[Ex] Quentin Othon

[télésupporteur]

je crois qu'il a du perdre son premier ballon au bout d'une heure de jeu
un strict respect des consignes en début de match, un jeu sobre
une solution plus que de rechande pour JMF
du souci pour les titulaires actuels

[Its_me]

Moi je l'ai trouvé bon mais pas non plus transcendant. Pas sûr du tout qu'il ait le même rendement lorsqu'il n'y a que 2 milieux défensifs.

[télésupporteur]

il n'y aura pas tout les jours un milieu comme celui du mans
et jouer avec rodrigo, c'est quand même plus facile qu'avec lacour et cohade

[Stan]

Tant mieux s'il a été bon.

Par contre j'avais jamais vu sa tête et j'étais sur qu'il était.. blanc.

[Keating]

Petit, mais costaud

Auteur d'une première apparition remarquée en Ligue 1, samedi dernier au Mans, Quentin Othon pourrait bien prolonger l'expérience contre Metz. Le petit milieu défensif du Racing, 20 ans à  la fin du mois, gagne à  être connu. Portrait.

« Achète le journal, tu auras une bonne surprise. » Samedi matin, de sa retraite mancelle où le Racing était « au vert », Quentin Othon n'a pas pu s'en empêcher. Une fois assuré de débuter la rencontre du soir, à  l'issue de la causerie de Furlan, le garçon a immédiatement appelé son père. Celui par qui tout a commencé, du côté de Plessis-Belleville, quelque part dans l'Oise.

« Je voulais qu'il soit le premier au courant, explique le natif du "neuf-trois". Mon père m'a emmené au foot quand j'avais cinq ans. C'était mon premier entraîneur. Grâce à  lui, j'ai su très tôt que je voulais devenir pro et jouer au plus haut niveau. Il n'y avait pas d'autre alternative. »
Tout naturellement, quand le rêve est enfin à  portée de crampons, Quentin en avise le paternel, fier comme Artaban. « Il m'a juste dit de ne pas me prendre la tête, de jouer comme je sais le faire », explique celui qui a posé ses valises au centre de formation du Racing à  l'âge de quinze ans. Alors recalé à  l'INF Clairefontaine, la pépinière fédérale du football français, en raison de sa petite taille - 1,63m aujourd'hui -, Othon ne tarde pas à  convaincre les éducateurs strasbourgeois. « Il a connu une trajectoire quasi-parfaite, raconte François Keller, entraîneur du CFA. Son état d'esprit fait qu'il est un leader naturel. En outre, il est doté de qualités athlétiques hors normes qui compensent sa petite taille. » Sur la pente sinueuse qui mène au haut niveau, le milieu récupérateur pose quelques solides jalons : une victoire en Coupe Gambardella, voilà  deux ans, avec ses coéquipiers Gasmi, Weber et Schneiderlin, eux aussi passés pros mais qui n'ont pas encore connu la joie de débuter en Ligue 1. Sans oublier une présence continue dans les équipes de France, des moins de 16 aux moins de 19 ans. La saison dernière, Jean-Pierre Papin repère cette petit boule de nerfs et la lance dans le bain de la Ligue 2. Après une bribe de rencontre contre Bastia, Othon débute à  Saint-Symphorien, pour ce qui reste la pire soirée du Racing (1-4) dans sa difficile quête de la remontée. « Un mauvais souvenir » que le néo-pro s'évertue à  évacuer « en mettant les bouchées doubles à  l'entraînement. » Mais la seconde chance tarde à  se présenter. S'il l'intègre logiquement dans son groupe, Furlan se refuse à  verser dans le « jeunisme. »

Seize journées entières passent sans qu'Othon ne se lève du banc, si ce n'est pour s'échauffer. Mais l'intéressé ne s'en offusque pas et n'élève jamais le timbre de la voix. « Un jeune est toujours impatient, dit-il avec philosophie. J'ai attendu mon tour. Il est arrivé au bon moment. » La semaine dernière, soit plus d'un an après la défaite messine, la porte s'entrouvre enfin. Rodrigo est suspendu, Johansen blessé, Abdessadki hors du coup. Le coach décide de lancer son jeunot, non sans le « briefer » dans les moindres détails. « On a blindé sa titularisation, dans un milieu renforcé à  trois unités », sourit Furlan, qui l'a testé tout au long de la semaine à  l'entraînement « en lui plongeant la tête sous l'eau pour voir s'il allait refaire surface (sic). »

Othon l'a convaincu de la pertinence de son choix. Au sortir d'une prestation solide, dépourvue de fioritures ou de prises de risque face à  Sessègnon ou Coutadeur, et même rehaussée de quelques fulgurances offensives, Furlan s'est dit « étonné par son calme et son sang froid. » Du coup, Othon « entre dans la concurrence et fait partie des garçons sur qui je peux compter ce week-end contre Metz. » Il est vrai que l'absence de Lacour, suspendu, et l'incertitude quant à  la participation de Cohade placent cet admirateur de Makelele sur le devant de la scène. Lui dit ne pas tirer de plans sur la comète, sa seule préoccupation étant de « mériter la confiance de l'entraîneur. » A bientôt vingt ans - il les fêtera fin mars -, Quentin Othon entend poursuivre son petit bonhomme de chemin. En appliquant les conseils du paternel, ceux qu'il lui a livrés samedi dernier au téléphone : « Ne te prends pas la tête, joue comme tu sais le faire. » A ce rythme-là , papa Othon, ses trois soeurs et les « oncles de Fort de France » n'ont pas fini d'être fiers du « petit » amené à  devenir grand.

[Keating]

A quelques jours de son 20e anniversaire, Quentin Othon a connu, samedi soir au Mans, sa première titularisation en Ligue 1. Après avoir patienté de longs mois sur le banc de touche, le jeune joueur formé au Centre de Formation a enfin goûté au haut-niveau. Loin d'être intimidé, il s'est montré à  son avantage et a contribué au succès décroché par le Racing.
Othon, parti pour durer ?

- Comment as-tu vécu ta première titularisation en Ligue 1 ?
- Tout s'est bien passé. En plus, il y a eu la victoire pour l'équipe. C'est une satisfaction supplémentaire.

- Quel a été le discours du coach à  ton égard avant ce match ?
- Il m'a expliqué le rôle qu'il souhaitait me voir occuper. Il m'a dit que l'aspect défensif serait primordial mais qu'il fallait, aussi, que je tente d'apporter quelque chose offensivement. J'ai essayé de remplir cette mission du mieux possible en essayant de faire le moins d'erreurs possible. J'ai pour habitude, depuis tout jeune, de ne pas trop en faire, de ne pas en rajouter sur le terrain, quand j'ai le ballon. J'ai donc essayé de jouer simple.

- Qu'as-tu ressentis à  la fin du match ?
- J'étais surtout content de la victoire. C'était très important pour l'équipe. Personnellement, j'étais sur un nuage. C'était ma première et, en plus, l'équipe gagne à  l'extérieur.

- Depuis ta première apparition avec les pros, l'an dernier en L2 à  Metz, il y a une année qui est passée. Que s'est-il passé pour toi depuis ?
- Une année est passée et ç'a été une année de travail. J'ai tenté de travailler mes lacunes. Je sais que j'ai un déficit physique, notamment de par ma taille, et j'ai essayé de combler cela.

- Comment as-tu géré l'avant-match ?
- J'ai essayé de faire comme d'habitude, de ne pas me prendre la tête. J'ai abordé cette rencontre comme une sélection en équipe de France. En me disant qu'il fallait faire le moins d'erreur et tout donner pour l'équipe.

- Penses-tu déjà  à  la suite de la saison ?
- Non, moi je suis concentré, à  présent, sur la semaine de travail qui débute. Je dois montrer au coach qu'il peut me refaire confiance.

- Etais-tu impatient de vivre cette première en Ligue 1 ?
- Quand on est jeune, on est toujours pressé. On a envie que les choses arrivent vite. Mais je pense que le coach m'a lancé au bon moment. Il y a des bons et des moins bons moments pour être lancé à  ce niveau. Il ne faut pas faire n'importe quoi. Je pense qu'avant, ça aurait été plus dur pour moi car les matches ne s'y prêtaient pas.

- Quels sont tes objectifs pour la fin de saison ?
- Je me dois d'être prêt quand l'entraîneur aura besoin de moi. Je dois continuer à  travailler. Je ne me suis pas fixé un nombre de matches précis à  atteindre. Je veux prendre mon temps, ne pas faire n'importe quoi.

- Samedi, Metz débarque à  la Meinau. Dans les catégories de jeunes, quel derby t'a le plus marqué ? Et les derbies sont-ils toujours des matches spéciaux ?
- Le derby qui m'a le plus marqué, c'est forcément celui joué au Stade de la Meinau en quart de finale de la Coupe Gambardella. C'était un scénario incroyable. Nous avions égalisé à  la toute fin du match et nous nous imposons aux tirs au but. Mais c'est vrai que ce sont toujours des matches disputés. Il y a toujours la volonté de montrer que notre Centre de Formation est meilleur que le leur.

Il a quand même l'air d'avoir une mentalité vraiment top !

[télésupporteur]

ne l'otons plus de l'équipe

[FM17]

si Othon est bon...

[Its_me]

Dites, vous croyez qu'il aimes les sandwichs, Othon ?

[Guinshoo]

othon que je sache oui