[06/07] 7ème Tour CDF : Vesoul / RCS : 1-3

[G-Rom]

D'accord, c'est bien plus clair maintenant
Papin va donc pouvoir faire tourner sans problèmes, et donner sa chance à  certains

[argueti]

Les Bleus joueront leur 7e tour de Coupe de France le samedi 25 novembre (20h) à  Vesoul

[argueti]

Reprise pour Gasmi et Vergerolle

Romain Gasmi et Jean-Christophe Vergerolle ont repris les entraînements collectifs ce mardi matin. Les deux joueurs issus du Centre de Formation étaient blessés ces dernières semaines. Après une période de reprise progressive, ils peuvent, désormais, participer normalement aux séances du groupe pro.

Touché à  la cheville droite le 14 octobre en CFA, Romain Gasmi a loupé les six dernières rencontres du Racing. Victime d'un claquage aux ischio-jambiers face à  Caen, Jean-Christophe Vergerolle n'a pu prendre part aux cinq derniers matches de l'équipe. Les deux joueurs pourraient faire leur retour à  la compétition ce samedi à  Vesoul, dans le cadre du 7e tour de Coupe de France.

[télésupporteur]

le prochain match de championnat n'étant que le 1er décembre, JPP va surement titulariser les suspendus -strasser et johansen_-pour les remettre dans le coup
mais il devra surtout faire souffler ceux qui sont à  la ramasse physiquement- mouloungui, lacour, cohade
on peut se diriger vers une équipe
puydebois
devaux-ekobo-strasser-kantari ou abou
johansen-loué-gasmi ou rangelov
gameiro ou de géa-perbet-matlouti

[argueti]

T'as voulu voir Vesoul...

Sur le papier, le Racing qui ménagera quelques titulaires ne devrait pas trembler demain soir sur la pelouse synthétique du stade René Hologne. Mais attention à  la magie de la Coupe.

« T'as voulu voir Vesoul et on a vu Vesoul ». Voici quinze jours, Jean-Pierre Papin aurait pu paraphraser Maître Jacques après avoir supervisé la lanterne rouge de CFA sur sa pelouse synthétique face à  Compiègne (1-1). « Et moi j'ai vu JPP », aurait pu lui répondre ravi Bruno Poinsel, l'entraîneur vésulien. « Non, je n'ai pas été lui parler. Vous savez, j'avais le regard d'un gamin, car Papin c'est une icône. Le fait qu'il soit venu nous voir est dans la droite ligne du personnage qui a du respect pour l'adversaire et qui ne laisse rien au hasard. Et même s'il aligne une équipe bis, il n'est pas du genre à  lâcher un match. »

« Je ne peux pas en vouloir à  mes joueurs d'avoir la tête à  la Coupe »

C'est vrai que Papin aime la Coupe. On se souvient de son fabuleux triplé contre Monaco (4-3) lors de l'édition de 1989. Depuis cette finale, l'OM n'a d'ailleurs plus jamais remporté ce trophée... C'est vrai aussi que l'entraîneur strasbourgeois va profiter de ce voyage à  bas risque pour faire souffler les titulaires et permettre aux « coiffeurs » de s'offrir une petite coupe rafraîchissante. Les Puydebois, Loué, De Géa, Perbet devraient faire leur réapparition, ainsi que les trois suspendus de Brest (Strasser, Johansen), mais aussi Vergerolle et Gasmi, de retour de blessure et à  la recherche de rythme et de sensations. En face, Bruno Poinsel est aussi dans la même démarche : priorité au championnat. Dernier du CFA avec une seule victoire et 7 buts inscrits en 13 matches, le promu vésulien est mal en point. « Mon objectif, c'est le match contre la réserve de Metz, rappelle le coach du VHSF (Vesoul Haute-Saône Football). Mais je ne peux pas en vouloir à  mes joueurs d'avoir la tête à  la Coupe et de se faire une fête de la venue de Strasbourg. En plus, la location marche plein pot et notre moyenne d'affluence de 800 à  1 000 spectateurs devrait doubler, voire tripler. »

« Le scénario idéal serait de les faire douter le plus longtemps possible »

Le stade René Hologne fera donc le plein pour ce 7e tour de Coupe et pour Bruno Poinsel, la pelouse synthétique devrait avantager... le Racing. « On joue bien au ballon et en CFA2, on parvenait à  faire la différence techniquement sur ce revêtement. Mais le CFA est de plus en plus costaud et là  on a plus de mal. Alors vous imaginez avec Strasbourg, candidat à  la montée en L1, le synthétique va vite devenir pour nous un inconvénient... » A condition pour le Racing de ne pas trop se laisser berner par les rebonds, de bien lire les trajectoires et de maîtriser les nouveaux appuis que réclame cette pelouse artificielle. Un effet de surprise sur lequel Bruno Poinsel a tendance à  spéculer. « Le scénario idéal serait de les faire douter le plus longtemps possible. Mais pour cela, Vesoul devra être à  200% et le Racing bien en dessous de 100%. » Si JPP n'a que l'embarras du choix pour composer une équipe mixte, Poinsel est davantage gêné aux entournures. Sans le défenseur latéral Guiranna qui soigne une tendinite (« il nous manque beaucoup dans son couloir gauche depuis le début de saison »), peut-être sans son ailier Toujani (cuisse), Vesoul compte ses gardiens. L'habituel titulaire du poste, Haller n'a pas encore joué cette saison en raison d'une pubalgie. Son remplaçant le jeune Cabassud (19 ans) venu du FC Sochaux a été expulsé le week-end dernier à  St-Quentin, tandis que le n°3 Guyot s'est blessé à  la cheville. Bruno Poinsel fera donc appel à  Simon Joly, le n°4, dont ce sera la toute première titularisation.

« On va travailler les penalties, on ne sait jamais »

Et si l'histoire en Coupe de France se répète, le rôle de ce jeune gardien de 21 ans qui évolue en DHR ou en championnat de district pourrait prendre du volume quand on sait que Vesoul a échoué ces dernières saison aux... tirs au but face à  d'autres équipes de L2 comme Dijon, Nancy ou Clermont. « On va travailler les penalties, on ne sait jamais », sourit Poinsel. Hier, le Racing s'est entraîné sur la pelouse synthétique du centre sportif de la Ganzau. Cassard, Deroff, Bellaid, Cohade, Gameiro, Tum et Gargorov, toujours blessé, n'ont pas participé à  la séance qui s'est également terminée par des tirs au but... Car depuis l'OM 89, JPP tient à  cette Coupe. « T'as plus aimé Vesoul et on a quitté Vesoul ». Chauffe Jean-Pierre, chauffe !

Patrick Schwertz

[silex57]

le prochain match de championnat n'étant que le 1er décembre, JPP va surement titulariser les suspendus -strasser et johansen_-pour les remettre dans le coup
mais il devra surtout faire souffler ceux qui sont à  la ramasse physiquement- mouloungui, lacour, cohade
on peut se diriger vers une équipe
puydebois
devaux-ekobo-strasser-kantari ou abou
johansen-loué-gasmi ou rangelov
gameiro ou de géa-perbet-matlouti

Et on aura peut être des bonnes surprises parmi les coiffeurs ! Genre Loué, De Gea ....

[argueti]

Tenue correcte exigée

Pour son entrée en lice en Coupe de France, le Racing n'a qu'un impératif, mais celui-ci est de taille. A Vesoul, lanterne rouge du CFA, les Bleus devront éviter le ridicule. Pour avoir trop souvent eu à  le côtoyer, ces dernières années, sérieux et sérénité sont des vertus à  cultiver.

Le Racing a beau imposer le respect, du haut de son triptyque en Coupe de France (1951, 1966, 2001), son nom est aujourd'hui englouti dans une liste sans fin. Une équipe parmi les 176 réunies pour ce septième tour, ni plus ni moins. Sur le papier, pourtant, l'affaire ne fait pas un pli. Entre une formation vésulienne dernière de sa poule en CFA - celle des Alsaciens, de la réserve du Racing au Sporting -, et le troisième de la Ligue 2, il est un monde que seul les âmes rêveuses pensent compressible.

Souvent offert en sacrifice à  ces chasseurs de chimères

Ce serait oublier un peu vite que les rêves, justement, éclosent, percent, s'enhardissent et finissent par se propager dans une compétition à  nulle autre pareille. Ces dernières années, le Racing a souvent été offert en sacrifice à  ces chasseurs de chimères. Epinal, Bourg-Péronnas et, pas plus tard que l'an dernier, Lyon-Duchère se sont repus de bonne chère bleue... Ce soir, dans un stade René-Hologne où quelque 4 000 curieux guetteront l'exploit, la traque s'annonce encore impitoyable. Pour peu que le Racing se « la raconte » un peu trop, dans le registre « poussez-vous, besogneux, c'est nous les pros », et la soirée risque de virer au cauchemar.

« Je veux que ça soit plié en vingt minutes »

Heureusement, il est un homme qui veille au grain. En gardien des valeurs sacrées, Jean-Pierre Papin a déjà  peaufiné son petit couplet. « Il n'y aura pas de doute ni de décompression, insiste l'entraîneur. Je veux que ça soit plié en vingt minutes. Si on est sérieux, sereins et solides, le talent fera la différence. » Histoire de ne pas tomber dans l'excès de confiance, le vainqueur de la Coupe de France 1989 - un triplé avec l'OM contre Monaco (4-3) - a fait appel à  ces « seconds couteaux. » Ceux qui ont eu suffisamment le temps, en bout de banc, d'affûter leur détermination. Des garçons comme Ekobo, Johansen, Perbet ou Mathlouthi peuvent donc s'attendre à  être lâchés d'entrée, aux côtés des revenants Gasmi et Vergerolle, sur la pelouse synthétique censée avantager les techniciens, donc les pros. « Ceux qui vont débuter doivent me prouver qu'ils ont envie de garder un pied dans cette équipe, harangue JPP. Même si ça ne va pas être facile de déloger les habituels titulaires. »

« C'est une compétition qui se respecte »

Si la Coupe de la Ligue était « celle des joueurs », la Coupe de France revêt une autre importance aux yeux du coach. « Quand tu l'as gagnée, ça te marque à  vie, insiste-t-il. C'est vrai que deux coupes plus le championnat, ça fait une épreuve en trop. Maintenant, nous n'avons plus de questions à  nous poser. C'est une belle compétition qui se respecte. Et nous la respecterons. » Même si Vesoul y propose régulièrement un visage séduisant - éliminations aux tirs au but contre Clermont, Dijon et Nancy - on n'en attend pas moins de ce valeureux triple vainqueur. Question de standing, messieurs. En Haute-Saône, la tenue correcte est exigée.

Les équipes

VESOUL : Joly - F. Nicot, J.-P. Nicot, Maire, Lux - Michon, Faivre, Kalla - Toujani, José, Belhaj. Entraîneur : Bruno Poinsel.
Remplaçants : Guillot (g.), Cossi, Cakir, Dupré, Abda.
RACING : Puydebois - Ekobo, Devaux, Strasser, Vergerolle - Rangelov, Johansen, Lacour, Gasmi - Mathlouthi, Perbet. Entraîneur : Jean-Pierre Papin.
Remplaçants : Cassard (g.), Loué, Kantari, Tum, Mouloungui ou De Géa.
Arbitre : M. Fraise
Pelouse synthétique René-Hologne, coup d'envoi à  20 h

Sébastien Keller

[argueti]

Voir Vesoul et sourire

Pour son entrée en Coupe de France, le RCS, sensiblement remanié, veut à  tout prix éviter le piège à  Vesoul ce soir (20 h).

Avant la Coupe de la Ligue, à  Châteauroux, puis à  Auxerre (élimination 2-0), Jean-Pierre Papin avait semblé assez peu concerné. « C'est le challenge des joueurs », n'avait-il cessé de marteler. Mais depuis quelques jours, l'entraîneur strasbourgeois se montre nettement moins détaché à  l'évocation de l'entrée en piste de son équipe en Coupe de France ce soir (20 h) à  Vesoul. Même s'il a choisi de laisser quelques cadres au repos (Deroff, Bellaïd, Cohade, sans parler des blessures d'Abdessadki, Gameiro et Gargorov ou d'un choix fatal à  l'Egyptien Abou), le Ballon d'Or 1991, vainqueur du trophée en 1989 avec l'OM contre Monaco (4-3, grâce un triplé signé JPP), n'en fait pas mystère : « A mes yeux, cette Coupe de France est l'essence même du foot, bien davantage que la Coupe de la Ligue. Elle a bientôt cent ans d'âge et il faut la respecter. Quand on a la chance de la gagner, on a envie d'y retourner. Si nous jouons sur notre vraie valeur, en mettant l'intensité nécessaire, il ne devrait pas y avoir de problème. Mais attention, ce déplacement chez la lanterne rouge de CFA ressemble plus à  un guet-apens qu'à  un bon tirage. Je suis bien placé pour le savoir. » La saison passée, Papin, alors entraîneur d'Arcachon (CFA 2), avait ainsi failli bouter Clermont (en L 2 à  l'époque) hors de la compétition, au 8e tour (1-2). « Je connais bien ces matches-là . Quand on est dans la peau du petit, qu'a-t-on à  perdre ? Rien, car l'autre est en principe plus fort. En général, l'équipe de CFA essaie de mettre le feu en début de partie pour faire douter le gros. Je veux que le contraire se produise, que l'affaire soit pliée en 20 ou 25 minutes, que nous fassions sentir d'entrée aux Vésuliens qu'en face, il y a un gros calibre de L 2 qui ne veut rien lâcher. Comptez sur moi pour que mes joueurs ne se laissent pas aller à  un défaut de concentration. J'y veillerai. » JPP a du reste veillé à  tout depuis le tirage au sort. D'abord en allant superviser le VHSF (Vesoul Haute Saône Football) contre Compiègne (1-1) voici deux semaines. Ensuite en conviant cette semaine sa troupe à  trois entraînements sur synthétique, histoire de mieux apprivoiser la surface du stade René Hologne.

Poinsel : «Papin nous respecte»

Bref, l'effet de surprise ne jouera a priori pas contre Strasbourg. L'entraîneur vésulien Bruno Poinsel, qui devrait pouvoir aligner dans les buts son 3e gardien, Julien Guyot (rétabli d'un souci à  la cheville, alors que le titulaire du poste, Cyril Haller, soigne toujours sa pubalgie et que son successeur, Florent Cabassud, est suspendu), ne tablait pas dessus. « Si Jean-Pierre Papin est venu nous observer, c'est qu'il nous respecte et ne nous prend pas à  la légère. Son discours de gagneur ne m'étonne pas. J'ai, de mon côté, vu à  la télé le match du Racing à  Brest lundi (1-1). C'est costaud partout. Pour réussir une prouesse, il faudrait la conjonction de circonstances favorables, un coup de pouce de la chance, que nous évoluions au-dessus de notre niveau et que Strasbourg ne soit pas au sien. Ça fait beaucoup, d'autant que nous n'avons gagné qu'un match sur treize en CFA. Ce 7e tour contre Strasbourg, le plus fort et le plus médiatique adversaire que nous pouvions tirer, n'est pas ma priorité. Mais même si je songe d'abord au championnat, je ne vais pas cracher sur une qualification si elle se présente. » Ces dernières années, Vesoul est si souvent passé près face à  des calibres comme Sochaux, Monaco, Nancy, Clermont ou Dijon qu'il ne peut pas ne pas rêver d'un exploit contre Strasbourg. Mais le Racing, lui, entend bien entrer dans l'histoire de cette édition 2006 autrement qu'en faisant partie du lot des – mauvaises – surprises.

S.G.

[Maneo]

On est pas même pas cap de gagner contre eux avec notre équipe de branquignoles ...

[D520]

ca vas encore etre une sacrée soirée sur FBA : Hernadez remplace Lucille qui est malade