[05/06] 32ème J: RCS / Lille : 2-2

[Nico]

Je l'ai fait mais sa ne marche pas

Si sa continu j'vais eclater quelque chose encore

[argueti]

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[NéRiK]

Diané : 1 passe décisive, 1 but, et certains disent qu'il a été mauvais ? Eh beh .... moi j'en prends encore 10 comme ça, des matchs mauvais de sa part. Là  où certains le voient mauvais, moi je le vois terriblemen opportuniste et efficace. Il apporte de la vitesse, de la percussion, et du rythme dans la rencontre, et ce dès qu'il touche le ballon.

C'est clair que c'est chaud de reprocher quelque chose à  Diané quand on voit qu'il empile les buts en ce moment...Ca m'étonne qu'il ne connait pas une baisse de régime, vu comme il carbure et qu'il a pratiquement joué tout les matches du Racing cette saison.

[Psychogene]

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Cà  servira normalement à  quedalle de changer le lecteur

@goaldechoc: mets tes codecs à  jour (claque par exemple un pack style ffdshow, téléchargeable sur telecharger.com)

[argueti]

Ou mieux : K-Lite Codec

[Nico]

J'verrais sa ce soir en retrant, y'a une maintenantce en ce moment sur telecharger.com

Merci du tuyau Psycho

[anonix]

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Ou mieux : VLC

[Psychogene]

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Pas terrible ce pack, sauf si tu kiffes les spyware

[argueti]

La mue du printemps

Sorti indemne et même renforcé d'une périlleuse opposition contre le roc lillois, Strasbourg s'est montré, samedi soir, sous un visage jusque-là  inconnu. A six journées du verdict, le mot maintien fleurit à  nouveau sur toutes les lèvres. Et si c'était possible ?

On les avait laissés pour morts. Désossés par une canaille équipe mancelle (1-2), en ce froid dimanche de mars, les Strasbourgeois avaient été déposés cinq pieds sous Troyes, indécrottable premier non relégable. Plombés dans les arrêts de jeu, ils subissaient là  leur septième défaite de la saison à  domicile. C'en était fini, des espoirs de maintien...
Cette vérité-là , prestement assénée dans ces mêmes colonnes pas plus tard qu'il y a deux semaines, a aujourd'hui du plomb dans l'aile. Troyes, qui rallonge sa série de matches sans victoire d'une unité (11) après sa défaite à  Rennes, n'est plus qu'à  deux points. Depuis la sixième journée, début septembre, les Bleus n'avaient plus été aussi près...
En soi, c'est un miracle. Au regard de leur parcours strasbourgeois, de leur incroyable scoumoune qui leur colle à  la peau, des désillusions successives et du calendrier délicat qui les attend, toute autre issue que la relégation ne peut être échafaudée par un esprit cartésien.

« Chacun est capable du pire comme du meilleur »

Force est de reconnaître que le foot n'a rien de rationnel. Sauf à  Lyon, peut-être, où la part réservée au hasard a depuis longtemps été réduite à  la portion congrue. Mais à  Strasbourg, comme à  Troyes, Metz ou Ajaccio, la logique n'est qu'une notion très floue.
« Dans ce mini-championnat à  quatre, chacun est capable du pire comme du meilleur, prétend Jacky Duguépéroux. Actuellement, c'est Troyes qui est dans une mauvaise passe. La nôtre est dernière nous, avec 17 matches sans victoire. Moi, je ne m'attache pas trop au parcours des autres. Les résultats sont tellement imprévisibles qu'il ne faut compter que sur nous-mêmes pour avancer. »
A ce sujet, il y a indéniablement du mieux. Méconnaissables, dimanche dernier à  Geoffroy-Guichard (0-2), les hommes de Duguépéroux ont poursuivi leur mue printanière contre Lille. Jamais encore cette saison les Bleus n'avaient réussi à  emballer de la sorte une rencontre de championnat.
Le fait que ça se réalise contre un candidat à  la Ligue des Champions constitue plutôt une bonne nouvelle.

Cassard devrait revenir samedi à  Nice

Surtout, le Racing a su faire preuve de caractère. En revenant à  deux reprises au score, dont la dernière tout au bout du temps réglementaire, grâce à  Boka et Diané, l'équipe s'est forgée un moral de conquérant. Ce qui tranche avec les mines déconfites des soirs de revers, comme à  Bordeaux ou contre Le Mans.
Reste encore à  régler un problème de taille. Celui des oublis, fâcheux et toujours lourds de conséquence, en défense. Après une petite nuit de sommeil, hier matin, c'est cet aspect-là  qui accaparait logiquement l'esprit de Duguépéroux.
« Quand je revois les buts qu'on prend, je me dis qu'aucune leçon n'a été tirée des mésaventures précédentes, explique Duguépéroux. Notre sauvetage passe par beaucoup plus de rigueur défensive. Pour ce qui est de l'attaque, je ne suis pas inquiet. On marque des buts, à  domicile comme à  l'extérieur. » Tant mieux, puisque le Racing dispute quatre de ses six dernières rencontres* loin de la Meinau.
Les retours attendus de Haggui puis de Keita devraient permettre d'asseoir une défense que la moindre accélération met au supplice. Autre sujet qui prête à  discussion, celui du poste de gardien. Après la boulette de Puydebois, qui coûte le deuxième but aux Strasbourgeois, Stéphane Cassard devrait retrouver sa place de titulaire, samedi prochain à  Nice.
Voilà  bien la seule modification qui risque d'intervenir dans une équipe « qui commence à  trouver son équilibre », selon Duguépéroux. A six journées de la fin, il était grand temps. Pourvu qu'il ne soit pas trop tard.

Keita va rejouer

Sidi Keita, écarté des terrains depuis six mois et une rupture des ligaments croisés, retrouvera le terrain mercredi avec l'équipe de CFA.
Pas encore suffisamment en confiance pour reprendre dès hier contre Compiègne, le jeune milieu de terrain malien a préféré différer son retour de quelques heures. Mercredi, donc, en match en retard contre Feignies, il refoulera la pelouse avec la troupe de François Keller. Loué, Devaux, Le Pen et Haggui sont également susceptibles de signer leur rentrée.

Quatre voyages en première ?

Très à  l'aise hors de ses bases depuis décembre, le Racing, qui se déplacera quatre fois lors des six dernières journées, peut aller chercher son maintien hors de ses bases.

Il était moins une samedi et ça fait moins deux aujourd'hui. Comprenez : grâce au but égalisateur d'Amara Diané avant-hier à  la dernière minute contre Lille (2-2), le Racing est revenu à  deux points du premier non-relégable, Troyes, à  six journées de la fin. Il poursuit son grignotage et vient de reprendre 11 longueurs en 11 journées à  des Aubois assurément aux abois. Pourtant, quand l'attaquant lillois Kader Keita a inscrit samedi à  la 81e minute le second but de son équipe, Jacky Duguépéroux a cru revivre un scénario bien connu. « Honnêtement, je n'y croyais plus beaucoup, car j'ai alors eu l'impression d'assister à  un nouveau remake de trop nombreux matches précédents », avoue-t-il sans détour, « Mais l'équipe a fait preuve d'une grande force morale et de caractère. Ça faisait longtemps que nous n'avions pas pris un point en toute fin de match. Les joueurs affichent abnégation et courage. Ils font chaque semaine la démonstration qu'ils ne sont pas résignés. »

« La Meinau, ce 12e homme »

Pourquoi l'être d'ailleurs, puisque les Bleus, malgré quelques injustes revers de fortune (à  Bordeaux, à  Lens ou contre Le Mans), fondent sur une ESTAC à  l'arrêt depuis 11 matches (4 points sur 33 et pas la moindre victoire). « Ce que Troyes traverse maintenant, nous l'avons vécu durant 17 rencontres quand nous n'en avons pas gagné une seule en début de saison », constate l'entraîneur bas-rhinois. « Voici quinze jours, nous perdons à  domicile contre Le Mans et on nous enterre. Résultat : nous gagnons le week-end suivant à  Saint-Etienne. Il y a huit jours, la défaite de Metz à  domicile contre Rennes semble le condamner. Mais les Messins l'emportent à  Ajaccio ce samedi. Quant aux Ajacciens, ils sont capables de battre Monaco et Marseille chez eux et de s'incliner dans un match à  six points contre un concurrent direct. Les quatre derniers sont irréguliers. Et je n'ai pas envie de m'occuper de ce que font les autres. Je pense surtout à  nous. Et je répète que notre sauvetage passera par plus de rigueur défensive, autrement dit plus d'investissement personnel de chacun. Les joueurs ne manquent pas de volonté, seulement de concentration. Contre Lille, nous encaissons le premier but sur un enchaînement de trois erreurs. Quant au second, pas besoin d'insister : tout le monde a vu ce qui s'est passé et est assez malheureux pour Nico (Ndlr : le gardien Nicolas Puydebois a commis une fatale faute de main). » Avec 42 buts encaissés en 32 journées, le RCS a pratiquement atteint son total 2004-2005 (43). « Dugué » parle « d'hémorragie à  stopper », en ajoutant que le rendement offensif ne lui procure aucun souci. « Nous marquons à  chaque match (Ndlr : au moins 1 but lors des 12 dernières journées, 18 au total sur la période). Mais nous ne retenons pas les mauvais coups que nous prenons. Nous n'en tirons pas les leçons. Nous devrions apprendre plus vite que nous ne le faisons. » Le coach loue toutefois volontiers « l'état d'esprit irréprochable des mecs. Avec le coeur qu'ils mettent à  l'ouvrage, on peut envisager beaucoup de choses. » Un sens du sacrifice à  même de séduire une Meinau qui continue, malgré deux ou trois épisodiques banderoles vengeresses, à  soutenir son équipe, alors qu'elle n'a assisté qu'à  deux succès strasbourgeois en dix-sept matches à  domicile. « À 1-1 à  la mi-temps, le public a applaudi, car il a compris que l'équipe donne tout », s'en félicite le technicien strasbourgeois. « Il n'a pas cessé non plus ses encouragements quand nous avons encaissé le second but. Il a joué à  plein son rôle de 12e homme et ne nous a pas lâchés une seconde. Cette communion doit durer jusqu'au bout. » Au moins le temps des deux dernières réceptions, contre Nantes (le 8 avril) et Nancy (le 29). Car sur ses six dernières rencontres, le RCS se déplacera à  quatre reprises (Nice, Sochaux, Marseille et Auxerre). « Les chiffres montrent que nous avons pris plus de points à  l'extérieur (13 en 15 matches) qu'à  domicile (14 en 17 matches) », ne s'inquiète pas trop Duguépéroux. Comme pour conforter ses dires, les Bleus ont d'ailleurs remporté 3 de leurs 7 derniers déplacements (Nancy, Toulouse et Saint-Etienne) pour un nul (Monaco) et trois défaites (dans les arrêts de jeu à  Bordeaux et en toute fin de match à  Lens, plus logiquement à  Rennes). S'il maintient cette cadence-là  sur les quatre expéditions qui lui restent, le Racing peut légitimement envisager un nouveau bail en Ligue 1.

« L'équipe actuelle a de l'avance »

Stéphane Cassard (fracture du plancher orbital gauche) a réintégré le groupe strasbourgeois l'autre dimanche à  Saint-Etienne. Quelques temps plus tôt, Pascal Johansen (tendinite) et Hosni (cuisse) avaient eux aussi repris leur place dans l'effectif. Sidi Yaya Keita (ligaments croisés), Karim Haggui (entorse du genou), Jean-Christophe Devaux (cuisse), Gnoleba-Edgard Loue (cuisse) et Ulrich Le Pen (cuisse) retrouveront sans doute le chemin de la compétition en CFA mercredi (voir par ailleurs), avant de reprendre eux aussi avec les pros. De fait, Jacky Duguépéroux, qui a si souvent déploré sans se lamenter l'invraisemblable cascade de blessures qui se déversait sur son effectif, va bientôt se retrouver à  la tête d'une pléthorique armada qu'il lui faudra gérer avec doigté. Dans l'entrejeu, l'entraîneur du RCS a déjà  l'embarras du choix. Pourtant excellent depuis janvier, Pontus Farnerud, auteur d'un but et d'une frappe sur le poteau lors de son entrée il y a huit jours à  Saint-Etienne, cire le banc. Le retour d'un Pascal Johansen à  l'impressionnant volume de jeu et le très net regain de forme d'un Alexander Farnerud qui, comparé à  son frère, présente l'avantage d'être davantage tourné vers l'offensive ont relégué le Suédois sur la touche. « Hosni (utilisé en milieu récupérateur), Yacine (Abdessadki, qui a retrouvé un couloir droit où son rayonnement fait de lui un rouage indispensable), Pontus et Pascal peuvent jouer ensemble. Si Alex n'était pas revenu dans le coup, ils joueraient d'ailleurs tous les quatre. Mais avec le retour en forme d'Alex, maintenir le quatuor reviendrait à  me priver d'un gaucher dans le couloir gauche. J'ai préféré l'option Boka, qui est bien en ce moment. Il a retrouvé toute sa fraîcheur physique, alors qu'il était en difficulté. Mais ce n'est pas forcément pour ça qu'il finira la saison à  ce poste-là . » D'autant moins peut-être que le latéral gauche égyptien Abou, plutôt convaincant depuis son arrivée au mercato d'hiver, est totalement passé à  côté de son match contre Lille. Dans ces conditions, ceux qui ont perdu leur place sur blessure vont devoir cravacher. Stéphane Cassard, qui patiente depuis deux matches sur le banc, devrait, après la bêtise de Nicolas Puydebois avant-hier, retrouver samedi à  Nice son rang de titulaire dans les cages strasbourgeoises. Logiquement, Karim Haggui devrait lui aussi assez vite se réinstaller au sein de la défense centrale, en lieu et place d'un Habib Bellaïd toujours en phase d'apprentissage et parfois un peu naïf, comme sur le premier but lillois où son excès de fougue permit à  Dernis de l'éliminer d'un très fin coup du sombrero. Mais pour les autres et notamment un Ulrich Le Pen flamboyant sur le flanc gauche avant sa lésion musculaire à  la cuisse, ça s'annonce corsé. « Le plus dur, c'est de trouver la complémentarité », rappelle « Dugué », « et l'équipe actuelle, complétée par Pontus Farnerud, me donne entière satisfaction (Ndlr : pour la première fois depuis une éternité, le onze de départ n'a pas bougé d'un match à  l'autre, de Saint-Etienne à  Lille) et est en train de trouver son équilibre. À ceux qui reviennent de me démontrer qu'ils sont meilleurs que ceux qui jouent. Mais un groupe a pris de l'avance, c'est sûr. » Un groupe auquel il vaut mieux appartenir. Car Jacky Duguépéroux, qui se plaignait encore la semaine passée de « n'avoir jamais pu dégager de hiérarchie cette saison » en raison des blessures, est peut-être en train de l'établir.

On n'arrête plus Amara Diané

Il a attendu le 27 novembre à  Nantes pour ouvrir son compteur buts en Ligue 1. Depuis, Amara Diané ne cesse de monter en puissance. L'attaquant ivoirien a notamment accéléré le rythme depuis un mois et demi. Du match en retard contre Paris le 8 février au nul d'avant-hier soir contre Lille, l'ancien Rémois a frappé six fois en huit journées de championnat. Sans parler de son but inscrit à  Lovech le 15 février en 16e aller de la Coupe UEFA ou de la passe décisive dont il a gratifié Alexander Farnerud samedi pour la première égalisation du Suédois face aux Lillois. Le buteur strasbourgeois en est désormais à  huit buts en L 1 (10 toutes compétitions confondues). Il a fait trembler les filets lors des trois dernières journées.

Keita en CFA

Opéré fin septembre des ligaments croisés du genou, le milieu de terrain récupérateur Sidi Yaya Keita renouera avec la compétition ce mercredi à  15 h au stade Jean-Nicolas Muller à  l'occasion du match en retard de la réserve face à  Feignies. Quatre autres Strasbourgeois qui relèvent de blessure, Ulrich Le Pen (17e contre Lille), Jean-Christophe Devaux, Karim Haggui (qui en a émis le souhait) et Gnoleba-Edgard Loue sont eux aussi susceptibles de disputer cette rencontre et de donner ainsi une fière allure au groupe dirigé par François Keller. « À priori, tout s'est bien passé pour eux à  l'entraînement ce dimanche matin », relate le médecin du club François Piétra, « ils sont prêts et devraient effectivement aller faire un tour en CFA. Le seul qui sera un peu juste est Salim Arrache, qui se remet de son claquage à  répétition à  la cuisse gauche (out depuis le 3 décembre) et qui va d'abord avoir besoin de quelques entraînements. » Passé sur le billard pour une luxation de l'épaule début février, le Tunisien Haikel Gmamdia doit, lui, revoir le chirurgien début avril. « Pour l'instant, il peut s'entraîner, mais sans aller au contact », complète F. Piétra, « le chirurgien lui dira dans quelques jours s'il peut reprendre un entraînement normal. »

Fatigué, moi ?

Jamais. Jacky Duguépéroux l'avait signifié à  ses joueurs avant-hier à  la mi-temps. Il n'a été que partiellement entendu : « Je leur ai dit que si l'un d'entre eux se sentait fatigué, il fallait qu'il me le signale au plus vite. Personne ne s'étant manifesté, j'ai choisi de sortir Pascal Johansen, non pas en raison de sa performance, mais pour redonner un peu d'élan au milieu de terrain au moment où je nous trouvais un peu en difficulté. J'ai hésité entre Pascal et Alex Farnerud. Si Alex, qui m'a appelé dix minutes plus tard pour me dire qu'il était exténué, m'avait fait signe plus tôt, c'est lui que j'aurais remplacé. Et ç'aurait sans doute été plus judicieux. Mais ça, on ne le sait toujours qu'après. »

Le deuil de Dany Eberhardt

L'autre médecin du Racing, Dany Eberhardt, au club depuis plus de deux décennies, a eu la douleur de perdre son père, victime d'une crise cardiaque, dans la nuit de samedi à  dimanche. « Le club et moi-même nous associons à  la douleur de Dany », a tenu à  indiquer le président Philippe Ginestet dont le toubib est l'un des proches. « L'Alsace » présente également ses condoléances attristées à  Dany Eberhardt et à  sa famille.

[anonix]

C'est cool, on enregistre le retour de la plupart de nos blessés. Ca va faire du bien. Surtout avec Haggui, Lulu, et Keita. On renforcera ainsi notre défense.