[05/06] 16ème CDF : Colmar / Monaco : 1-0

L'actualité du Racing dans les coupes nationales
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D520
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Message par D520 »

attend , faut pas oublier que Colmar est la ville de France où il pleut le moins ;)

il y a vraiment un micro climat du à  la proximité des Vosges ;)
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :Le journal, la télé, et le terrain...

A trois jours du seizième de finale de Coupe de France contre Monaco, les SR Colmar se sont entraînés hier dans la bonne humeur. Sans oublier les journaux, la télé et le terrain.

« T'as pas les DN ? On passe sur FR3 tout à  l'heure. Pourvu qu'on puisse jouer ici mercredi. »
Alors que les candidats spectateurs se faisaient rares pour retirer les billets réservés au Stadium (il en restait environ 300 à  chercher hier matin), baigné dans une superbe clarté par un soleil sans faille, joueurs et dirigeants avaient presque tous les trois remarques précédentes à  la bouche.
A Colmar et dans toute la région, l'intérêt médiatique du match de mercredi est en effet énorme depuis deux semaines. Notre journal a notamment sorti hier dans son édition colmarienne une double page couleur avec la photo de l'équipe et les portraits de tous les joueurs. Ces derniers sont évidemment honorés de cet intérêt comme par le passage hier en direct dans l'émission sportive régionale de Fance 3 à  la télé.
Mais tout cet engouement ne leur fait naturellement pas négliger, bien au contraire, l'essentiel : le match. Et tous ont, bien sur, regardé de près le terrain recouvert d'une couche de neige de trois à  cinq centimètres. Jouera ? Jouera pas ? Les avis étaient divergents mais plutôt optimistes.

« Aujourd'hui, c'est jouable. Le ballon roule bien sur la neige »

« Aujourd'hui, il est jouable, a affirmé Dominique Lihrmann, le coach. Le ballon roule bien sur la neige, la pelouse est molle sur deux centimètres et seulement gelée en profondeur. Je préférerais donc que le temps ne change pas d'ici à  mercredi, que le radoucissement annoncé n'arrive pas. Et il ne faut surtout pas retirer la neige qui a un effet protecteur. »
Mais place au foot. Hier matin eut lieu sur le terrain stabilisé, l'avant-dernière séance d'entraînement. « Demain lundi, repos, précisa André Herrmann, le vététiste passionné, ex-organisateur des 2h de Luttenbach, devenu préparateur physique cette année. Puis mardi soir à  18h aura lieu la dernière séance. A 20h on partira en bus pour Dieffenthal d'où on ne rejoindra le Stadium que mercredi vers 17h. »
Dix minutes d'échauffement, une heure avec ballon et notamment un intéressant exercice avec des cordes pour travailler la zone, puis dix minutes intensives pour la vivacité à  la fin, la séance d'hier (une heure trente) fut intense mais pas trop.

« Nous n'avons pas trop de pression. Ce qui nous arrive est tellement superbe qu'il n'y a pas de raison de s'en mettre. »

« Depuis deux-trois semaines qu'on est qualifié et depuis qu'on connaît l'adversaire, continua Herrmann, on a axé notre travail dans trois directions : le jeu aérien où Monaco est très fort, la conservation du ballon et l'explosivité car il faudra évidemment gagner les duels. Tout le monde a bien bossé et les dernières séances, évidemment, ne sont plus très dures car il faut « faire du jus » comme on dit et ne plus taper dans les lactates. »
Avant la douche bienfaisante et le passage à  France 3, Christophe Heitzmann, le plus ancien des Verts (18 ans de présence), résuma un peu l'impression générale : « Non, nous n'avons pas trop de pression. Ce qui nous arrive est tellement superbe qu'il n'y a pas de raison à  s'en mettre. » Et le stoppeur de répondre : « Qu'est-ce ça me fait de devoir marquer Christian Vieri ? D'abord il faudra que je joue. Ensuite, ce sera pour moi une énorme fierté et je n'aurai absolument pas peur. Jusqu'à  présent le joueur le plus connu que j'ai eu à  surveiller était Carmelo Michiche, mais c'était un autre style, plus petit, plus vif que Vieri... »
Alors bien sur, parmi les observateurs, une autre question taraudait l'esprit hier : les SRC auront-ils une chance de battre Monaco compte tenu de l'état du terrain ?
« La différence de technique et de physique sera la même que sur un sol normal, termina Lihrmann. Par contre au niveau engagement et mental on aura une carte à  jouer devant des pros qui hésiteront peut-être à  s'engager à  fond... »
L'Alsace a écrit :Ils ont éliminé une Ligue 1

Jura Sud, Schiltigheim, Clermont, Calais… Un jour, ces amateurs de CFA ou de CFA 2 ont éliminé des professionnels de Ligue 1 en Coupe de France. Ils nous livrent les secrets de leur « pêche au gros ».

1999 : Jura Sud (CFA 2) bat Toulouse 1-1 (8-7 aux tirs au but)

Roland Nicod avait marqué le but de la victoire pour Jura Sud. « Pour battre une équipe de Ligue 1 ? Je crois tout d'abord qu'il ne faut pas attendre le "soi-disant" miracle. On ne met pas onze joueurs pros au tapis sur un simple coup de bol. Pour espérer passer le tour, il faut être à  100 % de son potentiel, être également acteur et non pas spectateur. Bref, il faut jouer sa carte à  fond, et ne pas attendre que l'autre fasse une grosse bêtise. Avec Jura Sud, on avait mis le paquet pour affronter Toulouse. Durant les deux semaines précédant le match, nous avions adopté un vrai rythme de pro. On s'entraînait quasiment une fois par jour, on réalisait de grosses séances tactiques, en fonction notamment des petits points faibles de l'adversaire, et on travaillait beaucoup le physique. Cela nous avait d'ailleurs servi car nous avions fait jeu égal avec les Toulousains jusqu'à  la 120e minute de jeu. Face à  une équipe pro, il ne faut finalement rien laisser au hasard. Pour cela, je crois qu'il y a un travail psychologique à  effectuer. Tout est possible dans le foot, mais encore faut-il en être intimement persuadé une fois sur le terrain. Nous, après avoir battu Saint-Etienne au tour précédent, je peux vous garantir que les Toulousains ne nous faisaient pas peur. On était de véritables "morts de faim". On n'était pas là  pour limiter la casse ou faire plaisir à  nos supporters. Les Colmariens devront bien se dire que la victoire est jouable. Je les ai vus jouer au 8e tour contre Jura Foot et, pour moi, ils ont les moyens d'embêter les Monégasques. Il faudra pour cela qu'ils restent bien en place, qu'ils ne se déconcentrent pas et qu'ils parviennent à  jouer tous les coups à  fond. En tout cas, sur un match comme ça, les regrets sont interdits. »

2003: Schiltigheim (CFA 2) bat Troyes 3-1

José Guerra, l'entraîneur de Schiltigheim : « C'est dans la tête que ça se joue. Quel que soit le niveau auquel il évolue, le petit doit se donner de l'ambition. La Coupe de France peut gommer les niveaux sur un match et ce pour une raison simple : parce que les joueurs ont confiance en eux. J'ai demandé à  Dominique (ndlr : Lihrmann, l'entraîneur des SRC) : "Toi aussi, tu as vu cette lueur dans les yeux de tes joueurs ?" Il m'a dit que oui. Pour tout le monde, arriver en 32e de finale et joueur contre une L1, c'est une fête. Mais les joueurs veulent-ils s'arrêter là  ou en veulent-ils encore ? Sur un match, les choses peuvent aller très vite. Je me souviens d'un traquenard dans lequel on était tombé avec le Racing, à  Noisy-le-Sec. On nous avait imposé un défi physique et psychologique qui serait difficilement imaginable aujourd'hui. Je peux vous dire que ça nous avait fait bizarre, bien que nous venions de l'élite… D'ailleurs, de nombreux joueurs amateurs viennent de centres de formation des clubs pros. C'est important parce qu'ils ont une bonne culture tactique et technique, et en plus, ils ont un esprit de revanche, ils veulent montrer qu'eux aussi peuvent bien jouer. Monaco viendra-t-il avec une grosse motivation, avec son équipe type ? Ça peut peser dans la balance. Une équipe de CFA ou de CFA 2 bien en place peut aujourd'hui contrarier un club de L1 qui n'est pas dans son meilleur jour. Le conseil que je donnerais aux Colmariens : se faire plaisir, et ne pas oublier de jouer. Pour les avoir affrontés en match amical, je peux vous dire qu'ils ont fait beaucoup de progrès. Je suis content de ce qui leur arrive, surtout pour Dominique, qui avait failli arrêter à  un moment… C'est un juste retour des choses. Et je ne voudrais pas rater ça, mercredi ».

1997 : Clermont (CFA) bat le PSG 4-4 (4-3 aux tirs au but)

Olivier Enjolras était le gardien de but de Clermont foot : « Pour battre une Ligue 1, il n'y a pas de truc en particulier, il y en a plusieurs. D'abord, il faut arriver à  faire déjouer le gros et ne pas se prendre le premier but. Parce qu'en Coupe de France, le temps joue pour le petit et fait stresser le gros. Cela dit, notre victoire contre le PSG était tout à  fait différente, puisqu'on perdait 4-1 à  vingt minutes de la fin ! Devant notre public, ils ont commencé à  nous laisser jouer, et là , tout est allé dans notre sens. On réussissait tout ce qu'on tentait, on faisait contrôle, reprise de volée et but en pleine lucarne, alors qu'en face, ils ont mis un but contre leur camp. Après, les tirs au but, c'est du un contre un. Ce jour-là , j'ai arrêté deux pénalties. C'est impressionnant de jouer une Ligue 1, mais on ne faisait pas de complexe. Ce sont surtout les gens autour de nous qui nous y font penser… Les pros, ils font les gestes un peu plus rapidement, ils sont un peu plus précis, et c'est pour ça qu'il faut être à  100 % contre eux. Cette victoire contre le PSG a agi comme un tremplin pour nous. On s'est rendu compte qu'on avait du potentiel dans l'équipe, qu'il y avait un public, un stade qui était prêt à  vibrer pour le foot. Avec l'argent qu'on a gagné cette année-là  grâce à  la Coupe, on a réussi à  gravir les échelons pour arriver en Ligue 2. Monaco, on les a affrontés l'an dernier en quart de finale de la Coupe de la Ligue. C'est rigoureux et réaliste. Ils ont eu trois occasions et on a perdu 1-0. Mais je le répète, en Coupe de France, il faut y croire. En tout cas, moi, je dis m… à  Colmar ! »

2000 : Calais (CFA) bat Strasbourg 2-1 puis Bordeaux 3-1 (a.p.)

Jérôme Dutitre, attaquant de Calais : « Il n'existe malheureusement pas de recette miracle pour "taper" une équipe de L1. Même à  Calais ! En revanche, on connaît les quelques ingrédients qui peuvent permettre de réaliser l'exploit. Le premier de tous, je n'apprendrai rien à  personne, c'est le coeur. Par rapport à  un joueur pro, un amateur est un peu moins physique, un peu moins technique et un peu moins rodé tactiquement. Mais dans 99 % des cas, il a en revanche plus envie. Car lui joue le match de sa vie. C'est là -dessus que la différence de niveau peut être gommée. Après, la rigueur est aussi déterminante. Contre une L1, l'erreur est interdite. Il faut s'appliquer sur tout, même sur une passe à  deux mètres. Devant le but, la petite occasion qui se présente forcément doit terminer au fond. Enfin, tactiquement, une équipe de CFA ou de CFA 2 peut poser des problèmes à  une équipe de l'élite en ne lui laissant pas un centimètre de liberté. Les joueurs pros ne sont pas habitués à  avoir toujours quelqu'un sur le dos. Le jeu étant plus tactique en L1, ils ont l'habitude de pouvoir se retourner assez tranquillement. Nous, en 2000, on ne lâchait pas les mecs d'une semelle. On les bousculait comme ça. On était partout. J'espère que les Colmariens pourront en faire autant devant Monaco. En tout cas, je veux surtout leur dire de croire en leur chance. Elle est infime, mais elle existe ! Ils doivent se dire qu'ils ne sont pas là  par hasard et que les quarts ne sont finalement qu'à  deux tours. Les mecs qu'ils auront en face d'eux ne sont pas des surhommes. Nous, en toute honnêteté, on ne craignait personne. Enfin dernier conseil que je vais donner aux Colmariens : s'ils doivent marquer, qu'ils le fassent de préférence à  la 85e ! »
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argueti
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Kuentz : « Un autre monde »

Philippe Kuentz, l'ancien docteur de la clinique du sport au Diaconat de Mulhouse, se trouve depuis l'été dernier au chevet de l'AS Monaco, qui dispose de belles structures médicales.

Cela a été le fruit d'une longue réflexion. Mais quelque part, il ne pouvait pas refuser une telle proposition : devenir le médecin d'un club comme l'AS Monaco. Philippe Kuentz, qui travaillait alors à  la clinique du sport du Diaconat de Mulhouse, a franchi le pas l'été dernier. « Ce n'était toutefois pas une décision facile à  prendre, assure-t-il, par rapport à  ma clientèle et mes origines alsaciennes. J'ai fini par prendre le pari de venir ici, parce que c'est un nouveau challenge professionnel, avec aussi tout l'attrait que peut avoir un grand club de football. J'ai été mis en relation avec l'ASM par l'intermédiaire du professeur Jaeger, qui est un proche de la Principauté au travers de l'Institut de médecine du sport de Monaco. Le rapprochement s'est fait grâce à  ses connaissances ».

« Un emploi à  super plein temps »

Depuis, Philippe Kuentz vit à  120 à  l'heure, tant cela déborde d'activité sur le Rocher, avec des matches quasiment tous les trois jours. « La répétition des rencontres fait que j'occupe un emploi à  super plein temps. Je suis présent à  tous les entraînements à  la Turbie (Ndlr : le lieu d'entraînement de Monaco dans l'arrière-pays), j'effectue tous les déplacements avec l'équipe. Avec parfois trois matches du dimanche au dimanche, on peut dire que c'est vraiment chaud. Et les déplacements débutent par une mise au vert la veille, le retour dès la fin du match ne coïncidant pas avec une fin de labeur. Car il y a encore les éventuels blessés à  revoir immédiatement pour enclencher au plus vite le processus de guérison. » L'Alsacien a aussi pu vivre bien des péripéties depuis le début de la saison, avec le départ de préparateurs physiques avec Didier Deschamps, son remplacement par Francesco Guidolin, ainsi qu'un mercato très actif, avec des départs de joueurs majeurs comme Evra ou Adebayor, ainsi que des arrivées comme Vieri ou Di Vaio. Hier, Philippe Kuentz faisait passer tous les tests nécessaires au jeune Alexandre Licata, recruté à  Louhans-Cuiseaux en National. « C'est vrai que j'ai eu tout juste le temps de me familiariser avec la méthode Deschamps que, déjà , je devais remettre les crampons pour assimiler celle de Guidolin. Avec l'entraîneur, le dialogue est permanent, car il a besoin de savoir quel joueur est fatigué, quel est le degré de la blessure… »

Cinq kinés, quatre préparateurs physiques

Il a la chance de pouvoir bénéficier de moyens importants. « C'est vrai, les choses se font partout et quel que soit le sport, mais là , on dispose de moyens supplémentaires. On peut ainsi passer une imagerie par résonance magnétique plus rapidement qu'ailleurs. Le club jouit d'une aura certaine. L'ASM, c'est important à  Monaco. Le Prince soutient le club et suit sa vie de près. En terme de soins, la prise en charge est rapide et complète. Je suis employé à  temps plein, assisté d'un autre médecin à  mi-temps. Le club dispose de cinq kinés, trois pour l'équipe première, deux pour celle de CFA, ainsi que de quatre préparateurs physiques. Les structures s'améliorent sans cesse à  la Turbie, qui sera bientôt dotée d'une balnéothérapie. » Et Philippe Kuentz n'a pas eu trop de mal à  se faire au monde du football professionnel, qu'il ne côtoyait guère à  Mulhouse. « C'est un autre monde, mais j'y suis entré avec facilité. C'est différent de tout ce que j'ai connu auparavant, car tout y est amplifié. Il s'agit d'entourer le sportif, de le ménager, le protéger, l'accompagner ». Demain soir, le « doc » sera très heureux de fouler la pelouse colmarienne, ce qui lui permettra de se rapprocher de ses racines.

Feu vert de la commission centrale

André Hahn, membre de la commission centrale de la Coupe de France qui était au Stadium hier, a déclaré le terrain praticable.

Le coup d'envoi des 16e s de finale entre les SR Colmar et Monaco devrait donc être donné demain soir sur les coups de 19 h. C'est du moins ce qui a résulté de la visite d'André Hahn. Le représentant de la commission centrale de la Coupe de France, dépêché par la Fédération pour prendre une décision immédiate, a fait les 100 pas sur le terrain d'honneur du Stadium, hier vers 16 h 30, en compagnie de José Esposito, président délégué de la LAFA, Gérard Baumann, membre de la LAFA, Roland Hunsinger, le président des SRC, de nombreux journalistes et quelques dirigeants colmariens. « Je pensais que la pelouse était plus dure, observait André Hahn. J'étais à  la Meinau samedi et là -bas le terrain était dur comme du béton. Mais à  la Meinau, il n'y a pas de soleil. La remise du match face au PSG était donc logique. » Il reste que le Stadium accueillera cette rencontre dans des conditions de football assez particulières, un tapis blanc recouvrant pratiquement l'intégralité de la pelouse. « De toute façon, il faut faire le maximum pour que ce match ait lieu puisque Monaco n'a pratiquement plus de date pour un éventuel report. La Ligue professionnelle m'a même proposé de mettre une souffleuse d'air chaud à  disposition, mais au prix d'une location de 150 000 euros que la ville, la ligue et le club auraient dû prendre en charge. Franchement ce n'est pas sérieux. » Dans la matinée déjà , José Esposito et Gérard Baumann avaient fait un petit tour du côté de la rue Ampère et ils en sont repartis pas vraiment convaincus de la possibilité de jouer. Cet après-midi, en revanche, Gérard Baumann était moins réticent. « Si ça n'avait pas été un match de Coupe de France, je l'aurais remis tout de suite ce matin à  11 h. Mais le soleil a réchauffé la pelouse qui est maintenant plus accessible. » Philippe Mura, le concierge de Stadium qui se multiplie depuis quelques jours, a alors proposé de nettoyer la pelouse avec une machine spéciale, essai à  l'appui. « Elle est très efficace, remarquait André Hahn, mais de l'avis général, il vaut mieux laisser la neige qui formera un petit matelas qui amortira les éventuelles chutes. Ce match se déroulera dans des conditions difficiles certes, mais il pourra se disputer car le ballon roule et la surface du terrain n'est pas gelée. On va laisser la décision finale à  l'appréciation de l'arbitre. » La balle est désormais dans le camp de M. Fraize qui remplace M. Moulin, initialement prévu, mais qui n'a pas tourné assez vite lors des tests physiques et qui a été rétrogradé.
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Pinon
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Message par Pinon »

Francesco Guidolin a communiqué sur le site de l'AS Monaco (http://www.asm-fc.com) le groupe qui affrontera en Coupe de France Colmar.

Le groupe Monégasque
Warmuz, Biancarelli - Dos Santos, Modesto, Cubilier, Squillaci, Licata, Veigneau, Givet - Perez, Zikos, Meriem, Maurice-Belay, Plasil - Gigliotti, Gakpe, Di Vaio.

Blessés : Cubilier (grippe), Chevanton (ménisque droit), Gerard (tendon d'Achille), Roma (adducteurs)
Suspendus : Aucun
En sélection : Aucun
Choix de l'entraîneur : Lescure, Mangani, Vieri, Bernardi et Kapo
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais

Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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Message par argueti »

DNA a écrit :Avec passion, sans pression

Le Stadium, enneigé et gelé, sera comble pour la première fois, avec plus de 5000 spectateurs. Tous supporters des verts, qu'ils tenteront de porter vers un énorme exploit face au ténor de la L1.

Ce match là , ils veulent tous le jouer. Plus personne ne se plaint de blessure ou de fatigue. A l'entraînement, depuis quinze jours, chacun s'emploie sans retenue. Surtout ceux qui n'ont pas gagné le dernier match de championnat à  Dole. Pas besoin pour l'entraîneur de préparer un discours subtil. L'événement engendre la motivation. Et tout Colmar, tous les amateurs du football régional, misent sur le concours de l'hiver haut-rhinois pour contribuer à  équilibrer les chances.
« On jouera », notait Dominique Lihrmann ce mardi encore, avant de partir au vert, en compagnie d'une vingtaine de joueurs, ceux qui figureront sur la feuille de match, plus Maadi, Zemb, barré par les mutations, et Barquero. « Le foot se joue aussi en hiver et on n'a pas tous une pelouse chauffée. Les deux centimètres de neige, ce n'est pas optimal. Mais des bonnes pelouses, on n'en rencontre pas souvent et on s'adapte. »
André Hahn a donné le feu vert lundi. M. Fraize libérera (ou non) les joueurs ce soir, alors que le froid, nécessairement sera tombé sur le stade, allié occasionnel souhaité d'un groupe qui se dit que « les pros ne s'engageront peut être pas à  fond. » Pas sûr, une pelouse délicate favorisant forcément les meilleurs techniciens. Pour le mental, en revanche, les données peuvent s'inverser.

«Je suis cool, parce que cette fois on aura le beau rôle»

« Il n'y a aucune raison pour que la pression nous étouffe, ajoute l'entraîneur des SRC. Tout ce qui nous arrive est du bonus. On prendra un an d'expérience, d'apprentissage, quel que soit le résultat. Je suis cool, parce que, cette fois, nous avons le beau rôle. » La foule pour permettre à  chacun de se donner à  100%.
José Guerra, copain de Doumé Lihrmann, sera présent. Et Albert Gemmrich. Et José Esposito, le président-délégué de la LAFA, le président général des SRC, le toubib, qui explique. « La pelouse ne sera pas dangereuse. » Pas Martin Djetou, qui a quitté son Colmar d'adoption pour Istres, lui qui aurait aimé saluer ses amis Monégasques.
L'AS Monaco, qui a rejoint le secteur hier soir, ne fera pas l'impasse. Même si Guidolin laissera au repos plusieurs titulaires (Vieri notamment) dont il aura grand besoin lors d'un hiver puis d'un printemps surchargés. Ecoutons Manu Dos Santos, de retour du Benfica. Il en veut.

« On ne prendra pas les Colmariens à  la légère »

« Ce sera un match très important pour nous, car la coupe de France peut nous permettre de nous qualifier pour l'Europe. On ne prendra pas l'adversaire à  la légère. Sinon, on s'expose à  une mauvaise surprise. On sera prêt physiquement et mentalement. C'est indispensable pour passer. »
Discours empreint de sagesse, auquel nous souscrivons volontiers. Les pros désormais sont avertis. Monaco, même sans Vieri et quelques autres grands noms, dispose d'un ensemble élargi, d'une deux en CFA, de « remplaçants » désireux de saisir leur chance. 150 000€ en plus pour le qualifié. La moitié du budget colmarien.
Même si, sur le terrain, un compétiteur ne songe pas à  la prime, s'il veut gagner par définition, un club a besoin aussi de finances saines. La Coupe de France fera du bien aux SRC de l'avenir. Ceux qui comptent sur la coupe pour préparer le championnat.

Pagalou en vert et bleu

Pascal Johansen était ramasseur de balles en 1992 lors du 32e des SRC contre Lens. Le Racingman a promis de venir supporter son club formateur contre Monaco.

« Pourquoi on me surnomme Pagalou ? C'est depuis tout petit aux SRC. Je ne me souviens plus pourquoi. Mais cela ne me gêne pas, au contraire. »
Pascal Johansen et les verts de Colmar. Une longue et pleine histoire d'amour. Le club de ses débuts, celui de ses copains, celui de son père Bernard et celui de Frédéric. Le club qui l'a révélé davantage encore au grand public lors de la saison du titre en DH. Alors, Pagalou survolait les rencontres, forçait l'admiration. Puis s'en alla, logiquement, du côté de la Meinau voisine et amie. Un Racing qu'il aimerait contribuer à  maintenir parmi l'élite.
« On a laissé dix points en route, qui nous font défaut. Mais on va s'accrocher. Moi, ça va mieux au terme de deux mois difficiles. » Tempérament combatif et talent pur pour apporter sa contribution à  l'opération survie des bleus. Coeur qui parle pour évoquer le parcours des Colmariens.
« Ils veulent jouer et je les comprends. Ce sera le top pour eux. Cela aurait été mieux un samedi pour un match de cette importance. Je n'ai pas vu jouer les SRC cette année, mais j'ai de bons échos. J'ai joué longtemps en jeunes avec Mika Rodriguez, qui a un an de moins que moi. Un vrai buteur. J'ai eu Doumé Lihrmann comme entraîneur à  sport-études. Intéressant sur le plan technique.

«Un peu ma famille»

Je connais Sergio Da Costa depuis les poussins et j'ai joué avec Christophe Heitzmann lors de ma dernière année, géniale, avec les verts. Les SRC étaient un peu ma famille. Le stade des Francs surtout, qui me rappelle tellement de bons souvenirs. J'y allais tout gosse déjà  avec mes parents, mon frère. Le nouveau Stadium, c'est autre chose, c'est un peu bizarre. Je n'y ai forcément pas mes repères. »
Pagalou tel qu'en lui même. Fidèle en amitié. Capable de comprendre ce qui se passera dans la tête des Colmariens autant que des Monégasques avant ce match dont tout le monde parle.
« Colmar a besoin, Colmar mérite une bonne équipe de football et je ne suis pas surpris par l'engouement. Ils tombent sur une bonne formation, prestigieuse, de Ligue 1. A eux de bien en profiter, de prendre du plaisir. Monaco est en plein changement et ne se présentera sans doute pas au complet. Avec le Racing on vient de réussir un bon nul là  bas. Il faudra se méfier de ses individualités. Ce sera une super affiche, dans des conditions de jeu risquant d'être difficiles.. »
Pascal Johansen n'hésiterait pas à  s'engager sans retenue ; à  l'instar des joueurs de la Principauté. « Mais en foot, il existe toujours une chance de gagner pour chacun. Les surprises ne manquent jamais. Les Monégasques évolueront dans un petit stade, face à  une équipe portée par son public. Aux SRC de jouer avec envie. »

Affaire de coeur

Trois ans après les géants verts du Sporting Schiltigheim, d'autres verts vont tenter ce soir de faire leur place dans la Légende la Coupe de France. Ceux de Dominique Lihrmann, ceux des SR Colmar.
La raison leur accorde 0,01% de chance de passer face aux Monégasques, mais l'incertitude liée à  la douce folie de la coupe, l'état du terrain et... celui du public, ou l'état de motivation peuvent augmenter cette minuscule chance. « Jouez sans complexe », crie José Guerra, l'entraîneur de la folle épopée du club bas-rhinois.
« Donner du bonheur à  des gens qui, parfois, ne s'intéressent même pas au foot mais qui nous ressemblent. Comme nous, ils travaillent 35, 40, 55 ou 70 heures par semaine », disait à  l'époque de l'aventure schilikoise, Pierre Fancello, l'un de ses super-héros.
Dans quelques heures, des étudiants, un lycéen, des ouvriers, un ingénieur informaticien, des chômeurs, un cariste, un conducteur d'engins, un employé de mairie, un employé de banque, un logisticien et des commerciaux vont défier des footballeurs, parfois millionnaires en euros. Ceux-là  sont sûrement plus résistants, plus endurants, plus techniques, plus talentueux aussi.
Mais les Colmariens ont l'avantage du coeur. A eux de le savoir et d'en user, d'en abuser même. Le coeur n'en a rien à  faire de la raison. Et c'est lui qui construit 99,99% des belles histoires.
L'Alsace a écrit :Tous les feux sont au Vert

Les SRC ont effectué leur dernier entraînement, hier soir sur le synthétique du Stadium, avant de se rendre au vert à  Diefenthal. Les Verts seront au grand complet, ce soir, à  l'occasion de ce grand rendez-vous face à  Monaco.

La tension est encore montée d'un cran du côté du Colmar Stadium et la contre-visite du terrain imposée par la Fédération française de football (voir ci-contre) n'a pas empêché Dominique Lihrmann de garder son éternel sourire. L'entraîneur des Verts, qui n'a pas raté une miette de toutes les discussions concernant l'état du terrain ces deux derniers jours, est convaincu de la praticabilité de la pelouse. « La fine couche de neige poudreuse qui recouvre la pelouse sera aplatie au bout de dix minutes de jeu. On jouera donc sur un billard à  tapis blanc. Bien chaussé, cela ne devrait pas poser de problème. De toute façon, quel que soit l'état du terrain, ce sont toujours les techniciens qui sont favorisés et c'est normal. Monaco étant bien supérieur techniquement, la différence restera car les conditions seront aussi difficiles pour nous que pour eux. »

“ On se nourrit d'une lueur d'espoir”

Les Colmariens ne vont cependant pas aborder cette rencontre en victimes expiatoires même si Dominique Lihrmann évalue à  3 % le pourcentage de chances de passer. « C'est un pourcentage réaliste entre une équipe phare de la Ligue 1 et une formation du 5e niveau du championnat de France. Nous allons néanmoins aborder cette rencontre comme nous le faisons avant chaque match, joueurs et entraîneurs, entre le doute et l'espoir. Le doute de ne pas être à  la hauteur de l'événement et de prendre une pilule comme l'écart entre les deux équipes le laisse supposer. Et l'espoir, c'est de trouver une petite porte entrouverte vers un miracle. On se nourrit de cette lueur d'espoir. » Pour atteindre le Graal, les Colmariens se préparent depuis une dizaine de jours de manière irréprochable. « Ils ont été appliqués et bien mis sous tension par le staff, reconnaît Lihrmann. Car ils savent qu'il faut qu'ils soient à  150 % de leurs moyens pour espérer seulement gêner les Monégasques. Quant à  gagner, c'est difficile de l'imaginer. »

“ Mes joueurs seront enthousiastes”

En effet, depuis le tirage au sort, les Alsaciens ont suivi de près les performances de leurs adversaires et même si leur début de l'année n'a pas été parfait en championnat, Dominique Lihrmann et ses hommes ont tout de même noté avec quelle maîtrise ils se sont qualifiés en Coupe de France en atomisant Rhône Vallées, qui évolue également en CFA 2, (6-0). « Nos doutes peuvent être accentués par le sérieux avec lequel Monaco a entamé ce 32e de finale. L'entraîneur rhodanien a été impressionné par cette équipe qui a rapidement fait le nécessaire pour ne pas commettre un péché mortel. » Pour ne pas subir le même sort que ses prédécesseurs, qui étaient menés 5-0 à  la mi-temps, les Colmariens se sont lancé un challenge « de tenir 5 minutes, puis 10 minutes, puis un quart d'heure et ainsi le plus longtemps possible et de produire un peu de jeu pour se créer une occasion. Car il n'y en aura pas beaucoup. » Pour atteindre cet objectif, Régis Kittler et ses hommes n'auront pas intérêt à  musarder en chemin. Face à  des Monégasques qui voudront rapidement se mettre à  l'abri, les Colmariens devront se montrer prêts d'entrée de jeu et redoubler d'attention. « L'idée, c'est de ne pas les regarder jouer et d'être animé par la volonté de se hisser à  leur niveau. Les schémas et les systèmes, c'est bien, mais l'enthousiasme est encore plus important. Et je pense que mes joueurs en auront à  revendre. » Dominique Lihrmann se doute bien que la mission qu'il va demander à  ses joueurs n'est pas loin d'être qualifiée d'impossible, mais la zone que les Verts pratiquent avec insistance depuis le début de la saison peut porter ses fruits. « Il faudra leur laisser le moins d'espace possible et pour cela, il va bien falloir les chercher. C'est à  double tranchant, je le sais, mais nous n'avons pas les propriétés pour être à  onze derrière. Vu la qualité de notre adversaire, nous n'avons pas intérêt à  laisser trop de brèches. On a été véritablement gêné par Ribeauvillé et Raedersheim, lors de nos premiers tours, ce sont deux bons exemples pour nous. Et il ne faut oublier que nous pourrons compter sur le soutien du public. »

« Moi, je ferais jouer »

Grosse émotion, hier matin du côté du Stadium, quand les dirigeants des SRC ont appris que la Fédération avait demandé une contre-expertise de la praticabilité du terrain à  la suite d'un fax envoyé par l'AS Monaco, soucieuse de ne pas tomber dans le même traquenard qu'à  Vesoul où elle avait galéré pour gagner 3-2 sur un terrain enneigé. En l'absence de Philippe Kalt, en Espagne, c'est son confrère Stéphane Moulin, de Besançon, et Georges Conrad, l'ex-arbitre international alsacien, qui sont venus sur place sur les coups de 13 h. Les deux hommes ont arpenté la pelouse avant d'abonder dans le sens d'André Hahn qui, la veille, avait considéré que la rencontre pourrait se dérouler. « Moi, je ferais jouer », concluait Stéphane Moulin avant de téléphoner à  la Fédération. Blanc ou vert. Stéphane Moulin a également passé un coup de fil à  Marc Batta, le président des arbitres, afin qu'ils demandent aux hommes en noir de venir au Stadium, aujourd'hui vers 11 h au lieu de 13 h. « C'est l'arbitre qui décidera de laisser ou d'enlever la neige. S'il opte pour la seconde solution, il faudra au moins quatre heures au service de la ville pour déneiger le terrain. » Ecran géant. Les dirigeants des SRC ont souhaité placer un écran géant sur le parking du Stadium afin de contenter le maximum de spectateurs qui n'ont pas trouvé de billets. Ils ont ainsi pris contact avec le responsable de TV7, la télévision locale de Colmar qui mettra les images du match à  la disposition de TF1, afin qu'il fasse les démarches nécessaires auprès de la chaîne nationale. Cette dernière a répondu par la négative estimant que « votre projet pourrait porter préjudice à  l'exclusivité des retransmissions télévisuelles de TF1 et Eurosport. » Télévision. Les déçus pourront néanmoins voir le match en différé puisque Vialis propose de revivre sur TV7 l'intégralité du match, les samedis 4 et 11 et les dimanches 5 et 12 à  15 h et à  21 h. Coup d'envoi. Celui du match entre les SRC et Monaco sera donné par Christophe Boesch, un footballeur de Biesheim de 29 ans qui lutte contre une maladie orpheline et dont les parents et amis ont lancé une souscription afin de trouver les 200 000 euros nécessaires pour un séjour dans un hôpital au Canada. 100 membres des SRC ont déjà  répondu favorable à  l'appel. Le retour de Keagan. Le club colmarien est, bien sûr, inondé d'encouragements. C'est un e-mail émanant d'Angleterre qui a surpris tout le monde puisqu'il est signé Ivor Minmis que les Verts des années 79-80 avaient surnommé Keagan. L'assistant d'anglais au CES Molière se souvient encore de Raoul Baechler, Claude Deck, Bernard Johansen et Dominique Lihrmann à  qui il adresse un amical salut. Décollage à  Colmar. La délégation monégasque a atterri hier soir à  l'EuroAirport de Bâle — Mulhouse avant de rejoindre Rouffach, sous escorte motorisée, où elle a passé la nuit. En revanche, elle décollera immédiatement après le match en Fokker 100 depuis l'aéroport de Colmar — Houssen, puisque ce dernier est de nouveau doté de tous ses équipements depuis cette nuit. Olivier Sorlin transféré à  Rennes. Le milieu de terrain monégasque a été transféré hier à  Rennes. Agé de 26 ans, l'ex-Montpelliérain est arrivé en Principauté cet été. Après quatre saisons passées au Stade rennais, où il s'était imposé dans le couloir droit du milieu de terrain, Olivier Sorlin retrouve le club breton. Muslim prêté à  Willem II. Le jeune milieu de terrain défensif monégasque Marko Muslin, formé à  l'AS Monaco, a été prêté jusqu'à  la fin de la saison au sein du club néerlandais Willem II.
Manu
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Message par Manu »

Allez Colmar donne nous de la fierté, celle que l'on a perdu avec le Racing...
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PoY
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Message par PoY »

Tu as perdu ta fierté à  cause d'un match de foot ? Tu me déçois là  Manu :roll:
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argueti
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Message par argueti »

La fierté, ca fait 8 mois qu'elle existe plus, à  force de se faire chambrer tous les lundis matin ...
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Message par Manu »

PoY a écrit :Tu as perdu ta fierté à  cause d'un match de foot ? Tu me déçois là  Manu :roll:
Footbalistiquement parlant bien sur... ;)
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PoY
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Message par PoY »

Tu m'as fait peur :lol: :hips:
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