[05/06] 30ème J: RCS / Le Mans : 1-2

L'actualité du Racing en championnat
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NéRiK
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Message par NéRiK »

:shock: J'y crois pas on a perdu contre Le Mans. :lol:

On aurait put ratrapper un peu notre retard sur Troyes ce soir, mais non. Bordel, vivement la fin. :evil:
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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lolo
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Message par lolo »

ouais, c'est aussi ce que je me dis: vivement la fin de cette saison de merde... :(
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Kriskool
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Message par Kriskool »

lolo a écrit :
argueti a écrit :Les joueurs etaient tous cuit et vu les enjeux surement pas en état de tenir.
C'est sûr, y'en a qui ont vachement couru jeudi soir... Nemeth, Diané... :roll:
Lolo, on dirait que c'est la premiere fois que tu vois un match du racing...
T'as vu Diané ne pas courir a Bale, et ça y'est, pour toi c'est une grosse feignasse...
N'oublis pas que les matchs il les enchaine depuis janvier.
"Disons que la comparaison qui sert de matrice au raisonement est quelque peu grandiloquante donc peu pertinante, mais il n'y a pas contradiction logique pour autant" Julio 10/05/08 :D
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argueti
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Message par argueti »

NéRiK a écrit :On aurait put ratrapper un peu notre retard sur Troyes ce soir, mais non. Bordel, vivement la fin. :evil:
On croit qu'on va faire un résultat à  Bale ? Vl'annnn 2 coup franc, 0-2

On croit qu'on va faire un résultat contre le Mans ? Vl'annnn 2 conneries, 1-2

Bienvenue au Racing.
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argueti
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Message par argueti »

Pourtant le score etait deja annoncé même avant le début ...

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:(
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ovic
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Message par ovic »

Je tiens à  préciser une chose : de un Bellaïd ne doit jamais toucher cette balle de Nemeth, même si il avait envie de mettre son but, il aurait dû protéger la balle, et la aucun doute possible.

De deux, pour ce qui ne l'aurait pas vu, et on est pas beaucoup apparement, le juge de touche avait signaler Nemeth hors-jeu ( je ne sais pas où il l'a vu celui-là  aussi ) sur sa tête manquée.

Mais bon même sans ça on doit gagner le match. Par contre je reproche à  JD d'avoir sorti Nemeth et de ne pas avoir plus tenté de jouer vers l'avant, pour essayer de rebooster cette équipe.
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :Touché coulé

C'en est fini des espoirs de maintien. Hier soir, un Racing à  bout de souffle a craqué face à  une joueuse équipe du Mans. Dieu, qu'elle risque d'être longue, la fin de saison !

Ils n'y parviendront donc jamais. A chaque fois que se présente une occasion de recoller au classement, les Strasbourgeois déjouent et sombrent irrémédiablement. Hier soir, les Bleus pouvaient revenir à  deux petits points de Troyes, premier non relégable, battu la veille à  Lens (1-0).
Une opportunité somme toute miraculeuse, au regard de leur parcours désespérant, mais qui ne se refuse pas alors qu'il reste encore huit journées à  disputer. Las, le Mans est passé par là . Et les derniers espoirs se sont envolés.
Ce matin, le Racing est toujours à  cinq longueurs de Troyes. Les Aubois, à  la ramasse depuis janvier - trois points pris sur les vingt-sept derniers mis en jeu -, peuvent souffler.

« On a fait un grand pas en arrière »

Cette septième défaite de la saison à  la Meinau est assurément celle de trop. Même Jacky Duguépéroux, pourtant homme à  ne jamais renoncer, a le moral en berne.
« Franchement, là , ça va être dur de trouver les mots justes, dit l'entraîneur alsacien. La déception est d'autant plus grande que Metz, Ajaccio et Troyes avaient perdu la veille. On a grillé un joker. Un très gros joker. On a fait un grand pas en arrière. »
A force de reculer, le Racing va tomber. Une issue qui se dessine depuis des mois et dont le trait grossit de manière démesurée. Désormais, le constat saute aux yeux. Cette équipe n'a ni les moyens ni la force pour assurer une course effrénée au maintien.
Plombés par un début de saison calamiteux et une cascade de blessures, les hommes de Duguépéroux ne sont jamais parvenus à  reprendre pied. Trop fragiles, naïfs et inexpérimentés, ils sont bêtement tombés dans le panneau.
Hier soir encore, comme à  Lens, Nantes ou Bordeaux, ils avaient pourtant fait le plus dur. La reprise victorieuse de Diané, en début de match, est censée les libérer. La traditionnelle occasion gâchée, cette fois par Nemeth, laisse poindre un début de crispation. Et puis soudain, tout s'écroule. Au retour des vestiaires, le Racing est porté disparu.

Cuit et recuit, le Racing n'a plus que ses yeux pour pleurer

Le Mans, à  l'image du remuant Matsui, commence à  régaler la galerie. Autour du but de Puydebois, le siège manceau devient oppressant. Le verrou saute une première fois avant d'exploser dans le temps additionnel sous les assauts de Bangoura et de Grafite.
C'en est fini. Le Racing, cuit et recuit, n'a plus que ses yeux pour pleurer. « On est revenus dans la même situation qu'avant Toulouse, tente timidement Duguépéroux. On est tenus de réaliser un exploit dimanche à  Saint-Etienne. »
Convaincre des Strasbourgeois émoussés, et qui s'apprêtent à  remettre les couverts dès jeudi (18h) en match retour de la Coupe de l'UEFA après la défaite initiale à  Bâle (2-0), s'apparente à  une gageure. « Il va falloir y croire », lâche Guillaume Lacour. Eh ! bien, c'est pas gagné.

A bout de souffle

Brillants l'espace d'une demi-heure, les Strasbourgeois se sont progressivement éteints. Fatigués, nerveusement éprouvés, il ont logiquement fini par craquer. Sauront-ils s'en remettre ? Rien n'est moins sûr.

PUYDEBOIS () : le gardien n'a été déterminant qu'à  une reprise, quand il s'oppose à  une frappe de Matsui à  la demi-heure de jeu. A surtout ramassé deux fois la balle au fond de ses filets, sans que sa responsabilité ne soit toutefois engagée.
LACOUR () : d'abord rassurant dans son placement et ses relances, le capitaine a ensuite souffert quand Matsui ou Bangoura croisaient dans son secteur. Coupable sur la percée du Japonais qui amène le but égalisateur (58e'). A lui aussi marqué le pas en deuxième mi-temps.
BELLAàD () : pour son match de reprise, le jeune défenseur central n'a pas fait de fioritures ni pris le moindre risque. Impliqué sur la position de hors-jeu qui coûte l'ouverture du score au Racing, il a ensuite miraculeusement dégagé sur sa ligne une balle convoitée par Matsui (24e').
KANTE () : lui aussi a été passif face à  Matsui sur le but égalisateur. A pourtant su se montrer rassurant auparavant. Mais quand une équipe prend deux buts, qui plus est à  domicile, la mission est loin d'être remplie.
ABOU () : très actif en première période, venant apporter le surnombre en attaque, le petit Egyptien est à  l'origine du but de Diané. S'est ensuite éteint, à  l'image de ses coéquipiers.
HOSNI () : du coeur, de l'envie et énormément d'abnégation pour le milieu strasbourgeois, le seul à  maintenir la tête hors de l'eau au cours d'une seconde période catastrophique. Il a colmaté les brèches tant qu'il a pu et a jeté ses dernières forces dans la tentative de contre de Grafite sur le but victorieux. En vain. Dommage.
ABDESSADKI () : se dépenser sans compter, telle est sa marque de fabrique. Le revers de la médaille, c'est que cette débauche d'énergie nuit à  la lucidité et finit par se payer. A sombré en fin de match.
P. FARNERUD () : plutôt à  son avantage dans la première demi-heure, celle qui a vu les Alsaciens briller, le Suédois a progressivement disparu de la circulation pour devenir complètement invisible. Remplacé par JOHANSEN (60e'), de retour de blessure, aux nerfs à  fleur de peau.
LE PEN () : actif, incisif, précieux : le gaucher n'a pas ménagé ses efforts et a constamment tenté de provoquer et de créer le danger. A fini sur les rotules, visiblement blessé (problème musculaire) et donc incertain pour les deux rendez-vous de la semaine.
DIANE () : replacé dans l'axe, comme jeudi dernier à  Bâle en seconde période, l'Ivoirien a rudoyé Basa et Poulard durant une demi-heure. Les défenseurs centraux manceaux ont connu les pires difficultés à  le maîtriser dès lors qu'il est lancé, balle au pied. Sa frappe sous la latte a suscité l'espoir. Usé, il a terminé la rencontre en trottinant, à  bout de souffle.
NEMETH () : sa bonne entame de match aurait dû être mieux payée. Si Bellaïd n'avait accompagné sa reprise au fond des filets (14e'), le Racing aurait ouvert le score plus rapidement. Le Slovaque a aussi gâché une balle de 2 à  0, sa tête n'étant pas cadrée (39e'). Remplacé par A. FARNERUD (69e'), dont l'inefficacité est crispante.
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argueti
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Le coup de bambou

Battu 2-1 par Le Mans hier soir à  la Meinau, le Racing a laissé passer l'occasion de revenir à  deux points du premier non-relégable, Troyes. Sans doute aussi sa dernière chance de recoller.

C'était trop beau. Samedi soir, les trois concurrents directs du Racing, Troyes, Metz et Ajaccio, avaient mordu la poussière en ouverture de la 30e journée de L 1. Hier matin encore, les Bleus pouvaient nourrir les plus folles ambitions. Celles d'un retour express à  deux longueurs seulement de l'ESTAC, premier non-relégable. À condition de battre Le Mans en soirée.

« Un grand pas en arrière »

Le 11 janvier, au soir de la 21e journée, les Strasbourgeois accusaient un retard de 13 points sur les Aubois. S'ils étaient imposés ce dimanche, ils en auraient comblé 11 en neuf rencontres seulement. Autant dire qu'à  huit journées de la fin de saison, remonter deux petits points n'aurait pas été un obstacle insurmontable. Mais ce scénario, que Jacky Duguépéroux et sa troupe avaient sans nul doute échafaudé en cette fraîche matinée dominicale, a été taillé en pièces par des Manceaux décidément pas bons camarades. En 2003-2004, le MUC, promu pour la première fois de son histoire en L 1, s'était montré conciliant avec les Bleus en s'inclinant deux fois 3-0. Il a, à  l'évidence, retenu la leçon cette année et rendu la monnaie de leur pièce aux hommes de Duguépéroux, en l'emportant 2-0 à  Léon-Bollée et, donc, 2-1 hier à  la Meinau. Frédéric Hantz et sa troupe ont peut-être été les fossoyeurs des dernières illusions d'un Racing vaincu pour la 7e fois en 16 matches à  domicile (2 victoires, 7 nuls). Un RCS qui pointe toujours ce matin à  cinq longueurs de Troyens qui n'avancent pourtant plus (3 nuls, 6 défaites et 3 points sur 27 lors des 9 dernières journées). « On a au moins cette chance que les autres ne gagnent pas non plus », hasarde un Jacky Duguépéroux qui mesure mieux que quiconque l'impact de ce nouvel échec. « Nous faisons un grand pas en arrière. En fait, nous nous retrouvons avant d'aller à  Saint-Etienne dimanche dans la situation dans laquelle nous nous trouvions avant de nous rendre à  Toulouse : dans l'obligation de réussir un exploit à  l'extérieur. Je vais devoir m'atteler à  trouver les mots justes pour remobiliser tout le monde et permettre aux joueurs de garder espoir. La déception est proportionnelle, justement, à  l'espoir qu'avaient fait naître les résultats de samedi. »

« Assumer tous ensemble »

Hier, les Bleus ont pris un vilain coup de bambou. Un de ceux dont on ne se remet en général jamais. Mais Guillaume Lacour et les autres ont tant manié l'art du contre-pied, gagnant là  où on ne les attendait plus, qu'il ne faut jamais jurer de rien, même si le fantôme de la L 2 trimballe désormais ses chaînes avec de plus en plus d'insistance dans les couloirs de la Meinau. « Je sais bien que nous avons déjà  joué 16 matches à  domicile quand tous nos concurrents n'en ont disputé que 14 », admet d'ailleurs « Dugué », « En plus, le sort continue de s'acharner, puisque après avoir perdu Haggui et Loue à  Bâle, Ulrich Le Pen s'est blessé contre Le Mans (voir ci-contre). Du groupe à  ma disposition contre les Manceaux, il faut retirer Le Pen et Nemeth, non qualifié en Coupe UEFA. Le 8e retour contre Bâle jeudi n'est pas le bienvenu. Pour la première fois, je me demande si je ne vais pas faire reposer les joueurs en prévision de Saint-Etienne Pour l'heure, le mot d'ordre est de rester unis et d'assumer tous ensemble. » Un mot d'ordre qu'il sera bien délicat de respecter jusqu'au bout, surtout si la réalité mathématique vient matérialiser une relégation déjà  virtuelle en Ligue 2. On le sait : la méthode Coué finit toujours par atteindre ses limites. Strasbourg l'a appris à  ses dépens hier soir, au terme d'un week-end qui s'est terminé aussi mal qu'il n'avait bien commencé.

Hantz : « Cruel pour Strasbourg »

L'entraîneur manceau Frédéric Hantz a quitté la Meinau rassuré hier soir, plein, à  l'égard de sa victime du jour, de la compassion qui caractérise généralement les vainqueurs. Son équipe, qui restait sur deux défaites contre Saint-Etienne (0-1) et à  Lille (0-4), a repris sa marche en avant en s'imposant en Alsace, après avoir frisé la correctionnelle en première période. « Nous avons mis une demi-heure à  entrer dans la partie », reconnaît le technicien sarthois, « Mais nous avons su rectifier le tir à  la mi-temps. En première période, nous nous sommes contentés de réagir. Après le repos, nous avons agi. J'avais donné pour consigne de presser haut, de défendre en avançant, ce que nous n'avons pas pu faire durant 45 minutes par manque d'engagement et de détermination. Strasbourg ne m'a pas paru fébrile, mais émoussé. Il a payé la répétition des matches et notamment son déplacement européen à  Bâle jeudi. Cette défaite est très cruelle pour le Racing, surtout dans sa situation. Notre succès nous permet de ne pas tomber dans une spirale négative après nos deux défaites de rang. Nous quittons le seuil psychologique des 42 points, synonymes de maintien, et pouvons résolument regarder vers l'avant. Entre la 4e et la 12e place, tout est serré. Notre objectif est de terminer dans les dix premiers, le plus près possible du quatrième. Une qualification européenne ? Il est trop tôt pour en parler. »

À court de carburant

Inspirés en première période, mais en panne de jus après le repos, les Bleus ont été battus pour la troisième fois dans les arrêts de jeu.

On ne saura jamais ce qui serait advenu si le Racing avait mené 2-0. Car avant de baisser pavillon après le repos, émoussés par les cadences infernales (16 matches en 67 jours en 2006), les Strasbourgeois ont assurément produit l'une de leurs meilleures mi-temps de la saison, justement récompensée par un but somptueux d'Amara Diané dès la 19e. À la conclusion d'un superbe mouvement amorcé par Pontus Farnerud et relayé par Abou, l'Ivoirien ne laissa aucune chance à  Pelé, qui détourna en vain sous sa barre la reprise à  bout portant ou presque de l'attaquant strasbourgeois, auteur de son 6e but en L 1. On ne saura jamais, donc, quelle mouche, sinon celle de l'inexpérience, avait bien pu piquer Habib Bellaïd cinq minutes plus tôt. Sur le coup, le jeune défenseur strasbourgeois pécha par gourmandise. Alors que le Slovaque Szilard Nemeth croyait avoir enfin débloqué son compteur buts d'une frappe croisée, Bellaïd, embusqué au second poteau, s'en vint pousser au fond un ballon qui, à  l'évidence, serait entré tout seul. L'arbitre assistant leva aussitôt son drapeau. « Un but refusé pour un hors-jeu imaginaire », regrette Jacky Duguépéroux. L'image arrêtée de la télévision prouve le contraire.

« Nous avons grillé notre plus gros joker »

On ne saura jamais non plus comment Nemeth, tout seul au second poteau sur un centre tendu d'Ulrich Le Pen, s'y prit pour rater le cadre d'une tête presque trop facile à  placer (39e). Non, on ne saura jamais. Mais pour être tout à  fait honnête, Le Mans, certes malmené, ne se contenta jamais de subir. Romaric expédia ainsi sur le poteau gauche d'un Puydebois battu un missile dont Daïsuke Matsui ne put exploiter le renvoi (24e). Puis le Japonais enrhuma Abou d'un coup du sombrero, avant de buter sur le gardien strasbourgeois (31e). Jamais non plus les Manceaux ne renoncèrent. A la 58e, Matsui, auteur d'une splendide « lunette » à  l'aller, se mua cette fois en passeur après avoir mystifié Lacour, Bellaïd et Kanté. Dans une réplique parfaite du but de Diané, Ismaël Bangoura récupéra l'offrande et offrit au MUC une égalisation pas volée. Seul, en fait, Abdessadki vint troubler la relative quiétude de Yohann Pelé en seconde mi-temps. Mais sa reprise sur un énième ballon de la machine à  centrer Le Pen fut trop molle pour surprendre le portier manceau. « Nous avons reculé inexplicablement », constate Jacky Duguépéroux, « Nous étions moins bien physiquement, nous avons manqué de puissance et nous n'avons pas su passer le cap. Les joueurs sont plus que déçus. Nous avons grillé notre plus gros joker. » Ce nul de toute façon insuffisant, le Racing ne parvint même pas à  le préserver. Car sur un ultime contre mené par Fanchone, le Brésilien Grafite s'en alla, d'un heureux coup de genou, crucifier Puydebois et les Bleus après plus d'une minute d'arrêts de jeu. La troisième défaite du RCS dans le temps additionnel, après Nantes (4-3) et Bordeaux (2-1). « Elle va être très dure à  digérer », admet le capitaine Guillaume Lacour, « En laissant passer une occasion inespérée de recoller, nous prenons un gros coup sur la tête. Mais il faut nous remobiliser rapidement et continuer à  y croire, même si nous savons que ce sera très dur. » Après la troisième défaite des Alsaciens en huit jours, faut-il encore se bercer de quelque illusion ?

Le Pen absent dix jours

Il a fini la rencontre tant bien que mal, mais sauf rétablissement miraculeux, Ulrich Le Pen, très en vue hier soir, ne jouera pas les deux prochains matches, jeudi à  la Meinau contre Bâle et dimanche à  Saint-Etienne. Le Breton du RCS a en effet ressenti une pointe à  l'ischiojambier droit et passera une échographie ce lundi pour déterminer la gravité de la blessure. « Il ne jouera de toute façon pas contre Bâle », annonce le médecin du club François Piétra, « et à  mon sens, il est également déjà  out pour le déplacement à  Saint-Etienne. La douleur est importante et, en général, ce n'est pas bon signe. Il devrait en avoir pour une dizaine de jours au moins. »

Haggui et Loue restent à  l'infirmerie

Touchés à  Bâle jeudi, le milieu ivoirien Gnoleba-Edgard Loue et le défenseur central tunisien Karim Haggui, annoncés forfait dès vendredi pour le match d'hier, devront eux aussi patienter avant de refouler les pelouses. Le premier, qui souffre d'une élongation au quadriceps droit, devrait manquer à  l'appel une quinzaine de jours minimum. « Pour Karim, qui souffre d'une entorse du genou droit, nous avons l'espoir de le récupérer un peu plus vite », glisse François Piétra, « il va déjà  beaucoup mieux. » Mais sa participation au match européen de ce jeudi semble exclue.

Bâle gagne encore

Le FC Bâle, qui a pris une option sur la qualification pour les quarts de finale de la Coupe de l'UEFA en dominant le Racing jeudi au Parc Saint-Jacques (2-0), a, contrairement aux Strasbourgeois que leur défaite contre Le Mans condamne pratiquement à  la L 2, fait le plein de confiance hier dans son stade avant le 8e retour de ce jeudi (18 h) à  la Meinau. Les hommes de Christian Gross l'ont emporté 2-1 face aux Grashoppers de Zurich et conservent ainsi leurs sept points d'avance (avec, certes, un match de plus) sur le FC Zurich en tête du championnat suisse. Mais les Bâlois s'en sont sortis miraculeusement. Alors qu'ils avaient ouvert la marque dès la 21e par le Brésilien Eduardo – l'ancien Toulousain est l'un des hommes en forme du moment -, ils ont été repris à  dix minutes du repos sur une égalisation de Dos Santos et ont dû patienter jusqu'à  la 90e pour arracher la victoire. Le Géorgien Kavelashvili, entré à  la 66e, a surgi à  point nommé pour inscrire le but de la libération.

La volte face de Fauré

Si l'ex-Strasbourgeois Yannick Fischer avait été laissé au repos pour des douleurs costales après un choc le week-end passé à  Lille et ne figurait pas dans le groupe manceau ce dimanche, le Racing a croisé la route d'un joueur qui a bien failli porter ses couleurs au dernier mercato. Mais après avoir donné son accord verbal à  Jacky Duguépéroux l'avant-veille au soir, l'Istréen Cédric Fauré s'est finalement engagé le 14 janvier au MUC 72 sous forme de prêt avec option d'achat. Depuis, l'ancien Toulousain a inscrit trois buts officiels pour son nouveau club. Mais il est resté muet hier et a même été remplacé à  la pause. « Il nous avait donné sa parole, mais s'est rétracté au dernier moment», rappelait avant le coup d'envoi, avec une once d'amertume, Pierre Ginestet, le frère du président dont il est le conseiller en recrutement.
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Keating
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Message par Keating »

ovic a écrit :Je tiens à  préciser une chose : de un Bellaïd ne doit jamais toucher cette balle de Nemeth, même si il avait envie de mettre son but, il aurait dû protéger la balle, et la aucun doute possible.
Il avait surtout envie de mettre dedans une balle qui allait à  côté ... de peu, mais à  côté ... Je peux me tromper, mais je suis vraiment dans l'angle, la balle a vraiment l'air de prendre la direction du ras du poteau en 6m. Est-ce que des personnes qui ont vu le match à  la télé peuvent confirmer ?
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Message par EDES »

Aux dires des commentateurs de C+ hier soir, Strasbourg a un effectif pléthorique et de qualité :lol:
Le racing a de nouveau joué une vingtaine de minutes et puis, plus rien. Pour une équipe qui est sensé se battre pour ne pas descendre, comme combativité, il y a mieux. Pas mal de joueurs ne se sentent pas concernés.

La messe est définitivement dite. On va s 'emmerd... ferme jusqu'à  la fin de la saison.
Racing, jetzt geht's los !!!
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