[05/06] 27ème J: Toulouse / RCS : 1-2

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argueti
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L'Alsace a écrit :La descente n'est pas une fatalité

Le Racing, qui reste sur une série inédite cette saison de quatre matches sans défaite, refuse d'abdiquer. Son succès à  Toulouse samedi (2-1) entretient la flamme avant la réception du premier non-relégable, Troyes, dimanche.

Le président Philippe Ginestet, éternel optimiste, avait fait cette sortie l'autre samedi après le nul concédé par le Racing face à  Ajaccio (2-2). « Nous avons mal négocié nos deux matches de la semaine (1-1 contre Paris et, donc, 2-2 contre l'ACA à  la Meinau en quatre jours), mais deux échéances importantes nous attendent la semaine prochaine. Et nous espérons les négocier au mieux pour nous relancer. » Huit jours plus tard, l'espoir de l'homme d'affaires s'est matérialisé. Mercredi, les Bleus ont, au fin fond de la Bulgarie, dans cette bourgade retirée de Lovech, pris une option sur la qualification pour les 8e s de finale de Coupe de l'UEFA. Une option qu'ils tenteront de lever ce jeudi (19 h) à  la Meinau en 16e retour.

Le mental plus que les jambes

Puis avant-hier, la troupe de Jacky Duguépéroux a, pour la première fois de la saison, enchaîné un second succès en signant sa 3e victoire en L 1 à  Toulouse (2-1). Sur un score identique à  celui des deux premières, à  Nancy et contre Metz. Pour la première fois aussi en 2005-2006, il reste sur quatre matches sans défaite. Insuffisant, évidemment, pour gonfler les pectoraux. Mais de quoi faire renaître l'espoir qu'Ajaccio semblait avoir éteint une bonne fois pour toutes en venant cueillir le partage des points sur les bords du Krimmeri voici une grosse semaine (2-2). Epuisés par les cadences infernales (six rencontres en dix-huit jours auxquels s'ajouteront deux autres cette semaine, jeudi contre Lovech, puis dimanche face à  Troyes), les partenaires de Guillaume Lacour ont puisé au fond du fond de leurs réserves pour conserver à  la force du jarret les trois points au Stadium. « Après nos récentes déconvenues en fin de match (Bordeaux et Lens notamment), nous nous devions de rectifier le tir et de montrer que nous étions capables de tenir un score jusqu'au bout », sourit un Yacine Abdessadki qui, revanchard, a bonifié son retour à  Toulouse par un penalty marqué à  son ancien club. « Nous avons réussi cette première mission dans notre périple vers le maintien. Personnellement, j'étais revanchard. J'avais quelque chose à  exprimer et j'ai pu le faire grâce à  la solidarité de l'équipe. Certes, nous avons vécu une fin de match difficile, mais nous avons montré notre solidité. Après notre voyage à  Lovech, nous ne savions pas si nous aurions les jambes. Alors, nous avons mis tout notre mental. Ça s'est joué là -dessus. » Remontés au classement à  sept points de Troyes, les Bleus le sont aussi comme des coucous. Amara Diané, auteur d'une impressionnante prestation, même si, pour la première fois depuis quatre matches, il n'a pas marqué, le confirme. « Au club, tout le monde y croit encore, joueurs comme dirigeants. Il reste 11 matches, nous allons tout donner. » Si l'abnégation et l'opiniâtreté finissent toujours par être récompensées, le Racing, qui ne cède pas un pouce de terrain alors que le sort se ligue contre lui depuis des mois, peut encore rêver dégager son horizon. Un succès dimanche contre Troyes à  la Meinau le rapprocherait à  quatre points des Aubois, premiers non-relégables. « Nous n'avons jamais douté de nos capacités », martèle Ulrich Le Pen qui s'est acquitté samedi avec brio d'une mission ingrate de récupération. « Sur le plan comptable, Paris et Ajaccio ne nous avaient pas apporté le bénéfice espéré, mais ce succès à  Toulouse nous permet de continuer sur la lancée des productions de qualité sur lesquelles nous restions. Nous y avons toujours cru. Jusqu'ici, la roue n'a jamais tourné dans le bon sens. Mais cette victoire au Stadium est peut-être un tournant, car elle va jeter le trouble dans l'esprit de nos concurrents directs. » Ainsi requinqués par un succès qui ne figurait sans doute pas sur la projection de Jacky Duguépéroux jusqu'en fin de saison, les Strasbourgeois se refusent obstinément à  renoncer. « Nous ne prévoyons pas trop l'avenir, mais nous savons ce qu'il nous reste à  faire jusqu'en fin de saison », observe ainsi Abdessadki, « Il faut notamment tout gagner à  domicile, à  commencer par Troyes dimanche. Même si tout le monde nous donne pour morts, la relégation n'est pas une fatalité. »

Des Bleus sur le pont

Pontus Farnerud a failli s'arracher les cheveux. Le Suédois, qui avait ouvert le score dès la 6e avant-hier à  Toulouse, a bien cru signer un doublé juste avant la mi-temps. Mais sa superbe frappe du droit a fini sa course sur la transversale d'un Douchez aux pâquerettes. « J'étais dégoûté sur le moment », enrage l'ancien Monégasque, aux anges tout de même après la victoire des siens et, surtout, sa phénoménale production personnelle. Au sein d'un Racing dont la consistance est chaque jour un peu plus louée par la France du football, le Scandinave, qui a cédé sa place à  la 80e après avoir entendu siffler ses adducteurs, est sur la pente ascendante en ce début 2006. Son entente avec Pascal Johansen allait crescendo avant que ce dernier ne se blesse au tendon d'Achille. « Beaucoup ont dit que Pontus et moi ne pouvions pas jouer ensemble, car nos registres étaient trop semblables. Nous sommes en train de prouver le contraire », soulignait d'ailleurs le Colmarien avant son indisponibilité. Depuis, l'aîné des frères Farnerud a trouvé son pendant en Yacine Abdessadki. « Il faut savourer cette victoire », commente-t-il, préférant, fidèle à  son habitude, s'attarder sur la performance collective du RCS plutôt que sur la sienne propre. « Elle va mettre la pression sur les autres. Nous avons montré à  tous que nous y croyons toujours. Il faut profiter de notre bonne semaine passée. Quand Toulouse a réduit le score, nous avons craint que le scénario négatif des derniers matches ne se répète. Si les Toulousains avaient égalisé, la saison était pliée. Avoir résisté constitue un gros plus sur le plan mental. » Un plus, Yacine Abdessadki en a apporté un énorme depuis son retour en Alsace, sur la seule volonté ou presque du président Ginestet. Même s'il a perdu samedi quelques ballons, l'international marocain est un infatigable essuie-glace dans l'entrejeu. Sa complémentarité avec Pontus Farnerud saute aux yeux. Surtout, il a retrouvé celle qui le lie à  Guillaume Lacour et faisait la force du couloir droit la saison passée. Le capitaine du Racing, en difficulté sur la pelouse du Stadium, mais jamais pris en défaut sur le terrain de la combativité, a trouvé en « Abde » une deuxième lame qui a souvent coupé l'herbe sous le pied des Toulousains. Les satisfactions des dernières semaines sont d'ailleurs légion. Devant, de la révélation de Kevin Gameiro à  l'explosion d'Amara Diané, la sous-utilisation de la recrue du mercato, le Slovaque Szilard Nemeth, passe presque inaperçue. Derrière, Cédric Kanté, longtemps perturbé par une douleur aux adducteurs, a mis à  profit son arrêt d'un mois et demi pour se refaire une santé et redevenir la tour de contrôle de l'arrière-garde strasbourgeoise. Dans ses cages, Nicolas Puydebois aligne les sans faute depuis qu'il a pris le relais de Stéphane Cassard, blessé à  Lens le 4 février. Et sur les ailes, Diané, que le RCS aura bien du mal à  conserver, même en cas de maintien, et Ulrich Le Pen, de nouveau au top, flambent. Le retour progressif des blessés est un autre signe encourageant. Habib Bellaïd, qui a joué samedi avec la réserve contre Mulhouse, réintégrera le groupe cette semaine. Pascal Johansen, Hosni et Salim Arrache, tous trois en reprise, en feront de même la suivante. Dans une fin de saison pimentée par un double objectif – la Coupe UEFA et le pari fou du maintien – l'émulation pourrait tirer le groupe vers le haut. Plus qu'un casse-tête, elle constituera un atout pour Jacky Duguépéroux.

Opération pour Gmamdia ?

Victime d'une luxation acromio-claviculaire l'autre samedi contre Ajaccio, l'international tunisien du Racing, Haikel Gmamdia, qui semblait ne pas devoir se faire opérer, pourrait finalement se résoudre à  une intervention chirurgicale. Les soins apportés depuis plus de huit jours à  son épaule blessée n'ont pas permis de résorber significativement la douleur. L'attaquant strasbourgeois consultera ce soir le chirurgien qui avait opéré Karim Hagui pour la même blessure en fin de saison dernière. « Son épaule est instable », indique le kiné du RCS Eric Moerckel, « et il devra de toute façon passer un jour ou l'autre sur le billard. Si nous tentons de le remettre sur pied sans l'opérer, nous n'aurons aucune garantie de résultat et nous risquons de perdre pas mal de temps. N'oublions pas que Haikel est susceptible de participer à  la Coupe du monde en Allemagne (9 juin - 9 juillet) et qu'il pourrait la rater si nous tardions trop. » En cas d'opération, le Tunisien sera absent six semaines minimum. Le cadeau de Le Pen. Alors qu'il avait converti deux penalties contre Metz et à  Bordeaux, mais raté son tir au but à  Lyon-La Duchère en Coupe de France, Ulrich Le Pen, tireur attitré du Racing dans cet exercice périlleux, s'est effacé samedi à  Toulouse au profit de Yacine Abdessadki. « J'étais le second tireur désigné », raconte ce dernier, « Lulu (Le Pen), qui connaissait mon ressentiment à  l'égard de Toulouse et mon envie de revanche, s'est désisté naturellement. Il est venu me dire qu'il fallait que je le tire. J'ai pris mes responsabilités, sans me poser de questions. » Reprise ce matin. Après avoir bénéficié d'une journée de repos, les Racingmen reprendront l'entraînement ce matin à  9 h 30. Ils s'entraîneront également demain en matinée (à  la même heure). Leur ultime séance avant le 8e de finale retour de Coupe UEFA contre Lovech aura lieu mercredi après-midi. Maxime en renfort. Le président Philippe Ginestet, qui ne cesse de clamer son optimisme sur les chances de maintien du Racing, a annulé en dernière minute son voyage à  Toulouse. Son épouse Jennys a en effet donné naissance samedi matin au quatrième enfant du couple, Maxime, joli poupon de 3,7 kg et 50 cm. L'enfant et la maman se portent bien, alors que le papa est aux anges, puisque comme il l'avait souhaité, la journée du 18 février s'est terminée comme elle avait commencé : après la naissance de son fils, le président du Racing a, à  la télé, assisté au succès à  Toulouse, qui marque peut-être la renaissance du club. Lovech à  Ostwald. La délégation bulgare, forte de quelque 80 personnes, prendra ses quartiers demain dans l'hôtel très haut de gamme du château de l'Ill à  Ostwald, le plus luxueux de la couronne strasbourgeoise, pour préparer son 16e de finale retour de Coupe de l'UEFA à  la Meinau jeudi (19 h). « C'est une habitude pour nous », indique Jean-Philippe Caillet, le défenseur français de Lovech, « Le mécène du club, Grisha Ganchev, réserve toujours pour son équipe ce qui se fait de mieux. À Middlebrough mi-décembre, nous logions carrément dans un grand château anglais. » Lovech aura des supporters. Indépendamment de ceux qui prendront place dans les sept bus qui partiront de Lovech et rallieront Strasbourg, le Litex pourra compter sur d'autres supporters : le cercle de famille et d'amis de J.-P. Caillet. Une trentaine de personnes se déplaceront de Metz pour soutenir leur favori et son club. « Ma femme sera là . Ma fille de quatre ans et demi viendra peut-être elle aussi. Tout dépendra du temps. » Le Lorrain a obtenu des dirigeants du Litex l'autorisation de rester quatre jours à  Metz après la rencontre.
L'histoire est en marche ...
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silex57
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Message par silex57 »

C'est assez paradoxale quand même, c'est loin d'être le meilleur de nos derniers matchs en L1 et c'est le seul qu'on gagne ! Pour une fois y'a pas un jeune de l'équipe adverse qui marque le but de sa vie et la non voyance de l'arbitre a profité pour une fois au Racing. Faut dire que depuis le début de la saison question chats noirs on a fait le plein le vent a peut être tourné ??
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
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