pas. Aujourd'hui, avec Papin, c'est l'inverse : on joue comme des brêles mais on gagne. Tant mieux non ? L'objectif c'est la montée. Je pense pas qu'on aura des Deroff et des Vergerolle dans l'effectif en cas de montée en L1 !? Quoique ...
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C'est marrant, sur le forum on trouve Camadini et Abou en dedans, et pour les DN c'est l'inverseDNA a écrit :Bellaïd, forte tête
Après une mi-temps statique, le Racing s'est davantage dégourdi les jambes après la pause. Mais c'est la tête de Bellaid qui rapporte trois points.
CASSARD (). - Même si les Chamois ne se sont pas montrés hyper dangereux, le gardien strasbourgeois est resté vigilant, profitant des temps morts pour se réchauffer. Belle sortie au poing sur un centre tendu de Leroy.
DEROFF (). - Bien revenu pour contrer in extremis une frappe du buteur Leroy qui aurait pu faire mouche (22e), il a tenté d'apporter son soutien offensif dès que l'occasion se présentait.
BELLAID (). - Tout près d'ouvrir le score de la tête, sans l'intervention d'un défenseur niortais sur sa ligne, l'international espoirs du Racing a eu l'immense mérite de débloquer la situation. A nouveau de la tête. Il a encore signé un match propre et net.
STRASSER ().- Si l'international luxembourgeois a joué les aiguilleurs du ciel pour dévier le trafic aérien imposé par les longs ballons niortais, il n'a pas hésité à jouer les maraudeurs dans la surface adverse. Même si sa gibecière est demeurée vide. Légèrement touché à la tête, il est remplacé par Ekobo à la 90e'+2.
ABOU (). - L'international égyptien s'est montré en progrès par rapport à sa sortie lilloise. Il commence à prendre ses marques et comme les prochains adversaires du Racing ne sont pas des gros calibres, il devrait logiquement monter en puissance.
COHADE (). - Il est quand même rare que le monsieur penalty du Racing perde un duel. Hier soir, il a encore tenté de secouer le cocotier strasbourgeois passablement ensablé en première mi-temps. Passeur sur le but de Bellaïd.
CAMADINI (). - Petit à petit, Camadini fait son nid. L'ancien Bastiais a tenté d'orienter le jeu en alternant passes courtes et passes longues. Et malgré quelques hésitations dans les choix, il devient de plus en plus influent.
ABDESSADKI (). - De retour après sa blessure, le capitaine du Racing a démontré beaucoup d'envie. Combatif à souhait, il n'a cependant pas toujours été jusqu'au bout de ses louables intentions.
YACHIR (). - Préféré à Lacour et chargé d'animer le flanc gauche, il a alterné le bon et le moins bon. S'est mis au service de l'équipe quand il a fallu resserrer les lignes. Encore un peu timide. Remplacé à la 70e' par Vergerolle qui a repris sa place de défenseur, Abou montant d'un cran.
JOAO PAULO (). - On attendait beaucoup du buteur brésilien. Trop peut-être. Pas servi dans les meilleures conditions, il est vrai, l'ex-attaquant des Young Boys de Berne a manqué de vivacité et de perforation.
M'BODJI (). - Plus en percussion que face à Lille, l'attaquant sénégalais n'a cependant pas suffisamment pesé sur la défense niortaise pour autant. Remplacé à la 57e' par Mathlouthi qui a dès son entrée imposé son envie et sa vitesse.
On sera content si on monte comme ça, mais avec ce jeu de merde, on est pas prêt d'être assuré de monter ...DNA a écrit :Un plan hors gel
Le Racing est parvenu à préserver l'essentiel, hier soir face à Niort, au terme d'une partie littéralement frigorifiante. Les hommes de Papin consolident ainsi leur troisième place, d'autant que Dijon s'est incliné, sans pour autant rassurer.
Jean-Pierre Papin ne voulait pas de calculs. Face au dix-neuvième de la Ligue 2, qui restait sur une vilaine série de neuf défaites consécutives à l'extérieur, il n'y avait pas à se poser la moindre question. Qui veut monter en Ligue 1 doit dépecer ce genre d'adversaire, version équarrisseur au couteau aiguisé.
Une demi-heure durant, l'autre samedi contre Lille, le Racing avait affiché un visage menaçant et des outils saignants. Malgré l'élimination, le public alsacien s'était dit que cette équipe-là valait mieux que l'image terne réfléchie depuis quelques semaines. Dans la froidure de la Meinau, la petite chambrée de fidèles a rapidement dû déchanter.
Retombés dans leurs travers, les Alsaciens entament la rencontre sans donner l'impression de vouloir l'emballer. L'association inédite du trident offensif des recrues hivernales, en l'occurrence M'Bodji, Joao Paulo et Yachir - de droite à gauche -, ne constitue en rien un danger pour la défense niortaise.
« C'est normal, je ne m'attendais pas à des étincelles », tempère Papin, en réponse aux critiques concernant le manque de percussion du trio. David Klein, le gardien niortais revenu pour la première fois dans le stade de ses débuts après neuf ans de pérégrinations, n'est pas loin de prendre froid...
Incapable de poser le jeu, le milieu de terrain strasbourgeois rend invariablement le ballon aux Chamois, prompts à le porter rapidement, et assez proprement, vers l'avant. Sans s'embarrasser de fioritures, ni derrière, encore moins devant, les hommes de Philippe Hinschberger bottent gaillardement dans tout ce qui traîne. La précision fait certes défaut, mais la bonne volonté est évidente.
Il faut en fait attendre la demi-heure de jeu pour assister à la première frappe strasbourgeoise, oeuvre d'un Deroff venu prêter main forte à ses attaquants. Le ballon s'envole dans les tribunes, où grelotte un public doucement lassé par la nonchalance des siens.
A défaut de proposer du spectacle, le Racing comprend rapidement qu'il lui faudra au moins assurer le minimum. A savoir inscrire un but. Grande spécialité de la maison bleue, les hommes de Papin s'en remettent comme de bien entendu aux coups de pied arrêtés. Dans cet exercice, ils ont inscrit jusque-là la moitié de leurs réalisations (treize sur vingt-six). Abdessadki sur corner et Cohade sur coup-franc tente de débloquer une situation méchamment figée.
Bellaïd, dont le seul but en pro remonte à la douce nuit européenne au Stade Olympique de Rome, la saison dernière, croit entrevoir la lumière grâce à une tête à dix minutes de la mi-temps. Mais Ferrier sauve les siens en dégageant la balle sur sa ligne.
Le jeune défenseur parviendra cependant à ses fins, dans une situation identique, peu avant l'heure de jeu sur un coup-franc de Cohade. L'essentiel est là . Car la suite ne sera guère plus emballante.
« Ce n'était pas beau à voir, mais au bout il y a une victoire dont on se contentera », précise Papin. En repoussant Dijon et Le Havre - qui ne jouera que lundi contre Guingamp - à cinq points, les Bleus réalisent somme toute une bonne opération. « En ouvrant leur journal, les gens seront contents », conclut Jeff Strasser. Pour ce qui est du spectacle, on repassera.
Modifié en dernier par Keating le 27 janv. 2007 9:18, modifié 1 fois.
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