[06/07] 18ème J: Strasbourg / Bastia : 1-1

[Seb T.]

Pourquoi pas effectivement, celà  apporterait beaucoup de profondeur à  condition que l'on arrive à  produire du jeu, attention, car croire que Pagalou peut remplir un rôle intéressant derrière les deux attaquants c'est se mettre le doigt dans l'oeil...

Pagalou est un relayeur intéressant, de là  à  l'immaginer organisatuer de jeu et passeur décisif, faut pas exagérer...

[NéRiK]

C'est clair.

Y a plus qu'a esperer un retour de Gargorov, mais c'est pas gagné.

[urotsukidogi]

Retour, une arrivée tu veux dire , moi j'attends de le voir vraiment jouer, peut être la saison prochaine

[silex57]

Pourquoi pas effectivement, celà  apporterait beaucoup de profondeur à  condition que l'on arrive à  produire du jeu, attention, car croire que Pagalou peut remplir un rôle intéressant derrière les deux attaquants c'est se mettre le doigt dans l'oeil...

Pagalou est un relayeur intéressant, de là  à  l'immaginer organisatuer de jeu et passeur décisif, faut pas exagérer...

C'est clar que le problème principal c'est pas l'attaque en elle même mais plutôt la circulation du ballon entre le milieu et l'attaque.

[Its_me]

C'est parce qu'on joue sans milieu offensif. Quand Lacour et Cohade jouent, ils sont respectivement milieu défensif et milieu. Tandis que quand Johansen joue avec Cohade, ça nous fait un milieu offensif avec un milieu et du coup ça va mieux avec l'attaque.
En gros quand Cohade joue avec Lacour, ils sont obligés de jouer avec les ailes.

[Gotcha]

ben oui, mais dans un 4/4/2, t'as pas de place pour un milieu offensif.

Il suffit de regarder, en ligue 1, combien de clubs parmi les 10 premiers jouent en 4/4/2 ? Lyon, Lille, Nancy jouent tous en 4/5/1 avec des ailiers vifs et offensifs et un attaquant dans le rôle de finisseur (Fred, Odemwingie, Curbelo). De mémoire, je vois Saint Etienne avec Ilan et Piquionne jouer en 4/4/2, mais pas de milieu offensif dans leur équipe ... (feindouno joue ailier droit)

Bordeaux cartonnait l'an dernier avec son 4/4/2, sans milieu offensif puisque c'était Mavuba et Fernando et depuis l'arrivée de micoud, ils galèrent terriblement pour le positionner dans leur équipe ... normal !

aujourd'hui dans un 4/4/2, y'a d'après moi pas la place pour un milieu offensif, il faut 2 récupérateurs relayeurs puissants ! Cohade en est un parfait, et c'est vrai que Lacour n'a pas la même envergure. Peut etre replacer Abde à  ce rôle et recruter un vrai ailier droit de débordement ?

moi je trouve surtout que nos schémas offensifs sont très très faibles .... Nos 2 attaquants ne combinent pas suffisament, ils ne se complètent pas, et c'est notre plus gros problème...

[argueti]

Vingt-trois ans de malheurs

La Moselle est une terre maudite pour le Racing. Depuis vingt-trois ans, les Bleus n'y ont plus remporté la moindre victoire en championnat. Vendredi soir, Jean-Pierre Papin et les siens vont tenter de faire sauter le verrou de Saint-Symphorien. Bon courage.

C'était un soir d'octobre 1983. Le 22, pour être précis. Sur la pelouse de Saint-Symphorien, le Racing remportait un succès logique, grâce à  un but de son Danois, Carsten Nielsen. « Et l'on n'a même pas tremblé... », pouvait-on lire le lendemain à  la « une » de la page sports de votre quotidien. Entraînée par Jà¼rgen Sundermann, l'équipe des Dropsy, Piasecki - reconverti en libero -, Ouattara ou Gemmrich ne pouvait savoir qu'elle venait de réaliser là  un authentique exploit. Le dernier en date, en tout cas, puisque le Racing n'a plus eu le bonheur de pousser la chansonnette dans les vestiaires lorrains - en championnat - depuis ce temps-là .

« Gagner là -bas constitue toujours un exploit »

« Franchement, de ce match, je ne garde aucun souvenir particulier, raconte Albert Gemmrich. La victoire à  Metz l'année du titre (2-1 en décembre 1978), où j'ai d'ailleurs marqué, est plus évocatrice. Ceci-dit, gagner là -bas constitue toujours un exploit. Comme à  Sochaux ou à  Nancy, il en va de la suprématie dans le grand est. » Force est de constater que le FC Metz sait se montrer persuasif en ses murs. De ses quinze derniers déplacements* à  Saint-Symphorien, le Racing n'a pas ramené grand-chose. Quatre nuls et onze défaites, mais aussi une belle flopée d'expulsions et d'avertissements, voilà  le bilan peu reluisant du « classico » alsaco-lorrain... De manière générale, le spectacle n'est que rarement au rendez-vous. Et quand il s'invite au combat, les Bleus n'en ont jamais tiré profit. Quelques belles dérouillées sont venues sanctionner les débats. On se souviendra de cette claque essuyée dans la froidure de janvier 1993 (3-0). Chanlot, Zitelli et Huysman avaient dépouillé l'équipe de Gress, rapidement privée d'Yvon Pouliquen qui avait vu rouge.

Coup du chapeau de Pires, coup de tête de Nouma

Plus proche dans le temps, la confrontation d'août 1996 restera aussi gravée dans les annales. Ce soir-là , la troupe de Duguépéroux avait subi l'implacable loi des Grenats, Robert Pires signant un coup du chapeau face à  Vencel (3-1). Pascal Nouma, lui, avait donné sa pleine mesure - le côté obscure de la force -, sur le chemin des vestiaires. D'un coup de... tête, l'imprévisible attaquant renvoyait Pascal Pierre dans les cordes, le nez en sang. Chapeau l'artiste. Depuis cette nuit explosive, le passif alsacien est moins lourd. Le Racing a certes perdu à  cinq reprises, mais toujours sur la plus petite des marges (1-0). La dernière en date, voilà  deux ans, avait vu l'improbable Sébastien Renouard plomber les espoirs d'une fantomatique formation strasbourgeoise, engagée comme son hôte dans la lutte pour le maintien. Le comportement déplorable d'une frange du public strasbourgeois avait rajouté au sentiment de dépit. L'an dernier, enfin, le sommet de la médiocrité et de l'ennui avait été atteint lors de ce lénifiant 0-0, fin août, qui n'arrangeait déjà  les affaires de personne. Un match annonciateur du déclin, les deux protagonistes étant relégués en fin de saison.

Sauzée et Mostovoï avaient ouvert les portes du vieux contient

Il convient toutefois d'ajouter à  cette litanie de déceptions une jolie bulle d'espoir. En fait, la dernière victoire du Racing en terre mosellane remonte au 2 août 1995. C'était tout juste trois mois après avoir écarté le FC Metz en demi-finale de la Coupe de France (1-0 à  la Meinau, but de Pouliquen). Comme le Racing avait échoué en finale, contre le PSG, il avait été contraint de s'atteler à  la Coupe Intertoto pour voir l'Europe. La dernière marche l'amenait du côté de Saint-Symphorien. Sauzée et Mostovoï avaient ouvert en grand les portes du vieux contient. C'était il y a plus de dix ans. Un siècle, déjà .

Mouloungui et Gasmi ménagés

Hier, Gasmi et Mouloungui n'ont pas pris part à  la première séance d'entraînement de la semaine. Tout devrait rentrer dans l'ordre ce matin. Le premier, en délicatesse avec ses adducteurs, est resté aux soins. Le second, en proie à  une crampe douloureuse au mollet, s'est contenté d'un travail spécifique. Ce matin (10h), Jean-Pierre Papin devrait récupérer tout son monde, Quentin Othon mis à  part. Apparu pour la première fois sur la pelouse de la Meinau, vendredi contre Bastia (1-1), le jeune milieu défensif est parti en sélection avec les moins de 19 ans.

Sébastien Keller

[Its_me]

Je suis d'accord avec toi par rapport au fait qu'on ne trouve plus beaucoup de formation avec des milieux offensifs. Mais c'est tout à  fait possible de faire un 4/4/2 avec un milieu en losange (donc 1 milieu défensif, 2 ailiers et 1 milieu offensifs). Seulement pour ça il faudrait un milieu défensif énorme ... que nous n'avons pas.
Pour le 4/5/1, moi je prends ça un peu comme un 4/4/2 normal avec un attaquant qui reste en soutien de l'autre. Mais dans ce cas, comme tu l'as dit, il faut que les deux attaquants soient complémentaires et chez nous ils ne le sont pas.