[06/07] 9ème J: Strasbourg / Le Havre : 1-1

L'actualité du Racing en championnat
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The_Key_Player
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Message par The_Key_Player »

Moi ce qui m'inquiète c'est que plusieurs joueurs n'y sont plus depuis 2 ou 3 matchs!

Gasmi, Perbet, Abdess, Tum n'apportent plus du tout ce qu'il devraient!!! :twisted:

Du coup si gasmi déjoue côté gauche et Abdess est irrégulier comme trop souvent, on manque gravement de mouvement et de percussion... :x

C'est pour ça que je disais qu'un Arrache ne serait pas inutile dans le couloir gauche pour crever le défenseur latéral et percuter!

On manque de percussion!!! Heureusement que Mouloungui et Cohade sont là  en ce moment! :? ;)
Faire aisément ce qui est difficile aux autres, voilà le talent; faire ce qui est impossible au talent, voilà le génie...
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G-Rom
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Message par G-Rom »

Buts du match (résumé des DNA)
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argueti
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Message par argueti »

Dropsy a écrit :exact en ce qui concerne l'arbitrage, un des plus mauvais depuis belle lurette !!! :evil:
En interview, Papin n'a pas dit qu'en plus il était noté ce soir sur sa prestation ?
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :Coup d'arrêt

Le Racing n'est pas encore en Ligue 1, loin s'en faut. Hier soir, les Strasbourgeois sont tombés sur un os, incarné par une volontaire équipe havraise. Un petit avant-goût de ce qui les attend dans les semaines à  venir. Va falloir être costaud.

A défaut d'avancer, le Racing a au moins le mérite de ne pas reculer. C'est déjà  pas si mal, au sortir d'une solide empoignade face au Havre.
Pas mécontent de l'issue de cette rencontre face à  un gros client, Papin se contente bien volontiers du partage des points qui permet de conserver la 4e place au classement. « On est à  notre place, il ne faut pas en demander plus aujourd'hui », relativise l'entraîneur alsacien.
Car le Havre, c'est du costaud. Invaincus depuis sept journées, les hommes de Thierry Uvenard ont quelques arguments à  faire valoir. Une organisation rigoureuse, doublée d'un sens du placement méticuleux, prive d'entrée les Strasbourgeois de ballon.

« On est venu à  Strasbourg pour gagner »

Celui-ci coulisse de manière fluide entre les pieds normands. Et dès que le Racing parvient à  le récupérer, il est immédiatement pris à  la gorge. La vitesse de Traoré et la pression constante de Lesage, véritable poison, celui-là , empêchent toute construction ordonnée. Obligés de bricoler à  l'emporte-pièce, les Alsaciens ne sont plus maîtres de leur destin.
Les supporters, mis en appétit par le tifo géant réalisé par les UB 90 à  l'occasion du centenaire du club - « 100 ans d'histoire et de passion pour la gloire de l'Alsace, la plus belle des régions », pouvait-on y lire -, commencent à  douter. Ce Racing-là , si serein contre Châteauroux ou à  Créteil, n'est plus que l'ombre de lui-même.
A l'image de Perbet, perdu sur la pelouse de la Meinau, ou d'Ekobo, à  la peine dans l'entrejeu, les Ciel et Blanc sont en souffrance. Mises à  part les frappes plutôt mollassonnes de Cohade et de Gasmi, le Racing ne montre rien de tranchant.
Ce qui n'est pas le cas du Havre AC, entreprenant et inspiré. « On est venu à  Strasbourg pour gagner et ça aurait été certainement mérité, insiste Thierry Uvenard. Alors, oui, au regard de nos occasions, il y a de quoi être déçu. La seule chose à  déplorer, c'est notre manque d'efficacité. »
Kandia Traoré, lui, doit encore se demander comment il a pu manquer le cadre en tout début de partie puis à  l'heure de jeu.

« On ne méritait pas de gagner, même si ça aurait fait plaisir à  tout le monde »

De son banc, Jean-Pierre Papin a dû avoir quelques sueurs froides.
« Quand on voit des joueurs qui vous passent constamment au-dessus, qui sautent plus haut, il y a de quoi être inquiet, raconte l'entraîneur strasbourgeois. Heureusement, on s'est rebellé en seconde mi-temps. Mais on ne méritait pas de gagner, même si ça aurait fait plaisir à  tout le monde. »
A la faveur d'un coaching inspiré et d'une tête de Mouloungui, monté à  la lune, la victoire prend quand même forme. D'autant que Traoré venait de manquer une occasion en or une minute auparavant.
Le Havre n'est pas le genre d'équipe à  céder au premier coup de vent. Son abnégation finit par payer, quand Fouret vient battre Cassard, pour ce qui constitue le premier but adverse à  la Meinau. Un dénouement logique, somme toute, qui vient rappeler que le chemin de la remontée est long et parsemé d'embûches. Personne n'en doutait.

Peut mieux faire

Lents et parfois fébriles face à  des Havrais très entreprenants, les Strasbourgeois n'ont pas réalisé - et de loin - une grande prestation collective.

CASSARD (). - Pas grand-chose à  faire en première mi-temps. En deuxième période, le portier n'a pas tremblé sur le coup-franc de Lesage (66e'), avant de perdre son calme à  la suite de l'égalisation havraise.
DEROFF (). - Le latéral a passé une sale soirée face à  un Davidas déchaîné, qui l'a souvent pris de vitesse. Peut remercier Abdessadki, qui est souvent redescendu pour sécuriser le couloir droit en première mi-temps.
BELLAID (). - Sauve un but tout fait sur la ligne en taclant Traoré parti seul au but (2e'). A ensuite souffert face à  la vivacité de la paire Lesage/Traoré, comme l'ensemble de la défense strasbourgeoise.
STRASSER (). - Parfois pris de vitesse par Traoré, le défenseur luxembourgeois a tenu la baraque en dégageant de nombreuses balles dangereuses de la tête. De quoi retarder l'échéance, jusqu'à  l'accélération assassine de Fouret, l'auteur du but havrais.
VERGEROLLE (). - Lui aussi a eu du mal et a parfois fait preuve de fébrilité fasse au pressing havrais. Dans ces conditions, difficile de monter pour apporter le surnombre...
EKOBO (). - Titularisé en n°6 pour pallier l'absence de Lacour, « Papa » Eugène a fait son boulot et a semblé plus à  l'aise qu'au sein de la défense centrale. A baissé de pied en deuxième mi-temps.
COHADE (). - Orphelin de son « double » Lacour en récupération, le milieu a encore abattu un travail conséquent, mais a commis plus de fautes qu'à  l'accoutumée et a pris un carton stupide en contestant une décision de l'arbitre. Pas son meilleur match.
ABDESSADKI (). - Obligé de redescendre pour aider une défense à  la peine en première mi-temps, le capitaine strasbourgeois n'a pas eu son rendement offensif habituel et a parfois eu tendance à  trop chercher la faute.
GASMI (). - N'a pas gagné un seul duel en première mi-temps et n'a que rarement trompé la vigilance de Medaci. En bref, une prestation décevante, même s'il est le seul strasbourgeois à  avoir cadré un tir en première période. Remplacé par le très vif MOULOUNGUI (56e', ), auteur d'un but de la tête bienvenu.
PERBET (). - Inexistant en première mi-temps, l'attaquant a logiquement été sorti. Remplacé par MATHLOUTHI (46e', ) qui a apporté de la percussion dans le couloir droit et a même été à  un cheveu d'offrir la victoire dans les dernières secondes du match.
TUM (). - A passé la première mi-temps à  défendre et à  essayer de récupérer la balle, souvent loin de la surface de réparation adverse. Idem en seconde période. Remplacé par RANGELOV (86e').
L'Alsace a écrit :Un moindre mal

Etouffé dans le jeu par de séduisants Havrais, le Racing a bien failli réussir un hold-up… à  la maison hier soir, mais a logiquement été rejoint en fin de partie. Il perd un peu de terrain sur le podium.

Alors que Metz accueillera Montpellier demain, le Racing est, pour l'heure, le grand perdant de la 9e journée de Ligue 2. Car hier contre Le Havre, il a perdu deux points dans une Meinau où il restait sur trois succès de rang. En réalité, compte tenu de la physionomie du match, il en a plutôt gagné un. « On s'attaque à  un gros mois. » Quelques minutes avant le coup d'envoi, le président Philippe Ginestet ne cachait d'ailleurs pas que les quatre prochaines journées seraient importantes, sinon décisives. Après avoir rendu une copie correcte face à  des adversaires supposés inférieurs, le RCS s'attaque effectivement en ce début d'automne à  une opposition d'une autre envergure, illustrée dès hier par un Havre invaincu depuis maintenant 8 journées. Les 15802 spectateurs vont très vite comprendre pourquoi. La trotteuse n'a pas accompli deux révolutions que Kandia Traoré file défier Stéphane Cassard sur une passe bien sentie d'Aït-Ben-Idir. L'Ivoirien élimine le portier strasbourgeois, mais perd légèrement l'équilibre sur son crochet. Emporté par son élan et gêné par le retour canon de Bellaïd, il ne parvient pas à  redresser la course du ballon dans le but vide (2e). Le Racing l'a échappé belle d'entrée. Mais la suite est tout aussi inquiétante. Les Normands, qui s'appuient sur une solide épine dorsale Digard – Aït-Ben-Idir – Lesage, ne se contentent pas de faire le dos rond. Les Strasbourgeois se font bouger. Ils ne parviennent pas à  aligner trois passes et seuls deux tirs en déficit de puissance, signés Cohade (14e) et Gasmi (23e), contraignent Mandanda à  « s'employer ».

Et Mouloungui jaillit

Jean-Pierre Papin, qui s'est impatienté durant 45 minutes sur son banc de touche, sent bien que la mécanique strasbourgeoise connaît quelques ratés. Il lance Mathlouthi à  la pause, puis Mouloungui dix minutes plus tard. Mais les Havrais ne desserrent pas l'étau. Et sur un centre ajusté au pied à  coulisse par Medaci, Traoré, absolument seul au point de penalty, va « manger la feuille de match » pour la 2e fois de la soirée (61e). L'attaquant normand enlève sa reprise du gauche, au grand soulagement d'une Meinau inquiète, mais qui va se libérer dans la minute suivante. Sur un corner d'Abdessadki, Mouloungui saute plus haut que tout le monde et catapulte une superbe tête sous la transversale de Mandanda (62e). C'est sacrément bien payé pour un Racing ballotté dans son imprenable coffre-fort de la Meinau et obligé d'y faire son propre hold-up. Un hold-up dont la main droite de Cassard préserve provisoirement le pécule en sortant un coup franc de Lesage à  25 m (67e). Mais si le coaching de Papin s'est révélé payant, celui de Thierry Uvenard va l'être tout autant. Frédéric Fouret n'est pas entré depuis trois minutes qu'il profite d'une déviation de la tête de Traoré pour fausser compagnie à  Strasser et aller rétablir la plus équitable des parités (81e). Stéphane Cassard, qui n'avait plus encaissé de but en championnat depuis 509 minutes, concède son premier but de la saison à  la Meinau. Et Le Havre en repart avec un point on ne peut plus logique dont la tête de Mathlouthi, sur un coup franc de Cohade, aurait pu le priver sans un sauvetage de Mandanda (90e). Pour le Racing, ce premier test significatif est plus préoccupant que probant, même s'il en profite pour porter sa série d'invincibilité à  sept rencontres.
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Message par NéRiK »

D520 a écrit :de plus, le juge de ligne placé le long de la tribune nord n'a pas été bon lui non plus !!!
Alors lui, completement à  la ramasse. A moitié endormi. Il levé jamais le drapeau, il faisait rien. Aberrant. :twisted:
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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Message par urotsukidogi »

Bon dans l'ensemble on retiendra la bonne prestation (encore une ) de Cohade, une défense centrale encore perfectible mais qui donne quand même pas mal de satisfactions.
Le gros manque aujourd'hui reste l'animation offensive. Abdé et Gasmi incapables de déborder, Tum et Perbet qui restent collé à  la défense en début de match sans faire un seul appel dans la profondeur... Cette innefficacité offensive devient plus qu'inquiétante, ça fait aps 2 matchs qu'ils jouent ensemble....
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :Le mois de vérité

Accroché par le Havre, samedi à  la Meinau, le Racing est revenu les pieds sur terre. Alors que se profile déjà  l'ombre inquiétante de Grenoble et de Caen, il va lui falloir encore hausser son niveau de jeu. Car la période qui s'ouvre s'annonce cruciale.

Sur la pelouse de la Meinau, samedi soir, à  quelques minutes du coup d'envoi, Philippe Ginestet paraissait préoccupé. La veille, Grenoble et Caen s'étaient encore imposés. Quant au FC Metz, il ne joue que ce soir contre Montpellier. Au mieux, le Racing pouvait donc contenir son débours sur un trio de tête dans lequel il n'est toujours pas convié.
« Devant, ça n'arrête pas de gagner, soupire le président alsacien. En temps normal, on considère que 66 points (1) suffisent pour assurer la montée. Mais à  ce rythme-là , il va falloir en récolter plus... »
D'un strict point de vue comptable, l'opération réalisée face à  une joueuse équipe du Havre n'arrange pas vraiment les affaires du Racing. Voir deux points s'envoler à  la Meinau n'est jamais agréable. Encore moins quand il s'agit de rattraper le temps perdu en début de saison, au sortir du nul contre Dijon et de la défaite concédée à  Amiens.

« On porte notre série d'invincibilité à  sept matches »

Mais à  y regarder d'un peu plus près, les Strasbourgeois peuvent s'estimer heureux. Baladés dans les grandes largeurs par Lesage et Traoré au cours d'une première période à  sens unique, ils auraient aussi pu être embarqués dans une sale galère. Le manque de réalisme du buteur ivoirien et un brin de chance, celui qui avait tant fait défaut la saison écoulée, ont suffi à  éviter une grosse déconvenue.
« Sur l'ensemble du match, le partage des points n'est pas un scandale, reconnaît, beau joueur, Stéphane Cassard. Même si l'égalisation havraise est entachée d'une main. C'est clair, le joueur (Fouret) s'emmène la balle. Mais bon, il ne sert à  rien de se lamenter. Ce qu'il faut surtout retenir, c'est notre réaction après la pause. Au final, on porte notre série d'invincibilité à  sept matches. C'est comme ça qu'on peut aller loin. »
Qui ne perd pas avance automatiquement. Une logique implacable que l'on est toutefois tenté de nuancer à  la lecture du classement. Jusque-là , le Racing a essentiellement affronté des équipes de seconde partie de tableau.

Dans le prochain mois, le Racing va s'attaquer au haut du panier

Le Havre et - à  un degré moindre -, Châteauroux mis à  part, celles-ci nourrissent des ambitions bien moins élevées que les Alsaciens. Créteil, Guingamp ou Montpellier, tous trois battus sur le même score (2-0), ne parlent d'ailleurs plus que de maintien.
Or, dans le prochain mois, le Racing va s'attaquer au haut du panier. Vendredi, un déplacement périlleux à  Ajaccio - « un match au couteau », comme dit joliment le jeune Ali Mathlouthi - lui est promis.
Puis ce sont Grenoble et Caen qui se succéderont à  la Meinau. De quoi être fixé quant à  la valeur réelle de cette équipe. En tout cas, ce calendrier n'effraie pas Papin, toujours enclin à  relativiser dans les bons jours comme dans les mauvais.
« Je sais de quoi on est capable, donc je ne suis pas inquiet, raconte l'entraîneur du Racing. Il reste vingt-neuf journées, et je sais que tous les matches sont difficiles, que ce soit contre un gros ou une équipe du bas du tableau. »
« On doit continuer à  travailler et faire preuve de plus d'humilité, poursuit-il. Contre le Havre, on en a manqué au début. L'équipe en a pris conscience et on a terminé la rencontre de manière bien plus sereine. »
Le Racing en est quitte pour un avertissement sans grand frais. Repoussé à  trois longueurs de Caen, dernier membre du trio de tête, il est en embuscade. Selon les calculs de Philippe Ginestet, il lui reste une bonne cinquantaine de points à  glaner d'ici au 25 mai. Au boulot, les Bleus.
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Une trilogie tout en suspense

Après sa contre-performance, plus footballistique que mathématique, avant-hier contre Le Havre à  la Meinau (1-1), le RCS va devoir se rassurer vendredi à  Ajaccio, puis lors des deux réceptions consécutives de Grenoble et Caen.

Le cap du quart de la saison est franchi. Et ce Racing en reconstruction n'est pas encore totalement en phase avec ses objectifs : la remontée immédiate. « L'important, c'est d'être dans les trois premiers en fin de saison », ne s'en alarme pas Jean-Pierre Papin, appelé cet été par le président Philippe Ginestet pour mener à  bien la mission « retour en Ligue 1. » En cette fin septembre, le tableau du RCS n'est ni tout rose, ni tout noir. En embuscade à  trois points du podium, Yacine Abdessadki et ses coéquipiers sont invaincus en L 2 depuis sept matches (4 victoires, 3 nuls). Mais malgré cette bonne série, ils n'ont pas totalement effacé le déficit né d'une entame pénible (1 point lors des deux premières journées). Car leurs rivaux mènent grand train. « D'habitude, pour accéder en Ligue 1, il faut 66 points. Mais au rythme où vont les choses, il en faudra beaucoup plus », observe le président Ginestet avec une pointe d'anxiété. Ce soupçon d'angoisse, le nul concédé avant-hier par le RCS face à  une excellente formation havraise, qui n'a plus perdu depuis la première journée, ne l'a pas gommé. « Nous ne nous sommes pas comportés comme nous aurions dû le faire », admet sans détour Eric Mouloungui, auteur d'un but important qui fut à  deux doigts d'ouvrir au RCS le chemin d'un succès volé. « Nous avons mal joué. Mais ce n'est qu'un match. àŠtre bons contre Le Havre ne nous aurait pas exemptés d'aligner de mauvais matches ensuite. L'inverse est également vrai. Ce n'est qu'un premier test. Il y en aura d'autres. Le Havre n'est pas le seul prétendant. Ce nul conquis dans la douleur prouve que nous ne sommes pas encore au sommet et va nous pousser à  travailler davantage encore. » Les Strasbourgeois ne sont pas dupes. Le choc de samedi a quelque peu refroidi les ardeurs de ceux qui auraient pu se laisser aller à  un excès d'optimisme. Le soir même, Jean-Pierre Papin confiait que son équipe avait peut-être manqué d'humilité en première période.

« Il ne faut pas se voiler la face »

Habib Bellaïd partage ce sentiment. « Inconsciemment, dans la tête, nous nous sommes sentis forts. Et peut-être avons-nous moins fait d'efforts. Mais essayons de positiver. Nous n'avons certes pas été au niveau de certains de nos matches précédents, mais nous n'avons pas perdu. Nous nous sommes peut-être vus plus beaux que nous n'étions. À la mi-temps, le coach nous a secoués, nous a passé un sermon positif. Ce match-là , il y a six mois, nous l'aurions perdu. » Peut-être. Mais il y a six mois, le Racing évoluait en Ligue 1. Et lâcher des points à  domicile n'est jamais rassurant pour un candidat déclaré à  l'accession. A fortiori quand la manière exhale un âcre parfum d'inachevé. « Nous n'allons pas commencer à  nous inquiéter après un seul mauvais match », coupe Bellaïd, « Nous nous savons capables de beaucoup mieux. Nous devons juste bosser pour aborder les trois prochains avec plus d'humilité. Ce match nous a sans doute remis les idées en place. Il ne faut pas se voiler la face : il n'y aurait pas eu à  crier au scandale si nous avions perdu. » Comme le rappelle leur défenseur central, un décisif triptyque attend les Bleus jusqu'au 20 octobre : un voyage à  Ajaccio vendredi (« avec tout un contexte à  gérer », prévient Papin), puis la double réception de Grenoble (le 13 octobre) et Caen (le 20). Autant que mathématiquement, c'est footballistiquement qu'il faudra assurer et se rassurer.

La main dans le sac ?

Les Strasbourgeois sont unanimes : Frédéric Fouret se serait aidé de la main pour emmener le ballon sur le but de l'égalisation à  la 81e avant-hier soir. Habib Bellaïd et Stéphane Cassard sont notamment plus catégoriques que les ralentis télé. Jean-Pierre Papin stigmatisait de son côté les faiblesses de l'arbitre Jérôme Auroux, soulignant qu'il n'était peut-être pas très judicieux de la part des instances du football « de désigner un arbitre appelé à  être noté pour un Strasbourg – Le Havre. » Personne ne niera que certaines décisions de M. Auroux ont surpris. Mais la piètre prestation des Bleus est sans rapport aucun avec les choix du directeur de jeu. Le RCS a reçu une leçon de foot et peut s'estimer heureux de s'en sortir avec un nul. Reprise cet après-midi. Après avoir effectué le décrassage sitôt la rencontre en salle de musculation, les Strasbourgeois ont observé un dimanche de repos. Ils reprendront le collier cet après-midi à  17 h 30. La confiance de Mouloungui. Il n'a eu besoin que de six minutes. Entré à  la 56e, Eric Mouloungui a ouvert le score six minutes plus tard et ainsi inscrit son second but officiel de la saison, après celui du 22 août à  Châteauroux en Coupe de la Ligue. Pas mal pour l'international gabonais, prêté à  Gueugnon l'an passé et promis au départ voici quelques semaines, avant de gagner la confiance de Jean-Pierre Papin. « C'est bien pour mon moral. Je me sens en confiance depuis que je sais que le coach compte sur moi. J'espère que tous les pépins que j'ai connus depuis deux ans sont derrière moi. Ils sont la cause de mon statut de remplaçant et je m'estime en retard par rapport à  mes objectifs personnels. Il n'était pas évident d'entrer dans un tel match, car les Havrais confisquaient le ballon. Je me suis dit qu'il fallait que j'apporte un plus. A 1-0, nous n'avons pas cru avoir fait le plus dur, car Le Havre poussait encore. » Le TIFO des UB 90. A l'occasion du centenaire du club, les Ultra Boys 90 ont organisé avant-hier un gigantesque tifo dans les trois tribunes Est, Nord et Ouest, entièrement recouvertes par trois bannières retraçant l'histoire du RCS. Le slogan de la plus grande d'entre elles : «Racing, 100 ans d'histoire et de passion pour la gloire de l'Alsace, la plus belle des régions. » Dans la tribune Sud, un immense tifo faisait la part belle au palmarès du RCS et représentait les trois Coupes de France (1951, 1966 et 2001), les deux Coupes de la Ligue (1997 et 2005) et le titre de champion (1979). A l'origine, ce tifo géant était programmé pour le match du centenaire qui, rappelons-le, opposera le Racing à  l'OM le vendredi 6 octobre à  20 h 30 à  la Meinau. Mais le choix de la date et, surtout, de l'adversaire n'a pas plu aux UB 90 qui considèrent que l'OM et ses supporters n'incarnent pas les valeurs, ni le lustre qu'ils attendaient. C'est donc en réaction à  ce choix qu'ils ont proposé avec 15 jours d'avance leur animation contre le club doyen du foot français, Le Havre.
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Message par télésupporteur »

on peut verrouiller :?:
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Message par The_Key_Player »

Tu veux devenir chef toi ou quoi?! :? :D :lol:

Et si les gens ont encore envie de revenir sur ce match, ça te dérange tête d'orange? ;)
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