Le Conseil d'Administration

[urotsukidogi]

Un masse salariale qui baisse, c'est le seul point positif pour d'éventuels investisseurs. Pour le reste par contre....
Si on se maintien on peut espérer un investisseur avec une manne financière potable, si on est en national, là  ce sera de la reprise purement locale

[Pinon]

J'ai reussi à  mettre la main sur l'encadré dans lequel ils parlent de la vente ...

[argueti]

Selon plusieurs participants neutres, Philippe Ginestet a répliqué au feu nourri des critiques en s'efforçant de « rester au-dessus de la mêlée. » Avec un certain stoïcisme, mais sans nier ses erreurs. Il a surtout réaffirmé son désir de passer la main dès qu'un repreneur sortira le carnet de chèques (voir encadré).

[Pinon]

Oui j'avais bien compris, mais il dit quoi cet encadré

[argueti]

Aucune idée

[urotsukidogi]

T'aurais pas oublié le mot pas dans ta phrase???

[alphons]

le defit aurait ete de reduire la masse salariale et d ameliorer le niveau de l equipe.

mais là , il n y a pas de quoi se vanter d avoir reduit la masse salariale...

[Phapha]

T'aurais pas oublié le mot pas dans ta phrase???

On dirait bien. D'où l'intérêt de respecter la double négation.

[argueti]

Du neuf au conseil d'administration

Si les dirigeants du RCS sont restés muets hier sur la vente du club évoquée par « L'Alsace » dans son édition du matin, les grandes manÅ“uvres ont bel et bien commencé. La preuve : deux nouveaux administrateurs seront nommés le 4 décembre.

À l'évocation de la vente du Racing, souhaitée depuis juin par le président Philippe Ginestet, les portes se ferment et les langues se lient. Hier, malgré les révélations de « L'Alsace » dans son édition du matin, les dirigeants strasbourgeois ne sont pas sortis du mutisme qu'ils s'imposent sur le sujet depuis des semaines.

Pas question de compter sur eux pour informer les amoureux du club tant que la cession du RCS ne sera pas ficelée. « Plusieurs dossiers sont ouverts, mais toutes les discussions sont frappées du sceau de la confidentialité », se borne à  indiquer le président délégué Jean-Luc Herzog, « Il n'est pas question de le contourner. »

« Je n'ai pas d'autres commentaires à  faire que ceux que j'ai déjà  faits, à  savoir que des négociations sont en cours et peuvent durer une période impossible à  évaluer », lui fait écho un Philippe Ginestet pas plus volubile.

Selon nos informations, une société anglaise serait pourtant disposée à  investir très vite dans le club. À quelle hauteur et sous quelle forme ? Mystère. Mais une chose paraît désormais acquise : les grandes manÅ“uvres ont commencé.

Un indice de plus ? Hier, les actionnaires de la SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle) ont reçu une convocation à  une assemblée générale ordinaire pour le mardi 4 décembre, moins de deux mois après la précédente (le 13 octobre). À l'ordre du jour y figure un point qui en dit long sur ce qui se trame : « Nomination de deux nouveaux administrateurs. » Quand on sait que l'actuel conseil d'administration ne compte que sept membres (Philippe Ginestet, Léonard Specht, Dominique Pignatelli, Jean-Luc Herzog, Nicolas Wiltberger, Thierry Wendling et Eric Vogel), ça n'a rien d'anodin. Lors de la cession d'un club, la première étape consiste toujours ou presque en la nomination au CA de proches du repreneur. « Parfois, celle du repreneur lui-même », souligne un observateur rompu à  ces procédures.

Cette date du 4 décembre coïncide ainsi avec le « timing » dévoilé par « L'Alsace » hier matin. Il y était question d'une vente du Racing « dans les tout premiers jours de décembre. » L'affaire prend tournure.

[argueti]

Le compte à rebours

Le 4 décembre, l’assemblée générale de la Société anonyme sportive professionnelle doit nommer deux nouveaux administrateurs. Sans doute le repreneur ou ses représentants. Sur leur identité, rien ne filtre. État des lieux alors que l’équipe pro s’apprête à disputer trois matches capitaux en une semaine.

Plus les jours passent et plus - c’est une lapalissade que de le dire - le Racing se rapproche de sa vente. Les tractations se sont intensifiées ces dernières semaines. Elles sont soumises à des clauses de confidentialité que le président Philippe Ginestet et son président délégué Jean-Luc Herzog se font fort de ne pas trahir. Les deux hommes sont comme les voies du Seigneur : impénétrables.

Ce qu’on sait, même si personne n’a confirmé - ni infirmé - les informations de « L’Alsace » dans ses éditions des 17 et 18 novembre ? Un, que deux nouveaux administrateurs seront en principe nommés le 4 décembre lors de l’assemblée générale de la SASP, la 2 e convoquée en moins de deux mois (après celle du 13 octobre) ; deux, qu’une société anglaise, dont l’identité et la raison sociale n’ont pas été dévoilées, tiendrait la corde pour s’offrir le RCS à un niveau d’investissement lui aussi inconnu ; trois, que J.-L. Herzog a admis avoir posé des jalons pour élaborer un projet de reprise avec des investisseurs régionaux, tout en reconnaissant que ce projet n’est pour l’heure qu’une « alternative pas d’actualité » ; quatre, que Léonard Specht, éphémère président de juin à août, a de son côté démarché des entrepreneurs alsaciens pour tenter lui aussi de bâtir un dossier à essence régionale.

Specht : « Mes démarches n’ont débouché sur rien de concret »

L’ex-défenseur international ne le nie pas : « Il est exact que j’ai approché les enseignes Leclerc (notre édition du 17 novembre) , mais pas seulement elles. Ces contacts n’ont débouché sur rien de concret. Mais vous connaissez le milieu des affaires : les choses peuvent se décanter très vite. Quand je suis devenu président le samedi 6 juin, j’ignorais encore le jeudi midi que j’allais l’être. J’ignore aussi qui sont les deux administrateurs susceptibles d’être nommés le 4. Mais j’imagine que si Philippe a annoncé leur désignation, c’est qu’il a avancé sur un dossier de reprise. »

C’est l’évidence même. Une évidence battue en brèche par Jean-Luc Herzog dont la rumeur annonçait pourtant en ce début de semaine le refus, désormais, de trancher certains dossiers. Celui du joker notamment. « C’est faux », dément le président délégué, « si nous avions trouvé le joueur idoine ou si nous le trouvions dans les deux jours, il arriverait (Ndlr : le RCS a activement relancé la piste du Parisien Loris Arnaud) . Pour le reste, je répète qu’il y a plusieurs candidats repreneurs (1), mais que rien n’est finalisé. »

Pourquoi, dès lors, informer les actionnaires de la SASP de l’arrivée de deux nouveaux administrateurs dans une grosse semaine ? « Ça, c’est la théorie », poursuit JLH, « mais tout est envisageable, y compris l’annulation de l’AG au dernier moment. »

Le bras droit de Philippe Ginestet finit ainsi par reconnaître que des clauses de rétractation accompagnent les négociations en cours. La prudence des dirigeants bas-rhinois est d’autant plus poussée à l’extrême que les sommes en jeu sont considérables. « Jusqu’au 3, tout peut être remis en cause. Certes, la désignation de deux nouveaux administrateurs figure au programme. Mais elle peut tout aussi bien n’avoir jamais lieu. »

Ce scénario n’est pas à exclure. Mais si les pourparlers étaient aussi flous qu’elle le laisse entendre, la direction du RCS n’aurait-elle pas pu se contenter de convoquer l’AG sans inscrire cette désignation au point 2 de l’ordre du jour ? Il eut été facile, sans y faire référence, de la noyer dans les questions diverses.

Stéphane Godin

(1) On parle aussi d’un investisseur français installé en Allemagne.