[05/06] 31ème J: St Etienne / RCS : 0-2

L'actualité du Racing en championnat
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anonix
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Message par anonix »

Ca va être dur samedi contre lille qui veut accrocher une place en ligue des champions.
L'envie de rester en L1 est elle supérieure à  celle d'avoir sa place en ligue des champions ?
Nous le saurons samedi :)
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argueti
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Message par argueti »

Le Chaudron magique

En dominant et en battant les Verts à  Geoffroy-Guichard, le Racing revient à  trois points de Troyes, le premier non relégable. Une sacrée bouffée d'oxygène.

Décidément, il est écrit que le Racing soufflera le chaud et le froid jusqu'au bout de la saison. Après avoir manqué le coche à  de nombreuses reprises à  la Meinau quand il s'agissait de sauter dans un wagon autre que celui de queue (Ajaccio, Le Mans), l'équipe strasbourgeoise a paradoxalement mieux réussi en terre inhospitalière.

« A la maison, on a souvent manqué de caractère »

Car ce n'est pas à  l'extérieur que le Racing a failli, capitalisant tout de même 10 points sur 23 avant ce déplacement d'hier soir dans le Chaudron stéphanois. Et quand on se remémore les scénarios à  Monaco, Bordeaux et Lens, on se dit que la cagnotte aurait pu, aurait du être davantage remplie.
Mais la Meinau, forteresse de l'exercice précédent, s'est transformée cette saison en week-end portes ouvertes avec pratiquement une moyenne de deux buts encaissés par match. Difficile, dans ces conditions, de viser autre chose qu'un hypothétique maintien. « A la maison, on a trop souvent manqué de caractère », déplore Jacky Duguépéroux.
Mais hier à  Geoffroy-Guichard, le Racing a intelligemment et patiemment tissé sa toile, étiolant le trident Hellebuyck-Sablé-Zokora, empêchant Feindouno de s'épanouir dans son jardin vert et privant de ballons le duo d'attaque Piquionne-Postiga.
Certes, St.-Etienne a eu la main mise sur la première mi-temps, mais sans peser véritablement sur les débats, même si, dans le dernier quart d'heure, l'équipe strasbourgeoise a eu trop tendance à  reculer.
Changement de décor en revanche après la pause avec un Racing toujours aussi solidaire, mais devenu conquérant au fil des minutes. Si bien que la dernière demi-heure fut tout à  l'avantage des Alsaciens qui bluffèrent le public stéphanois au point de faire changer de camp les siffleurs et les rieurs.

« Les joueurs ont donné la meilleure des réponses »

« Beaucoup se demandaient si l'équipe n'était pas démobilisée après la défaite en championnat face au Mans et l'élimination en Coupe de l'UEFA jeudi contre Bâle, souligne Jacky Duguépéroux. Les joueurs ont donné la meilleure réponse grâce à  cette victoire qu'ils n'ont pas volée. Maintenant, tous les espoirs sont à  nouveau permis, mais à  condition de bonifier ce résultat chez nous face à  Lille. »
En espérant que le Racing sera cette fois exact au rendez-vous, car le train du maintien finira bien par ne plus entrer en gare. « C'est vrai qu'avec un total de 26 points, c'est assez chanceux de pouvoir continuer à  toujours y croire à  sept journées de la fin du championnat. Peut-être que tout se jouera lors de la dernière journée », rappelle l'entraîneur strasbourgeois.
Hier soir, le Racing a en tout cas réalisé la bonne affaire dans la course au maintien. A telle enseigne qu'elle ravive les regrets de ce but manceau encaissé dans le temps additionnel... Mais dans le Chaudron stéphanois, Strasbourg a fait preuve d'un état d'esprit irréprochable teinté de beaucoup de solidarité, d'abnégation et d'intelligence de jeu.

« Strasbourg n'est pas à  sa vraie place »

« On s'est vraiment fait bouger par Strasbourg, reconnaît Jérémy Janot, le gardien stéphanois. Cette équipe n'est pas à  vraie place dans ce championnat. Mais plutôt que de se trouver des excuses, il faudrait plutôt en faire à  nos supporters parce que nous avons été en dessous de tout... »
Voilà  donc le Racing regonflé à  bloc à  l'amorce du sprint final. Et dès samedi, avec la visite de Lille, rabat-joie de la L1 et l'un des clients du championnat les plus difficiles à  berner. « Cet exploit efface la déception vécue contre Le Mans, commente Nicolas Puydebois. Il faut maintenant rester concentré et ce n'est pas le moment de flancher. Mais nous les joueurs, on y a toujours cru... »

Couleur espérance

Bien en place et solidaire, le Racing a su dérégler la machine stéphanoise avant de faire la différence en seconde mi-temps. De quoi redonner vie à  tout un groupe, car hier soir, le Vert de l'espoir était alsacien.

PUYDEBOIS (). - Une voltige spectaculaire sur un coup-franc excentré de Sablé pour se mettre en confiance. Le gardien strasbourgeois a ensuite très bien fait son travail. Avec concentration et vigilance.
DEROFF (). - Ayant la lourde tâche de faire barrage aux incursions conjuguées de Hellebuyck et Ilunga, il s'en est bien sorti grâce à  quelques anticipations judicieuses et un tempérament jamais pris en défaut sur lequel il s'est appuyé dans la construction offensive.
BELLAID (). - Solide au marquage de Piquionne, il ne s'est pas non plus laissé embarqué par le subtil Postiga. Doit encore emmagasiner de l'expérience, mais il a prouvé qu'on pouvait compter avec lui.
KANTE (). - Toujours une bonne lecture du jeu, il a été encore rassurant, intervenant au moment où il le fallait que ce soit dans ses jaillissements ou dans le jeu aérien. Un sans faute.
ABOU (). - Il a pour lui de l'élégance et une finesse technique propice au plaisir des yeux. Mais on se dit aussi qu'il pourrait en profiter pour passer un ton au dessus. Le bonhomme en a les moyens et la panoplie qui va avec...
BOKA (). - Sous les yeux de Henri Michel, le sélectionneur ivoirien, il a profité d'une certaine liberté offensive sur le côté gauche pour délivrer quelques centres qui auraient mérité meilleur sort. Remplacé par Pontus Farnerud qui pour sa première frappe a permis au Racing de faire le break et qui aurait pu s'offrir un doublé.
HOSNI (). - Placé en libero de la défense, l'Egyptien a été un premier rideau efficace pour empêcher le jeu stéphanois de se développer. Il n'est pas étranger au rendement très moyen de l'entrejeu stéphanois, point d'ancrage de la machine verte.
ABDESSADKI (). - En embuscade côté droit pour donner un coup de main à  Deroff, il a beaucoup fait l'essuie-glace. Par ses remises, il a su mettre ses partenaires dans le bon sens. Notamment par ses prises de risque dans le couloir droit.
JOHANSEN (). - Clairvoyant et beaucoup de justesse dans la dernière passe, il a été l'un des meilleurs joueurs sur la pelouse. Il a aussi beaucoup participé aux tâches défensives, tout en servant de rampe de lancement aux offensives alsaciennes.
DIANE (). - Souvent pris au piège du hors jeu en début de match, il a décroché pour partir de loin, ainsi qu'il l'affectionne. C'est là  qu'il sait faire la différence. Et comme en plus, il est en train de faire fructifier ses qualités de buteur, ce n'est que du bonus pour le Racing. Remplacé par Carlier qui s'est attelé à  défier la relance stéphanoise.
A. FARNERUD (). - Quelques coups de patte bien sentis, notamment sur l'ouverture victorieuse pour Diané. Il a réussi à  évacuer le syndrome de la Meinau en se montrant beaucoup plus convaincant que lors de ses dernières sorties.
Le vert de l'espoir

En rattrapant hier, grâce à  sa victoire 2-0 à  Saint-Etienne, son faux pas du week-end précédent à  la Meinau contre Le Mans (1-2), le Racing s'est rapproché à  trois points du premier non-relégable, Troyes.

Pascal Johansen le disait cette semaine : « Nous sommes capables d'échouer là  où nous sommes attendus et de réussir là  où on ne nous attend plus. » Le Colmarien ignorait alors que ses paroles seraient une nouvelle fois prémonitoires ce week-end. Car hier, les Strasbourgeois, que leur échec à  domicile contre Le Mans l'autre dimanche semblait avoir définitivement condamnés à  la Ligue 2, ont relevé à  la fois la tête et le défi que leur proposaient les Verts de Saint-Etienne. Ils se sont imposés à  Geoffroy-Guichard où ils sont invaincus depuis dix ans et se sont ainsi totalement relancés dans la course au maintien. Dans l'art du contre-pied, les hommes de Jacky Duguépéroux ont encore dribblé tout le monde. Exactement comme ils l'avaient fait à  Toulouse voici un bon mois après avoir piétiné à  domicile face à  Paris (1-1), puis Ajaccio (2-2). À l'époque, ces deux points pris sur six à  la maison paraissaient avoir signé leur arrêt de mort. Mais leur victoire au Stadium les avait remis en selle. Ce matin, ils n'émargent plus qu'à  trois points du premier non-relégable, Troyes, grâce au 7e but d'Amara Diané (le 9e officiel), servi par la 5e passe décisive d'Alexander Farnerud (62e), et à  celui de Pontus Farnerud, entré à  la 71e et buteur six minutes plus tard. Le Suédois, relégué sur le banc sur un choix tactique de son entraîneur (voir dessous), s'est montré à  la fois déterminant et altruiste. Comme à  Toulouse où il avait ouvert le score, il a aussi tiré sur le poteau. « Ça fait ch… », en sourit-il, « j'aimerais bien réaliser un doublé un jour. Plus sérieusement, que nous soyons remplaçants ou titulaires, nous avons tous le même but : nous sauver. Je disais vendredi que trop souvent cette saison, nous n'avions pas su tuer les matches, comme contre Le Mans l'autre dimanche. Cette fois, nous y sommes parvenus. Troyes n'est plus qu'à  trois points devant et a deux matches difficiles devant lui, à  Rennes et contre Lyon, alors que nous recevons Lille et allons à  Nice. Cette fois, les Troyens ont vraiment la pression. » Pour trouver trace d'un Racing seulement distancé de trois unités par le premier non-relégable, il faut remonter à  la 8e journée. C'était il y a près de six mois. « Franchement, descendre après une saison pareille serait une terrible injustice », martèle un Marc Keller qui, malgré son départ en fin de saison, reste toujours aussi concerné.

« L'équipe n'est pas démobilisée »

Difficile de dissocier qui que ce soit d'un succès « avant tout collectif », comme le souligne Amara Diané. « Nous nous étions enfoncés le week-end dernier », enchaîne le buteur ivoirien, « nous étions donc venus à  Saint-Etienne pour gagner. En respectant les consignes, nous avons signé une victoire méritée. L'état d'esprit est toujours là . Samedi, nous recevons Lille et nous devrons l'afficher encore. » Hier, le Racing a donc remporté la première des « huit finales » qu'évoquait Jacky Duguépéroux jeudi après l'élimination en Coupe de l'UEFA contre Bâle (2-2). « Nous avons montré, après avoir joué jeudi, que nous avions des ressources et qu'avec un état d'esprit irréprochable, nous pouvions réussir de belles choses », insiste le coach, « Nous réalisons une bonne opération et l'espoir grandit. Mais je regrette notre faux pas du Mans. Si nous avions battu les Manceaux, nous serions aujourd'hui à  égalité avec Troyes. Malgré l'élimination en Coupe d'Europe et nos cinq points de retard sur les Troyens avant cette 31e journée, l'équipe a montré qu'elle n'était nullement démobilisée. Cette victoire est celle de l'espoir. Elle ne veut pas dire que nous sommes sauvés, mais c'est un encouragement dans une fin de saison au couteau. » Après avoir tant soufflé le chaud et le froid, le Racing est-il en route vers un maintien bien improbable il y a quelque temps encore ? « Quand on songe d'où nous venons, ce serait un véritable exploit », reconnaît Nicolas Puydebois, décisif dans ses buts hier, « L'espoir ne nous a jamais quittés et désormais, tout est permis. Mais le plus dur reste à  faire : reprendre encore 3 points à  Troyes en 7 matches. L'exploit est de plus en plus réalisable. » Surtout lorsque l'on se souvient que l'ESTAC comptait 13 points d'avance sur Strasbourg il y a seulement dix matches. À ce rythme-là , le Mulhousien Gharib Amzine et ses coéquipiers aubois ont quelques cheveux à  se faire.

« Dugué » module

Jacky Duguépéroux avait lui-même annoncé samedi que Szilard Nemeth serait titulaire hier à  Saint-Etienne. Mais surprise à  la lecture de la feuille de match avant le coup d'envoi : l'international slovaque a finalement pris place sur le banc, tout comme Pontus Farnerud. Boka et Alex Farnerud leur ont été préférés par le coach. « J'ai changé d'avis et c'est un choix tactique, absolument pas une remise en cause de Pontus ou Szilard. J'ai souhaité renforcer mon milieu de terrain et Nemeth n'entrait pas dans ce schéma-là . Je fais confiance à  Alex qui a plutôt fait un bon match contre Bâle. Et j'ai aussi voulu aligner des joueurs excentrés pour bloquer les couloirs, en l'occurrence Feindouno à  droite et Hellebuyck à  gauche. C'est pour ça que Boka est titulaire devant Abou, pour contrer Feindouno. Sans compter que j'avais besoin d'un gaucher. Pourquoi avoir sorti Pontus ? Parce qu'il a davantage joué cette saison que Pascal Johansen et Yacine Abdessadki. J'ai d'ailleurs bien expliqué aux gars que ces changements n'étaient guidés que par un choix tactique. » Pontus Farnerud lui a du reste donné raison en se montrant excellent durant les 20 minutes qu'il a passées sur le terrain en fin de match, avec un but et un tir sur le poteau à  son actif. Repos aujourd'hui. « On va tout faire pour bien récupérer, souffler enfin avec une semaine normale de préparation », respire Nicolas Puydebois, décisif hier dans ses buts. Les Strasbourgeois, qui jouaient hier leur 18e match en deux mois et demi, vont bénéficier d'une semaine classique, sans matches internationaux. Ils seront au repos aujourd'hui et retrouveront l'entraînement demain. CFA : le Racing ne fait pas de cadeaux. Vainqueur 2-0 samedi au stade de l'Aar à  Schiltigheim, la réserve du Racing a fragilisé un peu plus la position du Sporting au classement. Mais les Strasbourgeois sont restés très mesurés dans la victoire. « Il n'y a pas eu d'explosion de joie dans nos vestiaires », disait à  chaud l'entraîneur François Keller, « parce que nous sommes très respectueux de Schilik. Maintenant, nous allons faire le maximum pour battre les concurrents du Sporting dans la course au maintien, Feignies et Wasquehal. » Grosse satisfaction pour la relève alsacienne : l'hermétisme de sa défense, la meilleure du groupe avec 18 buts encaissés en 22 matches. « Nous alignons pourtant trois joueurs nés en 1987 et un né en 1986. Mais à  leur âge, ils font preuve d'une étonnante maturité. »

Des guerriers après le repos

Ce Racing 2005-2006 n'en finit plus de surprendre. Battus l'autre dimanche à  la Meinau par Le Mans alors qu'ils pouvaient revenir à  deux longueurs des Troyens, les Bleus sont allés chercher hier à  Saint-Etienne les points qu'ils avaient laissé échapper devant leur public. Pourtant, quand survient la mi-temps à  Geoffroy-Guichard ce dimanche, Jacky Duguépéroux n'est sans doute pas mécontent de voir son équipe regagner les vestiaires sans dommage. Car après une entrée en matière correcte, le RCS a dangereusement reculé. « Comme en 2e mi-temps contre Le Mans, nous avons laissé trop d'espaces entre nos lignes », reconnaît l'entraîneur alsacien, « mais nous avons rectifié le tir après le repos. » Dans cette période chahutée, Nicolas Puydebois a tout repoussé : un coup franc excentré de Sablé (19e), un tir puissant de Feindouno, légèrement dévié par Bellaïd et qui plongeait dans sa lucarne (32e), et une tentative lointaine de Zokora, captée en deux temps (38e). Il s'est aussi saisi d'une frappe de Dabo à  qui Boka et Abou, bien passifs sur le coup, avaient accordé quelque largesse (26e). Placé sur le reculoir, le Racing n'est toutefois pas resté les deux pieds dans la même chaussure à  crampons. Dès la 14e, Amara Diané a enrhumé quatre adversaires avant d'ouvrir son pied droit à  l'entrée de la surface. Mais Janot a bondi sur sa gauche pour repousser le tir de l'Ivoirien. Puis sur une ouverture d'Abou, Boka, qui avait résisté à  Dabo, est lui aussi venu buter sur le gardien stéphanois (44e). Surtout, il n'y aurait pas eu à  crier au scandale si M. Lannoy avait accordé un penalty aux Bleus dans les arrêts de jeu de cette première période. Sur le vif, l'accrochage de Dabo sur Alex Farnerud avait semblé anodin. Mais le ralenti télé montre que le latéral des Verts avait bien déséquilibré le Suédois.

L'entrée décisive de Pontus Farnerud

Après avoir ainsi dangereusement tangué, Yves Deroff et ses partenaires reviennent des vestiaires transfigurés. Dès la 48e, Diané place un coup de tête sous la barre que Janot, au prix d'une superbe cabriole, détourne sur l'arête de son but. Les Verts sont chloroformés et seul un coup franc de Sablé, claqué par Puydebois au-dessus de sa transversale à  la 60e, les sortira véritablement de leur torpeur en seconde mi-temps. Si la fin de première période du Racing a inquiété, la seconde rassure. Et lorsqu'à  la 62e, Amara Diané, lancé dans le mouvement par Alex Farnerud, s'en va placer un tir croisé entre les jambes de Janot pour ouvrir le score, personne ne crie au scandale. Et le Racing enfonce le clou. Abdessadki place une première volée dont se saisit le gardien forezien (72e). Mais la seconde, signée Pontus Farnerud, à  peine entré en jeu, sur un centre de l'international marocain, va faire mouche. Janot s'interpose bien une première fois, mais le Suédois, qui a suivi, assomme définitivement Saint -Etienne (77e). Le match est bel et bien plié et l'addition aurait même pu être plus lourde si Janot n'avait effleuré juste ce qu'il fallait un tir légèrement dévissé d'un Pontus Farnerud survolté pour le détourner sur son poteau gauche (83e). Deux buts, deux tirs sur les montants : le succès alsacien « ne doit rien à  personne », comme l'affirme « Dugué ». « La pression est sur les Troyens », jubile carrément Marc Keller, « car après tout, nous n'avons plus rien à  perdre. »

« Viser le maintien »

L'embellie des Verts au Mans et contre Nantes (1-0) n'aura pas duré. Battus 2-0 la semaine dernière à  Marseille, les Stéphanois ont encaissé leur deuxième défaite d'affilée et vont devoir se résoudre à  une fin de saison sans enjeu, puisqu'avec 40 points, ils sont assurés du maintien. « Nous sommes très déçus », glissait hier le défenseur central Zoumana Camara à  la sortie du stade Geoffroy-Guichard. « La déception est grande, oui, mais il va falloir passer à  autre chose. Nous ne savons pas ce qui ne colle pas en ce moment. Nous enchaînons les résultats en dents de scie. Et quand on n'est pas performant à  domicile, on ne peut pas espérer grand-chose, si ce n'est viser le maintien. Mais nous n'avons pas pris Strasbourg de haut. »
L'histoire est en marche ...
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Keating
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Message par Keating »

Ca fait plaisir de voir l'évolution du nombre de buts marqués par le Racing ...
5 pour les 15premières journées, 21 ensuite en 16journées :shock:
Le départ de Micka n'y est surement pas pour rien ...
7points pris au bout de 16journées ... puis 20 en 15journées :shock: Vraiment de quoi avoir beaucoup de regrets si on descend :evil:
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lolo
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Message par lolo »

Fait chier, cette victoire... On va faire un parcours comme Caen l'an dernier, et louper le maintien d'1 ou 2 pts... :(
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Keating
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Message par Keating »

lolo a écrit :Fait chier, cette victoire... On va faire un parcours comme Caen l'an dernier, et louper le maintien d'1 ou 2 pts... :(
Vraiment trop chier :lol: :lol: :lol: Je préfère quand même rater le maintien d'un point que de 10 et d'avoir vraiment l'air de nullos ...
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lolo
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Message par lolo »

Bof, seul le résultat final compte... Qu'on loupe le maintien de 1 pts ou de 10 n'a pas bcp d'importance au final.
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raphou96
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Message par raphou96 »

Oui aucune importance vu que l'on va se maintenir ;) :lol:
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Pinon
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Message par Pinon »

Après Le Mans vous etiez tous entrain de dire que le Racing ne pourrait plus se maintenir, que c'était cuit etc etc et maintenant vous croyez tous au maintien ... mais pour combien de matches encore ?
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais

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Keating
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Message par Keating »

jusqu'à  la défaite contre Lilles :lol: :lol: :lol:
anonix
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Message par anonix »

ne soyons pas trop optimiste quand même !
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