[06/07] 13ème J: Gueugnon / Strasbourg : 0-1

L'actualité du Racing en championnat
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argueti
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KCB a écrit :Trois points précieux

Ce sont trois points précieux que le Racing a décroché ce soir grâce à  un but de Mouloungui (victoire 0 à  1 à  gueugnon). Trois points qui font du bien dans cette lutte acharnée pour la montée. Si les alsaciens se sont globalement montrés supérieurs aux forgerons, ils auront surtout eu le mérite de savoir conserver leur but d'avance malgré les assauts adverses. De bonne augure pour la suite.

C'est avec une composition d'équipe assez proche de celle qui était venu à  bout de Caen le week-end dernier que le Racing s'est présenté ce soir à  Gueugnon. En effet, seul Pascal Johansen reprenait sa place de titulaire au détriment de Lacour qui était amené à  reculer d'un cran pour palier la blessure de Vergerolle.Malgré cette certaine stabilité, le Racing parvenait difficilement à  rentrer dans la rencontre. En effet, les forgerons pressaient dès l'entame de match et donnaient certaines frayeurs aux défenseurs alsaciens. Mais on le sait, cette saison, le Racing a des arrières solides et Stéphane Cassard a vu sa cage préservée.

Pourtant, c'est le Racing qui se montrera le premier dangereux. Et sur sa première occasion franche l'équipe strasbourgeoise marqua. En effet, sur un centre de Gameiro, alors qu'on pensait que ce serait Tum qui rattraperait la balle, Mouloungui a jailli comme une fusée pour catapulter le ballon de la tête dans les filets adverses. Face à  ses anciens coéquipiers, Mouloungui s'offra ainsi qon quatrième but de la saison. Et son quatrième but de la tête même.

Par la suite, la fin de première mi-temps sera loin d'être passionante: Gameiro et Tum se démèneront bien sur le front de l'attaque, mais sans parvenir à  faire peur au gardien adverse. Gueugnon, de son côté ne se montrera pas non plus perspicace et c'est donc très logiquement que la pause sera atteinte sur le score d'un but à  zéro pour les bleu et blancs.

Avec un but d'avance, le Racing respirait mais n'avait pas encore l'esprit tranquille puisqu'en début de seconde mi-temps, Gueugnon tenta d'accélerer le jeu. En vain pendant quinze minutes, mais à  la 60ème c'est Marty qui donna de grosses frayeurs aux alsaciens. Sa frappe frôla le poteau d'un Cassard battu pour l'occasion. Le racing a eu chaud et JPP commença au même moment du match à  procéder à  son premie remplacement. Ainsi, Rangelov remplaça un Tum assez discret ce soir. De plus, afin de renforcer son milieu de terrain, c'est le tout jeune Schneiderlin qui rentra en lieu et place de Gameiro.

Les lignes arrières désormais sécurisées, le racing faillit même prendre un peu d'avance au score: en effet, sur une passe de Lacour, Mouloungui manqua le coche à  la 70ème minute. Dommage. D'autant plus dommage qu'en cette fin de rencontre, le racing parvenait difficilement à  mettre les pieds sur le ballon. En effet, les jaune et bleus poussaient et c'est un superbe Bellaid qui dut s'y employer pour empêcher les attaquants adverses de s'approcher trop près de Cassard.

Moins précis dans les passes, moins présent physiquement, le racing termina dans la douleur cette rencontre. Pendant ce temps, Caen prenait le large face à  Ajaccio et passait du coup devant le racing au classement au goal average. Les minutes passaient et la fin du match approchait. Quatre minutes d'arrêts de jeu: décidément la souffrance se prolongeait; Mais la défense alsacienne est solide et le score fut conservé. Une belle victoire pour le racing: la série se poursuit donc et les alsaciens s'installent dans le top 3. face à  Istres vendredi, le Racing aura l'occasion de creuser l'écart
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argueti
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LFP a écrit :Gueugnon – Strasbourg 0-1

Le Racing poursuit sa splendide série en Ligue 2 Orange. Les Alsaciens ont signé une troisième victoire de rang sur une pelouse de Jean-Laville peu souvent favorable aux visiteurs. Mais si les Forgerons restaient sur une courte mais précieuse victoire à  domicile, ils ont cédé face à  un sérieux candidat à  la montée. Les hommes de Jean-Pierre Papin ont trouvé le chemin des filets grâce à  Mouloungui, très remuant puisqu'il avait auparavant contraint Peiser à  s'interposer des poings sur une première tentative. Le Gabonais venait couper d'une tête décroisée la trajectoire d'un centre de Gameiro (1-0, 29e), pour marquer son 4e but de la saison. En face, le FCG n'a jamais pu revenir à  hauteur du Racing avec une seule pointe titularisée devant (Coulibaly). Fort de ce succès, les Strasbourgeois s'installent à  la 3e place.
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Its_me
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Message par Its_me »

DNA a écrit :La bonne affaire

<table><tr><td>Pour la première fois de la saison, le Racing s'invite dans le trio de tête de ce championnat. Appliqués, à  défaut d'être géniaux, les hommes de Papin ont pris à  Gueugnon ce qu'ils étaient venus chercher, à  savoir les trois points. Voilà  bien l'essentiel.
Tout au bout de la route départementale 60, au-delà  des verts pâturages où paissent paisiblement des animaux cornus, surgit Gueugnon. La capitale mondiale de l'acier inoxydable - c'est écrit sur le panneau -, également connue pour être la ville internet 2003 - ça, c'est stipulé sur le deuxième encart -, offre au visiteur une vision assez surréaliste.
C'est avec le regard un brin éberlué que la majorité des Strasbourgeois ont découvert cette cité marquée au fer rouge de l'empreinte des forges séculaires, son stade suranné et son club qui fait figure de jolie exception dans le paysage du football français.

« Parfois, il faut savoir gagner en refusant de jouer »

Hormis Pascal Johansen, qui était du dernier voyage strasbourgeois au bout du monde - en 2001, soit l'année de la remontée, pour un mémorable 0-0... -, les hommes de Jean-Pierre Papin ne savaient pas trop à  quoi s'attendre.</td><td>Image</td></tr>
<tr><td colspan=2> Face aux Bourguignons, qui entament cette rencontre avec des intentions plutôt offensives, le Racing s'applique déjà  à  bien défendre. Cohade et Johansen, associés dans l'entrejeu, s'échinent à  briser les élans locaux. Hormis une sortie au pied de Cassard et une frappe de Marty, l'arrière-garde n'est que rarement mise en danger.
Strasbourg assure l'essentiel peu avant la demi-heure de jeu, quand Eric Mouloungui s'élève très haut sur un centre parfait de Gameiro. Son but, le quatrième en cinq matches, assomme les Forgerons. Ceux-ci ne s'en relèveront jamais. D'autant que les Alsaciens verrouillent à  double tour l'accès à  leur but, quitte à  dégager les ballons dans les tribunes.
« Parfois, il faut savoir gagner en refusant de jouer, explique Papin. On a pu voir un Racing à  l'italienne en fin de partie. On a déjà  été meilleurs sur certains matches, mais où on n'a pas gagné. Les leçons ont été retenues. »

« L'opération peut devenir excellente, à  condition de bien négocier nos trois prochaines rencontres »

Ce matin, le Racing émarge en troisième position du classement, à  égalité avec Caen, qui le devance à  la différence de buts. Châteauroux, qui est tombé à  Dijon, et Le Havre, accroché à  Libourne, ont, eux, laissé des plumes.
« C'est une bonne opération, poursuit Papin. Elle peut devenir excellente à  condition de bien négocier nos trois prochaines rencontres. Si on a la chance de réaliser le carton plein contre Istres, Reims et Libourne, ça sera très, très intéressant. »
Hier soir, les Alsaciens ont quitté la capitale mondiale de l'acier inoxydable par la route départementale 60 le coeur léger et le moral gonflé à  bloc. C'était, certes, leur troisième victoire de rang, mais seulement la deuxième hors de la Meinau, après celle glanée le mois dernier à  Créteil (0-2). Le tout, c'est de pouvoir quitter Gueugnon dans d'aussi bonnes conditions...



Sébastien Keller</td></tr></table>
Modifié en dernier par Its_me le 28 oct. 2006 10:18, modifié 2 fois.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Keating
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Message par Keating »

SO Gueugnon a écrit :Alors que l'on pensait que les Gueugnonnais avaient fait le plus dur en atteignant la trentième minute sans encaisser de but, Mouloungi, bien plus combatif et présent que lors de son court passage à  Gueugnon, coupait une trajectoire au premier poteau et battait Peiser.
On les sent dégouté :lol: :lol: :lol:

DNA a écrit :Mouloungui, forte tête
Grâce à  un but de la tête d'Eric Mouloungui, le Racing est venu à  bout d'une courageuse équipe de Gueugnon. C'était la seule fulgurance d'une soirée somme toute tranquille.
CASSARD () : n'a pas eu à  s'employer outre mesure, si ce n'est sur sa sortie au pied devant Coulibaly en début de partie. Semblait battu sur la frappe de Marty, peu avant l'heure de jeu.
LACOUR () : repositionné sur le flanc droit de la défense, en lieu et place de Deroff, l'homme polyvalent du Racing a livré une copie relativement propre. N'a pas pris de risque et s'est contenté de museler Hauw.
BELLAàD () : une implication sans faille, beaucoup de ballons négociés de la tête et un sauvetage, d'un tacle glissé, sur un centre au cordeau de Correia (36e') destiné à  Coulibaly. De la belle ouvrage, comme d'habitude.
STRASSER () : un sens du placement qui a suffi à  calmer les velléités bourguignonnes, même si le remuant Coulibaly a pu s'approcher à  l'une ou l'autre reprise du but de Cassard.
DEROFF () : en difficulté face à  Marty, qui l'a enrhumé à  l'heure de jeu sur l'occasion locale la plus aboutie. Une fin de match plus délicate sur un côté, le gauche, qu'il n'a pas l'habitude de fréquenter.
ABDESSADKI () : à  l'origine du but de Mouloungui, puisque son décalage, côté droit, permet à  Gameiro de déposer la balle sur la tête du Gabonais. Plus en retrait dans la construction du jeu, dangereux sur coups de pied arrêtés.
JOHANSEN () : sa titularisation au côté de Cohade s'est faite sans heurts. Son expérience s'est avérée précieuse en fin de match.
COHADE () : inlassable travailleur de l'ombre, le Nîmois s'est encore livré sans compter.
MOULOUNGUI () : c'est l'homme du moment. Le Gabonais est dans tous les bons coups et se démultiplie aux quatre coins du terrain. Face au club où il avait été prêté la demi-saison dernière, sans succès, il a inscrit son quatrième but en cinq matches. De la tête, comme de bien entendu. Du pied, en revanche, il a manqué la balle de break en fin de partie.
GAMEIRO () : un danger permanent pour les défenseurs adverses. Petit à  petit, l'attaquant retrouve son meilleur niveau. A fait preuve de spontanéité sur le centre victorieux. Ne manque plus qu'un petit but, désormais. Remplacé par SCHNEIDERLIN (65e'), le minot de 17 ans que Papin a lancé pour la première fois dans le grand bain. Sobre et propre dans l'entrejeu.
TUM () : le point de fixation du Racing n'a pas été heureux dans la finition, même s'il s'est beaucoup dépensé. Remplacé par RANGELOV (58e'), précieux sur contre mais qui croque une balle de but, de la tête, sur la fin.
Bref, un match on ne peut plus classique ...
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argueti
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Au Gabonais présent

Grâce au quatrième but en cinq matches de l'inévitable Eric Mouloungui (son quatrième de la tête), Strasbourg est allé chercher hier à  Gueugnon sa seconde victoire à  l'extérieur (1-0) et s'installe pour la première fois de la saison sur le podium.

Eric Mouloungui est une forte tête. Dans le bon sens du terme. Depuis que Jean-Pierre Papin lui a redonné sa chance et offert une place de titulaire, le Gabonais n'en finit plus de montrer qu'il a de la suite dans les idées. Lors des quatre derniers matches, il avait inscrit trois buts de la tête sur trois corners de Yacine Abdessadki. Hier, dans ce stade Jean-Laville où, prêté à  Gueugnon de janvier à  mai derniers, il avait erré comme un fantôme, il a jailli à  la 30e, sur un centre tendu et sans contrôle de Kevin Gameiro, décalé sur la droite par un Abdessadki encore à  l'origine d'un but strasbourgeois. A l'arrivée, un nouveau coup de casque victorieux qui offre au Racing sa troisième victoire consécutive. Fusillé des 6 mètres, le portier forgeron n'a même pas esquissé un geste. « Je sais que je saute haut et quand un ballon est centré fort devant le but, il suffit d'en couper la trajectoire », disait le meilleur buteur strasbourgeois (4 buts en L 2, plus un en Coupe de la Ligue à  Châteauroux) en début de semaine. Une observation qu'il a donc une nouvelle fois mise en application en Bourgogne. On jouait alors la 29e et les Strasbourgeois s'étaient jusque-là  un peu fait secouer par des Forgerons un rien brouillons, mais volontaires. Cassard avait ainsi dû sortir à  toute vapeur dans les pieds de Coulibaly dès la 8e. Mais les Bleus n'avaient pas tardé à  répliquer, Mouloungui, déjà , se heurtant sur le contre à  Peiser. Dans la minute suivante, Gameiro avait lui aussi été gêné par le portier gueugnonnais après un bon travail de Tum sur l'aile droite. Le but de Mouloungui coupa les jambes de forgerons au mental plus friable que d'acier. Ces derniers mirent un moment à  se reforger un moral. Et avant la pause, ils ne martelèrent plus la défense de fer du RCS qu'en une seule occasion : un décalage de Gomez pour Coulibaly qui, au point de penalty, rata complètement sa frappe (41e).

Les débuts de Schneiderlin

Comme toujours plus à  l'aise lorsqu'il s'agit de contrer et de jouer sur la vitesse de ses attaquants, le Racing se retrouvait ainsi dans une configuration idéale. Il passa pourtant tout près de la correctionnelle quand Hauw enveloppa une frappe du gauche qui vint lécher le poteau droit de Cassard (59e). Mais cette alerte chaude resta sans suite. Au contraire, Rangelov, qui venait d'entrée et plaça une tête juste à  côté sur un coup franc d'Abdessadki (63e), Mouloungui, qui doit encore se demander ce matin comment il a pu ne pas catapulter au fond un centre millimétré de Lacour (68e), et Rangelov encore, dont la frappe à  angle fermé fut repoussée par Peiser (80e), ratèrent trois balles de K-O. Entre-temps, Jean-Pierre Papin avait offert à  Morgan Schneiderlin (17 ans) son baptême du feu en L 2. Un baptême conclu donc sur un succès étriqué et un rien poussif de Bleus d'Alsace restés jusqu'au bout sous la menace d'une égalisation. Mais en infligeant finalement aux Gueugnonnais leur 4e défaite en sept matches à  domicile, Yacine Abdessadki et les autres ont fait le boulot. Cette victoire sur le plus petit des scores – leur onzième match sans défaite — les propulse pour la première fois de la saison sur le podium, sur la 3e marche exactement, derrière des Caennais qui ont dynamité Ajaccio et des Messins qui mènent toujours un train d'enfer seuls devant. La 13e journée leur aura porté bonheur.

Réactions

Jean-Pierre Papin : « L'analyse est rapide à  faire : il ne faut retenir que les trois points. Nous avons parfois été plus brillants sans gagner. Cette fois, nous étions un peu moins bien, un peu moins bons et nous l'avons emporté quand même. Nous sommes tombés sur une équipe gueugnonnaise qui ne voulait rien lâcher. Mais bon, nous en sommes à  trois victoires de rang et il faut parfois savoir gagner en refusant de jouer. Nous l'avons fait, à  la manière, sur la fin, d'une équipe italienne. Dans les dernières minutes, ça dégageait dans la tribune, loin devant. Ce n'était pas très beau, mais ça nous a permis de prendre les trois points. C'est une bonne opération et elle sera d'autant plus intéressante si lors des trois prochains matches que nous jouerons en une semaine, nous la bonifions face à  des adversaires accessibles : contre Istres, à  Reims et face à  Libourne Saint-Seurin. » Victor Zvunka (entraîneur de Gueugnon) : « J'ai eu un peu peur au début, car le Racing dégageait vraiment quelque chose, une puissance qui lui permettait de nous prendre de vitesse sur ses attaques. C'est une équipe qui fait bien circuler le ballon. Malgré tout, nous avons réussi une bonne entame de match. Dramane Coulibaly s'est retrouvé dans deux situations favorables, mais il a fait le mauvais choix. Je ne crois pas que nous méritions d'être menés à  la mi-temps. S'il y a un point positif à  retenir ? Aucun, puisque nous avons perdu. C'est notre quatrième défaite à  la maison. Ça commence à  faire beaucoup. Pourtant, nous avons senti que nous pouvions obtenir quelque chose. Mais nous n'avons jamais réussi à  amener des centres dans la surface de réparation strasbourgeoise. Et dans ces conditions, il est vraiment difficile de se procurer des occasions très nettes et, a fortiori, de marquer des buts. »

De notre envoyé spécial Stéphane Godin
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Message par Stan »

Bravo racing, bravo Moulou ! :D
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Message par Titounetz »

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Keating
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Message par Keating »

Merci pour ces petits liens, je me demandais comment c'était le club Racing :D
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Message par silex57 »

Super résultat pour le Racing ! Confirmer une série c'est jamais évident, bravo Mouloungui qui est le joueur de ce début de championnat ! Qui l'eut cru ??
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
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Message par argueti »

DNA a écrit :Enfin à  l'heure d'été

Après son importante victoire à  Gueugnon (0-1), vendredi soir, le Racing a soldé son passif contracté lors d'un début de saison poussif. Le voilà  enfin installé sur le podium de la Ligue 2. Le plus dur, désormais, sera d'y rester.

Il aura donc fallu patienter trois mois. Un long trimestre de pénitence passé à  courir, le nez plongé dans le guidon, derrière le trio de tête. Depuis vendredi et le succès ramené du terroir bourguignon, le Racing a enfin posé les pieds sur ce fameux podium, celui qui ouvrira en mai prochain les portes de la Ligue 1. Pénalisés par une entame laborieuse - match nul contre Dijon (0-0) suivi d'une défaite à  Amiens (1-0), la seule à  ce jour en championnat -, les hommes de Jean-Pierre Papin ont peiné à  rattraper le temps perdu. Pourtant, ils n'ont pas trop lambiné en chemin. Mais les équipes de tête, dans le sillage de l'époustouflant FC Metz, ont maintenu une cadence d'enfer, interdisant ainsi tout faux pas.

« On peut lâcher un grand "ouf" de soulagement »

Constamment sous pression, le Racing n'avait pas encore eu le loisir de desserrer l'étau. « Quand on voit que Metz et Caen ont encore gagné, on se dit qu'une victoire à  Gueugnon était impérative, analyse Yacine Abdessadki, le capitaine strasbourgeois. Il fallait s'attendre à  un match difficile, et il y en aura encore plein d'autres dans ce registre là . Maintenant qu'on est dans les trois premiers, on peut lâcher un grand "ouf" de soulagement. » Ce sentiment, Jean-Pierre Papin le partage avec ses joueurs. Tendu comme jamais sur le banc strasbourgeois, l'entraîneur a souffert avec les siens jusqu'à  l'ultime seconde. « Depuis le match d'Ajaccio (le Racing avait été rejoint en deux minutes alors qu'il menait de deux buts), j'ai toujours un peu peur, quoi qu'il arrive », sourit-il. Mais l'homme ne se laisse guère le temps de savourer cette deuxième victoire de la saison à  l'extérieur. Déjà , son regard se porte sur les trois échéances de début novembre, où son équipe affrontera en une semaine Istres et Libourne-Saint-Seurin à  la Meinau, avec un déplacement à  Reims au milieu. Ce triptyque face à  des équipes a priori abordables peut permettre aux Alsaciens de prendre racine dans le haut du tableau. D'autant que le calendrier de leurs adversaires s'annonce un brin plus compliqué, avec notamment des Châteauroux-Metz, Grenoble-Caen et encore Metz-Le Havre, où quelques plumes risquent de voler.

« Le plus dur commence, car il va falloir y rester »

Bref, le Racing a l'occasion de marquer durablement les esprits. « En attendant, on a déjà  marqué notre territoire, précise Stéphane Cassard. Monter sur le podium, c'est important pour la confiance. Le plus dur commence, car il va falloir y rester. » Une ambition légitime qui passe par quelques progrès. On pense en particulier à  cette fâcheuse tendance à  s'exposer en permanence au danger, faute de savoir « tuer » un match. Vendredi, ce sont Mouloungui et Rangelov qui ont croqué deux grosses occasions de break en fin de partie. « Il faut retenir la rigueur et la concentration, positive Abdessadki. Avec des victoires comme à  Gueugnon, les jeunes gagnent en expérience et en maturité. » Voilà  justement les deux vertus qui manquent encore au Racing, au tiers de ce championnat. Mais comme dit Cassard, le sage du groupe, « la marge de progression est importante. » Encore faudrait-il ne pas patienter trois nouveaux mois pour en mesurer l'ampleur.

Séb.K.
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