[06/07] 12ème J: Strasbourg / Caen : 3-2

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Psychogene
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Message par Psychogene »

Vu que je n'ai pas vu le match, et que je n'ai même pas eu la possibilité de le suivre je ne dirai qu'une chose: YES :rcs:
Matthieu
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argueti
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :La règle de trois

En quatre matches, Eric Mouloungui a inscrit trois buts de la tête sur des corners de Yacine Abdessadki. Avec 8 buts sur 17 sur coups de pied arrêtés, le RCS est devenu un spécialiste du genre.

« Je note que nous avons encore marqué sur deux coups de pied arrêtés », disait dimanche soir un Jean-Pierre Papin dont l'équipe venait de s'imposer 3-2 contre Caen. L'entraîneur strasbourgeois ne saurait mieux dire. Avec 8 de ses 17 buts inscrits sur phase statique, le Racing confirme les statistiques : les coups de pied arrêtés sont devenus une arme sinon fatale, du moins dissuasive. Les 30 gardiens qui ont brouté les gazons sur des coups francs de Juninho ne diront pas le contraire. Au RCS, la proportion a même sensiblement augmenté depuis 4 rencontres. 5 des 7 derniers buts alsaciens découlent directement de coups de pied arrêtés. Trois corners de Yacine Abdessadki (auteur de 5 passes décisives en 4 journées) repris de la tête par Eric Mouloungui et deux penalties de Renaud Cohade. Pour l'heure, personne n'a encore trouvé la parade pour empêcher le grand Gabonais de venir couper la trajectoire des corners tendus de son capitaine au premier poteau. « À n'importe quel niveau, si le corner est frappé fort et si les attaquants mettent du mouvement dans leur course, il est très dur pour les défenses et les gardiens d'intervenir », commente le meilleur passeur du RCS, « Depuis le début de saison, nous mettons un point d'honneur à  travailler les coups de pied arrêtés. C'est une facette de notre jeu dont nous sommes fiers, car nous savons qu'elle peut décanter la situation en notre faveur à  n'importe quel moment. Avant de frapper, je sais où je vais mettre le ballon. Les attaquants font à  peu près toujours les mêmes appels au même endroit et Eric est celui qui a le plus de chances de se retrouver dans la zone où je tire. C'est ce qui s'est produit contre Le Havre, à  Ajaccio et face à  Caen. »

« Notre jeu n'est pas parfait »

« J'espère que ça durera longtemps », sourit le triple buteur des quatre dernières rencontres. « Je n'ai pas un jeu de tête très puissant. En revanche, je me sais capable de sauter haut. Et quand un ballon atterrit aux 6 mètres, il suffit souvent d'arriver lancé et d'en couper la trajectoire pour la catapulter au fond. C'est plus facile au 1e r poteau qu'au 2e où le ballon est souvent moins tendu. Encore samedi à  l'entraînement, Yacine me disait qu'il préférait frapper au premier, parce que c'est plus dangereux. » Ceci dit, relier la performance du Racing avant-hier à  sa seule efficacité sur coups de pied arrêtés serait par trop réducteur. « Notre jeu n'est pas encore parfait, mais à  quoi bon insister dessus ? Nous en sommes pleinement conscients », lâche un Abdessadki à  peine moins irrité que son entraîneur, « Mais nous compensons par de grosses qualités de coeur, de solidarité et par l'envie de ne pas perdre. Nous n'avons concédé qu'une défaite (Ndlr : le RCS est invaincu depuis dix journées). Contre les gros, nous essayons de répondre présent. L'équipe est jeune, mais arrive à  relever la tête même dans les moments difficiles. Nous ne nous reposons pas sur nos résultats, nous ne nous enflammons pas. Nous sortons confortés de notre succès sur Caen, dont la valeur est celle d'une équipe de L 1 et dont on a vu qu'il faudrait compter avec elle. Mais nous avons montré par notre jeu qu'il faudra aussi compter avec nous. »

Stéphane Godin
Verrouillé