[06/07] 14ème J: Strasbourg / Istres : 2-0

[argueti]

Une classe d'écart

En venant à  bout d'Istres ce soir sur le score de deux buts à  zéro, le racing s'est offert une grosse bouffée d'oxygène. En effet, Châteauroux s'est incliné à  domicile face à  Metz et pointe désormais en quatrième position avec quatre points de retard sur les alsaciens. "Ce soir, on s'est offert un joker: c'est important, mais il reste encore de nombreux matchs à  gagner pour prétendre monter en première division" relativisait Jean Pierre Papin à  la fin du match. "Mais on est sur la bonne voie et c'est plutôt rassurant." En effet, ce soir, c'est assez paisiblement que le racing est venu à  bout d'une modeste équipe istréenne. Une équipe sudiste qui ne boxait pas dans la même catégorie que le Racing : on en a eu la preuve pendant 90 minutes.

Dès l'entame de la rencontre, le Racing prenait le match à  son compte. Tour à  tour Gameiro, Mouloungui et Tum se montrèrent dangeureux et un but fut d'ailleurs refusé sur un hors jeu contestable. On sentait le racing dans de bonnes dispositions et c'est tout naturellement que Mouloungui ouvra la marque à  la 19ème minute. Excentré sur le côté gauche, il fusilla Weber dans un angle très fermé et offra au Racing son premier but.

On sentait déjà  la partie pliée car le racing déroulait un jeu sobre, fluide et en triangle. Les adversaires painaient à  un très haut degré et on comprenait difficilement comment ils avaient réussi à  mettre trois buts à  Grenoble quelques jours auparavant. Pourtant, malgré une domination totale, le Racing dut se contenter d'un petit but d'écart en rentrant aux vestiaires. Un score qui ne reflétait pas vraiment la physionomie des débâts tant il y avait un gouffre entre les deux formations.

A la mi-temps, JPP a très certainement du mettre en garde les joueurs contre un excès de facilité et les motiver à  marquer un second but afin d'être à  l'abris. Ce fut chose faite dès la reprise puisque Gameiro marqua son but tant attendu: "Je suis content d'avoir marqué. Cela faisait huit mois que j'attendais cela. En plus c'est Eric qui me fait une passe et qui me rend la passe que je lui avais faite à  Gueugnon. Quand j'ai vu le ballon arriver je me suis jetté dessus de rage; J'avais échoué contre Grenoble mais là  c'est rentré et ca fait du bien".

Dès lors, la messe était dite, mais personne ne l'imaginait autrement. Le racing a par la suite géré au cours d'une seconde mi-temps certes pas très brillante, mais qui permet au moins de prendre des forces pour le prochain déplacement périlleux de mardi à  Reims. En fin de partie, Istres se montra dangeureux et aurait pu marquer suite à  quelques largeurs accordées par le racing. Mais Cassard veillait sur ses cages et la maladresses sudiste permit au racing de l'emporter en préservant ses buts.

Le racing est sur la bonne voie. Il conviendra à  présent de confirmer dès mardi à  Reims.

[Pinon]

Kantari : A finalement bien tenu la baraque à  un poste qui n'est pas le sien, en restant bien derriere, mais attention au marquage

Je suis pas forcemment d'accord avec ca
Kantari était défenseur gauche au PSG il me semble ...

[Nico]

Je comprends toujours pas comment les istréens on fait pour battre Grenoble sur un score aussi large, pck vu la qualité d ejeu montrée ce soir de leur part ....

Vraiment un match d'entrainement, y'aurais même pas de top/flop à  mettre tellement que c'étais faible en face

On leur à  même donné les occases à  cause du relachement en deuxième mi-temps. Pas vraiment acceptable de la part de pros quand même, mais bon

Je retiendrais juste les trois points, et le jeu développé ce soir (même si c'étais d'une nullité absolue en face)

[Psychogene]

Quelle gruyère cette équipe d'Istres, affolant Physiquement ils étaient complètement à  la rue, au moindre contact ils étaient par terre, et étaient obligés d'accumuler les fautes pour stopper le Racing...

Sinon soirée tranquille du coté du Racing, les trois points sont là , c'est le principal, et nos joueurs n'ont pas grillé trop de forces dans l'optique du match de mardi. Maintenant ce qui est clair c'est que le score aurait pu (dû) être bien plus large. M'enfin bon, ne faisons pas la fine bouche...

Niveau jeu bah disons que c'est à  l'image du match (logique à  vrai dire) le Racing a joué par intermittence vu que le niveau de l'adversaire n'en demandait pas +. Y'a en tout cas eu de jolis mouvements par moment...

Au sujet des joueurs je rejoins l'avis d'argueti pour tout les titulaires. Par contre concernant Mathlouti perso je le trouve encore bcp trop tendre et frêle, j'aimerais bien qu'il passe un peu + par la case CFA...
Et concernant les bulgares perso j'ai bien aimé la rentrée de Rangelov, c'est clair qu'il est un brin gourmand par moment, mais bon il est quand même un niveau au dessus des autres, et il a fait quelques p'tites choses interessantes. Pour ce qui est de Gargorov il manque clairement de rythme, mais sa patte gauche m'a l'air très sympatique (cf. le premier corner tiré fort sur le but, et le 2ième tiré en deux temps suivi d'une frappe)
En tout cas vivement que nos deux bulgares soient dans le rythmes, soient complètement intégrés, et parlent français. Je pense qu'ils peuvent beaucoup nous apporter, l'un comme l'autre.

Top 3:
Mouloungui: trois raisons: pour son but, pour sa provocation incessante, et pour tout les coups qu'il a pris.
Cohade
Johansen

[argueti]

Série en cours

Un Racing appliqué a logiquement remporté sa quatrième victoire consécutive aux dépens d'une pâle équipe d'Istres. Et pointe désormais à  la 2e place de Ligue 2.

Cette année, la Meinau n'inspire pas confiance aux équipes adverses. Finie l'hospitalité de l'an dernier, où les attaquants adverses se réjouissaient à  l'idée de faire trembler les filets de Cassard. Terminé. L'antre strasbourgeoise a retrouvé sa réputation de citadelle imprenable.
Et le FC Istres, comme d'autres avant lui, avait peur. Alors pour rassurer ses troupes, Bernard Rodriguez a usé des ruses de Sioux. En répétant toute la semaine que l'enjeu, pour les Provençaux, était tout simplement inexistant. Que ce match servirait, au mieux, à  se préparer à  d'autres échéances bien plus importantes pour cette équipe qui se traîne en fond de classement. De quoi évacuer la pression.

Encore une fois, c'est Eric Mouloungui qui va apporter la lumière

Mais une certaine angoisse était aussi palpable côté strasbourgeois. Quoi qu'on en dise. Même si JPP se montrait confiant, trois titulaires et non des moindres (Deroff, Bellaid et Vergerolle) manquaient à  l'appel.
Bref, il y avait de quoi prédire un début de match crispé et quelque peu brouillon. Et haché par les fautes. Mais le RCS commence à  avoir l'habitude de ce genre de traquenard digne de la Ligue 2. Et au bout de quinze minutes, cette équipe du RCS remaniée aurait bien pu mener deux à  zéro, malgré l'entêtement du FC Istres à  casser le rythme.
Sans la réussite d'un Rudy Riou bien inspiré hier soir et sans l'aide des arbitres, qui refusent un but à  Tum dès la 4e minute pour un hors-jeu pas évident, Strasbourg aurait pu plier le match en dix petites minutes.
Il faudra attendre la 19e'. Encore une fois, c'est Eric Mouloungui qui va apporter la lumière. Une accélération, deux défenseurs dans le vent, un tir croisé. Et le RCS peut respirer. Gameiro en remet une couche dès la reprise et ouvre son compteur but pour sa deuxième titularisation. S'ensuivent quelques minutes de cafouillage, car Istres a commencé cette deuxième mi-temps... à  10. Sans Souari, qui a traîné dans les vestiaires. Et surtout sans que M. Lecellier ne s'en rende compte. Gênant.

La dernière demi-heure de jeu est même plus que soporifique

Gênant aussi cette faute évidente sur Gameiro dans la surface (58e), que M. Lecellier n'a pas vu non plus. De quoi relancer quelque peu Istres, qui dans la foulée, cadre son premier tir de la soirée grâce à  Aubanel. Et qui poursuit sur sa lancée, en se créant quelques occasions. Reste que cette équipe provençale a bien du mal à  se montrer réellement dangereuse. La dernière demi-heure de jeu est même plus que soporifique pour les 14 000 spectateurs qui ont bravé le froid, mais qu'importe. Au coup de sifflet final, le Racing a les trois points et pointe à  la deuxième place. « Ca s'est bien passé, les joueurs ont parfaitement respecté les consignes et ce but à  la 20e' a bien arrangé les choses », soulignait Jean-Pierre Papin à  la fin du match. Bernard Rodriguez, lui, semblait à  peine déçu par la défaite de son équipe : « sur ce match, on voit la différence entre une équipe qui va monter en Ligue 1 et une équipe qui devra serrer les dents pour se maintenir ». « Ce soir, on a surtout montré qu'on n'était pas seulement une équipe de onze joueurs », expliquait Yacine Abdessadki, irréprochable hier au poste de latéral droit. Et elle est surtout là , la bonne nouvelle de la soirée...

C'est du propre !

Face à  des Istréens qui ont surtout cherché à  casser le rythme et l'ambiance, le Racing a pris le match par le bon bout. Du travail de pro. Sérieux et bien fait.

CASSARD (). - Un match que tout gardien appréhende. Pas un seul arrêt au cours des quarante-cinq premières minutes. Une manchette à  la 61e sur un tir de Viale, un arrêt reflexe sur une frappe d'Aubanel (67e), histoire de se chauffer les gants avec vigilance.
ABDESSADKI (). - Repositionné dans le couloir droit, le capitaine du Racing a souvent cherché le surnombre pour exploiter sa qualité de passe. Tout en assurant ses arrières. Un intérimaire consciencieux...
EKOBO (). - Le Camerounais qui compte tout de même quelque 130 matches en Ligue 2 n'a pas pris de risque. Que ce soit au marquage ou en couverture, il a assuré même s'il demeure fébrile dans la relance.
STRASSER (). - Privé de son frère siamois, Bellaid, l'international luxembourgeois a une nouvelle fois accompli son match. Avec cette sobriété qui désormais est sa marque de fabrique. 200 matches de Bundesliga, ça vous façonne un bonhomme.
KANTARI (). - L'ancien capitaine de la réserve du PSG n'avait plus été titulaire depuis le 8 août et la venue de Montpellier. Il a fait son boulot avec sérieux et envie. Une bonne rentrée.
LACOUR (). - Il a alterné le bon et le moins bon, même si son rôle est toujours aussi précieux dans la récupération, mais aussi dans l'animation offensive surtout lorsqu'il joue en première intention.
COHADE (). - Quel rayonnement ! L'ancien Bordelais est vraiment la valeur ajoutée du milieu de terrain. Finesse, intelligence dans le jeu, il est le baromètre de l'équipe strasbourgeoise. Quand Cohade va, tout va...
JOHANSEN (). - Pour son retour à  la Meinau en tant que titulaire, il a souvent joué avec justesse faisant preuve d'altruisme et de beaucoup de bonne volonté. Il a encore besoin de retrouver toutes ses sensations.
MOULOUNGUI (). - L'international gabonais a un turbo dans les chaussures. Chaque accélération semblait clouer au sol la défense istréenne. Et il a retrouvé l'instinct du "tueur" qui l'habitait chez les juniors. Trois buts consécutifs, cinq au total, c'est (presque) la Mouloungui-dépendance. Même si le Strasbourgeois doit encore progresser dans le dernier geste. Remplacé à  la 71e par Gargorov qui a laissé entrevoir quelques promesses.
GAMEIRO (). - « Il me faut du temps », disait-il avant le match. Il lui a fallu à  peine une minute après la pause pour trouver l'ouverture. Un but plein d'opportunisme qui vient le récompenser de tous les efforts accomplis depuis son retour sur les terrains. Remplacé à  la 80e par Mathlouthi qui a une nouvelle fois fait apprécier sa pointe de vitesse.
TUM (). - L'attaquant camerounais a parfois manqué de lucidité dégainant trop vite à  la 30e alors que Johansen rôdait dans la surface. Mais sa couverture de balle, sa détermination et son implication font plaisir à  voir. Remplacé à  la 58e par Rangelov qui a continué le travail de sape entrepris par Tum.

Barbara Schuster

[argueti]

Deuxième sans trembler

Face à  une pitoyable équipe d'Istres venue hier à  la Meinau sans la moindre once d'ambition, le Racing a facilement signé sa 4e victoire consécutive (2-0). Désormais dauphin de Metz, il compte surtout quatre points d'avance sur le 4e.

Pour jouer au foot, il faut, paraît-il, être deux. Il n'y a donc pas eu de football – du moins pas du côté istréen — hier soir à  la Meinau où le Racing a tranquillement signé sa 4e victoire consécutive face à  une équipe d'Istres qui n'a rien tenté et a même eu le culot de déposer une réserve après le 2e but strasbourgeois inscrit par Gameiro à  la 47e. Motif : son milieu offensif droit Hassan Souari était encore aux vestiaires quand M. Lecellier donna le coup d'envoi de la 2e période. Le jeune attaquant du RCS doubla ainsi la mise – son premier but depuis son retour à  la compétition — face à  10 Provençaux. Mais bon, 10 ou 11 fantômes sur un terrain, où est la différence ? Sur le coup, les coéquipiers de Rudy Riou passèrent surtout pour de mauvais perdants rejetant sur d'autres la responsabilité de leurs propres insuffisances. Qu'une équipe 17e de Ligue 2 joue avec ses moyens et se contente de défendre, on veut bien le concevoir. Mais qu'elle y mette au moins du coeur ! Hier, les hommes de Bernard Rodriguez ont refusé le jeu. Point barre. Ils n'ont rien tenté, défendant à  neuf derrière, dix avec un Rudy Riou à  qui ils doivent une fière chandelle. Sans leur gardien, ils seraient repartis avec une valise pleine. Le pauvre Julien Viale, livré à  lui-même en pointe, trente bons mètres devant ses coéquipiers, a vécu un cauchemar. Après le coup de sifflet final, il a sans doute eu besoin d'un long massage pour adoucir un torticolis contracté à  force de voir passer de longs et vains ballons aériens au-dessus de sa tête.

Riou évite le pire

Istres était – on l'a compris — venu pour défendre. Enfin, si l'on peut dire. Car à  un 5-4-1 dépourvu de toute audace, les Istréens oublièrent d'adjoindre la combativité la plus élémentaire. Ils laissèrent les Strasbourgeois manoeuvrer à  leur guise, avec un marquage à  10 mètres. La fusée Eric Mouloungui, à  qui il faut d'ordinaire moins de latitude pour se mettre sur orbite, en rigole encore. Le Gabonais a, pêle-mêle : marqué son 5e but en 6 journées (le premier du pied, gauche en l'occurrence) après avoir enrhumé deux adversaires et ouvert ainsi le score (19e) ; perdu deux duels avec Riou (31e et 33e) ; distillé une passe décisive sur un centre enveloppé dont Gameiro vint couper la trajectoire d'une volée du droit pour le second but (47e). Le capitaine istréen, le seul, avec Souari, à  émerger du naufrage, avait auparavant réalisé une autre parade du pied sur une reprise à  bout portant de Tum (9e) et avait, dans la continuité, été suppléé par son poteau gauche sur la reprise de Gameiro. Il sortit aussi un coup franc de Cohade qui choisit la frappe directe alors que Mouloungui et Tum étaient totalement démarqués au point de penalty, oubliés par une défense istréenne fantomatique (38e). Un laxisme qui aurait fait hurler n'importe quel entraîneur de jeunes. Une fois son équipe menée 2-0, Bernard Rodriguez prit enfin des risques « insensés » en lançant un 2e attaquant, Nicolas Goussé, aux côtés d'un Viale usé par un long « plaisir » solitaire d'une heure. Stéphane Cassard eut ainsi l'occasion de se réchauffer les gants et le reste en sortant deux tirs à  angle fermé de Viale (61e) et Aubanel (67e). Ce furent là  les deux seules illustrations de l'incroyable intrépidité provençale. Istres, de nouveau relégable, est venu, a vu et a… perdu. Ça prouve qu'il existe parfois une justice en football. Car le Racing, guère aidé par une telle « adversité », a eu le mérite de faire le boulot. Proprement. Sa 4e victoire d'affilée, assurée sans trembler malgré les premiers frimas, l'installe dans le fauteuil de dauphin et rejette le 4e à  4 points. Le public de la Meinau n'a pas vu de foot hier. Mais la lecture du classement ce matin suffit à  le combler d'aise.

« J'ai eu peur d'un contre »

Jean-Pierre Papin : « C'est un grand bonheur à  savourer pour cette semaine. Avec deux victoires de plus à  Reims et contre Libourne Saint-Seurin la semaine prochaine, ce serait parfait. Istres a joué avec ses moyens et m'a inquiété à  chaque fois qu'il partait en contre, car ça allait vite devant. C'est le genre de match où tu as la maîtrise du ballon de bout en bout et où tu peux quand même prendre un but quand personne ne s'y attend. J'avoue que j'ai eu peur d'un contre. Ceci dit, je pense que les Istréens vont se maintenir sans problème. Aujourd'hui, nous sommes seconds. Mais nous ne sommes « que » seconds après quatorze journées. Et que nous soyons premiers ou deuxièmes, je n'en démordrai pas : c'est à  la fin du bal qu'on paie les musiciens et au soir de la 38e journée que nous devrons figurer dans le trio de tête. » Bernard Rodriguez (entraîneur d'Istres) : « Nous n'avions pas la prétention de vouloir gagner à  Strasbourg. Nous jouions avec deux garçons qui évoluent d'habitude en DH, nous avons perdu Coulibaly au bout de 14 minutes et nous avions en plus choisi de garder Goussé et M'Futy sur le banc pour les réserver pour nos deux matches à  domicile de la semaine prochaine contre Gueugnon et Brest. Nous avons essayé d'être le meilleur sparring-partner d'une équipe de Strasbourg qui file tout droit vers la Ligue 1. Ce qui s'est passé en début de 2e mi-temps ? L'arbitre a fait démarrer le match alors que nous n'étions que dix. C'est le règlement, c'est vrai. Et je suis en colère contre mon joueur qui a mis 20 minutes à  arriver sur le terrain. Mais je le suis aussi contre l'arbitre. Car nous avons encaissé le second but à  dix. »

[ZITELLI]

Je suis pas forcemment d'accord avec ca
Kantari était défenseur gauche au PSG il me semble

Kantari jouait défenseur central avec la réserve du PSG.

[NéRiK]

Y a moyen d'avoir le but de Mouloungui?

[Keating]

Quand le match n'est pas télévisé, il faut attendre les images de France 3

[baskath]

L'Alsace n'y va pas avec le dos de la cuillère, sur Istres !