[05/06] 16ème UEFA aller : Litex Lovech / RCS : 0-2

L'actualité du Racing dans les coupes européennes
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NéRiK
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Message par NéRiK »

Evitons de perdre, ce serait une bonne chose. :roll:
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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lolo
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Message par lolo »

Tomtom a écrit :est ce que quelqu'un sait s'il est retransmis sur une chaine? svp
Le match sera retransmis sur TPS Star, à  partir de 15h25, en direct. ;)
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Tomtom
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Message par Tomtom »

merci
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raphou96
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Message par raphou96 »

Cette retransmission va être dur à  suivre, ils pourraient attendre que je soit rentré du boulot :lol:
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :Ganshev, Bulgarian way of live

Grisha Ganschev, jeune, discret et richissime mécène du Litex Lovech, est un exemple de réussite fulgurante dans une Bulgarie livrée depuis dix ans au capitalisme effréné. Quand l'argent coule à  flot, tout est possible...

C'est un principe. Grisha Ganschev n'accorde jamais d'interview. Qu'elle soit bulgare ou française, la presse n'arrachera pas le moindre mot au président fondateur de la société Litex, sponsor exclusif du club de Lovech. C'est du moins l'explication fournie par Storian, l'attaché de presse du club. « Monsieur Ganshev préfère rester en retrait », précise-t-il poliment.

Lunettes noires et tee-shirt

Sur la petite terrasse du stade Gradski, Ganshev suit pourtant de manière attentive l'entraînement du Racing. Lunette de soleil, veste en cuir sur tee-shirt pas vraiment de saison, il est devenu, l'air de rien, l'un des hommes les plus importants de la région.
Sa fortune personnelle est estimée à  quelque 50 millions d'euros. Rien que ça. Un chiffre à  mettre en relief avec le salaire moyen des Bulgares, soit 300 euros par mois dans la capitale. Personne ne sait vraiment comment cet ancien lutteur a pu se constituer pareil pactole.
« Après la chute du mur de Berlin, le capitalisme s'est engouffré de manière sauvage dans les pays de l'est, explique un autochtone. Il y a eu d'un coup beaucoup d'argent en circulation. Les lutteurs, une vraie corporation ici, sont devenus en quelque sorte des "agents de sécurité" qui décidaient à  peu près de tout. »

Jus de fruit et café

Le passé, aussi trouble soit-il, n'a que peu d'importance. Aujourd'hui, les activités de Grisha Ganshev sont des plus légales. L'homme est propriétaire de Queen's, la marque de jus de fruit en vogue dans le pays, et donne aussi dans la torréfaction de café. Des panneaux à  l'effigie de sa société fleurissent à  tous les coins de rue. A Lovech, il est devenu le seul employeur de la ville. Un monsieur infiniment respecté.
La Bulgarie, en passe d'intégrer l'Union européenne à  l'horizon 2007, recèle de nouveaux riches à  la réussite fulgurante. Politiquement stable, économiquement prospère et attrayante - PIB de +4% par an - mais encore en bisbille avec quelques sujets qui fâchent, comme la corruption, le pays essaye tant bien que mal d'assainir le milieu.
Quand ça n'est pas le milieu qui s'assainit lui-même. L'an dernier, le président du club de Plovdiv a ainsi été « éliminé ». Entendez par là  que l'homme est tombé sous les balles. On comprend mieux pourquoi Grisha Ganschev préfère rester en retrait...

« Une prime jamais vue »

Sa passion va au football. En quelques années, son club s'est hissé au niveau des cadors du pays, en l'occurrence les clubs de Sofia. Un Brésilien, un Vénézuélien, des Serbes et même un Français, Jean-Philippe Caillet, ont rejoint l'effectif dirigé par le champion d'Europe Lujpko Petrovic.
Le meilleur est peut-être encore à  venir. « En 1185, sous les murs de la forteresse de Lovech a été signé le traité avec lequel l'empire byzantin reconnaît l'indépendance de la Bulgarie. 821 ans plus tard, le Litex peut acquérir l'indépendance d'une ville de football en Europe. »
Tel est le message délivré par Grisha Ganschev dans le programme d'avant-match, lui qui a, semble-t-il, promis une « prime encore jamais vue à  ce jour » en cas de qualification pour les huitièmes de finale.
En Bulgarie comme ailleurs, l'argent ne fait pas le bonheur. mais il y contribue grandement.

L'unique raison d'être

Porté disparu en championnat, le Racing retrouve cet après-midi (15h30) sa bulle d'oxygène. En dépit des déboires domestiques, les Bleus sont de constitution européenne. Même à  Lovech, petite bourgade perdue au fin fond de la Bulgarie, leur étoile scintille encore.

En Bulgarie, en ce mardi ensoleillé et froid, la Saint-Valentin ne préoccupe que les coeurs éperdument épris. Soit visiblement pas grand-monde, au premier regard. Non, la grosse affaire du pays se résumait hier en deux mots cyrilliques qui se transposent ainsi : Trifon Zarezan.
Ce Dieu antique aurait la capacité de mettre le pays sens dessus dessous, l'espace d'une soirée. Protecteur du vignoble bulgare, de ses fruits et donc de son précieux nectar, ce bon vieux Trifon incite visiblement à  la débauche la plus absolue. « Ce soir, on ne boit que du vin et on fête la Saint-Valentin », explique une jeune fille accorte. Tout un programme.
De ces réjouissances locales, les Strasbourgeois n'en ont eu vent. C'est heureux. Car ce qui les préoccupe, cet après-midi, requiert une santé irréprochable. Des jambes et du coeur, de la moelle et du jus, de la tête et des épaules, voilà  les qualités que les hommes de Duguépéroux devront compiler sur la pelouse du stade Gradski, sympathique petite arène monolithique de 7 000 places au charme suranné.

Le lecteur bulgare connaît le Racing comme sa poche

C'est qu'en Bulgarie en général et à  Lovech tout particulièrement, ce seizième de finale aller constitue l'événement de la semaine. Dans les journaux spécialisés, comme Top Sport ou Match Sport, il n'est question que de ça.
Les Jeux olympiques, par exemple, sont relégués au fond de cahier. Il est vrai que les performances hivernales restent ici plutôt confidentielles. Depuis deux semaines, à  raison de deux-trois pages quotidiennes, la vie du Racing n'a en revanche plus le moindre secret pour l'assidu lecteur local.
La longue liste des blessés est passée au peigne fin. Les déboires sportifs et les tractations en coulisses sont décortiqués. Une interview de Jacky Duguépéroux, visiblement mal interprétée - « la Coupe UEFA ne m'intéresse pas » peut-on lire en titre - occupe une pleine page.
Même l'absence de Jean-Christophe Devaux, parti aux obsèques de son père, est commentée en long, en large et en travers. Bref, le lecteur bulgare connaît le Racing comme le fond de sa poche.

« Ça fait partie des charmes de la Coupe d'Europe »

A l'aéroport de Sofia, hier matin, une nuée de journalistes locaux a ainsi fébrilement attendu l'arrivée de la délégation alsacienne. Surpris par autant d'engouement, les Bleus ont dû se ressaisir pour répondre au flot de questions.
Dans un décor propice au prochain long métrage d'Emir Kusturica, les Bleus ont ensuite rallié Lovech en fendant la campagne profonde, où bicoques uniformes, improbables passants et chevaux en liberté parsèment les étendues enneigées. Bienvenue en Bulgarie.
« Quand on est habitué aux déplacements dans les pays de l'est, ce genre de décor ne vous surprend plus, raconte Duguépéroux à  l'issue de la séance d'entraînement à  Lovech. Au contraire, c'est plutôt agréable de découvrir un bon petit stade à  l'ancienne et une pelouse en bon état. Ça fait partie des charmes de la Coupe d'Europe. Ça me rappelle les souvenirs d'il y a dix ans, à  Ujpest. Ou même encore plus loin, quand on est allés jouer en Israël. »
A l'image du petit Kevin Gameiro, probablement titularisé ce après-midi à  la pointe de l'attaque, les Strasbourgeois découvrent les lieux sans appréhension. « Ça nous change du championnat et ça permet de découvrir un nouveau pays, un autre football, précise l'auteur du doublé contre l'Etoile Rouge. Ce n'est pas un traquenard. Si on joue de notre mieux, on pourra obtenir un résultat. »

« Pas plus compliqué qu'à  Bâle ou à  Rome »

Invaincu en Coupe de l'UEFA, le Racing semble transcendé dès qu'il bat la campagne européenne. Face à  une modeste équipe de Lovech - « s'ils en sont là , c'est qu'ils le méritent, nous ne pouvons pas nous permettre de les sous-estimer », précise Duguépéroux - l'idée de poursuivre l'aventure prend corps.
« Oui, c'est un objectif à  part, poursuit l'entraîneur alsacien. La Coupe d'Europe, on ne la jouera pas l'an prochain, à  moins peut-être de la gagner. A Lovech, ça n'est pas plus compliqué qu'à  Bâle ou qu'à  Rome. Les joueurs doivent être conscients de cette chance unique. Je n'ai pas à  faire de longs discours. »
Perdu en championnat, le Racing n'a de toute façon plus rien d'autre à  espérer. Cet après-midi, dans un stade déchaîné et contre onze joueurs survoltés, il faudra tenir.
Y croire et essayer de marquer ce fameux but si précieux à  l'extérieur, histoire de ne rien compromettre jeudi prochain, à  la Meinau. A condition que Trifon Zarezan n'utilise pas ses dernières forces pour se pencher sur le sort européen de Strasbourg...
L'Alsace a écrit :Racing : gare aux Bulgares !

Même très mal en point en Ligue 1, les Strasbourgeois partent favoris face au PFC Litex Lovech, quatrième de D 1 bulgare. Première manche de ce 16e de finale de Coupe UEFA à  15 h 30 dans les Balkans.

C'est une parenthèse dont on espère qu'elle sera enchantée. Un rayon de soleil peut-être dans la grisaille d'une saison 2005-2006 maudite pour le Racing, au bord du précipice en L 1 et dont la chute à  l'échelon inférieur, qui en laissera quelques-uns sur le bas-côté, semble inéluctable. Pour 36 heures au moins, entre leur arrivée hier peu après midi à  Sofia et leur départ ce soir sitôt la rencontre, les Strasbourgeois oublieront les tracas du quotidien et replongeront dans une Coupe de l'UEFA qui leur a procuré la plupart de leurs rares satisfactions cette année. Les Bleus sont en effet toujours invaincus sur le front continental, après leurs succès sur Graz (2-0 en Autriche et 5-0 à  la Meinau) au premier tour, puis à  Bâle et contre Tromsච(deux fois 2-0) en phase de poules. Leurs nuls à  Rome contre la Roma (1-1) et en Alsace face à  l'Etoile Rouge de Belgrade (2-2) complètent un cheminement sans sortie de route. C'est donc forts de cette invincibilité dans la compétition que les hommes de Jacky Duguépéroux défieront à  15 h 30 françaises le PFC Litex Lovech sur son stade Gradski. Litex a terminé 3e de sa poule grâce à  ses deux victoires initiales (2-1 face au Grashopper Zurich et 2-0 à  Dniepropetrovsk). Il s'est ainsi offert son tout premier billet pour un 16e malgré les deux revers encaissés ensuite contre les Hollandais de AZ Alkmaar (0-2) et à  Middlesbrough (0-2). Dans un cadre pittoresque à  souhait, tout est possible, y compris et surtout un traquenard. Et le Racing s'évertuera surtout à  ne pas hypothéquer ses chances (Ndlr : le qualifié affrontera en 8e s le vainqueur de Bâle - Monaco) avant le retour du jeudi 23 à  la Meinau (19 heures). « Moi qui, de par mon passage au recrutement, suis souvent allé voir des matches dans les pays de l'Est, je ne suis pas surpris du décor. Ou plutôt, si, mais agréablement, car l'état de la pelouse, certes un peu glissante, est très satisfaisant », observait Jacky Duguépéroux hier soir après l'entraînement des siens dans l'enceinte bulgare. « Je trouve même que c'est un beau petit stade, mieux équipé que la plupart de ceux que j'ai pu voir dans le bloc de l'Est. Il sera bien garni ce mercredi. N'allons surtout pas croire que ce sera une formalité parce que nous venons jouer dans une petite ville un peu paumée, à  300 km de la mer noire. Nous avons tout intérêt à  être vigilants. Nous allons jouer pour faire le meilleur résultat possible sans calculer avant le retour. Si Lovech est présent en 16es, c'est qu'il le mérite. C'est une équipe qui marque presque toujours ici et à  l'extérieur, et ne prend pas beaucoup de buts chez elle. »

« La magie de la Coupe UEFA »

Cet après-midi, alors que la température descendra vite en dessous de zéro (à  supposer qu'elle soit positive dans la journée), les Bleus devront éviter de se faire cueillir à  froid, même si certains, comme Kevin Gameiro (de retour de 12 jours d'absence après une entorse de la cheville), sont encore inexpérimentés dans le concert européen. Auteur d'un doublé contre l'Etoile Rouge, le jeune buteur, qui avoue en préambule « avoir tout à  prouver », n'a toutefois pas froid aux yeux. « Le terrain est plutôt bon, dans un joli petit stade. C'est intéressant de découvrir un autre pays, d'autres installations. Ça nous change du foot français. C'est un peu ça la magie de la Coupe UEFA. Si nous venions gagner ici face à  une équipe qu'il ne faut surtout pas sous-estimer, nous nous offririons un bonus avant le retour dans une semaine. » Comme à  chaque tour de Coupe d'Europe cette saison, Jacky Duguépéroux avait, ces derniers jours, affiché dans les vestiaires les portraits des joueurs de Lovech et des photos du stade Gradski. Histoire que ses hommes se familiarisent avec ce dépaysant environnement et cet adversaire inédit. Aux Strasbourgeois de faire en sorte tout à  l'heure que les Bulgares apprennent à  leur tour à  les connaître.

Un autre monde

Loin des canons du football occidental, le PFC Litex prépare une chaude réception aux Bleus dans le champêtre stade Gradski.

C'est là  tout le charme de la Coupe d'Europe : échapper à  la morosité d'une Ligue 1 où les carottes semblent non seulement cuites pour le Racing, mais commencent même à  sentir sérieusement le roussi. Hier, les Strasbourgeois ont basculé dans un autre monde, celui de la Bulgarie profonde dont Jean-Philippe Caillet, le défenseur français du Litex Lovech, disait dans ces colonnes mardi : « Ça ressemble à  la France d'il y a cinquante ans. » L'image d'Epinal d'un pays de l'Est qui, après la chute du mur, s'ouvre peu à  peu sur l'Occident. La Bulgarie est d'ailleurs candidate à  l'entrée dans l'Europe en 2007. Lovech, bourgade de 25000 habitants au centre ville coquet, mais enserré par une grande couronne industrielle, attend ce 16e de finale aller avec fièvre, si tant est que le terme convienne par une température de – 5° vers 18 heures. Dans son édition d'hier matin, le quotidien national sportif, « Sept jours de sport », consacrait une double page à  l'événement, ainsi titrée : « La vie à  Lovech s'arrête pour le match. » Dès lundi, 1500 billets avaient trouvé preneur en prévente. Un record dans l'histoire du club des Balkans que son richissime président, Grisha Gantchev, dont la fortune personnelle est estimée à  50 millions d'euros, hisse peu à  peu au firmament du football national. Litex est devenu la coqueluche des provinciaux, le Petit Poucet de la Bulgarie d'en bas qui brise l'hégémonie des clubs sofiotes, le CSKA et le Levski. Dès hier vers 13 h, une cohorte d'une vingtaine de journalistes bulgares, « armés » d'une dizaine de caméras, est allée accueillir des Bleus devenus presque « galactiques » à  l'aéroport de Sofia. A 16 heures, Jacky Duguépéroux et ses hommes sont arrivés sur la pelouse jaunie – à  force d'être bâchée – du petit stade Gradski (6500 places).

2,5 euros la place la plus chère

Une centaine de jeunes a assisté à  leur entraînement. Du haut de la tribune, Grisha Gantchev, caché par d'épaisses lunettes de soleil et qui n'a souhaité répondre à  aucune sollicitation de la presse, française comme bulgare, n'en a pas perdu une miette. Tarif le plus élevé cet après-midi : 5 levas (environ 2,5 euros, alors qu'un maillot officiel est vendu 5 euros dans le réduit qui sert de boutique). « C'est le prix normal pratiqué cette saison pour les matches européens », relève le responsable du centre de formation de Litex, le Français Robert Boivin, ex-entraîneur-adjoint d'Alain Michel à  Grenoble en Ligue 2 et qui, après une année sabbatique, a atterri à  Lovech pour vivre sa première expérience à  l'étranger. « Certes, il y a pour ce match plus d'engouement que d'habitude, parce que le football bulgare n'a plus eu depuis longtemps deux clubs à  ce stade de la compétition (Ndlr : le Levski Sofia s'attaque à  Artmedia Bratislava). Mais ça reste le point noir du club : la fidélisation du public. Pour certains matches de D 1, il n'y a parfois pas plus de 1000 personnes. Contre AZ Alkmaar et les Grashoppers de Zurich, le stade Gradski n'était pas plein et je ne suis pas sûr qu'il le soit contre Strasbourg. Avec le froid, certains vont sans doute préférer regarder le match chez eux. Mais ça n'en reste pas moins un grand événement. Pour Litex, cette première participation à  un 16e de finale de l'UEFA est une forme de reconnaissance du travail accompli depuis quelques années.» Ce qui ne signifie pas que les Bulgares ont déjà  décroché leur Graal. Leur quête continue.

Les Bleus décortiqués

Avoir un Français dans son effectif peut être un avantage et pas seulement sur le terrain. Le PFC Litex Lovech profite à  fond de la mine de renseignements que lui a fournie son défenseur central Jean-Philippe Caillet, ancien de Caen, Clermont-Ferrand et Metz. « Grâce à  des amis, je me suis procuré tous les DVD des matches du Racing depuis décembre », raconte l'ex-Messin. « Le coach a eu le temps de les analyser. » En version française. Preuve que l'engouement est réel à  Lovech pour cette double confrontation face au RCS, le club bulgare a spécialement édité pour l'occasion une brochure (vendue 0,5 euro) qui passe ce match aller au crible. Un document où presque chaque reportage est traduit en français. Si la traduction s'accompagne de quelques approximations, l'effort mérite d'être salué. Jean-Philippe Caillet y répond évidemment à  une longue interview, tout comme Jacky Duguépéroux. On y apprend par exemple que l'académie de football du club bulgare développe un partenariat – plus officieux qu'officiel — avec l'AJ Auxerre, dont le directeur sportif, Daniel Rolland, est déjà  venu sur place distiller ses conseils. Litex favori ? L'un des sites consacrés à  la ville de Lovech a organisé cette semaine un sondage auprès des internautes sur le résultat de ce 16e de finale. Sans surprise, les supporters bulgares voient à  77 % leur équipe se qualifier pour les 8e s, contre 23 au Racing. Le quotidien sportif bulgare, « Sept jours de sport », est, lui, plus mesuré. Les cotes des deux clubs sur le match aller sont identiques. Le Racing est même favori sur l'ensemble des deux matches, à  1,5 contre 1, contre 2,3 contre 1 pour Litex. Lovech se prépare à  l'Europe. Dispensé de compétition officielle en raison de la longue trêve hivernale, l'adversaire du Racing a tenté de garder le rythme en affrontant des adversaires de calibre européen en amical. Objectif : préparer au mieux le double rendez-vous contre Strasbourg. Caillet encore : « Nous avons notamment battu l'Etoile Rouge de Belgrade 2-0, puis le Rapid Bucarest 2-1. Le coach tenait absolument à  ce que nous rencontrions des adversaires réputés pour être au point. » Les Bulgares aiment le foot français. Dans ce coin retiré de la Bulgarie, au pied des montagnes balkaniques, l'exploit de l'automne 1993, signé par Emil Kostadinov à  la dernière seconde au Parc des Princes (victoire bulgare 2-1 sur les Bleus), rappelle évidemment de jolis souvenirs. Ce sinistre 17 novembre 1993, la bande de Hristo Stoïchkov avait privé Papin, Sauzée et les autres du Mondial américain. « Les Bulgares sont friands du championnat français. De la Liga et du Calcio aussi », souligne Jean-Philippe Caillet. « L'une des trois chaînes sportives bulgares retransmet chaque week-end un match de L 1. La semaine dernière, un journal a écrit tout un papier sur la qualification du Slavia Sofia contre le Racing il y a trente ou quarante ans. Ce n'est peut-être pas le cas à  Strasbourg, mais je peux vous dire qu'ici, ce 16e de finale constitue un sacré événement. »
L'histoire est en marche ...
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Gotcha
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Message par Gotcha »

pour une fois que j'ai TPS star, je suis au boulot :(
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Message par vincenzo2004 »

cette equipe de litex fait les meme erreures que celles de graz, rome et bale... elle nous surestime...

bale croyait aussi gagner les doigts dans le nez contre nous, on a vu le resultat...

on est qualifié c'est une certitude
...Retrouver une cohésion d'équipe...
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NéRiK
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Message par NéRiK »

Ba tant mieux, laissons les nous surestimer, ils verront déjà . :lol:
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Message par The_Key_Player »

Méfions nous déjà  des conditions de jeu!!!
Genre température (il devait faire pas loin de -10 °C ce matin à  Lovech!)
cette après-midi la température devrait tourner autour de -2 ou 0°C....

Soit à  mon avis pas loin de 8 ou 10 degrés d'écart par rapport à  ici à  la même heure, ça peut jouer!

Ensuite l'état du terrain? La ferveur populaire?

Le racing assure le spactacle dans les grands stades (Bâle ou Rome) et chez nous à  domicile, mais sauront-ils le faire au fin fond de la Bulgarie?

Moi jvois bien un 2-0 pour eux avec 2 blessés chez nous et 2 vieux buts à  la con...


Jle sens pas ce match...

Le racing a joué que des équipes plus prestigieuses jusqu'à  maintenant et son plus long déplacement était à  Rome, il vont à  mon avis trop penser que c'est faisable et vont se dire on joue le 0-0 tranquille.... :roll:

Bref on verra bien, allez racing il reste que l'UEFA maintenant!!!
;)

Sait-on jamais.... Les quarts de finale ne sont plus trop loin si on élimine Lovech et qu'on a un tirage à  notre portée ensuite...

Ca pourrait même à  la limite servir de vitrine pour tenter de convaincre certains joueurs qui ne seraient pas venu sans ce parcours UEFA... ;)
Faire aisément ce qui est difficile aux autres, voilà le talent; faire ce qui est impossible au talent, voilà le génie...
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Keating
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Message par Keating »

Il va vraiment falloir se défoncer, Litex doit être du niveau de Lyon Duchère, et ils vivent eux aussi un évèvement sans précédent pour eux, ils vont tout cadenassés, ça va être vraiment galère.

Quelqu'un connait un bar qui a TPS Star ?
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